jeudi 31 octobre 2019

Billets-Inspection du travail


Inspection du travail

L’auteur du témoignage que nous vous livrons aujourd’hui est un chef d’entreprise de la région parisienne. 35 ans après avoir créé sa première entreprise, il a vu et constaté, avec beaucoup d’autres, la dégradation, année après année, de la valeur du travail, accompagnée elle-même du poids toujours plus grand de la fiscalité et d’une complexité plus profonde du code du Travail. Autant dire que des contrôles, il en a connu ! Ce qui ne l’empêche pas de constater qu’aujourd’hui les inspections du travail sont devenues de véritables inquisitions... Et cela risque de continuer avec les nouveaux pouvoirs que le gouvernement veut leur confier !

"Il est 11 heures et nous accueillons des invités. Ou plutôt ils s’imposent en envahissant l’établissement et en se présentant du bout des lèvres. Ils n’ont aucune gêne à bloquer totalement l’activité par leur visite. Oublieraient-ils que ce sont mes impôts qui les paient ? Certains diront que ce n’est rien, que, après tout, cela fait partie des maux quotidiens du secteur des métiers de bouche : retards du personnel, absences maladie, climat, problèmes du matériel à la fabrication ou à la vente. Tout le monde peut comprendre qu’un contrôle juste avant midi, connaissant mon type d’activité, c’est soit de l’inconscience, soit de l’irrespect. Je ne suis pas opposé aux contrôles, c’est normal et il en faut ! Mais, en réalité, ils ne viennent pas pour contrôler..., mais pour sanctionner !


La bonne surprise c’est que trois services publics sont venus en même temps : l’Urssaf, l’Inspection du travail et l’Inspection de l’hygiène. Sans oublier les officiers de police qui prennent position à l’avant et à l’arrière de l’immeuble commercial : eh oui ! pour le cas où je m’enfuirais ! Ma boutique est ouverte et elle a pignon sur rue... L’argument qu’ils avancent : ils viennent vérifier qu’il n’y a pas d’employés illégaux. Comme je le leur ai fait remarquer : ce n’est pas à mon âge, 64 ans, que je vais plaisanter avec ce type de méfaits ! Mais je comprends qu’il me faut maîtriser mon agacement, car on ne sait jamais... Et puis c’est plus facile dans un commerce que dans certains quartiers où j’ai pu moi-même habiter dans ma jeunesse. Dans les années de 1960 à 1970, il suffisait d’avoir le courage de travailler, et même en partant de rien on pouvait réussir. Mais cette époque est bien révolue, et nous ne la -connaîtrons plus tant que l’on nous empêchera de travailler et de créer. Entre le code du Travail qui ne cesse de se compliquer en devenant ainsi un frein réel au travail plutôt qu’une source de droits, la fiscalité qui nous asphyxie, et les inquisitions de la fonction publique, le découragement chemine... ! ».

Ma génération d’entrepreneurs vieillit et préfère désormais laisser le combat aux jeunes. Le problème est que les jeunes ont grandi avec la chimère des 35 heures et de la retraite à 60 ans. L’auteur de ce témoignage travaille 70 heures par semaine, et n’est pas à la retraite à 64 ans révolus. Il reconnaît lui-même que, dans la société actuelle telle qu’elle a évoluée, c’est une absurdité. Certains diront que c’est mon choix. Oui, c’est vrai ! Mais je fais partie de ceux qui sont en fin de carrière ! Nous allons donc en toute logique nous retirer. La relève des plus jeunes, elle, exige ses vacances, ses week-ends et ses jours de fêtes en famille, mais refuse certainement plus de 10 heures de travail- par jour... Ces revendications seront-elles suffisantes pour tirer la charrue !? Les jeunes qui souhaitent retrousser leurs manches, tous secteurs et tous métiers confondus, partent en très grande majorité pour l’étranger.


