samedi 31 décembre 2011

Recettes Desserts-Cupcakes au chocolat

Cupcakes au chocolat


Préparation : 1 h 30 mn

Cuisson : 30 mn

Pour 12 cupcakes

125 g de beurre mou pour le gâteau

125 g de beurre pour la crèmeAjouter une image

115 g de sucre

2 œufs

125 g de farine

2 sachets de levure chimique

1 sachet de sucre vanillé

50 g de pépites de chocolat

20 g de poudre de noisette

2 cuillerées à soupe de sucre glace

25 g de chocolat noir

1. Préchauffez le four à 180 °C (th. 6).

2. Dans un récipient, mettez le beurre mou coupez en petits morceaux, ajoutez le sucre et le sucre vanillé et remuez à la cuillère en bois jusqu'à obtenir une crème.

3. Incorporez les œufs, mélangez.

4. Versez la farine et la levure tamisées et mélangez à nouveau.

5. Incorporez les pépites de chocolat et la poudre de noisettes.

6. Prenez des moules à muffins, mettez des caissettes et déposez de la pâte dans chaque en laissant 1 cm de bord.

7. Enfournez pou 25 à30 min. Quand ils sont biens dorés, retirez-les du four, démoulez-les et laissez bien refroidir

8. Préparez maintenant la crème: Faites fondre les chocolat au bain-marie ou au micro-ondes et laissez refroidir

9. Dans un récipient, mettez le beurre et le sucre glace et battez au batteur électrique, versez le chocolat fondu et continuez à battre jusqu'à obtenir une crème.

10. Quand les gâteaux ont refroidis, mettez la crème dans une poche à douille et décorez vos cakes. Saupoudrez de poudre de noisette.

11. Mettez-les au frais pour conserver les crèmes On peut les déguster 1 heure après réfrigération.

Conseil

Vous pouvez réaliser toutes sortes de Cupcakes, laissez parler votre imagination !


vendredi 30 décembre 2011

Recettes Pâtisseries orientales-Baklavas aux noix

Baklavas aux noix


Préparation : 30 mn

Cuisson : 40 mn

Pour 20 gâteaux

20 feuilles de pâte filo

150 g de beurre fondu

300 g de mielAjouter une image

Pour la farce :

200 g d’amandes (non mondées)

200 g de noix

100 g de sucre en poudre

1 pincée de sel

20 g de beurre fondu

2 cuillerées à soupe d’eau de fleur d’oranger

1. Préchauffez le four à 180 °C (th. 6).

2. Préparez la farce. Hachez grossièrement les amandes et les noix. Dans un saladier, mélangez-les avec le sucre et la pincée de sel. Ajoutez le beurre fondu et l'eau de fleur d'oranger pour lier la farce.

3. Montez le baklava. Beurrez un moule correspondant à la taille des feuilles de pâte filo. Disposez dedans 10 feuilles de pâte filo en les badigeonnant à chaque fois de beurre fondu. Recouvrez-les de toute la farce aux noix en égalisant bien, et en veillant à ne pas trop appuyer pour ne pas percer les feuilles du dessous. Posez sur la farce 10 autres feuilles de pâte filo en badigeonnant chacune de beurre.

4. Découpez délicatement le baklava dans le moule en losanges et badigeonnez généreusement la surface de beurre. Enfournez pour 40 minutes environ, jusqu'à ce que la pâte soit bien dorée.

5. Faites chauffer très doucement le miel dans une casserole pour le rendre liquide. Sortez le plat du four et arrosez aussitôt les baklavas de miel. Laissez refroidir dans le moule avant de déguster.

Conseil

Pour une jolie finition, collez une amande sur chaque baklava avant la cuisson au four.

jeudi 29 décembre 2011

Recettes Limousin-Clafoutis

Clafoutis


Préparation : 15 mn

Cuisson : 40 mn

Pour 6 personnes

100 g de farine

80 g de sucre

1 pincée de sel

3 œufs

50 cl de lait

35 g de beurre + 1 noisette pour le moule

500 g de petites cerises noires non dénoyautées

1 cuillerée à soupe de rhum

1. Préchauffez le four à 200 °C (th. 6-7).

2. Faites fondre le beurre prévu pour la pâte et juste tiédir le lait. Beurrez généreusement un plat allant au four, en terre, ou en porcelaine.

3. Dans un saladier, mélangez la farine, le sucre et le sel. Ajoutez les œufs un à un en mélangeant bien au fouet. Versez le lait progressivement, le beurre fondu et enfin le rhum.

4. Étalez les cerises dans le plat. Recouvrir avec la pâte.

5. Enfournez pour 40 minutes environ. Le dessus du clafoutis qui, idéalement se déguste tiède, devra avoir gonflé et bronzé.

Au lieu d’être introduit dans la pâte, le beurre peut aussi être réparti, en parcelles, à la surface du clafoutis, avant la cuisson ou à mi-parcours.


dimanche 25 décembre 2011

Billets-Vaclav Havel


Le 1er janvier 1990, Václav Havel est président de la Tchécoslovaquie depuis trois jours. En choisissant de tenir à ses concitoyens un langage de vérité, il met en pratique sa conception d'une politique non politicienne.

