dimanche 31 mai 2020

Photos mythiques-Des photos qui marqueront à jamais notre Histoire

Des photos qui marqueront à jamais notre Histoire

Parmi toutes les photographies prises à travers le monde pour illustrer des moments historiques, il en existe quelques unes qui resteront à jamais gravées dans les mémoires. C’est le cas de ces clichés pris entre la fin du 20ème siècle et le début du 21ème qui illustrent des faits poignants de l’époque contemporaine.
  • Portrait de Che Gevara lors de l’enterrement des victimes de l’explosion de la Coubre


Le Che, comme il était surnommé à cause d’un tic de langage, a été pris en portrait lors de l’enterrement des victimes de l’explosion de la Coubre, le 5 mars 1960. Il était alors âgé de 31 ans mais représentait déjà l’espoir de beaucoup de personnes et un symbole de rébellion. Cette photographie, prise par Alterto Korda, est l’une des plus connues du monde moderne et l’Institute of Art du Maryland l’a surnommée « photographie la plus célèbre et l’icône graphique du monde du XXème siècle. » Elle est également considérée comme un symbole de rébellion et comme étant l’un des portraits les plus célèbres de tous les temps.
  • L’abominable agonie d’Omayra


Lors de l’éruption du volcan colombien le Nevado del Ruiz en 1985, la ville d’Armero a été complètement détruite. Omayra Sánchez est restée coincée pendant trois jours dans les gravas de sa propre maison, dans la boue et l’eau insalubre. Les sauveteurs n’ont pu la sauver car l’opération d’amputation n’était pas possible, tandis que l’autre option, celle de pomper la boue autour d’elle, n’a pas eu lieu non plus à cause du manque d’équipement des secours. Cette photographie, publiée plusieurs mois après la mort de la jeune fille, a été prise par Frank Fournier et a cristallisé de nombreuses plaintes à propos du gouvernement colombien, accusé d’indifférence envers les victimes de cette catastrophe. Selon les témoignages des gens qui l’entouraient pendant son agonie, Omayra est restée digne et forte jusqu’à ses derniers instants.
  • Des touristes regardent le cadavre d’un immigrant


Prise par Javier Bauluz, seul photographe espagnol à avoir reçu le fameux prix Pulitzer, cette photographie montre deux touristes sur une plage espagnole qui regardent le corps d’un immigrant mort échoué sur le sable. Objet d’une polémique, ce cliché dénonce l’hypocrisie des autorités et de certains Espagnols en ce qui concerne l’immigration illégale de personnes voulant se rendre en Europe et en Espagne.
  • Kim, la jeune vietnamienne fuyant le napalm


L’une des plus célèbres photographies de guerre au monde, celle de Kim Phuc, une jeune vietnamienne fuyant les lieux d’un bombardement au napalm par l’armée américaine lors de la guerre du Vietnam. Cette photographie a été prise par Nick Ut le 8 juin 1972 et montre toute la douleur et la détresse des habitants d’un village, brûlés et fuyant le désastre. La photographie a été prise au moment où les vêtements de Kim Phuc se sont consumés sous l’effet du napalm. La jeune fille a été hospitalisée pendant 14 mois, souffrant de graves brûlures et a dû subir un total de 17 greffes de peau. Aujourd’hui, Pham Thi Kim Phuc est mariée et mère de deux enfants. Elle préside la Fondation Kim Phuc et est ambassadrice à l’UNESCO. 
  • L’exécution d’un rebelle Vietcong à Saïgon


Saïgon est l’ancien nom de la ville vietnamienne Hô-Chi-Minh-Ville. Cette photographie a été prise par Eddie Adams, lauréat du prix Pulitzer, le 1er février 1968. Elle montre l’assassinat d’un rebelle Vietcong par le chef de la police de la ville. Le prisonnier a les mains attachées alors que le « colonel » est sur le point d’appuyer sur la détente. Eddy Adams dira ensuite : « Le colonel a tué le prisonnier, j’ai tué le colonel avec mon appareil photo. »
  • L’afghane aux yeux verts