Source irefeurope.org

mercredi 30 octobre 2019

Billets


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Recettes Tartes-Pâte sablée



Pâte sablée

Préparation : 10 mn
Repos de la pâte : 30 mn
Pour 500 g de pâte
125 g de sucre en poudre
250 g de farine
125 g de beurre mou
1 œuf entier
1. Tamisez la farine directement au-dessus du plan de travail. Coupez le beurre en petits morceaux et travaillez-le du bout des doigts avec la farine jusqu’à ce que la préparation soit sableuse et qu’il ne reste plus de morceaux de beurre.
2. Creusez un puits dans le sablage obtenu. Cassez-y l’œuf et versez le sucre. Mélangez du bout des doigts tous les ingrédients, mais sans trop les malaxer.
3. Écrasez la pâte sous votre paume, en poussant devant vous, pour la rendre bien homogène.
4. Roulez la pâte en boule, aplatissez-la entre vos mains. Enveloppez-la d’un film alimentaire et laissez-la reposer au moins 30 minutes au réfrigérateur.

Tour de main
N’hésitez pas à parfumer la pâte en fonction de sa garniture : ajoutez en même temps que la farine un zeste de citron, un peu de rhum, de l’extrait d’amande ou de vanille ou bien du cacao en poudre.


Recettes Tartes-Pâte sablée d’Eric Kayser


Pâte sablée d’Eric Kayser

Préparation : 10 mn
Temps de réfrigération de la pâte : 1 nuit
Pour 3 tartes carrées de 24x24 cm
300 g de beurre ramolli
60 g de sucre en poudre
125 g de sucre glace
5 g de sel
2 œufs entiers
560 g de farine
1. Dans le bol d’un robot, malaxez le beurre en pommade. Mêlez le sucre en poudre, le sucre glace et le sel.
2. Incorporez les œufs un à un. Versez la farine et mélangez bien le tout.
3. Roulez la pâte en boule, enveloppez-la d’un film alimentaire et gardez-la au réfrigérateur une nuit.

Conseil
Cette recette vous permet de réaliser 3 tartes. Prélevez un tiers de la pâte pour faire votre tarte et filmez le reste en deux parts égales à réservez au congélateur pour une utilisation ultérieure.
Lorsque vous en avez besoin, placez la pâte congelée au réfrigérateur la veille pour la laisser décongeler en douceur. Sortez-la du réfrigérateur 15 minutes avant utilisation.


Recettes Tartes-Pâte sablée au chocolat d’Eric Kayser


Pâte sablée au chocolat d’Eric Kayser

Préparation : 10 mn
Temps de réfrigération de la pâte : 1 nuit
Pour 3 tartes carrées de 24x24 cm
250 g de beurre ramolli
150 g de sucre glace
50 g de poudre de noisettes
5 g de cannelle
2 œufs entiers
400 g de farine
10 g de levure chimique
10 g de cacao
1. Dans le bol d’un robot, malaxez le beurre en pommade. Ajoutez le sucre glace, la poudre de noisettes et la cannelle. Mélangez.
2. Incorporez les œufs un à un. Versez la farine, la levure et le cacao. Mélangez bien le tout.
3. Roulez la pâte en boule, enveloppez-la d’un film alimentaire et gardez-la au réfrigérateur une nuit.

Conseil
Cette recette vous permet de réaliser 3 tartes. Prélevez un tiers de la pâte pour faire votre tarte et filmez le reste en deux parts égales à réservez au congélateur pour une utilisation ultérieure.
Lorsque vous en avez besoin, placez la pâte congelée au réfrigérateur la veille pour la laisser décongeler en douceur. Sortez-la du réfrigérateur 15 minutes avant utilisation.


Recettes Tartes-Pâte brisée


Pâte brisée

Préparation : 10 mn
Repos de la pâte : 30 mn
Pour 250 g de pâte
150 g de farine tamisée
100 g de beurre mou
2 cuillerées à soupe de sucre en poudre (facultatif)
5 cuillerées à soupe d’eau froide
1 pincée de sel
1. Coupez le beurre en très petits morceaux. Dans un saladier, versez la farine et creusez un puits au milieu. Ajoutez le sel, le sucre puis les morceaux de beurre. Formez une boule, enveloppez-la dans un film alimentaire et laissez-la reposer au moins 30 minutes.
2. Assemblez rapidement les ingrédients en effritant le mélange du bout des doigts. Versez de l’eau (1 cuillerée à soupe à la fois) pour amalgamer l’ensemble, puis travaillez la pâte jusqu’à ce qu’elle soit bien souple. Elle ne doit être ni trop molle ni trop collante.
3. Farinez très légèrement le plan de travail, posez-y la pâte puis étalez-la en l’écrasant et en la repoussant avec la paume de la main mais sans trop la pétrir.
4. Rassemblez la pâte, formez une boule et aplatissez-la entre vos mains. Enveloppez-la d’un film alimentaire et laissez-la reposer au moins 30 minutes au réfrigérateur.
Bon à savoir
La cuisson à blanc de la pâte se fait à 180 °C (th. 6) pendant 10 à 15 minutes.