Le 18 décembre 2011, Václav Havel vient de mourir. Son discours reste d'une brûlante actualité.


« Chers concitoyens,

Depuis quarante ans, vous avez toujours entendu le premier jour de l'année, de la bouche de mes prédécesseurs, le même discours avec seulement quelques variantes: comment notre pays fleurissait, combien nous avions fabriqué de nouveaux millions de tonnes d'acier, combien nous sommes tous heureux, combien nous avons confiance en notre gouvernement et quelles belles perspectives s'ouvrent à nous !

Je suppose que vous ne m'avez pas proposé à ce poste pour que je vous mente à mon tour. Notre pays ne fleurit pas. Le grand potentiel créateur et spirituel de nos nations n'est pas utilisé comme il se doit. Des branches entières de l'industrie produisent des choses qui n'intéressent personne, tandis que ce dont nous avons besoin nous manque toujours. L'Etat, qui s'appelle “Etat des ouvriers”, humilie et exploite les ouvriers. Notre économie arriérée gaspille une énergie rare. Le pays qui pouvait être fier autrefois de l'érudition de son peuple dépense tellement peu pour l'enseignement qu'il se trouve aujourd'hui à la soixante-douzième place mondiale dans ce domaine. Nous avons pollué la terre, les rivières et les forêts que nous avaient laissées nos ancêtres, au point que nous avons aujourd'hui le plus mauvais environnement de toute l'Europe. Les adultes chez nous meurent plus tôt que dans la majorité des pays européens.

Permettez-moi d'exprimer une petite impression personnelle : récemment, alors que je me rendais à Bratislava en avion, j'ai trouvé un peu de temps, entre diverses discussions, pour jeter un coup d'œil par le hublot. J'ai vu le complexe de l'entreprise Slovnaft et, tout à côté, la grande agglomération de Petrzalka. Ce coup d'œil m'a suffi pour comprendre que pendant des dizaines d'années, nos hommes d'Etat et nos personnalités politiques n'ont pas regardé ou n'ont pas voulu regarder par les hublots de leurs avions. Aucune statistique dont nous disposons n'aurait permis de comprendre plus vite et plus facilement la situation dans laquelle nous nous trouvons.

Mais tout cela n'est pas encore l'essentiel. Le pire est que nous vivons dans un milieu moral pourri. Nous sommes malades moralement parce que nous sommes habitués à dire blanc et à penser noir, à ne pas prêter attention l'un à l'autre, à ne nous occuper que de nous-mêmes. Des expressions comme l'amour, l'amitié, la pitié, l'humilité ou le pardon ont perdu leur profondeur et leur dimension et ne signifient pour nombre d'entre nous qu'une sorte de particularité psychologique aussi désuète que des salutations oubliées du temps passé, un peu risibles à l'heure des ordinateurs et des fusées cosmiques.

Peu d'entre nous ont été capables d'exprimer à haute voix que les puissants ne devraient pas être omnipuissants et que les fermes spéciales qui leur fournissent des produits écologiquement purs et de qualité devraient plutôt envoyer ces produits dans les écoles, les maisons d'enfants et les hôpitaux, dans la mesure où notre agriculture n'est pas capable de les offrir à tous.

Le régime au pouvoir jusqu'ici – armé de son idéologie fière et intolérante – a rabaissé l'homme au niveau d'une force de production et la nature à celui de moyen de production. Il a sapé ainsi leur principe et leur rapport mutuel. Il a transformé des personnes douées et jouissant de leurs droits, travaillant intelligemment dans leur pays, en boulons d'une machine monstrueusement grande, grondante et puante, dont personne ne sait quel est le sens véritable. Elle ne sait rien faire d'autre que s'user elle-même, et avec elle tous ses boulons, lentement mais irrésistiblement.

Si je parle de climat pourri, je ne parle pas seulement de messieurs qui mangent des légumes écologiquement purs et qui ne regardent pas par les hublots de leurs avions. Je parle de nous. Nous qui nous sommes tous habitués au système totalitaire, nous qui l'avons accepté comme un fait immuable, donc entretenu par nos soins. Autrement dit : nous tous – bien qu'à des degrés différents – nous sommes responsables de la dérive de la machine totalitaire. Nous ne sommes pas seulement ses victimes, mais nous sommes tous en même temps ses cocréateurs.

Pourquoi parler ainsi ? Parce qu'il ne serait pas raisonnable de considérer le triste héritage des dernières quarante années comme quelque chose d'étranger, légué par un parent lointain. Nous devons au contraire accepter cet héritage comme quelque chose que nous avons nous-mêmes commis contre nous. Si nous le prenons ainsi, nous comprendrons qu'il dépend de nous tous d'en faire quelque chose. Nous ne pouvons pas faire porter la responsabilité de tout cela sur les gouvernants précédents, non seulement parce que cela ne répondrait pas à la vérité, mais encore parce que cela affaiblirait le devoir qui se pose aujourd'hui à chacun de nous, le devoir d'agir indépendamment, librement, raisonnablement et vite.

