dimanche 30 novembre 2014

samedi 29 novembre 2014

vendredi 28 novembre 2014

Dessins de presse


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Billets-Ça s’est fait comme ça de Gérard Depardieu


Ça s’est fait comme ça de Gérard Depardieu

Dans Ça s’est fait comme ça, écrit avec la collaboration de Lionel Duroy, Gérard Depardieu apparaît bien différent de ce que les envieux, les sans-talent, les pisse-copies disent de lui, surtout depuis qu’il a décidé de ne plus se laisser tondre comme un mouton par l’État français.

Ce qui frappe en le lisant, ce sont les libertés de comportement, de ton, d’expression et de pensée dont il fait montre, très naturellement. En cela, il est très français, enfin, comme un Français pouvait ou devait l’être, avant la servitude volontaire et la peur de ce qui pourrait arriver.

Gérard n’aurait pas dû voir le jour. Sa mère, la Lilette, ne voulait pas de lui. Elle avait même essayé les aiguilles à tricoter. Mais toutes ses tentatives avaient échoué. Et, finalement, elle ne regrettait pas le moins du monde qu’il ait survécu.

Son père, le Dédé, le laisse libre et lui apprend à sourire pour se sortir d’embarras: « Je grandis dans la rue, bien plus qu’à l’école où j’ai tout juste appris à lire et à écrire. La rue ne te laisse rien passer, tu dois croire en ta bonne étoile, ne compter que sur toi-même. »

Gérard se livre à des petits trafics (cigarettes américaines, fringues, whisky). Il tombe pour un « emprunt » de voiture. En taule, à Chateauroux, il fait la rencontre d’un psychologue qui lui dit qu’il a des mains de sculpteur, des mains puissantes et belles, faites pour pétrir, pour modeler.

« Je suis encore un enfant, si cet homme voit en moi un sculpteur, un artiste, alors c’est sûrement que je vaux mieux que le voyou dont j’étais en train de revêtir l’habit. » se dit-il, et cette révélation va changer le cours de sa vie.

Une autre révélation va également le changer : le Dom Juan de Molière qu’il entend par effraction au théâtre de Chateauroux, après que son ami Michel Pilorgé lui a dit qu’il voulait faire du théâtre: « Je ne comprends pas un mot sur cinq, mais j’entends clairement la musique et je me souviens comme ça me plaît à l’oreille, tout en me troublant. »

Il suit à Paris cet ami, rencontré trois ans plus tôt à la gare, lieu de toutes les combines. Il passe avec lui l’année 1965-1966 au cours Dullin, en dilettante. Quand, l’année suivante, 1966-1967, Michel quitte ce cours et tente sa chance auprès de Jean-Laurent Cochet, il le suit encore.

Le grand comédien croit tout de suite en Gérard, contre toute vraisemblance et contre toute attente : « C’est avec lui, grâce à lui, qu’avant d’apprendre le théâtre, je vais commencer par réapprendre à parler. La parole, ma parole, il y a bien longtemps que je l’ai perdue. »

« Enfant, je ne bégayais pas, je ne bougonnais pas, j’étais capable d’énoncer clairement les pensées qui me traversaient. Mais petit à petit, on aurait dit que les mots s’étaient embouteillés, qu’ils ne parvenaient plus à sortir de ma poitrine, comme s’ils en étaient empêchés par une sorte de confusion, ou de chaos, qui se serait installé dans ma tête. »

Jean-Laurent Cochet envoie Gérard chez un homme de lettres, M. Souami, qui entreprend de lui expliquer les mots, leur musique, puis chez un ORL, Alfred Tomatis, qui diagnostique une hyperaudition : « Je perçois trop de sons, mon oreille ne les sélectionne pas, ce qui provoque une sorte de saturation qui parasite mes facultés d’expression. »

D’où provient cette hyperaudition ? « Tomatis estime que ça a dû se mettre en place dans le ventre de la Lilette, quand j’ai pressenti non seulement que je n’étais pas un enfant désiré, mais aussi qu’on en voulait sérieusement à ma peau. »

Jean-Laurent Cochet garde Gérard dans son cours l’année suivante, 1967-1968, sans lui demander un sou. Fin 1968, il le fait démarrer sur scène dans Les garçons de la bande de Mart Crowley, au Théâtre Edouard VII. Cette pièce le fait connaître et, par la suite, il rencontrera Claude Régy qui le conduira à Marguerite Duras et à Peter Handke.