mardi 29 octobre 2019

Recettes Tartes-Tarte aux asperges


Tarte aux asperges

Préparation : 10 mn
Cuisson : 25 mn
Pour 4 personnes
1 rouleau de pâte feuilletée pré étalée de 230 g
400 g de petites asperges vertes surgelées
2 cuillerées à soupe de farine
1 orange non traitée
2 œufs
4 cuillerées à soupe de crème fraîche épaisse
1 cuillerée à soupe d’huile d’olive
Sel et poivre du moulin
1. Préchauffez le four à 210 °C (th.7).
2. Faites blanchir les asperges encore surgelées dans de l’eau bouillante salée. Égouttez-les puis passez-les aussitôt sous l’eau froide pour arrêter la cuisson ; épongez-les avec un torchon.
3. Recouvrez une plaque de four de papier sulfurisé. Farinez le plan de travail. Étalez dessus la pâte feuilletée en lui donnant la dimension de la plaque additionnée de 2 cm pour les rebords. Disposez la pâte feuilletée sur la plaque, repliez les bords pour former un bourrelet en le scellant avec les doigts humides.
4. Prélevez le zeste de l’orange, râpez-le. Pressez le fruit. Battez les œufs et la crème dans un bol, salez, poivrez et ajoutez le jus d’orange.
5. Disposez les asperges sur le fond de tarte, recouvrez de la préparation et parsemez de zeste d’orange. Arrosez avec l’huile d’olive et faites cuire pendant 20 minutes environ. Servez avec du jambon serrano et une salade de roquette.

Une tarte délicate qui peut être servie en entrée.

Conseil
Brossez l’orange sous l’eau chaude avant de prélever le zeste, débarrassé ainsi de ses impuretés. Il est préférable de choisir des oranges non traitées lorsqu’on utilise le zeste, car les pesticides sont concentrés dans la peau.


Recettes Tartes-Tarte aux myrtilles


Tarte aux myrtilles

Préparation : 20 mn
Cuisson : 30 mn
Pour 6 personnes
Pour la pâte :
225 g de farine
90 g de beurre mou
1 cuillerée à soupe de sucre
1 jaune d’œuf
1 pincée de sel
Pour la garniture :
450 g de myrtilles
50 g de chapelure
1 cuillerée de sucre glace
1. Versez la farine dans le bol d'Un mixeur, ajoutez 90 g de beurre, le jaune d'œuf, le sucre, le sel.
2. Mixez jusqu'à ce que les ingrédients forment une pâte bien homogène.
3. Retirez cette pâte du mixeur et roulez-la en boule. Laissez-la reposer au frais pendant 15 à 20 min.
4. Préchauffez le four à 210 °C (th. 7).
5. Mettez les myrtilles dans une terrine, ajoutez le sucre, et mélangez délicatement.
6. Garnissez-en un moule à tarte beurré de 25 cm de diamètre.
7. Piquez le fond de pâte de quelques coups de fourchette, répartissez dessus la chapelure, versez les myrtilles et étalez-les.
8. Glissez la tarte au four. Laissez-la cuire 25 à 30 min.
9. Retirez la tarte du four, laissez-la tiédir, puis démoulez sur un plat.
10. Servez tiède ou juste froid. Poudrez de sucre glace.