Cette photographie est signée Steve McCurry et date de juin 1984.Sharbat Gula avait alors 12 ans et stationnait dans un camp de réfugiés afghans au Pakistan, lors de l’invasion de l’Union soviétique. Le cliché a été utilisé comme couverture du magazine National Geographic et est rapidement devenu l’une de ses couvertures les plus emblématiques. Le nom de la jeune fille est resté inconnu pendant longtemps, jusqu’à ce qu’après 17 ans de recherches Steve McCurry retrouve sa trace dans la région. Elle est revenue en Afghanistan en 1992 et ne savait pas qu’elle était devenue une telle icône. Son identité a été confirmée à 99,9% par les experts du FBI.
  • Le baiser de Times Square


« Dites adieu à la guerre » est une photo prise par Victor Jorgensen à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le 14 août 1945, à Times Square. Elle représente un soldat américain embrassant une infirmière qui ne s’étaient jamais vus auparavant et qui montre la spontanéité et la joie de la population après la fin de cette guerre. Nos lecteurs nous ont fait part d’un article qui explique que cette photographie devenue célèbre représenterait en réalité une agression sexuelle.
  • Le rebelle inconnu de Tian’anmen


C’est le surnom donné à cet homme qui se tient debout face à une file de chars chinois, lors de l’insurrection de la place Tian’anmen en 1989. Pris par Jeff Widener, ce cliché a ensuite été utilisé par le gouvernement chinois pour symboliser la compassion des soldats envers les habitants dans leur mission de protection des civils. En effet, malgré l’ordre d’avancer donné par ses supérieurs, le conducteur du premier char a refusé d’obéir.
  • L’homme qui tombe


« L’homme qui tombe » est une photo prise lors des attentats du 11 septembre 2001. Signée Richard Drew, elle montre un homme sautant du haut d’une des deux tours jumelles du World Trade Center. Cet homme a certainement fait ce choix pour éviter l’asphyxie des fumées toxiques ou parce qu’il n’y avait peut-être pas d’autres issues possibles.
  • Le prêtre Luis Maria Padilla aidant un soldat blessé au Venezuela


L’aumônier Luis Maria Padilla tient dans ses bras un soldat blessé au cours de l’insurrection de Puerto Cabello au Venezuela, en 1962 où le gouvernement a réprimé dans le sang cette rébellion. Dans les bras du prêtre, le soldat arrivait à peine à prononcer les mots « Aidez-moi mon père » et a finalement été touché par une deuxième balle, toujours dans les bras de Luis Maria Padilla.
  • Protestation contre des policiers venus évacuer des paysans de leurs champs


Cette femme fait partie du mouvement des sans-terre, au Brésil. Dans ce cliché pris en 2009 par Luiz Vasconcelos, elle s’oppose aux forces de l’ordre venues évacuer les habitants de terres réquisitionnées par l’état brésilien et investies par 200 paysans en guise de protestation.
  • L’immolation du moine vietnamien Thich Quang Duc


Célèbre photographie, prise par Malcom Browne, d’un moine vietnamien (un bonze) s’immolant par le feu dans les rues de Saïgon, le 11 juin 1963 en guise de protestation contre les répressions anti-bouddhistes perpétrées par l’armée selon l’ordre du président de confession chrétienne. L’image a marqué par les témoignages des gens présents lors de la scène puisque Thich Quang Duc est resté immobile, sans crier ni parler pendant que le feu le brûlait entièrement. Incinéré, seul son cœur serait resté intact, ce qui lui a notamment valu le statut de saint et son cœur considéré comme une relique sacrée.
  • Une fillette soudanaise épiée par un vautour

Ce cliché saisissant représente une fillette soudanaise aux portes de la mort : émaciée, épuisée et affamée, la petite fille git sur le sol tandis qu’un vautour attend patiemment sa mort pour se nourrir de son cadavre… Le photographe et lauréat du prix Pulitzer, Kevin Carter, s’est suicidé quatre mois plus tard, rongé par la culpabilité. Ce qu’il y a de miraculeux dans cette histoire est que la petite fille photographiée a finalement survécu !

