vendredi 30 mars 2012

Infos santé-Médiator


Médiator

Entre 1976 et 2009, le benfluorex (Mediator® a été vraisemblablement à l’origine de 3100 hospitalisations et de 1300 décès au minimum. Ces données, déjà évoquées, sont publiées pour la première fois par deux épidémiologistes de l’Inserm dans une revue scientifique américaine.


Agnès Fournier et Mahmoud Zureik sont deux épidémiologistes dont les travaux sont reconnus internationalement dans le domaine des pathologies cardiovasculaires notamment.
Il n’est donc pas étonnant qu’ils se soient penchés sur le cas des valvulopathies, c’est-à-dire les atteintes des valves cardiaques, chez les personnes ayant suivi des traitements par benfluorex, dont le nom commercial est le Mediator®.
Ils publient les résultats de leurs investigations dans la revue ‘Pharmacoepidemiology and Drug Safety’ du 9 février 2012.
Les auteurs ont eu accès à plusieurs bases de données. On apprend ainsi qu’entre 1976, début de la commercialisation, et 2009, date du retrait, ce sont 145 millions de boites de Médiator qui ont été délivrées. La durée moyenne d’utilisation du médicament a été de dix-huit mois.
C’est la période 2006-2009 que, les épidémiologistes ont choisi de retenir pour leur évaluation. Grâce aux données fournies par  l’Assurance maladie à partir de dossiers de 303 336 patients ayant eu au moins un remboursement en 2006 pour le Mediator, 54 % utilisant encore le produit en 2007, 39 % en 2008 et 31 % en 2009.
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La méthode retenue par les auteurs a consisté à extrapoler le nombre de cas d’hospitalisations  pour insuffisance valvulaire entre 2006 et 2009 chez des sujets qui avaient pris ce médicament en 2006 rapportées au nombre total d’utilisateurs du produit entre 1976 et 2009.

Il y a eu, dans cette période 597 hospitalisations  pour valvulopathies chez des personnes ayant utilisé le Mediator, 320 atteintes mitrales, 270 atteintes aortiques, 77, tricuspides et 41 atteintes plurivalvulaires.

Ils ont aussi calculé qu’au moment du début de suivi, en 2006, les 303 336 personnes suivies avaient déjà consommé en moyenne 30 boites de Mediator.
Ils ont choisi de s’intéresser aux patients ayant consommé plus de trente boites. A partir des données 2006-2009 ils ont obtenu une estimation pour la période 1976-2009 du nombre de personnes utilisatrices du Mediator et hospitalisées pour valvulopathies : 4 031 patients.
Sur ces 4031 personnes, ils estiment que 3069 étaient attribuables à l’utilisation du Mediator.

Pour estimer le nombre de décès chez les utilisateurs de Mediator au cours de la carrière de ce médicament, 1976-2009, ils ont utilisé les données d’une vaste étude conduite en Amérique du Nord.
Cette étude avait montré que chez les personnes porteuses d’une atteinte valvulaire modérée à sévère, le risque de décès prématuré lié à cette pathologie était de 43 %.
Fournier et Zureik estiment donc à 1320 le nombre de décès lié à l’utilisation du benfluorex ou Mediator. Et ils pensent que le chiffre réel est sans doute encore plus élevé.

Il est évident que cette étude va être vivement attaquée, car elle enfonce sérieusement le clou.
Elle repose sur des modèles et des extrapolations. Mais les deux épidémiologistes qui font ces extrapolations ne sont pas des ‘touristes’ ou des chercheurs en mal de gloire.
Ils appartiennent à de grandes équipes internationalement reconnues en matière de mortalité cardiovasculaire. Ils n’ont aucun lien d’intérêt avec un quelconque industriel.
Le monde de la cardiologie  a, depuis le début de l’affaire, battu en brèche les travaux des épidémiologistes au prétexte, notamment, qu’ils n’avaient pas fait de telles constatations dans leur pratique.
Mais ils ne connaissaient quasiment pas ce produit, prescrit surtout par des généralistes, des endocrinologues et des gynécologues.
D’autre part, des études ont montré, que c’est sous le microscope et non pas à l’échographie qu’on mettait en évidence les lésions caractéristiques de l’usage de benfluorex.