Ça s’est fait comme ça, sa carrière. La vie ne laisse pas de le surprendre et il aime ça. C’est en fait la surprise de la vie qui l’intéresse et il ne veut pas que ça s’arrête, dans la vraie vie comme devant une caméra: « Si je savais ce que je vais faire, je ne le ferais pas. J’y vais, je n’ai pas peur, c’est encore la vie. »

Gérard parle également de sa vie personnelle dans ce livre, de sa difficulté à devenir père, de son rejet de la famille : « Avec aucune des trois femmes qui m’ont donné des enfants, je n’ai fait une famille. Je n’aime pas l’idée de la famille. La famille, c’est une abomination, ça tue la liberté, ça tue les envies, ça tue les désirs, ça te ment. »

De ses amours : « Personne ne peut se mettre à la place d’un homme amoureux, c’est indescriptible, indicible, ça fait affreusement mal et en même temps c’est une ivresse, tu ne t’appartiens plus, regarde comme Christian est affreusement bête dans Cyrano, pris dans les filets de Roxane… »

De ses amitiés : « J’aime la Russie. Je suis l’ami de Poutine, je me sens citoyen du monde autant que Français et je n’ai pas le sentiment de faire du mal à qui que ce soit en m’accordant d’aller vivre où je veux et d’aimer qui je veux. »

De pourquoi il s’est tiré de France : « À soixante-cinq ans, je n’ai pas envie de payer 87% d’impôts. Mais ce n’est pas pour autant que je n’ai pas participé : j’ai donné à l’État français cent cinquante millions d’euros depuis que je travaille, alors que depuis l’école je n’ai pas demandé un rond à aucune administration. »


De ce qu’il considère comme sa chance : « Je me dis que c'a été ma chance de ne recevoir aucune éducation, d’avoir été laissé libre et en jachère durant toute mon enfance, car ainsi je dispose d’une écoute universelle, je suis curieux de tout, et tout m’élève, tout me semble beau, miraculeux même, car personne n’a jamais encombré mon esprit du moindre préjugé. »

Billets-Triste sortie de route de Kader Arif


Triste sortie de route de Kader Arif

Kader qui ? Kader Arif. Personne, en dehors du Parti socialiste Midi-Pyrénées, ne le connaissait, c’est normal. Kader Arif était, jusqu’à ce vendredi 21 novembre 2014, l’inutile alibi (en qualité de fils de harki) au sein d’un secrétariat d’État tout aussi inutile : les anciens combattants.

Il a présenté sa démission ce vendredi, au lendemain des révélations de Mediapart. Une perquisition l’avait visé le 6 novembre, dans une enquête sur des marchés passés par le conseil régional de Midi-Pyrénées à une société dont les associés sont le frère, la belle-sœur ou les neveux du secrétaire d’État aux anciens combattants.

Voila donc un authentique apparatchik local, fils de prolo immigré, qui passe à la trappe, certes pour des erreurs condamnables par la justice, mais qu’il faut relativiser au vu du montant en jeu. Les deux sociétés des frères et cousins de Kader Arif, spécialisées dans la sonorisation et l’éclairage d’événements publics, ont empoché deux millions d’euros (de chiffre d’affaires, pas de bénéfices !) pour leurs prestations. Quel idiot, ce Kader Arif ! Il n’aura pas eu le bon goût, lui et sa famille, de faire perdre des dizaines de millions d’euros au contribuable forcé d’investir dans une banque publique, puis d’être promu pour cela.

La culpabilité de Kader Arif ne fait pas de doutes si ces marchés ont été attribués sans appel d’offres. On espère simplement que dans la lutte anti corruption, Mediapart et la justice seront aussi promptes à juger messieurs Fabius ou Huchon – eh bien non en fait, ce dernier a été condamné et est toujours en poste.

Enfin, ministres ou pas, l’existence d’un casier judiciaire bien fourni semble être un must have dans le club privé de la Hollandie !

Cerise sur le gâteau, le gouvernement Valls, que l’on sait pourtant extrêmement rigoureux sur le plan budgétaire, n’a pas jugé bon supprimer ce sous-secrétariat au vide, et a nommé un successeur à Kader Arif.


Source contrepoints.org

jeudi 27 novembre 2014

mercredi 26 novembre 2014

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mardi 25 novembre 2014

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lundi 24 novembre 2014

dimanche 23 novembre 2014

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Billets-Révélations de Trierweiler au Times


Révélations de Trierweiler au Times

Quelques jours avant la sortie au Royaume-Uni de son livre, Valérie Trierweiler donne une interview fleuve au Times magazine, dans laquelle elle tacle de nouveau François Hollande.

Dans une interview exclusive au Times du 22 novembre, Valérie Trierweiler accuserait l’Élysée d’avoir ordonné aux médecins de la Pitié-Salpetrière, où elle avait été admise après son « exfiltration » de l’Élysée en janvier 2014, d’avoir « augmenté la dose de sédatifs pour l’empêcher de rejoindre François Hollande à Tulle ». C’est ce que rapportent les médias français qui reprennent ces révélations faites au journal britannique. Une BD de l’époque raconte comment cela s’est vraiment passé…


L’interview exclusive de Valérie Trierweiler dans The Times du 22 novembre 2014 :


Et ce que titre Le Figaro du 22 novembre 2014 après l’interview choc de l’ex-première dame :

Assommée de somnifères sur ordre de l’Élysée
Dans le Times, elle accuse l’Élysée d’avoir ordonné aux médecins de la Pitié-Salpetrière, où elle avait été admise après son « exfiltration » de l’Élysée, d’ « augmenter la dose » de sédatifs pour l’empêcher de rejoindre François Hollande à Tulle.

