dimanche 31 décembre 2017

Billets


Dessins de presse


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Photos-Expo Mapplethorpe au Grand Palais


Expo Mapplethorpe au Grand Palais 

S’il y a bien des photos exceptionnelles au sens fort du terme, ce sont justement celles-là. (Attention, article avec des images #NSFW)

Mapplethorpe, c'est LE photographe PD SM du New York des années 1980, mort du sida en 1989. On a tous en tête ses photos de fleurs et de pénis: Man in a polyester suit par exemple: le portrait d’une bite noire qui sort de la braguette d’un mec en costard dont on ne voit pas le visage; ses photos de mecs, de pratiques et d’accessoires SM et son fameux autoportrait où on le voit de dos, en chaps, se rentrer un manche de fouet dans le cul et nous lancer un regard bien acéré par dessus l’épaule.
  
Dit comme ça, ça fait presque documentaire et c’est tant mieux. Je le fais exprès pour contrer l’habillage de l’expo, avec une scénographie made in France qui vise à tirer l’underground vers le haut, remplacer la subculture par la haute culture et canoniser le grand artiste. Je cite le dossier de presse:
«L'enjeu de cette expo est de montrer que Maplethorpe est un grand artiste classique.»
Pourquoi pas européen tant qu’on y est?
Du coup, on a droit dès l’entrée à toute une série de photos de sculptures grecques qui nous hissent hors de la boue new-yorkaise, des clubs SM et du Gay Liberation Front des années 1970. Hum. Et comme si ça ne suffisait pas, l’expo nous sort une section féminine compensatrice présentée comme indispensable: «les femmes de Mapplethorpe». Elles ne se bouculent pas au portillon, les femmes de Mapplethorpe. Ils en ont trouvé que deux: Patti Smith et la très obscure Lisa Lyon. Mais faut croire qu’elles comptent pour mille vu que ce sont «ses muses».
M'est avis que Mapplethorpe avait franchement d’autres sources d’inspiration. Mais, je cite le catalogue:
«Elles permettent d’aborder le thème de la féminité et de voir un aspect moins connu de l’œuvre.»
Alors c’est vrai que Patti Smith a passé pas mal de temps à traîner dans le Village et au Chelsea Hotel avec Mapplethorpe avant qu’il réponde à l’appel du sexe gay et sado maso. Elle le raconte très bien dans Just Kids, son livre sur leur relation et le New York des années 1960-70.
Mais justement, c’était avant Stonewall, leur bohème à deux. Et en matière de féminité, c’est drôle de voir que les autoportraits du photographe en drag –sublimes– comptent pour du beurre.

Le clou si l’on peut dire, c’est la section «Eros» –pas «Porno»– interdite aux moins de 18 ans et enkystée comme une darkroom au centre de l’expo. Pas trop grande, je vous rassure. C’est tout de même fascinant de voir que la bite au repos, c’est de l’art donc c’est ok dans les autres sections de l’expo mais qu’un sexe en érection va direct en enfer. Avec bien sûr toutes les photos SM mais attention, l’expo est fist free.


Or s’il y a bien des photos exceptionnelles au sens fort du terme, ce sont justement celles-là. Je pense notamment à Double fist fuck, [ci-contre] une photo de 1978, où l’on voit deux bras plongés dans le cul d’un homme. Ces photos visibilisent la nouvelle pratique sexuelle du XXe siècle inventée par les pédés.
Elles témoignent de la transformation radicale de la masculinité américaine dans les années 1970, affectée –pour ne pas dire infectée– par une subculture gaie qui a fait naître un puissant sentiment collectif. Ce n’est pas pour rien qu’elle détourne les grands classiques de la virilité nationale avec le cow-boy et les chaps pour le cul. Comme le rappelle la sublime photo du cowboy, bite pendante, Victor Huston de 1979. Ce que je trouve franchement problématique dans une expo au Grand Palais, surtout quand on connaît son directeur.
Maintenant vous pouvez y aller! Il faut y aller parce qu’il y a quand même 250 photos dont les polaroïds qu’il faisait dans les années 1970. Perso, j’aurais aimé qu’il ait plus de ses collages aussi. Mais souvenez-vous que vous allez payer pour voir et ne pas voir.


