lundi 31 août 2015

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dimanche 30 août 2015

mardi 25 août 2015

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lundi 24 août 2015

Billets-Le miracle du Thalys, un avertissement ?


Le miracle du Thalys, un avertissement ?
L’attaque du Thalys à peine déjouée, la France s’émouvait à tel point que le gouvernement annonçait immédiatement des mesures d’urgence. La présence à bord de chaque rame de trois militaires américains en vacances, qui a ici fait la preuve de son efficacité, n’a malheureusement pas retenu l’attention. En revanche, un numéro d’urgence sera mis en place « facilitant le signalement des situations anormales » dans les gares et les trains.

Espérons que la prochaine tentative d’attaque sera le fait d’un illuminé déguisé en Napoléon Bonaparte promenant son bazooka sur un monocycle, situation assez anormale pour un signalement rapide, et qu’elle aura bien lieu dans un train ou une gare. Si une attaque frappe un télésiège ou un parking, les numéros d’urgence vont finir par se multiplier et la situation deviendra rapidement ingérable.

Le numéro d’urgence, sans doute assez inutile, risque cependant d’être rapidement saturé, déclenchant à chaque fois une intervention inutile des services d’intervention et de déminage. Sur certaines lignes, les usagers vivent un enfer quotidien. Plus rien ne les surprendrait, et si un attentat se tramait, ils n’en sauraient rien. Ceux-ci mis à part, quel est le nombre de « situations anormales » auxquelles assistent les usagers de la S.N.C.F. chaque jour ?

Soyons sérieux. La mesure du gouvernement ne résout rien, mais il fallait bien pondre quelque chose. Le plan vigile pirate vigipirate est déjà déployé, la sécurité est renforcée, les budgets de la défense sont sanctuarisés, les communications sont surveillées, la coopération judiciaire avec les pays amis est rétablie. Mais quand un type se pointe armé jusqu’aux dents dans un train, il faut un heureux hasard pour l’empêcher de faire un carton. Si toutes ces mesures sont prises mais ne fonctionnent pas, c’est sans doute qu’on rate quelque chose d’évident. On en a d’ailleurs parfois quelques exemples venus des médias étrangers, mais on ne le voit pas. On ne voit pas que dans une société frappée par le terrorisme, la sécurité est l’affaire de tous. On le dit, mais on n’en comprend pas les implications. La vigilance est une chose, la capacité de réagir en est une autre. La sécurité est l’affaire de tous, et chacun doit avoir les moyens d’assurer sa propre sécurité.


Pas uniquement dans le cas d’attaques terroristes, d’ailleurs. En cas d’agression, chacun doit pouvoir se défendre sans risque d’être poursuivi en justice par l’agresseur. Mais surtout, chacun doit en avoir les moyens. Oui, c’est de port d’arme qu’il s’agit. En janvier, même des policiers ont perdu la vie dans une attaque. Pourtant, ils ont le droit d’être armés. Quelles chances a le pékin moyen, sans l’entraînement au combat d’un militaire U.S., face à un terroriste armé ?

Si certains sont armés, le combat est bien plus équitable. Les attentats seront déjoués plus tôt, ou déjoués tout court.

Bien sûr, on peut commencer progressivement. Assouplir les conditions requises pour détenir des armes – tant qu’on a un casier judiciaire vierge – tout en étant implacable avec les abus déjà prévus par la loi, à savoir attaquer quelqu’un. On peut se demander si répondre à une attaque armée avec une arme de catégorie supérieure est réellement problématique : un honnête homme armé qui ne peut se défendre contre un couteau ne sera bientôt plus armé, et un malfrat armé d’un couteau deviendra un malfrat armé d’un pistolet. Mais admettons qu’on maintienne la loi en l’état : en cas d’attaque terroriste (ou pas) à la kalashnikov, ça marche. Et sans doute mieux qu’un numéro de téléphone magique.

Dans une société frappée par le terrorisme, la société est l’affaire de tous, et surtout l’affaire de chacun. L’individu peut sauver la société bien plus que l’État, parce que c’est la société qui est attaquée. C’est la nature même du terrorisme, et elle nous rappelle que nous sommes les acteurs de société. Nous ne devrions pas être seulement victimes ou spectateurs. Nous devrions avoir les moyens d’assurer notre sécurité, qui d’ailleurs a beaucoup d’impacts positifs puisqu’elle améliore aussi celle des autres.

Les terroristes sont déjà armés. L’État, chargé de notre sécurité, l’est aussi, et ça ne suffit pas. Mais les citoyens, eux, ne le sont pas, et ce sont eux qui sont frappés. C’est sans doute, finalement, assez évident : pour lutter efficacement contre le terrorisme (et la criminalité), il faut rendre aux citoyens leur sécurité.