Ces clichés sont vraiment frappants et poignants. On est sans voix devant de pareilles photographies qui illustrent avec justesse des moments clés de notre Histoire. Quelle est la photographie historique qui vous a le plus marqué ?

mardi 26 mai 2020

Infos santé animale-Douleur chez le chien


La douleur est souvent difficile à identifier chez le chien

Douleur chez le chien

Chez le chien, les symptômes de la douleur sont très variables et parfois, très subtils. Il est donc important de porter attention aux habitudes de notre compagnon afin de déceler tout changement qui pourrait indiquer un inconfort.

Douleur
Les signes de douleur chez le chien peuvent varier selon la tolérance à l’inconfort de l'animal et son tempérament. Qui plus est, de manière générale, les toutous souffrent en silence et s’isolent par instinct de survie (dans la nature, un animal qui souffre est une proie facile pour les prédateurs). Ainsi, il est souvent difficile d’identifier un inconfort chez notre compagnon.

Toutefois, certains indices ne trompent pas. Bien entendu, cette liste n’est pas exhaustive et une visite chez le vétérinaire s’impose dès qu’un propriétaire soupçonne une douleur chez son chien.

Changement de comportement et de posture
Bien que souvent subtils, les changements de comportement chez l’animal sont souvent un signe de douleur. Ainsi, une baisse (ou une perte) d’appétit, des troubles du sommeil et une tendance à l’isolement et à l’agressivité sont quelques indices d’un inconfort. Qui plus est, les chiens souffrants ont tendance à changer leur posture. Ils peuvent refuser de lever la tête, se coucher différemment ou changer constamment de position.

L’expression faciale et les plaintes
Généralement, les chiens émettent des plaintes en cas de douleur aiguë (infection, fractures, etc.) et se plaignent moins lorsqu’ils souffrent d’une maladie chronique (arthrose, cancer, etc.). Ainsi, des aboiements incessants et des gémissements sont souvent des signes d’inconfort liés à un traumatisme et une modification de l’état général peut être associée à une douleur qui perdure. Des signes physiques, notamment un regard triste et des pupilles dilatées, des traits tirés, une accélération de la respiration ainsi qu’un halètement excessif, sont aussi perceptibles chez un animal souffrant.

Dans tous les cas, dès qu’un signe de douleur est perçu, il est important de consulter un vétérinaire afin qu'il identifie la source de cet inconfort et la supprime. S'il est impossible de l'éliminer, il pourra tenter de diminuer cette douleur pour améliorer le confort de l'animal.  

Photo : © Mark Raycroft / Minden Pictures / Biosphoto/ AFP
Source sciencesetavenir.fr

Infos santé animale-Douleur chez le chat


Un œil maintenu fermé est un signe "suffisant" pour emmener son chat consulter un vétérinaire.

Douleur chez le chat

Les propriétaires de chats sont bien placés pour observer un changement de comportement chez leur animal. Mais il n'est pas toujours facile de savoir quand il faut s'inquiéter. Voici les 23 signes typiques de la douleur chez le chat.

Douleur
Sous leurs airs de dandys soucieux de leur corps, les chats sont des durs à cuire. On a parfois l'impression qu'ils cessent toute activité dès qu'ils ont un poils de travers, mais, en réalité, ils ne manifestent que très peu leur douleur. Au point que bien souvent seuls leurs propriétaires, qui les connaissent par cœur, savent repérer les premiers signes de mal-être dans de subtils changements du quotidien. Chacha passe sa journée affalé sur un coussin ? Pourtant, d'habitude il est très énergique et adore jouer. Joufflu ne s'intéresse pas à sa gamelle ? C'est étrange, lui qui mange plutôt deux fois qu'une. Minette n'a pas l'air commode aujourd'hui, elle s'isole et grogne quand on approche la main, alors qu'elle est connue dans toute la maison pour être un vrai pot de colle ? Faut-il vraiment s'inquiéter ? Sans blessure apparente, il n'est pas aisé pour le propriétaires de savoir quand il doit cesser la simple surveillance et emmener son chat chez le vétérinaire.