Détrompons-nous, le meilleur gouvernement, le meilleur Parlement et le meilleur président ne peuvent pas à eux seuls faire grand chose. Et ce serait très injuste d'attendre la solution d'eux seulement. La liberté et la démocratie, cela signifie la participation et la responsabilité de tous.

Si nous nous en rendons compte, toutes les horreurs dont hérite la nouvelle démocratie tchécoslovaque ne nous sembleront pas aussi épouvantables. Si nous nous en rendons compte, l'espoir reviendra dans nos cœurs. »

Václav Havel, 1er janvier 1990.


jeudi 22 décembre 2011

Recettes Lyonnaises-Tarte amandine

Tarte amandine

Préparation : 20 mn
Cuisson : 45 mn
Pour 6 personnes
1 kg d’abricots bien mûrs
1 pâte brisée pré-déroulée de 250 g
200 g de beurre mou
2 blancs d’œufs
50 g de sucre en poudre + 4 cuillerées à soupe
50 g d’amandes en poudre
50 g d’amandes effilées
3 gouttes d’extrait d’amande amère
1. Disposez la pâte dans un moule à tarte de 24 cm de diamètre.
2. Dans un bol, mélangez les blancs d’œufs avec les amandes en poudre, 50 g de sucre en poudre et l’extrait d’amande amère. Étalez cette crème sur le fond de la pâte en remontant sur les bords.
3. Préchauffez le four à 200 °C (th. 6).
4. Recouvrez la crème d’oreillons d’abricots dénoyautés en les disposant en rangs serrés.
5. Enfournez pour 45 minutes. Au bout de 30 minutes de cuisson, parsemez le dessus de la tarte avec les amandes effilées et 4 cuillerées à soupe de sucre. Servez tiède ou froid.
Infos nutrition
Par portion environ :
333 kcal
Protides : 5 g
Lipides : 17 g
Glucides : 40 g

Billets-Tim Cook

Tim Cook

Tim Cook, nouveau numéro un d’Apple

Embauché par Steve Jobs lui-même, Tim Cook travaille pour Apple depuis treize ans. Qui est ce cadre quinquagénaire dont l'allure rappelle étrangement celle de son prédécesseur ?

Le directeur des opérations d'Apple a rejoint la société en mars 1998, débauché par Steve Jobs de chez Compaq, le fabricant de PC, alors l'un des principaux acteurs dans les PC Windows, et avant ça chez IBM. Sa spécialité ? Faire fonctionner correctement les chaines d'approvisionnement - les processus permettant d'avoir les bons matériaux au bon endroit au bon moment.

Aujourd'hui âgé de 50 ans, Cook a obtenu son diplôme de génie industriel à l'université d'Auburn en 1982, avant de faire un MBA. Il est ensuite entré dans le secteur de la fabrication d'ordinateurs.

En arrivant chez Apple, il découvre une société dont les chaines d'approvisionnement sont dans un état catastrophique, avec un fouillis de modèles, des composants incompatibles et une mauvaise organisation. Cook a resserré les boulons, jusqu'à ce qu'Apple rivalise avec Dell, qui était alors le fabricant de PC le plus efficace, en termes de niveaux de stocks minimaux.

Mais cela a été fait sans rancune. On raconte que lors de l'une de ses premières réunions chez Apple, il a fait observer, en tant que nouveau vice-président senior des opérations internationales, qu'il y avait de sérieux problèmes dans une usine. "Ca va vraiment mal, a dit Cook. Quelqu'un devrait être en Chine pour régler ça." Une demi-heure plus tard, il regarde le chef des opérations, qui était également présent à la réunion, et lui demande simplement : "Qu'est-ce que vous faites encore là ?"

Né dans l'Alabama, il adore les sports en extérieur - et notamment le cyclisme. Cook n'est pas un homme de scène, il ne connait aucun des tours de magicien de la révélation employés par Jobs. En fait, pendant tout le temps qu'il a passé là, il n'a jamais levé le voile sur un seul nouveau produit Apple, que ce soit un logiciel ou du matériel, face à un public, même s'il a communiqué de nombreux résultats financiers avec des analystes et a entamé certaines présentations pour la presse.

La question qui reste en suspens, c'est de savoir s'il peut être le PDG d'Apple. La spécialité de Cook, c'est le bon fonctionnement de l'activité quotidienne. Mais Apple est une société qui a besoin d'un grand visionnaire à la barre. Cook a fait tout le reste - mais il n'a, pour le moment, montré aucun signe indiquant qu'il était aussi capable d'être ce visionnaire.


mardi 20 décembre 2011

Recettes Desserts-Bûche aux marrons

Bûche aux marrons


Préparation : 25 mn

Réfrigération : 24 heures

Cuisson : sans

Pour 8 personnes

125 g de chocolat noir

125 g de beurre

500 g de purée de marron

125 g de sucre glace

1. Cassez le chocolat en morceaux. Mettez-le dans une petite casserole sur feu très doux. Ajoutez 2 cuillerées à soupe d’eau et laissez ramollir.

2. Travaillez le beurre à la spatule.

3. Versez la purée de marron dans un saladier et travaillez-la à la fourchette pour éliminer les grumeaux. Incorporez le beurre et le chocolat à la purée de marron avec la moitié du sucre glace. Mélangez pour homogénéiser.