Vous pouvez remplacer la chapelure par des biscuits à la cuiller écrasés.

vendredi 25 octobre 2019

Recettes Tartes-Tarte aux mirabelles d’Eric Kayser


Tarte aux mirabelles d’Eric Kayser

Pour la pâte
Préparation : 10 mn
Temps de réfrigération de la pâte : 1 nuit
Pour 3 tartes
300 g de beurre ramolli
60 g de sucre en poudre
125 g de sucre glace
60 g de poudre d’amandes
5 g de sel
2 œufs entiers
500 g de farine

Pour la garniture
Préparation : 30 mn
Temps de cuisson : 35 mn
Pour 1 tarte rectangulaire de 20x30 cm
250 g de pâte sablée aux amandes
700 g de mirabelles
3 œufs entiers
245 g de sucre en poudre
80 g de poudre d’amandes
8 g de cannelle en poudre
10 cl de crème liquide
40 g de beurre fondu
30 g d’amandes effilées
Préparation de la pâte
1. Dans le bol d’un robot, malaxez le beurre en pommade. Mêlez le sucre en poudre, le sucre glace, la poudre d’amandes et le sel.
2. Incorporez les œufs un à un. Versez la farine et mélangez bien le tout.
3. Roulez la pâte en boule, enveloppez-la d’un film alimentaire et gardez-la au réfrigérateur une nuit.
Préparation de la garniture
4. Préchauffez le four à 160° C (th. 5-6).
5. Lavez et essuyez les mirabelles avec du papier absorbant puis dénoyautez-les.
6. Dans une jatte, fouettez les œufs avec le sucre en poudre. Ajoutez la poudre d’amandes, la cannelle et la crème liquide. Mélangez puis versez le beurre fondu. Mélangez à nouveau.
7. Foncez le moule avec la pâte sablée aux amandes. Répartissez les mirabelles dans le fond et versez l’appareil. Parsemez d’amandes effilées.
8. Enfournez pour 35 minutes.

Servez froid.

Conseil
Cette recette de pâte sablée vous permet de réaliser 3 tartes. Prélevez un tiers de la pâte pour faire votre tarte et filmez le reste en deux parts égales à réservez au congélateur pour une utilisation ultérieure.

Lorsque vous en avez besoin, placez la pâte congelée au réfrigérateur la veille pour la laisser décongeler en douceur. Sortez-la du réfrigérateur 15 minutes avant utilisation.

lundi 21 octobre 2019

Recettes Tartes-Tarte au citron meringuée


Tarte au citron meringuée

Préparation : 35 mn
Repos de la pâte : 30 mn
Cuisson : 40 mn
Pour 6 personnesPour la pâte sablée :
1 gousse de vanille
50 g de sucre en poudre
125 g de farine
50 g de beurre mou
1 œuf entier
Pour la crème :
3 citrons jaunes
50 g de beurre
1 cuillerée à soupe de fécule de maïs
4 œufs
200 g de sucre en poudre
Pour la meringue :
4 blancs d’œufs
100 g de sucre glace

1. Préparez la pâte sablée : ouvrez la gousse de vanille en deux et grattez les graines. Mélangez dans un bol les graines de vanille et le sucre. Tamisez la farine directement au-dessus du plan de travail. Coupez le beurre en petits morceaux et travaillez-le du bout des doigts avec la farine jusqu’à ce que la préparation soit sableuse et qu’il ne reste plus de morceaux de beurre. Creusez un puits dans le sablage obtenu. Cassez-y l’œuf et versez le sucre parfumé à la vanille. Mélangez du bout des doigts tous les ingrédients, mais sans trop les malaxer. Écrasez la pâte pour la rendre bien homogène puis roulez-la en boule, enveloppez-la dans un film alimentaire et laissez-la reposer au moins trente minutes.
2. Garnissez de pâte un moule à tarte de 26 cm de diamètre, préalablement recouvert de papier sulfurisé.
3. Préparez la crème : rincez les citrons et prélevez-en finement le zeste. Pressez le jus des fruits. Faites fondre doucement le beurre dans une petite casserole. Délayez la fécule de maïs dans 1 cuillerée à soupe d’eau. Cassez les œufs dans un saladier, ajoutez le sucre et fouettez énergiquement jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Incorporez la fécule, le beurre, le jus et le zeste des citrons et mélangez.
4. Préchauffez le four à 200 °C (th. 6-7).
5. Versez la crème aux citrons sur le fond de pâte. Mettez au four et faites cuire pendant 35 à 40 minutes, jusqu’à ce que les bords de la pâte soient dorés et que la crème soit figée. Sortez la tarte du four et laissez-la refroidir
6. Préparez la meringue : montez les blancs d’œufs en neige ferme puis incorporez le sucre glace au dernier moment, en soulevant délicatement les blancs pour ne pas les briser.
7. Allumez le gril du four.
8. Étalez la meringue sur la tarte froide en lissant la surface avec une spatule, puis dessinez un décor avec les dents d’une fourchette. Glissez la tarte 2 ou 3 minutes sous le gril, jusqu’à ce qu’elle prenne une belle coloration.
9. Sortez la tarte du four, démoulez-la aussitôt et posez-la sur une grille pour la laisser refroidir. Servez froid.



