Douleurs thoraciques
Chez le senior, les douleurs dans la poitrine
font inévitablement redouter un problème cardiaque. Heureusement, il existe
aussi des causes plus anodines.
Par le docteur Stéphane CASCUA avec la précieuse
collaboration du Docteur Laurent UZAN, cardiologue du sport.
Les
douleurs thoraciques provenant du cœur sont provoquées par son manque
d’oxygénation. Les symptômes surviennent lorsque les besoins augmentent,
particulièrement au cours de l’exercice. À bien y réfléchir, le muscle
cardiaque se plaint, comme vos cuisses quand vous grimpez une côte à
vélo. Mais, il existe une particularité : le tissu cardiaque est si
performant pour capter l’oxygène du sang qu’il assume normalement, sans
broncher, les efforts maximum. De fait, il ne souffre que si ses artères sont
partiellement bouchées et que son apport sanguin est insuffisant. Parfois, les
plaques de graisses épaississant ses parois se déchirent et un caillot se
constitue au milieu du vaisseau. Le sang n’atteint plus une portion du cœur,
qui se détériore rapidement : c’est l’infarctus ! Plus rarement, la
déstabilisation du cœur est telle que ses battements deviennent anarchiques et
la pompe cardiaque n’est plus capable de fonctionner ! Le sang n’est plus
propulsé, c’est la mort subite ! Il s’en produit 1 500 par an en France chez le
sportif ! L’âge moyen de survenue de ce drame est de 47 ans ! Vous saisissez
l’importance de ce symptôme souvent précurseur !
- Douleur cardiaque
Bien que
la souffrance s’exprime parfois de façon atypique, elle se manifeste souvent de
façon classique. Il s’agit d’une douleur ressentie au milieu de la poitrine,
volontiers large, montrée avec le plat de la main. Elle survient lorsque
l’effort s’intensifie, typiquement lors du fractionné ou dans les côtes. Elle
impose de réduire l’allure et réapparaît à l’accélération suivante. Parfois
même, elle oblige à s’arrêter ! Elle survient plus précocement lors des sorties
hivernales ou dans l’eau froide de la piscine. Elles sont favorisées par le
stress, l’absence d’échauffement et le départ rapide des compétitions. Cette
douleur peut parfois être associée à d’autres éléments d’alarme comme un
essoufflement inhabituel. De temps à autre, la douleur cardiaque peut
ressembler à une crampe d’estomac, notamment quand la portion inférieure du
cœur, située non loin du tube digestif, manque d’oxygène. Classiquement, on
retrouve aussi des irradiations dans les bras et dans la gorge. Elles
s’expliquent car les sensations issues de cette zone anatomique entrent dans la
moelle épinière en haut du thorax et en bas du cou, au même niveau que celles
provenant du cœur. Il faut mentionner l’existence de douleurs cardiaques
voisines mais sans rapport avec l’obstruction des artères : c’est la
péricardite. Il s’agit d’une inflammation de la membrane entourant le cœur.
Elle se produit dans les jours suivant une infection virale banale, comme une
grippe. L’intensité des symptômes est variable mais ils sont présents aussi au repos.
Même quand ils sont modérés, l’effort est contre-indiqué au risque d’abîmer le
muscle cardiaque. Retenez que toute douleur inhabituelle est a priori anormale
! Il est impératif de ne pas tenter de s’y habituer ! Il faut consulter votre
médecin !
- Sérieux mais pas cardiaque
Les
douleurs thoraciques du sportif sont parfois provoquées par un pneumothorax.