Il faut donc espérer que ce travail bénéficiera d’analyses et de critiques au sens scientifique du terme et non pas de dénégations. Ecarter ces travaux d’un revers de la main au prétexte qu’on est un mandarin n’est pas très productif.
On devrait avoir, cependant, beaucoup de mal à réfuter les travaux de ces deux chercheurs qui ont travaillé à partir de données chiffrées solides et vérifiables.
Leur estimation s’inscrit parfaitement dans la ‘fourchette’ de l’étude menée sur une période différente par Catherine Hill et qui estime le nombre de décès attribuables au Mediator entre 500 et 2000.


Référence de l’étude :

Agnès Fournier and Mahmoud Zureik
Estimates of deaths due to valvular insufficiency attributable to he use of benfluorex in France
Pharmacoepidemiology and Drug Safety 2012.
Published online in wileyonlinelibrary.com doi: 10.1002/pds.3213

Lire également l’étude sur la cohorte de patients diabétiques et qui ont pris du benfluorex
Alain Weill et al.
Benfluorex and valvular heart disease: a cohort study of a million people with diabetes mellitus
Pharmacoepidemiology and Drug Safety 2010; 19: 1256–1262

LA RÉACTION DES LABORATOIRES SERVIER DU 09/02/2012
Les Laboratoires Servier tiennent à souligner que l’étude annoncée aujourd’hui par la presse concernant Médiator n’est pas une nouvelle étude. Il s’agit des mêmes chiffres déjà largement diffusés mais non confirmés, issus d’une étude statistique dont la méthodologie a fait l’objet de sérieuses critiques. Ces chiffres ont été simplement remaniés par les auteurs, en vue d’une publication.
Des études cliniques menées par des cardiologues sont actuellement en cours. Elles seules permettront d’évaluer l’incidence réelle des valvulopathies chez les patients traités.


Source docteurjd.com (blog santé de jd flaysakier)

samedi 24 mars 2012

Infos santé-Ménopause et ostéoporose

     
     Ménopause et ostéoporose

Après les  risques liés à l’usage des traitements hormonaux substitutifs, beaucoup de femmes avaient choisi les produits à base de soja pour lutter contre les bouffées de chaleur et la déminéralisation osseuse liées à la ménopause. Mauvaise pioche si l’on en croit une étude publiée aujourd’hui.


C’est un essai à la méthodologie rigoureuse qu’ont mené les auteurs du travail publié dans la revue ‘Archives of Internal Medicine’.

Ces médecins de Floride ont voulu mesurer un éventuel effet des antioxydants contenus dans le soja, ce qu’on appelle les isoflavones. Ces isoflavones appartiennent à la catégorie des phyto-estrogènes, qui sont différents des œstrogènes fabriqués par l’organisme à partir du cholestérol.
Pour cela ils ont étudié deux groupes de femmes ménopausées depuis moins de cinq ans. Cette étude, baptisée SPARE,  a concerné des femmes âgées de 45 à 60 ans, recrutées entre 2004 et 2009. Le suivi a duré deux ans.
Cent vingt deux femmes ont reçu 200 mg par jour d’isoflavones de soja sous forme de comprimés, 126 ont reçu un placebo.
Au terme de l’analyse, aucune différence significative n’a été constatée entre les deux groupes. En ce qui concerne la déminéralisation osseuse, aussi bien sur la colonne vertébrale que sur le col du fémur.
Mais, en revanche, et paradoxalement, il y a eu un nombre statistiquement significatif plus élevé de bouffées de chaleur et d’épisodes de constipation dans le groupe traité par isoflavones.

Cette étude a quelques limitations, notamment la faible taille de l’échantillon de départ, 248 femmes et un certain nombre d’abandons en cours de route.
Mais elle va dans le sens d’autres publications dont des méta-analyses, sorte de regroupement d’études analysé d’un seul bloc.
On sait que dans les isoflavones du soja c’est une substance, l’equol, métabolite de la daidzeine qui semble avoir une certaine efficacité sur le remodelage osseux. Seules 30 % des femmes convertissent la daidzeine en equol, ce qui peut expliquer en partie les résultats décevants de ces isoflavones.