Exposition Mapplethorpe à Madrid en 2007. REUTERS/Susana Vera


Source slate.fr

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vendredi 29 décembre 2017

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mardi 26 décembre 2017

Recettes Chocolats-Caramels au chocolat


Caramels au chocolat

Préparation : 10 mn
Cuisson : 10 à 12 mn 

Pour 50 à 60 caramels 
250 g de sucre en poudre
100 g de crème fraîche
50 g de miel
50 g de cacao en poudre
Huile d’arachide 

1. Préparez le caramel : dans une casserole, mélangez le sucre, la crème fraîche, le miel et le cacao. Chauffez en remuant à la cuillère en bois jusqu’à ce que le caramel devienne d’une couleur ambre foncée.
2. Posez un cercle à tarte de 22 cm de diamètre sur un papier sulfurisé, huilez-le légèrement. Versez-y le caramel et laissez tiédir.
3. Retirez le cercle et découpez le caramel en carrés. Enveloppez-les de film alimentaire et rangez-les dans une boîte.


Variante 

Préparez des caramels mous au café : procédez de la même façon avec 250 g de sucre en poudre, 100 g de crème fraîche, 2 cuillerées à soupe d’extrait de café et 12 gouttes de jus de citron.



Recettes Chocolats-Moelleux chocolat et noix



Moelleux chocolat et noix

Préparation : 15 mn
Cuisson : 20 mn
Pour 6 personnes
100 g de noix
100 g de chocolat
100 g de beurre demi-sel
2 œufs
50 g de farine
½ sachet de levure
1. Préchauffez le four à 175 °C (th. 5-6).
2. Mixez grossièrement les noix. Faites fondre le beurre et le chocolat. Ajoutez le sucre, les jaunes d’œufs, la farine, la levure et les noix. Montez les blancs en neige, puis incorporez-les à la préparation.
3. Versez dans des petits moules beurrés et enfournez pour 15 à 20 minutes suivant la taille des moules. Laissez refroidir et servez.
4. Vous pouvez réserver quelques noix pour la décoration des moelleux.



Recettes Chocolats-Mille-feuille au chocolat

Mille-feuille au chocolat

Préparation : 40 mn
Cuisson : 10 à 12 mn
Repos : 24 heures
Pour 8 personnes
Biscuit au chocolat :
340 g de poudre d’amandes
450 g de sucre semoule
100 g de cacao en poudre
15 g de farine
18 blancs d’œufs frais
150 g de sucre
Crème au chocolat :
50 cl de lait entier
5 jaunes d’œufs
50 g de sucre
450 g de chocolat mi-amer
Feuilles de chocolat :
200 g de chocolat de couverture
1. Préparez le biscuit : tamisez les poudres ensemble. Montez les blancs en neige, incorporez le sucre. Continuez à les battre en neige ferme. Incorporez délicatement les poudres dans les blancs.
2. Préchauffez le four à 180 °C (th. 6).
3. Sur une plaque beurrée, dressez des rectangles de la taille des gâteaux désirés, à la poche à douille ou à l’aide d’une cuillère à soupe.
4. Enfournez pour 10 à 12 minutes.
5. Préparez la crème : faites bouillir le lait. Dans un saladier mélangez les jaunes avec le sucre. Versez le lait et remettez le tout dans la casserole. Faites cuire jusqu’au moment où la crème nappe la spatule en bois. Versez sur le chocolat haché et mélangez. Réservez 24 heures au réfrigérateur.
6. Préparez les feuilles de chocolat amer : faites fondre le chocolat au bain-marie. Faites refroidir à 31°C et étalez sur 1 feuille de papier sulfurisé. Laissez refroidir et détaillez des rectangles de la taille du biscuit.
7. Posez le biscuit dans un plat et alternez ensuite en couches successives la crème et les feuilles de chocolat. Terminez par une feuille de chocolat.


Billets-Réseaux sociaux…


Réseaux sociaux… les jeunots à la rescousse des seniors

De plus en plus d’entreprises demandent aux jeunes employés d’aider leurs collègues dans l’utilisation des réseaux sociaux. Non sans difficulté.

Entre les jeunes d’une vingtaine d’années familiers des réseaux sociaux et les cadres d’un âge plus avancé, fâchés avec la technologie, la fracture numérique sur les lieux de travail est de plus en plus grande. Pour remédier à ce problème, un nombre croissant d’entreprises recourent au “tutorat inversé” en faisant travailler de jeunes employés avec des collègues plus âgés pour développer les compétences technologiques de ces derniers.

Les binômes ne fonctionnent pas toujours : ils peuvent être intimidants pour les jeunes tuteurs et embarrassants pour leurs aînés, parfois gênés de révéler leur faible niveau de connaissances. Rebecca Kaufman, une community manager de 24 ans qui est chargée de communication numérique chez MasterCard depuis deux ans raconte qu’elle a été “terriblement intimidée” quand on lui a demandé d’être la tutrice d’un cadre supérieur de 50 ans, Ron Garrow.