Photo : Soldats gare du Nord, Evan Bench (CC BY 2.0)

Source contrepoints.org

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dimanche 23 août 2015

vendredi 21 août 2015

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Marche pacifique pour la fin du spécisme Samedi 22 août à 13h30 Place de la Navigation Genève

mercredi 19 août 2015

mardi 18 août 2015

lundi 17 août 2015

vendredi 14 août 2015

jeudi 13 août 2015

mercredi 12 août 2015

mardi 11 août 2015

lundi 10 août 2015

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Infos santé-Hypertension artérielle (HTA)


Hypertension artérielle (HTA)

  • Qu'appelle-t-on hypertension artérielle ?
Présentant peu de symptômes, l’hypertension artérielle (HTA) apparaît généralement avec l’âge. On estime que 25 % des hommes et 18 % des femmes sont hypertendus, soit 14,5 millions de personnes en France.
Lorsqu'elle n'est pas traitée, l'hypertension expose à des maladies graves : des accidents vasculaires cérébraux (AVC), des infarctus du myocarde, de l’insuffisance cardiaque, des lésions des reins pouvant provoquer une insuffisance rénale, ou des lésions de la rétine entraînant parfois la perte de la vue.
L’hypertension est confirmée si la pression artérielle dépasse 14 pour la pression systolique ou 9 pour la pression diastolique sur plusieurs mesures. En effet, pour être certain qu'il ne s'agit pas d'une élévation temporaire due au stress par exemple, deux mesures par consultation au cours de trois consultations successives, sur une période de trois à six mois, sont nécessaires pour confirmer un diagnostic d’HTA.

  • Quelles sont les causes de l'hypertension artérielle ?
Dans plus de 95 % des cas, l'origine de l'hypertension n'est pas identifiée. Le traitement consiste alors à faire baisser la tension sans s'attaquer aux causes. En revanche, les facteurs qui aggravent l'hypertension artérielle sont connus : une trop grande consommation de sel, le stress, le tabac, l'obésité, le diabète de type 2 et l'inactivité physique.

  • Quelles sont les bonnes habitudes à adopter ?
Dans la lutte contre l’hypertension, les mesures d’hygiène de vie et de diététique jouent un rôle essentiel.
Réduire sa consommation de sel : le sodium (sel) contribue à provoquer l’hypertension, à un degré variable selon la sensibilité de chacun. Les personnes qui souffrent d’obésité ou de diabète de type 2, ainsi que les personnes âgées, y sont plus sensibles. En France, la consommation moyenne de sel est de 8 à 10 g par jour, bien au-dessus des 5 g recommandés. Le sel que nous ingérons est généralement apporté pour un tiers par le pain (5 à 6 g de sel dans une baguette), par les charcuteries, les fromages, le sel de table, mais aussi les plats cuisinés. Apprenez à lire les étiquettes : 400 mg (0,4 g) de sodium correspondent à 1 g de sel.
Mangez plus de fruits et de légumes frais, riches en potassium qui s’oppose aux effets nocifs du sodium. Privilégiez les bananes, les fruits séchés, le raisin, entre autres. Mangez des produits laitiers demi-écrémés. Ils sont riches en calcium, en magnésium et en potassium.
Buvez au moins un litre et demi d’eau chaque jour. Attention aux eaux minérales riches en sodium (plus de 200 mg/l). Limitez votre consommation de caféine car elle peut augmenter la pression artérielle.
Diminuez votre consommation d’alcool. Consommez au maximum trois verres par jour si vous êtes un homme et deux verres par jour si vous êtes une femme.
Bougez ! L'activité physique soutenue contribue à réduire la pression sanguine et aide à contrôler le stress. L’entraînement optimal pour garder la forme consiste à pratiquer trois fois par semaine une activité d’endurance pendant environ 45 minutes (marche rapide, vélo, natation, etc.).
Arrêtez de fumer : le tabac augmente la pression artérielle et endommage les vaisseaux sanguins. Lorsqu’on souffre d’hypertension artérielle, il est essentiel de cesser de fumer même si cela demande plusieurs tentatives.
Réduisez votre niveau de stress. Dormez suffisamment, pratiquez un hobby, un sport ou une activité de relaxation (yoga, tai-chi, méditation, sophrologie, etc.).

  • Quels sont les traitements de l'hypertension artérielle ?
Si les mesures d’hygiène de vie et de diététique sont insuffisantes pour faire baisser la tension artérielle, un traitement est mis en place. Il peut faire appel à plusieurs familles de médicaments : diurétiques, bétabloquants, inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), antagonistes de l'angiotensine II (ARA2), etc., parfois en association dans le même comprimé. Dans la plupart des cas, le traitement vise à abaisser la pression systolique en dessous de 14 et la pression diastolique en dessous de 9.
Il est difficile de prévoir si un traitement sera efficace pour un patient en particulier : un médicament très efficace pour l’un peut se révéler insuffisant pour l’autre. Les médicaments contre l’HTA sont pleinement efficaces après quatre à six semaines de traitement.
Attention, les personnes qui prennent un traitement contre l'hypertension artérielle doivent être attentives à bien suivre leur traitement, même en l'absence de symptômes : l'hypertension est une maladie silencieuse qui peut avoir de graves conséquences sur le plan artériel. Si vous supportez mal le traitement qui vous a été prescrit, n'hésitez pas à en avertir votre médecin ; il pourra décider de vous en prescrire un autre, mieux adapté à votre sensibilité.
Des visites de contrôle ont en général lieu trois à quatre fois par an. De plus, le patient peut surveiller lui-même sa tension. Après six à douze mois pendant lesquels la tension artérielle est contrôlée, le médecin peut décider de réduire progressivement les doses et le nombre de médicaments.

Source : Vidal

dimanche 9 août 2015

samedi 8 août 2015