Mais ce qui est certain c’est que, malgré des publicités à tout bout de champ, le soja n’est pas le produit-miracle capable de préserver l’os et traiter les bouffées de chaleur de la ménopause.
Pour les femmes qui présentent les troubles les plus sévères ou les plus mal tolérés, le traitement hormonal substitutif peut donc encore se justifier sur des périodes courtes, de un à deux ans seulement.
Cela concerne les femmes qui ont des sueurs profuses nocturnes, des bouffées de chaleur à répétition, des cauchemars, un tableau dépressif et des troubles importants de la libido et une sécheresse vaginale très gênante.

Pour les autres, il reste la foi en des substances naturelles, mais aussi un intérêt des techniques de relaxation comme le yoga et la sophrologie par exemple.
Pour préserver l’os, il faut également privilégier l’activité physique et une alimentation riche en calcium.
La ménopause peut poser problème pendant un temps plus ou moins long, mais ce n’est pas une maladie. C’est un phénomène naturel avec lequel les femmes doivent vivre pendant trente ans au moins.

Référence de l’étude :
Silvina Levis et al.
Soy Isoflavones in the Prevention of Menopausal Bone Loss and Menopausal Symptoms
A Randomized, Double-blind Trial
Arch Intern Med. 2011;171(15):1363-1369

De juin 2009 à juin 2011, les compléments alimentaires ‘ménopause’  sont passés de 1,3 millions de boites vendues à 1 million. Les femmes ont visiblement été plus rapides que les chercheurs !
Une fiche de l’AFssaps de 2005 fait un point sur les phyto-estrogènes. La consulter ICI

        Source docteurjd.com (blog santé de jd flaysakier)

jeudi 22 mars 2012

Recettes Okinawa-Gratin de myrtilles

Gratin de myrtilles

Préparation :
15 mn
Cuisson : 25 mn
Pour 4 personnes

300 g de myrtilles

150 g de farine à pain de campagne
75 g de beurre tempéré
50 g de sucre roux

1. Préchauffez le four à 175°C (th. 6).
2. Rincez rapidement les myrtilles et mettez-les dans un plat à clafoutis.
3. Mettez la farine dans un saladier, ajoutez le beurre en copeaux et le sucre. Frottez les ingrédients entre vos mains pour réaliser une pâte un peu « granuleuse ». Versez la pâte sur les fruits.
4. Glissez au four et faites cuire 25 minutes, le temps que le dessus du gratin soit doré. Attendez qu’il tiédisse pour le déguster
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Des chercheurs japonais ont prouvé que les anthocyanines qui donnent la couleur violette aux fruits et légumes sont plus antioxydantes que les autres pigments. Joseph James, qui travaille au Centre de recherche sur la nutrition humaine de Boston, a publié en 2003 The Color Code, dans lequel il insiste sur l’importance qu’ont les myrtilles sur la mémoire. De plus les anthocyanines, contrairement aux caroténoïdes qui colorent en rouge et en orange les fruits et les légumes, n’ont pas besoin de matière grasse pour être absorbées.
C'est une des baies les plus légères en sucres et en calories, sa richesse en fibres et en antioxydant lui confère des vertus coupe-faim, et elle est très diurétique.
Riche en vitamines hydrosolubles, acides citrique et malique, alcaloïdes indoliques, anthocyanosides (glucosides du delphininol, du cyanidol, du malvidol et du pétunidol), bases quinolizidiniques et tanins, elle possède des propriétés antiseptiques, antidiarrhéiques, antihémorragiques et antihéméralopiques.
C'est un des fruits les plus riches en antioxydants, avec la framboise et le cassis.
La preuve scientifique de l'action des myrtilles sur les pathologies oculaires remonte aux années 1980. Les pouvoirs antioxydants de la myrtille sont à l'origine des effets protecteurs et bénéfiques sur la cataracte.
Une propriété remarquable du jus de myrtilles est sa capacité à restaurer la mémoire des rats âgés : démontré par J.A.Joseph à Boston, cet effet a été confirmé depuis par d'autres équipes. On ignore encore si ce bénéfice pour la mémoire est reproductible chez l'Homme. Les chercheurs étudient des solutions thérapeutiques dans d'autres domaines (prévention des cancers ou maladies dégénératives).