La jeune femme fréquentait les réseaux sociaux depuis une dizaine d’années, mais la perspective d’aider un cadre de haut niveau à se familiariser avec ces nouvelles technologies était assez effrayante. Deux rencontres, l’une en décembre et l’autre en janvier, ont eu lieu dans le bureau du senior. Le cadre a facilement accepté la première proposition de sa tutrice : augmenter la fréquence de ses visites sur le réseau LinkedIn en s’y rendant non plus chaque semaine mais chaque jour, et commencer à partager des articles avec ses contacts.

Mais il a été plus réfractaire à l’idée d’utiliser Twitter. L’importance d’éviter toute déclaration publique pouvant s’avérer dangereuse était d’autant plus ancrée en lui qu’il avait travaillé dans deux grandes compagnies bancaires pendant vingt-six ans avant de rejoindre MasterCard en 2010. Dans ce milieu, les cadres supérieurs devaient “obtenir une multitude d’approbations” avant de pouvoir s’exprimer en public. “Psychologiquement, les 140 caractères étaient aussi très intimidants”, précise Ron Garrow.

La jeune femme l’a encouragé à surmonter ses réticences en lui présentant Twitter comme “un univers entièrement nouveau, qui vous permet d’avoir des contacts avec tous les gens qui vous intéressent”. Quand elle lui a demandé “Comment souhaitez-vous vous positionner sur le réseau ?” il n’a pas su quoi répondre. Père de quatre enfants âgés de 14 à 26 ans, Ron Garrow s’est dit avec humilité : “Elle a 24 ans, l’âge de mes enfants, et je dépends totalement d’elle.” Comprenant que la réputation de ce cadre supérieur était en jeu, Rebecca a fait quelques recherches pour l’aider à identifier des experts en ressources humaines et des auteurs influents sur les réseaux sociaux.

Ron Garrow a ouvert un compte Twitter, a créé son profil et s’est exercé à utiliser le site. Sa tutrice l’a aidé à formuler ses premiers tweets. Lors d’une visite à l’université du Michigan, en juin, il a voulu twitter une photo d’un collègue et de lui-même en compagnie d’étudiants de MBA. Il a envoyé à la jeune femme un courriel sibyllin renfermant la description, rédigée à la hâte, d’une opération complexe – la simulation par des étudiants d’une séance d’information organisée par une entreprise pour des investisseurs –, en ajoutant ces mots : “Je voudrais le twitter, mais je ne sais pas comment.” Elle lui a proposé une autre formulation, lui-même a réécrit le message et a twitté la photo en quelques minutes.

  • Premiers pas sur Twitter
A l’issue de cinq mois de collaboration, Ron Garrow totalise 2 352 contacts sur LinkedIn, vérifie son compte Twitter 8 à 10 fois par jour, suit les comptes de 109 utilisateurs et envoie une cinquantaine de tweets par mois. Rebecca l’a félicité quand il a dépassé les 400 followers et elle a salué le score supérieur à la moyenne de 45 qu’il a obtenu sur Klout, un site de classement des utilisateurs en fonction de leur influence sur les réseaux sociaux, en soulignant : “C’est presque la moitié de celui d’Obama.” Elle continue néanmoins de l’encourager à twitter sur des sujets personnels. Le cadre avoue que sa fille Clare, 14 ans, trouve ses tweets ennuyeux.

Mais, selon lui, le partage d’informations personnelles en ligne “nous place dans des situations inconfortables”. Récemment, lors d’une sortie à New York avec sa femme Dana, il a commencé à rédiger un tweet mais s’est aussitôt interrompu car il n’était “pas encore prêt à franchir cette ligne”. Le binôme a eu à surmonter des différences générationnelles. Dernièrement, alors qu’ils rentraient en voiture d’une conférence, Rebecca était en train de travailler sur son Smartphone quand Ron Garrow a entamé une conversation sur la carrière de la jeune femme. Après avoir discuté un moment avec lui, elle s’est penchée à nouveau sur son téléphone.

Elle reconnaît avoir apprécié l’intérêt qu’il lui portait et n’a pas remarqué sa gêne. De son côté, le cadre a trouvé que le comportement de Rebecca “était un peu maladroit”. A l’âge de la jeune femme, il aurait cherché à faire bonne impression sur un cadre supérieur. “Je me suis dit qu’elle se conduisait exactement comme ma fille, quand elle monte dans la voiture et qu’elle ne me parle pas, occupée à envoyer des textos à ses copines, à regarder son compte Instagram ou à aller sur Facebook”, dit-il. Résigné à rencontrer des différences dans le mode de travail et les relations avec les supérieurs, il s’est dit : “Eh bien, moi aussi, je vais consulter mon iPhone.”