Recettes Tartes-Tarte à la rhubarbe d’Eric Kayser


Tarte à la rhubarbe d’Eric Kayser

Pour la pâte
Préparation : 10 mn
Temps de réfrigération de la pâte : 1 nuit
Pour 3 tartes
300 g de beurre ramolli
60 g de sucre en poudre
125 g de sucre glace
60 g de poudre d’amandes
5 g de sel
2 œufs entiers
500 g de farine

Pour la garniture
Préparation : 45 mn
Temps de cuisson : 50 mn
Pour 1 tarte rectangulaire de 20x30 cm
300 g de pâte sablée aux amandes
1 kg de rhubarbe
2 oranges
450 g de sucre en poudre
125 g de beurre ramolli
150 g de poudre d’amandes
20 g de farine
3 œufs entiers
2 cl de Grand Marnier
Sucre glace
Préparation de la pâte
1. Dans le bol d’un robot, malaxez le beurre en pommade. Mêlez le sucre en poudre, le sucre glace, la poudre d’amandes et le sel.
2. Incorporez les œufs un à un. Versez la farine et mélangez bien le tout.
3. Roulez la pâte en boule, enveloppez-la d’un film alimentaire et gardez-la au réfrigérateur une nuit.
Préparation de la garniture
4. Préchauffez le four à 160° C (th. 5-6).
5. Lavez, épluchez et coupez la rhubarbe en petits tronçons de 2 cm. Prélevez finement le zeste des oranges.
6. Faites bouillir 1 litre d’eau et ajoutez la rhubarbe avec 300 g de sucre en poudre. Attendez la reprise de l’ébullition. Laissez s’égoutter la rhubarbe dans une passoire pendant 30 minutes environ.
7. Dans une jatte, fouettez le beurre en pommade. Ajoutez 150 g de sucre, la poudre d’amande et la farine puis les œufs un à un. Mélangez jusqu’à l’obtention d’un mélange homogène. Incorporez les zestes d’orange et le Grand Marnier.
8. Foncez le moule avec la pâte sablée aux amandes. Tapissez-en le fond avec la rhubarbe. Versez la préparation dessus et enfournez 30 minutes.

Servez froid saupoudré de sucre glace.

Conseil
Cette recette de pâte sablée vous permet de réaliser 3 tartes. Prélevez un tiers de la pâte pour faire votre tarte et filmez le reste en deux parts égales à réservez au congélateur pour une utilisation ultérieure.

Lorsque vous en avez besoin, placez la pâte congelée au réfrigérateur la veille pour la laisser décongeler en douceur. Sortez-la du réfrigérateur 15 minutes avant utilisation.

dimanche 20 octobre 2019

vendredi 18 octobre 2019

Dessins de presse


Dessins de presse

mercredi 16 octobre 2019

mardi 15 octobre 2019

Infos santé : Sport et Santé-Sportifs mangez des pâtes oui mais pas que…


Sportifs mangez des pâtes oui mais pas que…

Dans l’esprit de tous les sportifs, les pâtes apportent l’énergie indispensable pour assumer les efforts longs et intenses. Les recherches récentes semblent mettre à mal ce monopole nutritionnel.