samedi 17 mars 2012

Recettes Soufflés-Soufflé au caramel



Soufflé au caramel

Préparation : 20 mn
Cuisson : 45 mn
Pour 4 personnes
3 œufs entiers
30 cl de lait
220 g de sucre en poudre
100 g de tapioca en perles
1. Préchauffez le four à 180 °C (th. 6).
2. Dans une casserole, mélangez 80 g de sucre avec 3 cuillerées à soupe d’eau et faites cuire à feu moyen, jusqu’à obtenir un caramel légèrement brun. Versez-le délicatement dans le fond d’un moule à soufflé d’environ 20 cm de diamètre (ou quatre ramequins individuels).
3. Cassez les œufs en séparant les blancs des jaunes.
4. Dans une casserole, portez le lait à ébullition avec 110 g de sucre. Baissez le feu, versez le tapioca en pluie et laissez cuire de 8 à 10 minutes à feu doux, en remuant régulièrement. Hors du feu, ajoutez les jeunes d’œufs et mélangez bien.
5. Montez les blancs d’œufs en neige ferme avec une pincée de sel. Ajoutez le reste du sucre en pluie et continuez de fouetter pour obtenir une meringue très épaisse. A l’aide d’une spatule, incorporez délicatement cette meringue au tapioca cuit.
6. Remplissez le moule (ou les ramequins) aux trois quarts de cette préparation. Faites cuire le soufflé au four, dans un bain-marie, pendant 35 à 40 minutes. Servez bien chaud.
Les petites perles de tapioca ajoutent du croquant et de la consistance.
Conseil
Vous pouvez parfumer le tapioca avec 1 gousse de vanille, quelques gouttes d’eau de rose ou 1 cuillerée à café de thé vert en poudre.
Variante
Vous pouvez réaliser la recette de la même façon en remplaçant le tapioca par 80 g de semoule de blé fine.


mercredi 14 mars 2012

Recettes Cheesecakes-Cheesecake light


Cheesecake light

Préparation : 20 mn
Cuisson : sans
Repos : 4 heures
Pour 4 personnes
Pour la base :
125 g de biscuits sablés légers au citron (type Taillefine)
20 g de beurre
Pour la crème :
3 feuilles (6 g) de gélatine
250 g de fromage blanc à 0%
1 zeste de citron finement râpé
1 jus de citron
1 zeste d’orange finement râpé
1 jus d’orange
50 g de sucre
20 cl de crème liquide allégée (8%)
2 blancs d’œufs
125 g de crème fraîche épaisse
1. Écrasez les biscuits, mélangez-les avec le beurre fondu puis garnissez-en 4 ramequins. Mettez au réfrigérateur.
2. Mettez la gélatine à tremper dans de l’eau froide. Battez ensemble le fromage blanc, le sucre, les zestes et les jus. Faites chauffer 4 cuillerées à soupe de crème liquide. Juste avant l’ébullition, ôtez du feu et ajoutez la gélatine ramollie et bien égouttée. Tournez pour bien la dissoudre. Incorporez au mélange au fromage blanc. Ajoutez la crème restante.
3. Battez les blancs en neige ferme. Versez-en 1 cuillerée dans la crème, fouettez, puis incorporez le reste très délicatement, en soulevant et en tranchant le mélange à l’aide d’une grande en métal ou mieux, d’une écumoire. Versez dans les ramequins, couvrez d’un film alimentaire et placez au frais pour 4 heures.
4. Le démoulage peut être un peu délicat : glissez la pointe d’un couteau le long des bords, placez un film sur le dessert, posez un carton ou une assiette bien plate, retournez d’un coup sec, puis retournez de nouveau sur l’assiette de service, ôtez le film. Vous pouvez aussi le servir dans les ramequins.
5. Accompagnez ce dessert de quartiers de clémentine débarrassés de leurs peaux blanches.
Presque rien comme matière grasse… mais super rafraîchissant.