Dessin de Mix & Remix paru dans L’Hebdo, Lausanne.
Source Courrier International

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mercredi 20 décembre 2017

mardi 19 décembre 2017

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Recettes Pâtes-Spaghettis aux truffes noires



Spaghettis aux truffes noires

Préparation : 10 mn
Cuisson : 15 mn
Pour 4 personnes 
320 g de spaghettis fins
50 g de truffes noires de Norcia
2 anchois au sel
5 cuillerées à soupe d’huile d’olive
1 gousse d’ail
Sel
Poivre
1. Dans une grande casserole d’eau salée portée à ébullition, faites cuire les spaghettis al dente. Egouttez-les légèrement et conservez l’équivalent d’une louche d’eau de cuisson.
2. Entre-temps, nettoyez délicatement les truffes sous l’eau tiède, à l’aide d’une petite brosse, puis coupez-les en fines lamelles. Pelez et écrasez la gousse d’ail. Rincez les anchois, retirez les arêtes et coupez les filets en morceaux.
3. Chauffez l’huile dans une petite casserole et faites revenir l’ail, que vous retirerez dès qu’il aura blondi. Retirez la casserole du feu, mettez-y les morceaux d’anchois puis, après l’avoir remise sur feu doux, mélangez avec une cuillère de bois pour défaire les anchois pour défaire les anchois. Ajoutez les lamelles de truffe et mélangez soigneusement. Après 2 à 3 minutes, assaisonnez d’une pincée de sel si besoin (les anchois sont très salés) et d’une bonne pincée de poivre, puis retirez du feu.
4. Egouttez les spaghettis en leur laissant un peu d’eau de cuisson, puis versez-les dans un plat de service en les mélangeant avec la sauce.
Vous pouvez coupez les truffes d’abord en lamelles puis en bâtonnets.



lundi 18 décembre 2017

Recettes Pâtes-Spaghettis au caviar

Spaghettis au caviar


Préparation : 5 mn
Cuisson : 8 mn

Pour 4 personnes
2 échalotes
1 botte de ciboulette
350 g de spaghettis
6 cuillerées à soupe d’huile d’olive
70 g de caviar
Sel et poivre du moulin

1. Épluchez les échalotes, émincez-les finement. Lavez et ciselez la ciboulette.
2. Portez à ébullition 3 litres d’eau salée, jetez les pâtes en pluie et remuez jusqu’à reprise de l’ébullition, puis maintenez à petits bouillons le temps indiqué sur le paquet. Goûtez les pâtes pour vérifier la cuisson «al dente» (légèrement ferme sous la dent).
3. Égouttez les pâtes, versez-les dans un saladier, arrosez-les d’huile d’olive. Ajoutez les échalotes émincées et poivrez.
4. Répartissez les pâtes dans quatre assiettes chaudes, déposez 1 cuillerée de caviar et parsemez de ciboulette ciselée. Servez aussitôt.


Ce plat ultra rapide à réaliser, mais très chic, surprendra vos convives un soir de fête.


VarianteC’est aussi bon avec des œufs de hareng fumé ou des œufs de saumon… mais c’est moins chic que le caviar.


Ultra rapideLes surgelés sont pratiques : n’oubliez pas d’utiliser des échalotes hachées surgelées.



dimanche 17 décembre 2017

samedi 16 décembre 2017

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mercredi 13 décembre 2017

Billets-Le rouge-gorge est désorienté


Le rouge-gorge est désorienté

Le rouge-gorge perturbé par la pollution électromagnétique

Selon une étude allemande, l'oiseau pourrait dispaître des zones urbaines. Les signaux radio AM et les appareils électroniques perturbent son système sensoriel et sa capacité d'orientation migratoire.
Le rouge-gorge perd le nord. C'est ce que révèle une étude de l'université allemande d'Oldenbourg publiée dans la revue Nature mercredi. La pollution électromagnétique brouille totalement le sens de l'orientation des rouges-gorges qui, comme beaucoup de passereaux, se repèrent grâce au champ magnétique terrestre lors de leurs migrations. Et ce ne sont pas les émetteurs de téléphonie mobile et leurs hautes fréquences qui sont à blâmer mais les signaux radio AM et les équipements électroniques. Ils provoqueraient la désertion du rouge-gorge des zones urbaines.
Entre 2004 et 2006, les scientifiques ont remarqué que les rouges-gorges ne parvenaient plus à s'orienter lorsqu'ils passaient à proximité du campus de l'université d'Oldenbourg. Afin de mieux comprendre ce phénomène, ils ont effectué pendant sept ans plusieurs expériences. La première consistait à construire de petits abris en bois munis d'un grillage en aluminium relié au sol. Ainsi le rayonnement électromagnétique est bloqué mais le champ magnétique terrestre reste intact. «L'effet observé sur les facultés d'orientation des oiseaux a été spectaculaire: avec les écrans d'aluminium en place, les oiseaux trouvaient leur route migratoire normale», souligne l'étude.