4. Versez cette pâte par cuillerées sur une double feuille d’aluminium. Façonnez-la en forme de pain allongé bien épais et roulez-la. Mettez au réfrigérateur pendant au moins 24 heures.

5. Lorsque le rouleau est bien ferme, ôtez les feuilles d’aluminium et placez la bûche sur un plat long. Coupez les deux bouts en biseau. Striez le dessus à la fourchette et saupoudrez avec le reste de sucre glace. Mettez au réfrigérateur jusqu’au moment de servir.

Variante

Vous pouvez parfumer la pâte avec un peu de rhum. N’hésitez pas à faire preuve d’imagination pour décorer la bûche : feuilles de houx en chocolat ou en pâte d’amande, champignons en meringue ou petits personnages...

Conseil

Pour gagner du temps, mettez la bûche à raffermir pendant 2 heures dans le congélateur.

dimanche 18 décembre 2011

Recettes Lyonnaises-Tâtre des allymes

Tâtre des allymes


Préparation : 25 mn

Cuisson : 40 mn

Pour 6 personnes

400 g de pâte à pain ou de pâte à pizza

6 oignons moyens

4 cuillerées à soupe de fromage blanc

3 cuillerées à soupe de crème fraîche épaisse

3 jaunes d’œufs

40 g de beurre

2 cuillerées à soupe d’huile

1 pincée de noix de muscade

Sel

Poivre

1. Préchauffez le four à 200 °C (th. 6).

2. Dans une poêle, faites chauffer le beurre et l’huile à feu moyen et faites blondir les oignons pendant 10 minutes en remuant souvent. Salez et poivrez.

3. Tapissez un moule à tarte de 24 cm de diamètre avec la pâte.

4. Fouettez le fromage blanc avec la crème fraîche, les jaunes d’œufs, du sel, du poivre et la noix de muscade. Ajoutez les oignons finement coupés et étalez le tout sur le fond de tarte.

5. Enfournez et laissez cuire 40 minutes. Servez avec une salade verte.

Vous pouvez également réaliser ce tâtre avec une pâte brisée.

Infos nutrition

Par portion environ :

267 kcal

Protides : 7 g

Lipides : 15 g

Glucides : 26 g


vendredi 16 décembre 2011

Billets-Entretien avec George Steiner

“L'Europe est en train de sacrifier ses jeunes”

Propos recueillis par Juliette Cerf (Télérama)

Grand érudit, George Steiner incarne l'humanisme européen. Il regrette que littérature, philosophie et sciences ne communiquent plus entre elles. Comment comprendre notre monde, s'interroge-t-il, si la culture se rétrécit ?


Nietzsche, Héraclite et Dante sont les héros de son nouveau livre, Poésie de la pensée, mais ils attendront un peu. George Steiner nous accueille dans sa maison de Cambridge avec une confidence farceuse, entre une tranche de panettone et un café : lors des débuts de l'Eurostar, il proposait de donner un shilling au premier enfant qui apercevrait un poisson dans le tunnel sous la Manche. « Les parents étaient effarés ! » s'amuse le professeur de littérature comparée. Ce mélange de facétie et d'érudition, d'intelligence et de gentillesse, caractérise bien George Steiner. Né en 1929, à Paris, d'une mère viennoise et d'un père tchèque qui avait eu la prescience de l'horreur nazie, ce maître à lire polyglotte a déchiffré Homère et Cicéron dès son plus jeune âge, sous la houlette de son géniteur, un grand intellectuel juif, féru d'art et de musique, qui voulait éveiller en lui le professeur (le sens propre du mot « rabbin »). En 1940, la famille embarque pour New York sur le dernier bateau parti de Gênes. Après des études à Chicago puis à Oxford, Steiner rejoint à Londres la rédaction de The Economist. Il traverse à nouveau l'Atlantique pour interviewer Oppenheimer, l'inventeur de la bombe atomique, qui le fait entrer à l'institut de Princeton. C'est le « tournant » de sa vie. Tout en publiant ses grands livres, Tolstoï ou Dostoïevski, Langage et Silence, etc., souvent issus de la matière de ses cours, il fonde le Churchill College à Cambridge, devient critique littéraire au New Yorker et rejoint l'université de Genève. Rencontre avec un grand humaniste européen, dont la pensée a fait le tour du monde.

“Si l'on n'est pas saisi dans sa jeunesse

par un espoir, fût-il illusoire, que reste-t-il ? Rien.”

L'Europe vit une crise profonde. Son effondrement est-il selon vous possible ?