mardi 13 mars 2012

Recettes Cheesecakes-Cheesecake Rose


Cheesecake Rose

Préparation : 30 mn
Cuisson : 1 heure 10
Repos : 12 heures
Pour 6 à 8 personnes
Pour la base :
100 g de biscuits roses de Reims
40 g de beurre fondu
40 g de noix de coco râpée
Pour la crème :
600 g de fromage frais type Saint-Moret
100 g de sucre
2 cuillerées à soupe de Maïzena
1 zeste de citron finement râpé
1 cuillerée à café d’extrait de vanille
3 œufs entiers
100 g de crème fraîche épaisse
1 cuillerée à soupe d’eau de rose
250 g de framboises fraîches mélangées avec 1 cuillerée à soupe de sucre
Pour le décor :
Des vermicelles roses
1. Préchauffez le four à 190 °C (th. 7).
2. Faites fondre le beurre et mélangez-le aux biscuits et à la noix de coco. Répartissez le mélange dans le fond du moule et tassez bien. Enfournez pour 10 minutes.
3. Baissez la température du four à 140 °C (th. 4).
4. Battez le fromage pendant 30 secondes à l’aide d’un mixeur ou d’un robot, pour bien le lisser. Ajoutez le sucre, la farine, puis les œufs, un par un, en battant. Ajoutez l’eau de rose puis la crème, en battant juste assez pour l’incorporer. Ajoutez très délicatement les framboises.
5. Versez le tout dans le moule et enfournez pour 1 heure. Éteignez le four et laissez-y le cheesecake encore 1 heure, la porte ouverte.
6. Sortez du four puis laissez refroidir complètement avant de démouler et de placer au réfrigérateur. Patientez au moins 12 heures, une journée si possible, avant de servir : le gâteau n’en sera que plus savoureux.
Base rose et crème à la rose. Laissez-vous aller pour la déco : vermicelles roses, cœurs roses, pétales de rose…

dimanche 11 mars 2012

Recettes Desserts-Gâteau aux abricots


Gâteau aux abricots

Préparation : 15 mn
Cuisson : 40 mn
Pour 4 personnes
500 g d’abricots
125 g de farine + 2 cuillerées à soupe
100 g de poudre d’amandes
120 g de sucre semoule
120 g de beurre
3 œufs
10 cl de lait
½ sachet de levure
2 cuillerées à soupe d’amandes effilées
1 noix de beurre
1. Préchauffez le four à 180 °C (th. 6).
2. Mélangez les 125 g de farine, la poudre d’amandes et la levure.
3. Rincez les abricots, coupez-les en deux. Otez les noyaux et coupez les moitiés d’abricots en lamelles de ½ cm.
4. Séparez les blancs d’œufs des jaunes. Dans un saladier, fouettez le beurre et le sucre 2 minutes. Versez le lait, ajoutez 2 cuillerées à soupe de farine et les jaunes d’œufs. Fouettez. Ajoutez le mélange farine et poudre d’amandes.
5. Montez les blancs en neige. Incorporez-les à la préparation. Ajoutez les lamelles d’abricots et mélangez délicatement.
6. Beurrez un moule cannelé de 24 cm de diamètre. Parsemez les parois et le fond de la moitié des amandes effilées.
7. Versez la pâte dans le moule, parsemez la surface du reste des amandes. Faites cuire 40 minutes.
8. Retirez du four. Laissez tiédir et démoulez sur une grille.