Disparition des rouges-gorges dans les villes
Suivent alors une série d'expériences dont le but est de déterminer ce qui désoriente le rouge-gorge. En retirant les écrans en aluminium des abris, les scientifiques concluent que c'est le «bruit électromagnétique» produit par les activités humaines et les équipements électroniques du quotidien qui perturbe la boussole des oiseaux.
Plus grave, les rouges-gorges sont sensibles à une large gamme de fréquences, et à des intensités dont certaines sont étonnamment faibles et inférieures aux valeurs recommandées pour les humains par l'Organisation mondiale de la Santé. L'intensité des ondes perturbatrices est 1000 fois inférieure à celle des téléphones portables. Pour confirmer cette hypothèse, l'étude rapporte que le comportement des oiseaux situés à plus d'un kilomètre des zones urbaines était normal.
Hervé Cadiou, un spécialiste de la perception magnétique interrogé par Le Monde nuance la possibilité d'un lien entre le bruit électromagnétique et la disparition de certains oiseaux migrateur des espaces urbains. «Effectivement, de moins en moins de ces animaux évoluent en zone citadine, mais davantage de recherches sur l'impact des ondes électromagnétiques sont nécessaires pour établir une relation directe, explique Hervé Cadiou. «Cependant, il est nécessaire de prendre conscience que les espaces urbains sont complètement saturés en termes de bruit électromagnétique, ce qui n'est pas sans conséquence.»


Crédit: Thomas Bresson sous licence creative commons

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mercredi 6 décembre 2017

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mardi 5 décembre 2017

lundi 4 décembre 2017

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Infos santé-Le cannabis thérapeutique


Le cannabis thérapeutique

Une étude américaine suggère que la prescription du cannabis à usage médical pourrait limiter le nombre de décès liés aux overdoses de pilules antidouleur. 

Outre l’effet euphorisant et planant que peut procurer la consommation du cannabis, celle-ci peut aussi être utilisée à des fins médicales. Aux USA, une dizaine d’états l’autorisent à cet effet. Et dans ces états, les décès liés à une overdose de médicaments antidouleur sont moins importants que dans ceux qui l’interdisent. C’est ce qu’une récente étude publiée dans JAMA Internal Medicine révèle.

  • Une diminution de 25 %
Des chercheurs de Philadelphie ont étudié les données de certificats de décès recueillis par le Centre de contrôle de prévention de maladies des Etats-Unis. Ils ont constaté qu’entre 1999 et 2010, le nombre de décès par overdose aux analgésiques opioïdes dans les états interdisant l’usage médical du cannabis avait considérablement augmenté. En revanche, les dix états qui l'autorisent enregistrent une dimution de 25 %. « Les patients souffrant de douleurs chroniques pourraient donc avoir recours totalement ou partiellement au cannabis médical pour les traiter, plutôt que de prendre ces pilules qui peuvent provoquer une forte addiction », conclut le Pr Colleen L.Barry, l’un des auteurs de l’étude.

  • Vertus thérapeutiques
Même surdosé, le cannabis présenterait moins de danger que l'excès de médicaments. Il peut, certes,  entraîner également une addiction et être à l’origine de manifestations délirantes ainsi que d’une accélération du rythme cardiaque mais sans gravité et sans provoquer de décès. Son usage médical implique, en effet, de le consommer sous une forme non fumée, en tisane par exemple, ce qui exclut les risques d’overdose.
Composés de puissantes substances comme la codéine ou la morphine, les analgésiques opioïdes sont plus à risque d’addiction. Une prise régulière de ces pilules dépassant les prescriptions de l’ordonnance peut avoir des conséquences très lourdes : dépression, addiction, mort par dépression respiratoire ou overdose.

Des études antérieures ont déjà alerté sur le fléau d’addiction et de surdosage de ces médicaments aux Etats-Unis, en Afrique du Nord et en Europe. En 2013, une équipe de scientifiques new-yorkais indiquent que les décès liés aux overdoses d’analgésiques s’est multiplié par 7 en l’espace de 15 ans.