En son état actuel, c'est possible. Mais on va s'en sortir d'une façon ou d'une autre. L'ironie, c'est que l'Allemagne pourrait dominer de nouveau. Reculons d'un pas. Entre le mois d'août 1914 et le mois de mai 1945, l'Europe, de Madrid à Moscou, de Copenhague à Palerme, a perdu près de 80 millions d'êtres humains dans les guerres, déportations, camps de la mort, famines, bombardements. Le miracle, c'est qu'elle ait subsisté. Mais sa résurrection n'a été que partielle. L'Europe traverse aujourd'hui une crise dramatique ; elle est en train de sacrifier une génération, celle de ses jeunes, qui ne croient pas en l'avenir. Quand j'étais jeune, il y avait toutes sortes d'espoirs : le communisme, et comment ! Le fascisme, qui est aussi un espoir, il ne faut pas se tromper. Il y avait aussi, pour le Juif, le sionisme. Il y avait, il y avait, il y avait... Tout cela, nous ne l'avons plus. Or, si l'on n'est pas saisi dans sa jeunesse par un espoir, fût-il illusoire, que reste-t-il ? Rien. Le grand rêve messianique socialiste a débouché sur le goulag et sur François Hollande - je prends son nom comme un symbole, je ne critique pas sa personne. Le fascisme a sombré dans l'horreur. L'Etat d'Israël doit survivre impérativement, mais son nationalisme est une tragédie, profondément contraire au génie juif, qui est cosmopolite. Je veux être errant, moi. Je vis d'après la devise du Baal Shem Tov, grand rabbin du XVIIIe siècle : « La vérité est toujours en exil. »

La mondialisation ne favorise-t-elle pas cette errance ?

Il n'y a jamais eu une telle fermeture géographique. Quand on quittait l'Angleterre, on pouvait aller en Australie, en Inde, au Canada ; il n'y a aujourd'hui plus de permis de travail. La planète se ferme. Chaque nuit, des centaines de personnes essaient de rejoindre l'Europe depuis le Maghreb. La planète est en mouvement, mais vers quoi ? Horrible est le destin actuel des réfugiés. On m'a fait l'honneur, en Allemagne, d'un grand discours devant le gouvernement. Je l'ai terminé ainsi : « Mesdames et Messieurs, toutes les étoiles deviennent maintenant jaunes. »

“En Malaisie, on parle trois langues.

Cette idée d'une langue maternelle

est une idée très nationaliste et romantique.”

Vous sentez-vous malgré tout toujours européen ?

L'Europe reste le lieu du massacre, de l'incompréhensible, mais aussi des cultures que j'aime. Je lui dois tout, et je veux être là où sont mes morts. Je veux rester à portée de la Shoah, là où je peux parler mes quatre langues. C'est mon grand repos, c'est ma joie, c'est mon plaisir. J'ai appris l'italien après l'anglais, le français et l'allemand, mes trois langues d'enfance. Ma mère commençait une phrase dans une langue et la finissait dans une autre, sans le remarquer. Je n'ai pas eu de langue maternelle, mais, contrairement aux idées reçues, c'est assez commun. En Suède, on a le finlandais et le suédois ; en Malaisie, on parle trois langues. Cette idée d'une langue maternelle est une idée très nationaliste et romantique. Mon multilinguisme m'a permis d'enseigner, d'écrire Après Babel : une poétique du dire et de la traduction et de me sentir chez moi partout. Chaque langue est une fenêtre ouverte sur le monde. Tout ce terrible enracinement de Monsieur Barrès ! Les arbres ont des racines ; moi, j'ai des jambes, et c'est un progrès immense, croyez-moi !

Dans Poésie de la pensée, votre nouveau livre, vous rappelez que Sartre voulait être à la fois Stendhal et Spinoza. Le style mène-t-il à la pensée ?

Oui, toute philosophie est un acte de langage. Le rythme, le vocabulaire, la syntaxe, tout ce qui nous conduit vers la poésie, nous le rencontrons également dans le texte philosophique, aussi abstrait soit-il. « Toute pensée commence par un poème », écrivait Alain à propos de Valéry. Les grands penseurs sont souvent des écrivains suprêmes, tels Nietzsche ou Kierkegaard. Bergson, l'un des maîtres de la langue française, a reçu le prix Nobel de littérature. Platon mérite d'être comparé à Shakespeare en ce qui concerne la création de personnages, de gestes dramatiques. Mais la relation entre pensée et écriture peut aussi se révéler conflictuelle. Certains philosophes tiennent à écrire très mal, à suffoquer l'écrivain en eux, comme Hegel, roi de l'anti-style. Cette double tradition du génie lyrique chez un Platon et celle de la pédagogie sévère, du système, chez un Aristote est là depuis le début.

“N'oublions jamais que les deux guerres mondiales

furent des guerres civiles européennes.”

La littérature et la philosophie sont-elles encore complices aujourd'hui ?

