James Ellroy
(4ème de couverture)
Jean Ellroy a été assassinée le 22 juin 1958. Ce sont des gamins qui ont découvert son corps. Elle gisait sur un tapis de lierre, à quelques centimètres d’un trottoir, dans un faubourg de Los Angeles. Le tueur n’a jamais été retrouvé et l’affaire a été classée. Un simple fait divers dont personne ne se souvient.
Excepté son fils.
James Ellroy avait dix ans à la mort de sa mère. A dater de ce jour, son comportement fut erratique et ambigu. Obsédé par le crime et les femmes victimes, il laissa sa vie déraper. Il fuyait le fantôme de sa mère.
Il choisit d’écrire et signa quelques chefs-d’œuvre qui en firent le numéro un du roman noir américain. Des livres violents, obsessionnels, provocateurs, qui devaient lui servir de catharsis et l’aider à retrouver sa mère. Sentiment d’échec. James Ellroy cessa alors sa fuite en avant et écrivit "Ma part d’ombre".
"Ma part d’ombre" est l’histoire de Jean et James Ellroy. Avant et après l’assassinat. C’est aussi le récit minutieux de l’enquête menée par James Ellroy, avec l’aide d’un détective du nom de Bill Stoner, pour retrouver le meurtrier.
"Ma part d’ombre" est une autobiographie impitoyable, un reportage saisissant, une analyse du crime en Amérique ces trente-huit dernières années. C’est le voyage de James Ellroy à travers ses souvenirs les plus secrets. Un voyage dont le lecteur ne sort pas indemne.
(1ere phrase :)
Ce sont des gamins qui l’ont trouvée.
Ma part d’ombre
Traduit de l’américain par Freddy Michalski (4ème de couverture)
Jean Ellroy a été assassinée le 22 juin 1958. Ce sont des gamins qui ont découvert son corps. Elle gisait sur un tapis de lierre, à quelques centimètres d’un trottoir, dans un faubourg de Los Angeles. Le tueur n’a jamais été retrouvé et l’affaire a été classée. Un simple fait divers dont personne ne se souvient.
Excepté son fils.
James Ellroy avait dix ans à la mort de sa mère. A dater de ce jour, son comportement fut erratique et ambigu. Obsédé par le crime et les femmes victimes, il laissa sa vie déraper. Il fuyait le fantôme de sa mère.
Il choisit d’écrire et signa quelques chefs-d’œuvre qui en firent le numéro un du roman noir américain. Des livres violents, obsessionnels, provocateurs, qui devaient lui servir de catharsis et l’aider à retrouver sa mère. Sentiment d’échec. James Ellroy cessa alors sa fuite en avant et écrivit "Ma part d’ombre".
"Ma part d’ombre" est l’histoire de Jean et James Ellroy. Avant et après l’assassinat. C’est aussi le récit minutieux de l’enquête menée par James Ellroy, avec l’aide d’un détective du nom de Bill Stoner, pour retrouver le meurtrier.
"Ma part d’ombre" est une autobiographie impitoyable, un reportage saisissant, une analyse du crime en Amérique ces trente-huit dernières années. C’est le voyage de James Ellroy à travers ses souvenirs les plus secrets. Un voyage dont le lecteur ne sort pas indemne.
(1ere phrase :)
Ce sont des gamins qui l’ont trouvée.
(Dernière phrase :)
Je ne laisserai pas s’installer de fin. Je ne la trahira pas, je ne l’abandonnerai pas une nouvelle fois. 487 pages – Editions Payot & Rivages 1996 (1997 pour la traduction française)
(Aide mémoire perso :)
« Ma part d'ombre» n'est ni un polar, ni un roman noir, ni un thriller, c'est l'autobiographie d'un immense auteur de romans noirs, sa tentative de réhabiliter, et en tout premier lieu à ses propres yeux, l'image de sa mère, assassinée lorsqu'il avait seulement une dizaine d'années. Sa mère que, sous l'influence de son père et du drame vécu, il avait fini par cataloguer dans le rôle de "salope alcoolique".
C'est aussi l'enquête menée trente ans après les faits en compagnie d'un ancien flic à la retraite, Bill Stoner, la reconstitution méticuleuse, mais infructueuse puisqu'aucun coupable potentiel n'en ressortira, de l'enquête menée alors par les services de police. James Ellroy raconte alors sa vie d'avant l'écriture, les galères, les mauvais penchants, l'alcool, la drogue, le désœuvrement, la prison, et sa fascination pour les crimes à caractère sexuel. Puis il avoue que les femmes de ses romans sont sa mère, dans sa version ange ou démon selon les personnages qu'elle incarne à ses yeux, à ses mots...