par le Docteur Stéphane CASCUA

  • L’homme préhistorique, un sportif d’endurance.
Il y a environ 10 000 ans, au début de néolithique, l’homme s’est sédentarisé. Elevage et agriculture lui ont permis de consommer bien plus de céréales. Auparavant, au cours des millions d’années du paléolithique, il était nomade et chasseur cueilleur. L’étude des populations ayant conservées le même mode de vie, notamment les Bushmen d’Afrique australe, se révèle très instructive. L’homme préhistorique brûlait beaucoup d’énergie, environ 3000 à 3500 kilocalories par jour, comme un sportif s’entraînant 1 à 2 heures quotidiennement. Après de longues marches de transhumance et des périodes de chasse plus intenses, il avalait 3 fois plus de protéines que nous, des fruits et des légumes. En guise de féculent, il ingérait quelques graminées cueillies sur son chemin !

  • L’homme moderne, inadapté aux féculents ?
La lignée humaine aurait divergé de celle du singe, il y a environ 6 millions d’années. Aussi, dix mille ans sont-ils dérisoires au regard de notre évolution. Notre patrimoine génétique, notamment nos enzymes digestifs et nos hormones, ne sont probablement pas bien adapté à l’alimentation moderne. Preuve en est les fréquentes intolérances au lait de vache et au gluten. Ceux qui ne parviennent pas à digérer cette protéine du blé souffrent d’une maladie invalidante avec douleurs abdominales, diarrhées, lésion de l’intestin, mauvaise absorption générale et dénutrition. A côté de cette situation caricaturale, il existe sûrement des cas intermédiaires responsables de troubles digestifs après ingestion de dérivés du blé. De la même façon, l’amylase, l’enzyme chargée de fractionner l’amidon, bénéficie d’une efficacité variable selon les individus. Chez certains d’entre nous, l’amidon arrive insuffisamment digéré dans le côlon et nourrit les bactéries.  Après les orgies de pâtes précompétitives, ces sportifs ressentent des ballonnements incompatibles avec la performance revendiquée !


  • Les pâtes ne colmatent pas le mur !
Les coureurs de fond connaissent bien le « mur du marathon ». Au alentour du trente cinquième kilomètres, nombre d’entre eux ont percuté une violente difficulté et ont terminé dans la souffrance. On accuse alors l’épuisement des réserves en sucre du muscle ! « A si j’avais mangé plus de pâtes !» gémit le coureur errant jusqu’à la ligne d’arrivée ! Les études récentes ne confirment pas totalement cette théorie. Il reste 20 à 30 % du glycogène dans les muscles lorsque le marathonien percute le mur. D’autres hypothèses interfèrent : excès de chaleur, fatigue de transmission dans le cerveau, hypoglycémie, inflammation du muscle. Cette dernière semble particulièrement pertinente. A chaque foulée, le muscle amortit la réception. Ce freinage provoque des microlésions. Lorsque celles-ci s’accumulent, des messagers chimiques de l’inflammation bloquent la libération du sucre. Tout se passe comme s’il se produisait une régulation « protectrice ». Il n’existe pas de mur à vélo, même sur des épreuves supérieures à 150 kilomètres !  L’absence de microtraumatismes permet de solliciter plus avant les réserves d’énergie. Les traileurs trottinant de longues heures la montagne n’évoquent pas non plus le « mur ». La ration de pâtes et le stock de glycogène ne sont pas des facteurs limitant lorsqu’on sait mobiliser ses graisses !

  • Les graisses : amies du sportif ?
La combustion des graisses permet d’économiser le sucre contenu dans les muscles. Voilà une nouvelle piste pour réduire le gavage du sportif en féculents. Pour s’entraîner à brûler plus de graisses, les efforts peu intenses et prolongés, comme les randonnées, les trails et les longues sorties vélo, sont recommandés. A jeun, l’organisme n’a plus de réserve de sucre dans son foie, l’ambiance hormonale est à la mobilisation des graisses. Ainsi, un petit footing matinal de 30 minutes, avant le petit déjeuner, consume une proportion de graisse comparable à un effort de 2 heures
Pour favoriser l’utilisation des graisses pendant l’effort, des recherches récentes montrent qu’il suffit d’augmenter la part de graisses dans l’alimentation ! Les chasseurs Inuits ne crapahutent pas aux céréales ! Malheureusement, bon nombre de sportifs sont devenus phobiques des lipides, jusqu’à déséquilibrer leur alimentation ! Il existe bon nombre de graisses indispensables : les vitamines dites liposolubles mais aussi les fameux « omégas 3 ».