Deux chercheurs britanniques ont établi une liste de 23 signes "suffisants" pour affirmer qu'un chat souffre sur le plan physique. Leur étude, publiée dans Plos One le 24 février 2016 repose sur les réponses d'un groupe de vétérinaires. Ainsi, la perte d'appétit de Joufflu, l'apathie de Chacha, la fuite et le grognement inhabituels de Minette figurent parmi les signes suffisants de changement de comportement, dont voici la liste :

1 - Le chat boite
2 - Il éprouve des difficultés à sauter
3 - Sa démarche est anormale
4 - Il est réticent à bouger
5 - Il réagit quand on le palpe à un endroit en particulier
6 - Il fuit /se cache sans raison apparente
7 - Il ne fait pas sa toilette
8 - Il joue moins
9 - Il perd l'appétit
10 - Son activité physique a globalement diminué
11 - Il se frotte moins aux gens
12 - Son humeur générale a changé (il est par exemple irritable)
13 - Son tempérament a changé (il n'est plus dynamique par exemple)
14 - Il se tient recroquevillé
15 - Son poids a changé rapidement et sans raison apparente
16 - Il se lèche particulièrement un endroit du corps 
17 - Il tient sa tête basse
18 - Ses paupières se contractent de façon répétée et involontaire (blépharospame)
19 - Il y a un changement au niveau du comportement alimentaire
20 - Le chat évite les endroits lumineux
21 - Il grogne
22 - Il gémit
23 - Il ferme anormalement ses yeux/son œil

Si l'un de ces comportements inhabituels est observé, le chat a mal quelque part. Il ne faut donc pas hésiter à consulter un vétérinaire si la situation ne revient pas rapidement à la normale. Évidemment si un chat semble avoir mal à un endroit précis, le propriétaire peut commencer par tenter de regarder lui-même s'il n'y a pas une blessure ou un corps extérieur inséré dans sa peau ou dans son œil. 

Attention, rappel : ne jamais donner de médicaments pour l'homme à un chat (sans l'avis d'un vétérinaire), en particulier des anti-douleurs contenant du paracétamol (type Doliprane®) qui sont mortels pour lui ! Dans tous les cas, repérer ce qui ne va pas et le signaler sans attendre au vétérinaire permet de poser un diagnostic rapide et d'augmenter ainsi les chances de guérison du chat.

Photo : © Gerard Lacz / Rex Featu/REX/SIPA
Source sciencesetavenir.fr

Infos santé animale-Quand le chien a-t-il froid


Les Yorkshire sont vulnérables au froid en raison de leur petite taille et de leur pelage fin et peu épais.

Quand le chien a-t-il froid

La fourrure des chiens les protège bien des intempéries. Or, lors des périodes de froid hivernal, ce n’est pas toujours suffisant. Voici donc les bons comportements à adopter.

Froid
Avec sa température corporelle avoisinant les 39 degrés Celsius, le chien est beaucoup plus résistant au froid que les humains (dont la température moyenne est de 37 °c). En revanche, certaines races sont assez sensibles au froid. Les petits chiens et ceux au pelage fin et peu épais, tels que le Chihuahua ou le Yorkshire, sont plus vulnérables que les toutous costaux et dont la fourrure est bien fournie. De plus, les chiots et les chiens âgés sont plus susceptibles d’être affectés par les basses températures tout comme ceux qui vivent à l'intérieur.

Comment savoir ?
Généralement, en deçà de 5°c, les chiens les plus vulnérables ressentent de l’inconfort. Toutefois, les toutous ne réagissent pas tous de la même manière au froid. Certains grelottent alors que d’autres se figent, refusent d’avancer ou s’arrêtent fréquemment lors de leurs promenades. L’important est d’observer la réaction de l’animal pour adopter les bons comportements s’il est affecté par la température.

De manière générale, il est déconseillé de le faire raser lorsque l’hiver approche. Espacer les bains est aussi bénéfique, car le chien sécrète plus de sébum, un liquide gras qui protège la peau du froid. Il est aussi important de protéger ses pattes en y appliquant une crème protectrice si la température dégringole, car des crevasses peuvent se former au niveau des coussinets. Pour les plus frileux, il existe des vêtements d’hiver. Manteaux, chaussons, écharpes, bonnets, rien n’y échappe. De quoi faire une belle garde-robe à toutou !

Photo ©GREGORY MAIRET/BIOSPHOTO/AFP
Source sciencesetavenir.fr

Infos santé animale-Mon chien déprime

Mon chien déprime

Votre chien est anxieux, ennuyé ou démotivé ? Il est peut-être en pleine dépression. Grâce aux conseils de comportementalistes, vous saurez comment la diagnostiquer et agir au mieux pour votre chien.