Ellroy se déshabille, sans pudeur, dans « Ma Part d'Ombre », et crie enfin son amour pour sa mère, en essayant d'oublier ce léger sourire accroché à ses lèvres le jour de la découverte de son cadavre. Dérangeant...
Je ne laisserai pas s’installer de fin. Je ne la trahira pas, je ne l’abandonnerai pas une nouvelle fois. 487 pages – Editions Payot & Rivages 1996 (1997 pour la traduction française)
(Aide mémoire perso :)
« Ma part d'ombre» n'est ni un polar, ni un roman noir, ni un thriller, c'est l'autobiographie d'un immense auteur de romans noirs, sa tentative de réhabiliter, et en tout premier lieu à ses propres yeux, l'image de sa mère, assassinée lorsqu'il avait seulement une dizaine d'années. Sa mère que, sous l'influence de son père et du drame vécu, il avait fini par cataloguer dans le rôle de "salope alcoolique".
C'est aussi l'enquête menée trente ans après les faits en compagnie d'un ancien flic à la retraite, Bill Stoner, la reconstitution méticuleuse, mais infructueuse puisqu'aucun coupable potentiel n'en ressortira, de l'enquête menée alors par les services de police. James Ellroy raconte alors sa vie d'avant l'écriture, les galères, les mauvais penchants, l'alcool, la drogue, le désœuvrement, la prison, et sa fascination pour les crimes à caractère sexuel. Puis il avoue que les femmes de ses romans sont sa mère, dans sa version ange ou démon selon les personnages qu'elle incarne à ses yeux, à ses mots...
Ellroy se déshabille, sans pudeur, dans « Ma Part d'Ombre », et crie enfin son amour pour sa mère, en essayant d'oublier ce léger sourire accroché à ses lèvres le jour de la découverte de son cadavre. Dérangeant...
Ayant découvert votre blog au gré des tribulations algorithmiques de Google, j'y viens désormais régulièrement "manger mon rôt à la fumée"...ou plutôt à la cliquée, si les thuriféraires du vieux français veulent bien me pardonner ce néologisme.
RépondreSupprimerSi les blogs de cuisine foisonnent en effet sur la Toile, il n'est en général question que de recensement de recettes et d'astuces sinon pour les réussir, du moins pour se convaincre de se lancer avec enthousiasme dans l'entreprise (et omettre qu'elle peut connaître la crise...Paix à la grande et belle âme d'Alain Bashung).Traiteraient-ils de Tokio Hotel, de Booba et de piercings, que j'aurais sans doute quitté la plateforme skyblog pour rien.
La simplicité et la clarté de vos présentations en revanche m'a vraiment envie de me remettre derrière les fourneaux et plus que jamais devant certains romans policiers auxquels je tournais le dos pour diverses raisons, en particulier Chuck Palahniuk.
Ayant vu puis lu (dans cet ordre une fois n'est pas coutume) Fight Club, j'en étais venu à éprouver en effet une profonde aversion pour cet auteur.Le croisai-je dans les rayons des bibliothèques (ou des librairies, ne faisons pas de jaloux:les guéguerres entre maisons d'éditions y suffisent largement), que je m'en détournai aussitôt sans même jeter un oeil au titre, à la couverture ou au résumé de l'ouvrage. Il me semblait pouvoir se résumer à la rhétorique viriliste déversée par Brad Pitt.Toutefois, la lecture de vos articles est parvenue à éveiller ma curiosité au-delà de ces raccourcis réducteurs.Ils m'ont vraiment envie de découvrir cet auteur finalement sans doute trop vite jugé.
Avez-vous lu la Malédiction Hilliker de James Ellroy?Qu'en avez-vous pensé?
Il me semble qu'on peut lire Ma Part d'Ombre comme un prélude à la Malédiction.Après avoir tant cherché la réponse à la question de la mort de sa mère ("pourquoi elle?Pourquoi à ce moment-là?") dans les pulsions souterraines qui agitent la vie de L.A. (de LA Confidential jusqu'à Underworld USA), il semble dans ce roman en effet pour la première se tourner vers lui-même, entreprendre son introspection.
Bonne continuation!