Les deux formes me semblent menacées. La littérature a choisi le domaine des petites relations personnelles. Elle ne sait plus aborder les grands thèmes métaphysiques. Nous n'avons plus de Balzac, de Zola. Aucun domaine n'échappait à ces génies de la comédie humaine. Proust aussi a créé un monde inépuisable, et Ulysse, de Joyce, est encore tout proche d'Homère... Joyce, c'est la charnière entre les deux grands mondes, celui du classique et celui du chaos. Jadis, la philosophie aussi pouvait se dire universelle. Le monde entier était ouvert à la pensée d'un Spinoza. Aujourd'hui, une immense partie de l'univers nous est fermée. Notre monde se rétrécit. Les sciences nous sont devenues inaccessibles. Qui peut comprendre les dernières aventures de la génétique, de l'astrophysique, de la biologie ? Qui peut les expliquer au profane ? Les savoirs ne communiquent plus ; les écrivains et les philosophes sont désormais incapables de nous faire entendre la science. La science brille pourtant par son imaginaire. Comment prétendre parler de la conscience humaine en laissant de côté ce qu'il y a de plus audacieux, de plus imaginatif ? Je m'inquiète de savoir ce que veut dire « être lettré » aujourd'hui - « to be literate », l'expression est encore plus forte en anglais. Peut-on être lettré sans comprendre une équation non linéaire ? La culture est menacée de devenir provinciale. Peut-être faudra-t-il repenser toute notre conception de la culture. Je veux vous raconter une expérience qui m'a infiniment ému : un soir, l'un de mes collègues de Cambridge, un prix Nobel, un homme charmant, avec lequel je dînais, m'a demandé de l'aider sur un texte de Lacan auquel il ne comprenait rien. La modestie d'un grand scientifique comparée à l'orgueil, à la superbe, de nos byzantins maîtres de l'obscurité...


Vous défendez la culture classique de l'honnête homme, et en même temps vous insistez sur sa fragilité. Pourquoi ?

Parce que la grande culture a failli devant la barbarie. N'oublions jamais que les deux guerres mondiales furent des guerres civiles européennes. L'Allemagne, le pays de Hegel, Fichte et Schelling, matrice de la pensée philosophique, a connu la pire des barbaries. Les humanités ne nous ont pas protégés ; au contraire, elles ont souvent été les alliées de l'inhumain. Buchenwald n'est situé qu'à quelques kilomètres de Weimar. Comment certains hommes pouvaient-ils jouer Bach et Schubert chez eux le soir et torturer le matin dans les camps ?

“Apprendre par cœur, c'est entrer

dans l'œuvre même : ‘Tu vas vivre en moi

et je vais vivre avec toi’.”

A quoi sert la culture, alors, si elle ne nous rend pas plus humains ?

Elle rend supportable l'existence. Ce n'est pas gai d'être mortels, non, ce n'est pas gai du tout. Nous sommes tous confrontés au cancer, au stress, à la peur ; chaque jour peut porter un adieu, et il n'y a rien de plus angoissant. Je vais vous confier une chose bien enfantine : ma femme et moi venons de perdre notre chien Ben. C'est horrible pour nous, tant cet animal a été au centre de notre vie - et même sur la couverture du Cahier de L'Herne qui m'a été consacré !

Je ne peux passer une journée sans musique, sans beauté, sans poésie. C'est ma réassurance, ma survie. La compagnie des grands maîtres me donne un sentiment infini de fierté et de reconnaissance. Je veux leur dire merci. En les apprenant par cœur. Ce que nous apprenons par cœur, personne ne peut nous l'enlever. Ni la censure, ni la police politique, ni le kitsch qui nous entoure. Apprendre par coeur, c'est entrer dans l'œuvre même : « Tu vas vivre en moi et je vais vivre avec toi. » Les textes marchent à côté de nous ; se promener avec un poème de Baudelaire, c'est être en très bonne compagnie.


Selon vous, les nouvelles technologies menacent le « silence » et l'« intimité » nécessaires à la rencontre avec les grandes œuvres...

Oui, la qualité du silence est organiquement liée à celle du langage. Vous et moi sommes assis ici, dans cette maison entourée d'un jardin, où il n'y a pas un autre son que notre conversation. Ici, je peux travailler, je peux rêver, je peux essayer de penser. Le silence est devenu un luxe immense. Les gens vivent dans le vacarme. Il n'y a plus de nuit dans les villes. Les jeunes ont peur du silence. Que va-t-il advenir de la lecture sérieuse et difficile ? Lire une page de Platon quand on a un Walkman sur les oreilles ? Cela me fait très peur. Les nouvelles technologies transforment le dialogue avec le livre. Elles abrègent, simplifient, connectent. L'esprit est « câblé ». On ne lit plus de la même façon aujourd'hui. Le phénomène Harry Potter apparaît comme une exception. Tous les enfants de la Terre, l'enfant esquimau, l'enfant zoulou, lisent et relisent cette saga ultra anglaise douée d'un vocabulaire riche et d'une syntaxe sophistiquée. C'est formidable. Le livre est un grand défenseur de la vie privée. Il n'y a pas en français de mot pour dire « privacy ». « Intimité » le traduit très mal. L'Angleterre est encore un pays de « privacy ». Ce qui peut avoir des côtés absurdes : on peut être voisins pendant cinquante ans et ne pas échanger une seule parole. Ce culte de la « private life » a une immense valeur politique : c'est une capacité de résistance.

“Avec l'art conceptuel, non, je n'arrive pas à suivre.”

Vous venez d'évoquer Harry Potter. Au détour de Poésie de la pensée, vous osez un rapprochement entre la dialectique de Hegel, négation de la négation, et le « rien de rien » d'Edith Piaf. Pourquoi la culture populaire ne vous a-t-elle pas plus intéressé ?