  • Vos pâtes sont-elles des « sucres lents » ?
Pour favoriser la constitution de réserve énergétique dans les muscles, il faut leur apporter lentement du glucose. Dans  ces conditions, ils ont le temps de former de longues chaines de glucose appelées glycogène. Si on avale rapidement des confiseries, le glucose envahit rapidement le sang, le muscle tente d’en capter un peu mais le reste devient de la graisse.  Les pâtes sont en grande partie composées d’amidon, grande chaine de glucose, véritable « glycogène végétal » contenant l’énergie nécessaire à la germination du grain de blé. Il y a quelques années, on pensait que le temps nécessaire à la coupure de ce grand maillage était suffisant pour faire des pâtes un sucre lent. En réalité, il n’en est rien, les enzymes vont très vite.  Pour que vos pâtes deviennent des « sucres lents » plusieurs caractéristiques s’imposent. Pour gêner l’arrivée des enzymes, elles doivent être denses et accompagnées de fibres. Pour ralentir la digestion, il est bon qu’elles soient associées à d’autres aliments notamment à des graisses ! En pratique, des pâtes complètes, al dente, avec un filet d’huile d’olive et des tomates concassés sont des sucres lents. Les nouilles molles et humides de la cantine sont des sucres rapides ! Pour les mêmes raisons, vous comprenez pourquoi les légumineuses : les lentilles, les haricots blancs, etc. caparaçonnés de coques fibreuses, entourés de graisse constituent d’excellents sucres lents. Ces aliments provoquent une si faible augmentation de la glycémie que l’organisme se considère à distance d’un repas ; du coup, ils favorisent la combustion des graisses. Les plats traditionnels et ruraux contiennent souvent des légumineuses. Avant la mécanisation, labourer ou moissonner toute la journée devait bien nécessiter autant d’énergie qu’un petit trail !

  • Des pâtes ! Des pâtes ! Oui, mais pas seulement !
Cet article est moins provocateur qu’il n’y paraît ! Il vous propose juste de prendre conscience que l’alimentation du sportif ne consiste pas à alterner les pâtes et les nouilles, les coquillettes et les spaghettis. Un athlète a besoin d’une alimentation variée et équilibrée, à forte densité nutritionnelle. Dans les années 80, le précurseur de la nutrition du sportif, Albert CREFF, ne disait-il pas : « de tout un peu, de tout assez ! » ? Le fonctionnement du corps humain serait-il insensible à la mode ?


Source SantéSportMag

Infos santé : Sport et Santé-Gym Équitation



Gym Équitation

Vous  montez 1 fois  par semaine. Vous aimeriez gardez la forme entre les cours. Vous êtes cavalière de bon niveau. Vous souhaitez une préparation physique rapide et spécifique.  Gym Équitation est conçue pour vous !

Par le Docteur Stéphane CASCUA, médecin du sport et cavalier de compétition.

Cette séance dure de 15 à 30 minutes. Il est conseillé de l’effectuer 1 à 2 fois par semaine. Elle constitue une bonne « piqure de rappel » pour profiter au mieux de votre reprise du week-end. Si vous cumulez les heures à cheval ou si vous enchaînez les parcours d’obstacle, elle vous permet de gagner en aisance.  Souvenez-vous des propos de Michel Robert, le cavalier français le plus titré, il affirmait être beaucoup plus en forme sur le terrain… plus en forme que bon nombre de jeunes cavaliers… depuis qu’il faisait régulièrement de la gym et du yoga.