Source pourquoidocteur.fr

dimanche 3 décembre 2017

Billets-Comment la France sélectionne ses élites : le cas Hollande


Comment la France sélectionne ses élites : le cas Hollande

3 raisons peuvent être avancées pour expliquer la monopolisation du pouvoir par une certaine élite dont François Hollande est sans doute le plus symbolique de ses représentants.

Il y a déjà une trentaine d’années, Michel Crozier fustigeait la sélection de l’élite en France. L’ancien juré de l’ENA et sociologue réputé des organisations militait pour une fermeture immédiate de cette école. Il disait à peu près en ces termes « qu’il n’avait jamais rencontré des étudiants aussi fermés intellectuellement ». La sélection par les grandes écoles de ce type est un travers typiquement français : aucun pays développé n’a eu semble-t-il l’idée de construire une « école du pouvoir politique ». Le concept sent bien évidemment le soufre car il contient certains des germes qui conduisent tout droit à une captation du pouvoir : voie d’accès unique, formatage intellectuel unique, méthodes de gouvernance uniques, réseau unique, cooptation/monogamie, étiolement culturel, etc.

Mais le problème de la sélection des élites politiques françaises est encore plus vaste qu’il n’y paraît. Il fallait en effet bien d’autres lacunes dans notre société pour que cette « voie scolaire royale » puisse se développer à ce point. Si notre classe politique est aussi saturée en énarques (ou tout simplement en agents de la fonction publique), c’est forcément parce que d’autres niveaux d’organisation n’ont pas fonctionné de façon optimale. Le cas Hollande est très intéressant à ce sujet, où l’on voit qu’un individu a priori sans compétences et sans expérience particulière pour le poste de Président, se retrouve à la tête de notre pays au plus mauvais moment. Que s’est-il passé ?

La filière politicienne
Le parcours de F. Hollande ressemble d’ailleurs à s’y méprendre à celui d’autres leaders politiques actuels. À croire qu’il existe, au-delà d’une voie royale officielle (l’ENA), un cheminement tout aussi déterminant et qui en constitue le prolongement indispensable : UNEF, Éducation nationale, Parti Socialiste, missions à l’Élysée, direction d’un cabinet de ministre, conseil municipal, députation, Secrétariat national du PS… F. Hollande est devenu porte-parole du PS, Premier secrétaire, député européen, puis maire de Tulle. En 2007, il s’abstient de se présenter aux élections présidentielles qui verront s’opposer S. Royal et N. Sarkozy, mais se présente à celles de 2012 et les gagne contre ce dernier.

La nature d’un tel parcours nous apprend beaucoup sur les travers de notre pays : exclusivement cantonné dans le secteur public et subventionné, celui-ci se trouve de facto protégé de toute contrainte d’efficacité et d’efficience. Alors que la différence entre ces deux notions est une obsession quotidienne chez les chefs d’entreprises, aucune n’a vraiment cours dans ce parcours effectué sous les lambris des hôtels ministériels et municipaux, parmi les arcanes et parfois les alcôves des partis politiques, au beau milieu de leurs joutes florentines si spécieuses.

Quelles sont les qualités qui transparaissent d’un tel pédigree ? Strictement rien n’y démontre un quelconque succès sur les plans économique, social ou managérial. En tant que maire de Tulle, les résultats sont même consternants (endettement record). À l’inverse, on y devine en filigrane un puissant talent relationnel : tout le monde n’est pas capable de naviguer dans les cercles proches du Président Mitterrand et de ses ministres, tout le monde n’est pas capable de manœuvrer de façon virtuose au sein d’un Parti socialiste jusqu’à en atteindre la plus haute marche malgré la cacophonie qui le caractérise à l’époque…

Ce sont indiscutablement des qualités relationnelles, des dons en matière de diplomatie, des capacités à élaborer des synthèses impossibles entre des clans qui ne se supportent pas. Ce sont des compétences, le nier serait malhonnête. Mais suffisent-elles pour faire un Président de la République ? Ne seraient-elles pas plutôt tournées vers la réussite individuelle ? Ne sont-elles pas dramatiquement dénuées des autres qualités indispensables que sont le courage, le pragmatisme, la vision, l’anticipation, l’efficacité, le dévouement ?