J'ai raté le coche. Notamment avec le cinéma. Si je pouvais reprendre ma vie, j'essaierais de comprendre pourquoi, parmi les forces créatrices de la fin du XIXe au début du XXe siècle, le film devrait peut-être passer en première place. Shakespeare, aujourd'hui, écrirait des scripts. Je me suis trompé, tant j'étais un enfant du grec et du latin et d'un père ultra conservateur classique. On ne peut pas être à jour sur tout. Avec la musique, oui : j'écoute des compositeurs qui viennent après Boulez et qui me passionnent. Avec l'art conceptuel, non, je n'arrive pas à suivre : je vais à Beaubourg, on me montre une pile de briques en me disant que c'est une œuvre importante, je ne sais pas quoi dire ; alors que je comprends Bacon qui cite Velázquez, Greco et Goya. Il vaut mieux être honnête sur ses erreurs que d'essayer de bluffer.

Vous ne vous considérez pas comme un créateur ?

Non, il ne faut pas confondre les fonctions. Même le critique, le commentateur, l'exégète le plus doué est à des années-lumière du créateur. Pouchkine disait : « Merci mon traducteur, merci mon éditeur, merci mon critique, vous portez mes lettres, c'est moi qui les écris. » Moi aussi, je porte le courrier. C'est un très grand privilège, mais qui n'a rien à voir avec le miracle d'un vers qui va chanter pour toujours. Nous comprenons mal les sources intimes de la création. Par exemple, nous sommes à Berne, voilà des années... Des enfants partent en pique-nique avec leur institutrice, qui les met devant un viaduc. Ils dessinent, l'institutrice regarde par-dessus l'épaule d'un bambin ; il a mis des bottes aux piliers ! Tous les viaducs, depuis ce jour-là, sont en marche. Cet enfant s'appelait Paul Klee. La création change tout ce qu'elle contemple, quelques traits suffisent à un créateur pour nous faire voir ce qui était déjà là. Quel mystère déclenche la création ? J'ai écrit Grammaires de la création pour le comprendre. A la fin de ma vie, je ne comprends toujours pas.

Comprendre, serait-ce manquer l'art ?

En un sens, je suis content de ne pas comprendre. Imaginez-vous un monde où la neurochimie nous expliquerait Mozart... C'est concevable, et cela me fait peur. Les machines sont déjà interactives avec le cerveau : l'ordinateur et le genre humain travaillent ensemble. Il se pourrait d'ailleurs qu'un jour les historiens se rendent compte que l'événement le plus important du XXe siècle, ce n'était pas la guerre, ni le krach financier, mais le soir où Kasparov, le joueur d'échecs, a perdu sa partie contre une petite boîte en métal. Et noté : « La machine n'a pas calculé, elle a pensé. » Quand j'ai vu cela, j'ai demandé leur avis à mes collègues de Cambridge qui sont les hauts rois de la science. Ils m'ont dit qu'ils ne savaient pas si la pensée n'était pas un calcul. C'est une réponse effrayante ! La petite boîte pourra-­t-elle un jour composer de la musique ?


Photo : Gloria Rodriguez

mercredi 14 décembre 2011

Lectures Ake EDWARDSON-Le dernier hiver

Ake EDWARDSON
Le dernier hiver
Traduit du Suédois par Marie-Hélène Archambeaud
(4ème de couverture)
Un matin de décembre, une patrouille de police est appelée dans un appartement de Vasastan. Sur les lieux, un jeune homme, en état de choc, prétent s’être réveillé et avoir trouvé sa petite amie morte auprès de lui, un oreiller sur la tête.
Quelques jours plus tard, un meurtre identique se produit : une jeune femme est étouffée dans un bel appartement du même quartier, son compagnon à ses côtés. Coïncidence ? Malgré leurs dénégations, les deux hommes sont les principaux suspects.
Pourtant, un détail dans les deux appartements intrigue une jeune auxiliaire de police, qui ne peut s’empêcher d’y repenser.
Un détail qui cloche…
« Le Dernier Hiver » est l’ultime épisode de la série des aventures du commissaire Winter et de ses collègues de la police de Göteborg, saluée à travers le monde entier.
« L’écriture, à la fois poétique et elliptique, anime chaque roman de la série. » Télérama
« Ake Edwardson se montre incisif sur les problèmes sociaux et politiques qu’il prend à bras-le-corps en privilégiant un style nerveux et très dialogué. » Lire
(Les personnages principaux :)
Erik Winter, Bertil Ringmar, Gerda Hoffner.
(1ere phrase :)
On avait composé le 112 à 5 h 32 et 18 seconde. Une vie à sauver.
(Dernière phrase :)
Il fut tiré vers le bas, il aperçut un visage, le visage de quelqu’un, un bras, une jambe, il flottait maintenant dans l’air, il sentit l’eau sur son visage, il entendit du bruit, mais c’était un bruit déformé, comme venant d’un autre monde, comme en rêve, il comprit qu’il était sous l’eau.
377 pages – Editions Jean-Claude Lattès 2008 (2010, pour la traduction française)
(Aide mémoire perso :)
Tout débute par un appel téléphonique. Un homme signale que sa compagne est morte.
La nouvelle auxiliaire de police accompagnée d'un collègue, se rend dans les beaux quartiers. Ils découvrent un homme apeuré et une femme allongée dans le lit étouffée par un oreiller.
Quelques jours plus, même scène. L'auxiliaire de police retourne vers un autre appartement. Le mari est nu à côté du lit. La femme étouffée par un oreiller.
A première vue, ces hommes sont coupables. Mais, la jeune auxiliaire persuadée dès le premier instant qu'ils sont bels et bien les assassins, commence à avoir des doutes. Elle en informe l'inspecteur. Pas de suite.
Elle se décide à en parler à Erik Winter qui se sent fatigué de cotoyer la mort à l'approche de la cinquantaine. L'auxilière lui décrit ce qui la tracasse et Winter suit son cheminement.
Les deux hommes ne sont pas coupables mais étrangement, la famille des victimes est reliée à l'Espagne.
Winter se sent très mal à l'aise d'autant qu'un beau jour de cet hiver, accompagné de sa femme et de ses filles, leur joie s'est envolée ; un cadavre s'est échoué sur leur plage privée. Pourquoi ? Hasard ?
Excellente dernière enquête de Winter.