  • Esprit cavalier
Pour plus de spécificité, pour plus d’efficacité en peu de temps, vous reconnaîtrez des positions équestres, assises ou « en suspension ». Ainsi les bonnes chaînes musculaires sont mises à contribution, la coordination est optimisée. Les articulations et le dos sont assouplis dans les secteurs les plus utiles. Autant que possible, un paramètre d’instabilité est ajouté pour reproduire le travail d’équilibre associé sur le cheval en mouvement. Il est recommandé d’utiliser un « Swissball » ou « fitball ». Ces gros ballons sont en ventes sur le net ou dans la grande distribution sportive pour un prix modique. Sinon, un simple ballon posé sur une chaise peut faire l’affaire.

  • Exercice 1 : Force et coordination en suspension.
En position de suspension, réalisez de petits mouvements de flexion extension, comme si vous amortissiez le mouvement du galop en suspension. Gardez le dos bien droit. Regardez devant vous.

Faites 20 à 40 répétitions ou plus jusqu’à ce que le geste se déforme ou que les cuisses brulent.

Essayez,  associez  et enchaînez les variantes
Elles sont utiles pour varier les sollicitations et augmenter les difficultés.
Effectuez le mouvement sur un matelas puis les pointes de pied sur le bord d’une marche, les talons dans le vide.

Mettez un sac à dos contenant de plus en plus de livres.
Tenez un ballon entre vos genoux comme si vous serriez les jambes
Tenez des bouteilles de plus en plus remplies dans chaque main. Avancez et reculez les mains  comme si vous suiviez un galop allongé. Vous  travaillez la tonicité du haut du dos.

Tenez des élastiques accrochés à une poignée de porte ou à une rambarde de fenêtre. Mettez en tension et tirez  par de petits mouvements saccadés comme si vous tentiez de retrouvez les contraintes d’un cheval qui tire.
Pour chacune des variantes, tentez de fermer les yeux.


 Illustration : Mathieu PINET

  • Exercice 2 : force et coordination assis dans la selle
Allongez-vous. Mettez vos talons sur l’assise d’une chaise ou mieux sur swissball.

Écartez-les au maximum. Montez le bassin puis effectuez de petits mouvements de cambrure au rythme du trot ou du galop assis.

Effectuez 20 à 40 répétions et 1 à 3 séries.

Essayez, associez et enchaînez les variantes.

Écrasez les coudes sur le sol, rapprochez vos omoplates.

Prenez des bouteilles de plus en plus remplies et bougez lentement les mains comme si vous suiviez le mouvement de la bouche.

Tenez un ballon entre vos genoux comme si vous serriez les jambes.
Fermez les yeux.


 Illustration : Mathieu PINET

  • Exercice 3 : Souplesse en suspension
Allongez-vous sur le dos. Attrapez vos genoux fléchis. Placez-les de chaque côté de votre buste… Vous assouplissez à la fois votre dos et vos hanches.

Conservez la position 30 secondes. Augmentez la tension 10 à 20 secondes !… pour cela vous pouvez saisir vos chevilles.


 Illustration : Mathieu PINET

  • Exercice 4 : Souplesse, force et coordination assis en selle
Asseyez-vous sur un swissball ou sur un ballon placé sur l’assise d’une chaise. Écartez bien les genoux. Tournez les pointes vers l’intérieur, comme à cheval.

Avec vos fesses, mobilisez amplement le  ballon d’avant en arrière, sur le côté et en diagonales… comme si vous suiviez le mouvement de la selle ou comme si vous réalisiez des transferts de votre poids du corps.

Faites cet exercice 1 à 5 minutes. Les abdominaux et les muscles du dos travaillent et se coordonnent finement. La colonne vertébrale s’assouplit dans des secteurs nécessaires à l’équitation.


 Illustration : Mathieu PINET

Essayez,  associez  et enchaînez les variantes
Avancez les mains quand votre dos s’arrondit,  reculez les quand il se cambre comme si vous suiviez le mouvement de la bouche. Prenez une bouteille dans chaque main ou tirez sur un élastique.


 Illustration : Mathieu PINET

Soulevez légèrement le pied droit. Conservez l’équilibre le plus longtemps possible. Même chose à gauche. Tentez de décoller les deux pieds. Dans ces conditions d’instabilité les abdominaux travaillent intensément.
Pour chacune des variantes, tentez de fermer les yeux.


 Illustration : Mathieu PINET


Source SantéSportMag