Recettes Soufflés-Soufflé au saumon fumé

 
Soufflé au saumon fumé

Préparation : 20 mn
Cuisson : 35 mn
Pour 4 personnes
4 tranches fines de saumon fumé
½ botte de ciboulette
4 œufs entiers
40 g de beurre + 10 g pour le moule
40 g de farine + 20 g pour le moule
40 cl de lait
1 citron
Sel
Poivre du moulin
1. Préchauffez le four à 200 °C (th. 6-7).
2. Beurrez et farinez un moule à soufflé d’environ 20 cm de diamètre (ou quatre ramequins individuels) ; Placez-le au réfrigérateur.
3. Coupez les tranches de saumon en petits morceaux. Lavez et ciselez la ciboulette. Cassez les œufs en séparant les blancs des jaunes.
4. Préparez la béchamel. Dans une casserole, faites fondre le beurre, puis ajoutez la farine, mélangez et laissez cuire pendant 4 ou 5 minutes à feu moyen, en remuant. Versez le lait froid, salez et poivrez. Portez à ébullition, puis faites cuire encore 4 ou 5 minutes, sans cesser de remuer.
5. Ajoutez les jaunes d’œufs, le saumon, le jus de citron et la ciboulette à la béchamel. Montez les blancs d’œufs en neige ferme avec une pincée de sel. Incorporez-les délicatement à la béchamel à l’aide d’une spatule.
6. Remplissez le moule (ou les ramequins) aux trois quarts de cette préparation. Enfournez pour 35 minutes et n’ouvrez pas la porte du four durant la cuisson. Servez aussitôt.
Voici un soufflé classique. Il est important de ne pas trop saler la béchamel, car la cuisson fait ressortir le sel du saumon fumé.


samedi 10 mars 2012

Recettes Soufflés-Soufflé au pralin


 

Soufflé au pralin

Préparation : 20 mn
Cuisson : 40 mn
Pour 4 personnes
4 œufs entiers
1 blanc d’œuf
50 cl de lait
160 g de sucre en poudre + 20 g pour le moule
60 g de farine
1 cuillerée à soupe de pralin liquide
60 g de pralin en poudre
10 g de beurre pour le moule
1. Préchauffez le four à 200 °C (th. 6-7).
2. Beurrez et sucrez un moule à soufflé d’environ 20 cm de diamètre (ou quatre ramequins individuels) ; Placez-le au réfrigérateur.
3. Cassez les œufs en séparant les blancs des jaunes.
4. Préparez la crème pâtissière. Dans une casserole, portez le lait à ébullition. Dans un saladier, fouettez les jaunes d’œufs avec 130 g de sucre, jusqu’à ce qu’ils blanchissent. Ajoutez la farine, mélangez, puis versez dessus le lait bouillant en fouettant. Reversez le tout dans la casserole. Faites cuire la crème à feu moyen 4 ou 5 minutes, en remuant.
5. Ajoutez à la crème les jaunes d’œufs, le pralin liquide et le pralin en poudre.
6. Montez les blancs d’œufs en neige ferme avec une pincée de sel. Versez le reste de sucre (30 g) et continuez de fouetter pour obtenir une meringue très épaisse. A l’aide d’une spatule, incorporez délicatement cette meringue à la crème au pralin.
7. Remplissez le moule (ou les ramequins) aux trois quarts de cette préparation. Enfournez pour 35 minutes et n’ouvrez pas la porte du four durant la cuisson. Servez aussitôt. 

Un soufflé délicat pour les amateurs de desserts bien sucrés. Vous pouvez remplacer le pralin en poudre par des pralines que vous aurez broyées.

vendredi 9 mars 2012

Recettes Soufflés-Soufflé aux champignons


Soufflé aux champignons

Préparation : 30 mn
Cuisson : 35 mn
Pour 4 personnes
200 g de champignons sauvages mélangés (girolles, mousserons, cèpes…)
60 g de beurre + 10 g pour le moule
4 œufs entiers
40 g de farine + 20 g pour le moule
40 cl de lait
Sel
Poivre du moulin
1. Préchauffez le four à 200 °C (th. 6-7).
2. Beurrez et farinez un moule à soufflé d’environ 20 cm de diamètre (ou quatre ramequins individuels) ; Placez-le au réfrigérateur.
3. Nettoyez rapidement les champignons sous l’eau froide. Faites-les cuire à la poêle avec 20 g de beurre pendant 3 ou 4 minutes, à feu vif. Egouttez-les grossièrement au couteau. Cassez les œufs en séparant les blancs des jaunes.
4. Préparez la béchamel. Dans une casserole, faites fondre le reste de (40 g) beurre, puis ajoutez la farine, mélangez et laissez cuire pendant 4 ou 5 minutes à feu moyen, en remuant. Versez le lait froid, salez et poivrez. Portez à ébullition, puis faites cuire encore 4 ou 5 minutes, sans cesser de remuer.
5. Ajoutez les champignons et les jaunes d’œufs à la béchamel. Montez les blancs d’œufs en neige ferme avec une pincée de sel. Incorporez-les délicatement à la béchamel à l’aide d’une spatule.
6. Remplissez le moule (ou les ramequins) aux trois quarts de cette préparation. Enfournez pour 35 minutes et n’ouvrez pas la porte du four durant la cuisson. Servez aussitôt.
Utilisez de préférence des champignons frais. Leur goût est meilleur et ils ne rejettent pas autant d’eau que les champignons surgelés.
Conseil
Vous pouvez également faire cuire les champignons dans 1 cuillerée à soupe d’huile de noisette ou de noix, et ajouter 30 g de noisettes hachées dans la poêle.