Source contrepoints.org

Billets-Co-voiturage


Co-voiturage

La Cour de cassation vient de le rappeler : quand vous faites du co-voiturage, celui-ci doit être gratuit et vous ne pouvez pas faire de bénéfice, autrement dit cette activité ne peut avoir de but lucratif. Décryptage.
  
On ne peut pas faire ce que l’on veut avec une voiture, même la sienne. Même s’il s’agit de la prêter (ou juste une place de passager). Et encore moins pour gagner sa vie. Les entreprises de l’économie « du partage » en font l’amère découverte un peu partout dans le monde et notamment en France…

Prenez d’abord le « co-voiturage ». La pratique n’est pas nouvelle : il s’agit de proposer une place vide dans votre véhicule à un autre individu. Le numérique a révolutionné le secteur, comme souvent non en bouleversant totalement les pratiques, mais en les rationalisant. Auparavant, les échanges entre inconnus étant coûteux, longs ou complexes, il était difficile de se faire rencontrer l’offre de conducteurs et la demande de passagers. Grâce à un site internet ou un Smartphone, il est désormais possible d’accéder à une plateforme qui les met en relation rapidement, à moindre coût et efficacement.

Les nouvelles technologies ont rendu plus efficace cette activité, en permettant à l’offre et la demande de se rencontrer. Et, grâce au marché, la vie en devient plus facile.

Dans le co-voiturage, il y a l’idée de voyager plus écolo (dans la novlangue on dit qu’il s’agit « d’une pratique éco-citoyenne » : quatre personnes qui ne se connaissent pas dans une voiture, c’est mieux que quatre voitures qui font le même trajet presque vides), plus convivial (on discute, de tout et de rien) et moins cher (on partage les frais). Certains, naïvement, avaient pu espérer se faire un peu d’argent : après tout, si un conducteur vous emmène dans sa voiture, propre, avec la clim alors qu’il fait 40°C dehors et avec une musique agréable, cela mérite bien rémunération. Eh bien non ! La Cour de cassation a rappelé l’état du droit, dans son immense rigueur : quand vous faites du co-voiturage, celui-ci doit être gratuit et vous ne pouvez pas faire de bénéfice ; il ne peut avoir de but lucratif. Le passager peut participer aux frais, mais pas plus.

L’administration française recense donc deux façons de calculer la participation aux frais. La première ne prend en compte que les frais d’essence et de péage. La seconde intègre d’autres coûts (assurance, amortissement du véhicule, etc.) et s’établit en fonction d’un barème kilométrique établi par le ministère du Budget.

Si ce critère n’est pas respecté, le covoiturage n’en est plus et devient une activité rémunérée. Et pour l’exercer, il faut entrer dans un cadre bien précis et très réglementé. UberPop vient d’en faire l’expérience. Cette déclinaison de l’application Uber est simple : ce sont des particuliers qui font les chauffeurs pendant quelques heures de la journée. Au premier abord, l’initiative semble bonne : elle satisfait les clients qui trouvent une offre complémentaire à celles qui existent, pour un prix abordable ; elle permet aux conducteurs de bénéficier d’un complément de revenu (et donc, d’accroître l’activité, leurs dépenses, etc.). Le problème, c’est que c’est interdit. Le tribunal correctionnel de Paris l’a rappelé récemment : dans une décision d’octobre dernier, il a condamné Uber à 100 000 euros d’amende.

Le fond de l’affaire, pour le dire de manière abrupte, c’est la volonté de l’État de taxer. S’il souhaite réguler, c’est pour mieux prélever. Or, chacun comprend qu’il est difficile de fiscaliser une transaction entre deux particuliers, pour des montants limités. Le plus simple pour la puissance publique est donc d’interdire cette activité et de créer ainsi un statut légal spécifique dont les bénéficiaires sont connus de l’administration. La protection des consommateurs n’est pas vraiment en cause : il serait possible d’imaginer qu’elle soit garantie sans interdiction générale et absolue.

En protégeant certains modes d’exercice (sommairement : les taxis) et en interdisant d’autres (le co-voiturage rémunéré), le régulateur entretient des rentes. Il garantit à certains ce qu’il refuse à d’autres : le droit de travailler. Ce faisant, il limite la concurrence et assure à un groupe des revenus qui devraient être distribués entre des acteurs plus nombreux.


Source contrepoints.org

samedi 22 novembre 2014

vendredi 21 novembre 2014

jeudi 20 novembre 2014

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mercredi 19 novembre 2014

lundi 17 novembre 2014