mardi 13 décembre 2011

Recettes Lyonnaises-Gâteau de riz

Gâteau de riz


Préparation : 10 mn

Cuisson : 60 mn

Pour 6 personnes

Pour la pâte

1 litre de lait entier

2 jaunes d’œufs

60 g de beurre

200 g de riz à grain rond

150 g de sucre en poudre

100 g de sucre en morceaux

1 sachet de sucre vanillé

1 cuillerée ç café de jus de citron

1 gousse de vanille

1 petit verre de rhum (facultatif)

1 pincée de sel

1. Faites cuire le riz 3 minutes dans une casserole d’eau bouillante salée, puis égouttez-le.

2. Versez le lait dans une casserole. Ajoutez le sucre en poudre, le sucre vanillé et la gousse de vanille fendue en deux. Portez sur feu moyen et remuez jusqu’à dissolution du sucre. Jetez-y le riz et laissez mijoter 40 minutes à feu doux en remuant de temps en temps.

3. Retirez du feu pour y incorporer le beurre et les jaunes d’œufs. On peut éventuellement ajouter 1 petit verre de rhum.

4. Préchauffez le four à 200 °C (th. 6-7).

5. Préparez un caramel : dans une petite casserole, faites fondre à feu doux les morceaux de sucre avec 1 cuillerée à soupe d’eau en remuant.

6. Augmentez ensuite le feu, ajoutez le jus de citron mais ne remuez plus. Imprimez un mouvement tournant au liquide en tenant la casserole par le manche. Sitôt la coloration obtenue, retirez du feu et ajoutez 1 cuillerée à soupe d’eau en faisant très attention, car le caramel bouillant gicle facilement au contact de l’eau.

7. Versez le caramel dans un moule à charlotte, faites-le couler sur les parois puis déposez le riz au lait dans le moule.

8. Faites cuire 20 minutes dans le four. Démoulez tiède puis servez avec une crème anglaise froide.

Conseil

Pour réussir cette recette, il est important d’employer du riz à grain rond car celui-ci devient collant à la cuisson.

Infos nutrition

Par portion environ :

468 kcal

Protides : 10 g

Lipides : 8 g

Glucides : 89 g

Recettes Lyonnaises-Le matefaim

Le matefaim


Préparation : 10 mn

Cuisson : 60 mn

Pour 4 personnes

2 grosses pommes type boskop

2 œufs

15 cl de lait

50 g de beurre fondu

1 citron

3 cuillerées à soupe d’alcool de poire

150 g de farine

100 g de sucre en poudre

100 g de sucre en morceaux

4 cuillerées à soupe d’huile

1 pincée de sel

1. Préparez la pâte : séparez les jaunes des blancs d’œufs. Mettez la farine dans une jatte. Creusez un puits au centre, versez-y les jaunes d’œufs et le sucre.

2. Mélangez avec une cuillère de bois en commençant par le centre. Incorporez lentement le lait puis l’alcool de poire et enfin le beurre fondu.

3. Montez les 2 blancs d’œufs en neige ferme avec 1 pincée de sel et incorporez-les délicatement à la pâte.

4. Préparez la garniture : pelez les pommes, râpez-les avec une râpe à gros trous au-dessus d’une jatte.

5. Ajoutez-y 1 cuillerée à café de zeste de citron râpé et le jus de la moitié du citron. Incorporez le tout à la pâte. Mélangez bien.

6. Faites chauffer l’huile à feu moyen dans une grande poêle à revêtement antiadhésif. Versez-y la pâte.

7. Faites cuire le matefaim en le retournant quatre fois à l’aide de deux spatules.

8. Glissez-le sur le plat de service, poudrez-le de sucre glace. Servez-le tiède en le découpant comme une tarte.

Le matefaim étant une sorte de grosse crêpe est un délicieux dessert qui sera idéal pour les goûters d’enfants. Il peut se réaliser de la même manière avec des poires ou de l’ananas.

Infos nutrition

Par portion environ :

612 kcal

Protides : 10 g

Lipides : 36 g

Glucides : 62 g