Il y a même quelque chose d’effrayant dans ce cheminement car il s’avère être le tremplin le plus efficace pour atteindre la responsabilité suprême, alors qu’il évite la vraie vie économique… Comme une sorte d’ascenseur qui évoluerait au mépris du monde ultra concurrentiel de l’entreprise mais qui permettrait ensuite à ceux qui l’empruntent d’en diriger les règles de fonctionnement…

Il existe donc aujourd’hui, dans la société française, un parcours protégé et comparativement peu exigeant qui se permet le luxe de surpasser l’ensemble des autres parcours pourtant bien plus challengés. En d’autres termes, un diplômé sans la moindre expérience professionnelle réussie a la possibilité de prendre la direction de notre pays et de l’ensemble de son économie parce qu’il aura su barboter dans les cercles idoines. Et de façon tout aussi diabolique, des partis politiques tels que le PS ne sont rien d’autre que des écuries de course qui, loin du monde réel, élèvent en circuit fermé des chevaux pour gagner l’ultime compétition électorale.

Comment en sommes-nous arrivés là ? L’existence de la filière elle-même n’explique pas tout. Pour que de telles choses deviennent possibles, ne faut-il pas compter sur d’autres éléments favorables tels que la bienveillance des médias et la naïveté des électeurs ?


La bienveillance des médias
Depuis le fameux sondage post élection présidentielle, nous savons que 74% des journalistes ont voté F. Hollande. Ce score à la soviétique constitue un splendide raccourci sur le rapprochement qui s’est opéré entre les médias, et les écuries des étalons socialistes.

Il existe beaucoup d’autres pays dans lesquels des journalistes auraient posé quelques problèmes au candidat socialiste en matière de programme économique. Dans une nation qui recule régulièrement d’un point de vue économique et social (chômage de masse, croissance, PIB, PIB/habitant, part de marché mondiale, part de marché industrielle, dette, niveau scolaire, création d’entreprises, etc.) et qui est déjà parmi les champions mondiaux de la pression fiscale et des prélèvements, proposer une réforme fiscale visant à prendre encore plus aux riches et aux entreprises avait en effet de quoi surprendre. Il y avait au minimum matière à débat…

Or F. Hollande a t-il eu des difficultés à faire passer son message égalitariste en dépit d’un contexte qui ne le permettait même plus ?  A-t-il été challengé par la presse et la télévision ? A-t-il dû affronter des débats contradictoires réguliers face à des spécialistes de l’économie et de la politique ? La réponse est clairement négative. Les débats ont été d’une extrême rareté. Et la plupart des médias étant de gauche, le message a été diffusé tel quel, dénué de la moindre critique de fond, comme s’il était  la bonne parole en provenance d’un messie du Bien…

La naïveté des électeurs
Pour accepter un programme économique aussi inepte que celui de F. Hollande, il ne manquait plus qu’une bonne dose de crédulité populaire. Gagner les élections en jouant sur le ressentiment anti-riche, en faisant miroiter le confort des pauvres grâce aux ponctions dans la poche des nantis, et en promettant de réduire le chômage en recrutant encore et toujours plus de fonctionnaires, n’était-ce pas la preuve d’une immense naïveté ? C’est ici sans doute que réside l’un des plus gros problèmes de la France (cf. les statistiques dans « Les différentes formes de pouvoir et le probable futur de notre démocratie »). Certes, l’inculture économique d’une grande partie de sa population n’est que le fruit de décennies de mensonges et de déresponsabilisation. Elle n’est que la triste conséquence d’une captation du pouvoir par une nomenklatura politique chimérique. Elle n’est que le reflet naturel d’une Éducation Nationale qui en a épousé la doxa et qui perpétue auprès de chaque génération le mythe étatique.

Mais maintenant que cette immaturité économique est un fait avéré, comment notre pays peut-il s’en sortir ? Comment peut-il éviter la victoire du populisme contre le principe de réalité ? La victoire de la facilité contre l’effort de désendettement ? La victoire de la fermeture des frontières contre le réveil de notre compétitivité ?

Après des décennies de falsification des faits, de mensonges politiques répétés par les médias, de centralisation du pouvoir, de clonage des profils administratifs au sommet de notre État, le tableau n’est pas brillant. Nous sommes actuellement dans la zone rouge. N’ayons pas peur de le dire : n’importe qui peut gagner les prochaines élections. Les conditions sont idéalement réunies.