mercredi 7 mars 2012

Recettes Fromages-Camembert aux abricots secs

Camembert aux abricots secs

Préparation : 15 mn
Cuisson : 5 mn
Pour 6 personnes
1 camembert au lait cru
40 g d’abricots secs
20 g de noisettes entières
1 cuillerée à soupe de vinaigre de framboise
1 cuillerée à soupe de miel
1 cuillerée à soupe de graines de carvi
2 cuillerées à soupe d’huile
1. Préchauffez le four à 210 °C (th. 7-8).
2. Faites griller les noisettes dans une poêle antiadhésive pendant 3 minutes sur feu moyen en ne cessant pas de les remuer. Dans une poêle, à couvert, faites revenir les abricots détaillés en lanières dans 2 cuillerées à soupe d’huile, sur feu doux pendant 10 minutes.
3. Ajoutez le vinaigre de framboise à mi-cuisson. Égouttez et laissez refroidir.
4. Dans une jatte, mélangez la compotée d’abricots avec les noisettes grillées et hachées.
5. Coupez le camembert en deux. Garnissez-le avec la farce. Couvrez avec l’autre moitié du fromage.
6. Versez le miel dessus et saupoudrez de graines de carvi. Enfournez pendant 5 minutes sous le gril du four pour que le camembert s’assouplisse et caramélise.
7. Servez au moment du fromage avec une salade de mâche.
Astuce
Vous pouvez remplacer les abricots secs par d’autres fruits secs : dattes, figues, raisins… et ajoutez des amandes.

lundi 5 mars 2012

Recettes Soufflés-Soufflé au roquefort



Soufflé au roquefort

Préparation : 20 mn
Cuisson : 40 mn
Pour 4 personnes
120 g de roquefort
1 petit morceau de gingembre frais
4 œufs entiers
40 g de beurre + 10 g pour le moule
40 g de farine + 20 g pour le moule
40 cl de lait
Sel
Poivre du moulin
1. Préchauffez le four à 200 °C (th. 6-7).
2. Beurrez et farinez un moule à soufflé d’environ 20 cm de diamètre (ou quatre ramequins individuels) ; Placez-le au réfrigérateur.
3. Dans un bol, écrasez le roquefort à la fourchette. Épluchez le gingembre et râpez-le pour en obtenir 1 bonne cuillerée à soupe. Cassez les œufs en séparant les blancs des jaunes.
4. Préparez la béchamel. Dans une casserole, faites fondre le beurre, puis ajoutez la farine, mélangez et laissez cuire pendant 4 ou 5 minutes à feu moyen, en remuant. Versez le lait froid, salez et poivrez. Portez à ébullition et faites cuire encore 4 ou 5 minutes, sans cesser de remuer. Laissez refroidir.
5. Ajoutez le gingembre râpé, le roquefort et les jaunes d’œufs à la béchamel. Montez les blancs d’œufs en neige ferme avec une pincée de sel. Incorporez-les délicatement à la béchamel à l’aide d’une spatule.
6. Remplissez le moule (ou les ramequins) aux trois quarts de cette préparation. Enfournez pour 30 minutes et n’ouvrez pas la porte du four durant la cuisson. Servez aussitôt.
Le moelleux de ce soufflé contraste avec la force du roquefort et du gingembre.
Variante
Pour une recette « sucré-salé », coupez une petite poire en cubes, faites dorer ceux-ci dans une poêle avec un peu de beurre et 1 cuillerée à café de sucre, puis incorporez-les à la béchamel.