C’est la rétraction du sac entourant les poumons, exactement comme un ballon
dégonflé. Les efforts violents entraînant un essoufflement majeur favorisent
cet accident. Les grands sportifs longilignes en sont les victimes
privilégiées. Dans ces circonstances, ils ressentent une violente douleur sur
le côté de la poitrine et ils sont soudainement très essoufflés. Plus rarement,
il peut s’agir d’une embolie pulmonaire. Cette maladie grave correspond à la
migration d’un caillot de sang venant des veines de la jambe jusque dans les
vaisseaux menant au poumon. Elle est favorisée par des antécédents de choc sur
les mollets ou de claquages et parfois par de longs voyages assis sans bouger
en avion ou en voiture. On note souvent des antécédents de troubles de la
coagulation dans la famille. Chez les femmes, l’association tabac-pilule
favorise aussi la formation de caillots anarchiques. Chez le senior, l’embolie
s’associe parfois à un cancer, typiquement de la prostate ou du côlon. Une
douleur latérale à la base de la poitrine et un essoufflement inhabituel
restent les signes les plus classiques ! Mais le tableau est souvent atypique
et l’adage reste de vigueur : « Quand on n’y comprend rien, c’est souvent une
embolie pulmonaire ». Moins grave mais obligeant à un traitement sérieux :
l’infection profonde des poumons ou « pneumopathie ». Là encore, le sportif
ressent une douleur latérale du type point de côté et il est essoufflé. Ces
symptômes s’accentuent à l’effort et s’associent souvent à de la fièvre, une
toux et des crachats de pus.
- Plus anodin
La paroi
thoracique est parfois douloureuse chez le sportif. Il peut s’agir de séquelles
de traumatismes directs passés inaperçus à chaud : coups de poing en sport de
combat ou amorti de poitrine au foot. Les symptômes sont bien localisés et
augmentent lors des mouvements du haut du corps. De temps à autre, il se
produit des « crampes » ou des « claquages » des petits muscles « en rideaux »
rejoignant les côtes : les intercostaux. Ils sont favorisés par les activités
intenses et le stress. En cas de « douleur intercostale », le sportif ressent
un pincement très ponctuel qui augmente quand il inspire. En cas
d’essoufflement majeur, particulièrement quand l’air est froid et sec comme en
montagne, il est possible de percevoir une vive irritation de la trachée et
dans les bronches. Les skieurs de fond se reconnaîtront. L’œsophage aussi peut
brûler. Le sportif est confronté à des remontées acides quand il fournit un
effort alors que son estomac n’est pas totalement vide. Souvent, il ressent le
même inconfort quand il s’allonge après un dîner copieux et gras !
- Obstruction des artères du cœur : facteurs de risque
Les 3 premiers sont souvent oubliés car on ne peut pas les
soigner !
Sexe et
âge :
Homme
> 40 ans
Femme
> 50 ans
Antécédents
familiaux identiques ou de crises cardiaques
Les suivants peuvent être pris en charge
Tabac
Excès de
cholestérol ou de sucre dans le sang
Hypertension
artérielle
Il ne faut pas oublier celui qui nous concerne
au premier chef ! il est aussi important que les précédents : la sédentarité !
En clair, si vous êtes un senior et que vous
reprenez le sport, une prise de sang et un bilan médical s’impose !
Source SantéSportMag
Très bon blog, et pour contrer les douleurs il y a un certain nombre de choses qu'on peut faire naturellement, les douleurs sont aussi souvent une source d'émotions bloquées, dans mon métier : Magnétiseur on va aller chercher la cause du problème pour casser le mal à la racine.
RépondreSupprimerOn estime que toutes douleurs, ou pathologies même psychologiques, viennent d'un dérèglement de nos corps énergétiques entourant notre corps physique.
A l'image de la médecine chinoise un bon magnétiseur-énergéticien va aller enlever les énergies néfastes, terrains des émotions refoulées, des peurs, des choses enfuis parfois depuis longtemps pour remettre ensuite une bonne circulation des organes-chakras touchés ou de la zone douloureuse.
C'est un ainsi que la douleur aura la chance de partir et de ne plus revenir surtout. Plus de renseignements sur : https://www.magnetiseur-guerisseur-rennes.fr/ , j'interviens à distance également pour les personnes qui ne sont pas de ma région.