Source contrepoints.org

samedi 2 décembre 2017

Recettes Chocolats-Fondants chocolat


Fondants chocolat

Préparation : 45 mn
Cuisson : 20 mn
Pour 4 personnes
Pour les fondants
160 g de chocolat noir amer
120 g de beurre
20 g de beurre pour les moules
1 œuf
3 jaunes d’œuf
30 g de sucre semoule
6 pincées de piment doux (paprika)
Pour la sauce caramel
55 g de sucre
10 cl de crème fleurette
2 cuillerées à soupe de lait tiède
25 g de chocolat noir amer
5 g de beurre demi-sel
Pour le jus au piment doux
35 g de sucre
1 cuillerée à café d’amidon de maïs (ou Maïzena)
2 à 3 pincées de piment doux
1. Réalisez la sauce au caramel : mettez le sucre à cuire dans une casserole jusqu’au caramel. Hors du feu, ajoutez le lait, puis la crème fleurette. Portez à ébullition, versez cette crème caramélisée en trois fois sur le chocolat amer cassé en morceaux. Laissez un peu tiédir, ajoutez le beurre demi-sel en fouettant. Gardez au frais.
2. Pour les fondants au chocolat : faites fondre le beurre sur feu doux, ajoutez le piment doux. Laissez infuser 20 minutes. Cassez le chocolat dans un bol au bain-marie pour le faire fondre. Mélangez au batteur électrique l’œuf entier, les jaunes et le sucre, ajoutez le chocolat et le beurre fondus. Beurrez quatre ramequins de 7 cm de diamètre. Versez-y la préparation. Préchauffez le four à 200 °C (th. 6-7).
3. Faites le jus : mettez 20 g de sucre à caraméliser. Ajoutez 15 cl d’eau et l’amidon de maïs (ou la Maïzena), portez à ébullition, ajoutez le restant de sucre et le piment. Laissez infuser 20 minutes.
4. Sans attendre que le jus ait totalement infusé, faites cuire les fondants 8 minutes au four. Laissez tiédir 10 minutes. Répartissez la sauce et le jus au piment dans les assiettes. Démoulez les fondants dessus. Servez.

Afin d’éviter les grumeaux, délayez l’amidon de maïs avec un peu d’eau froide avant de l’incorporer au caramel.

Avis sur les épices :
Le piment doux, ou paprika, s’éparpille en tonalités chaudes de fruit caramélisé qui, exaltées par les saveurs beurrées et lactées, intensifient les arômes de cacao. Un clin d’œil au breuvage des Incas qui servaient le chocolat avec du piment non pas doux, mais fort. Essayez aussi le poivre de Java. Son piquant et ses arômes de fleur tropicale s’associent merveilleusement au chocolat.

Recettes Tartes-Tarte au chocolat


Tarte au chocolat

Préparation : 30 mn
Repos : 2 heures
Cuisson : 25 mn
Pour 6 personnes
Pour la pâte
1 gousse de vanille
2 jaunes d’œufs
200 g de farine
40 g de poudre d’amandes
120 g de sucre glace
150 g de beurre
2 pincées de fleur de sel
Pour la ganache
250 g de chocolat pâtissier au lait
20 cl de crème liquide
Pour le glaçage au chocolat
100 g de chocolat noir
30 g de beurre
50 g de sucre glace
Sucre glace
Préparation de la pâte
1. Préchauffez le four à 180° C (th. 6).
2. Fendez la gousse de vanille en deux dans la longueur et grattez les graines avec la pointe d’un couteau. Mélangez-les dans un bol avec les jaunes d’œufs. Mettez la farine, les amandes, le sucre glace, la fleur de sel et le beurre en morceaux dans le bol du mixeur. Ajoutez les jaunes d’œufs et la vanille. Mixez à nouveau. Ramassez la pâte obtenue en boule. Aplatissez-la en cercle avec le plat de la main. Enveloppez-la d’un film alimentaire et gardez-la au réfrigérateur 1 heure.
3. Étalez la pâte. Garnissez-en un moule à tarte de 24 cm de diamètre. Piquez le fond à la fourchette. Recouvrez de papier de cuisson, puis de légumes secs. Faites cuire 15 minutes au four. Retirez le lest. Poursuivez la cuisson 10 minutes.
Préparation de la ganache
4. Hachez le chocolat au lait. Portez la crème à ébullition. Versez-la bouillante sur le chocolat. Couvrez. Laissez reposer 3 minutes puis mélangez. Versez dans le fond de tarte. Laissez refroidir et placez 1 heure au réfrigérateur.
Préparation du glaçage
5. Faites fondre le chocolat noir avec le beurre, au micro-ondes ou au bain-marie. Ajoutez 30 g de sucre glace. Lissez le mélange. Versez tiède sur la ganache durcie et étalez pour en recouvrir toute la surface. Laissez refroidir à température ambiante puis saupoudrez du reste de sucre glace.