Quand un chien déprime, le bousculer ne sert à rien.

Après une longue sieste sur son petit canapé bleu individuel, Babou, un petit Jack Russel, sort de son ennui, s’étirant et attirant l’attention de son maître. Prenant conscience de l’envie relativement pressante de son animal, ce dernier décide de l'emmener dehors pour une petite balade. Mais à peine le chien s’est-il soulagé au coin de verdure habituel en bas de l’immeuble, qu’il veut déjà rentrer à l’appartement, refusant même catégoriquement d’avancer comme lui ordonne son maître. Face à un tel refus d’obtempérer, celui-ci n’a d’autre choix que de revenir à l’endroit initial, frustré. Une fois de retour, Babou regagne expressément son petit nid douillet, reprenant sa sieste. Voilà, en somme, un syndrome flagrant de déprime. "Vous ne l’avez pas vu tout de suite, pensant à une simple baisse de tonus, mais votre chien dort de plus en plus, ne s’intéresse à rien, perd de l’appétit ou au contraire mange trop … Il déprime", affirme les comportementalistes canins Karime Molinié et Marie-Sonia Etchegaray, dans leur récent livre Mon chien est mal élevé ! (éditions Larousse).


 "La première cause de la déprime est un changement brutal" : une séparation de son couple de maîtres, un déménagement, l’arrivée d’un bébé dans la famille, ou même une séparation maternelle entre une chienne et ses chiots. Animaux sensibles, les chiens "peuvent également avoir du mal à surmonter un changement dans leur vie". Outre des éléments déclencheurs, la dépression du chien peut se manifester à l’usure, en réaction à un environnement stressant (créé par des bruits répétitifs de travaux de bâtiments, par exemple). "Dans tous les cas, un changement de comportement chez votre chien doit vous alerter", signalent les auteurs aux propriétaires de chiens. Quand un chien est déprimé, il a tendance à faire de longues siestes (comme l’exemple ci-dessus), à réagir moins aux sollicitations des autres individus (humains et animaux) ou encore à montrer moins d’empressement à aller se promener (tout comme le petit Jack Russel évoqué plus haut). Cependant, ce même diagnostic de dépression peut se retrouver chez un chien en burn-out : loin d’être triste et démoralisé, l’animal (en particulier les chiens policiers, de course et de concours) s’écroule juste de fatigue, la production d’adrénaline forcée de s’arrêter pour récupérer.

Pour contrer ce problème, aussi bien pour le chien que pour son maître, les comportementalistes proposent une solution progressive en 5 étapes :

  • S’armer de patience : "Un chien qui déprime n’a plus envie de bouger", il ne faut ainsi ni le secouer ni le brusquer, et simplement agir étape par étape. Autrement, vous ne ferez "qu’aggraver son repli sur soi".

  • Poser des repères : "Un panier dans un coin tranquille loin du bruit" permet moins de sollicitations et plus de calme. Néanmoins, stabilité ne veut pas dire flemmardise constante. Établir des horaires fixes pour manger et sortir ne sera que bénéfique à un chien déprimé.

  • Commencer par des stimulations douces : Au lieu de l’inciter tout de suite à jouer ou à courir, des interactions douces et affectives sont à privilégier. "Le brossage et les caresses sont un bon moyen de procurer un bien-être physique à l’animal, en lui permettant de se reconnecter à des sensations externes agréables".

  • Bouger : Au cours des sorties quotidiennes régulières, augmenter progressivement la distance des balades, sans le fatiguer, permet de lui redonner doucement l’envie de sortir, aussi bien de son nid douillet que de son marasme.

  • Jouer : Enfin, "si vous constatez que son goût pour le jeu revient, c’est bon signe". Vous pouvez alors l’inviter de plus en plus souvent à jouer, s’amuser et se dépenser – "quitte à susciter son intérêt au départ en lui lançant quelque chose à manger".

 Si la dépression continue, lui apporter de la compagnie en accueillant un nouveau chien peut parfois aider aussi. Petit détail : "prendre un chien du sexe opposé peut simplifier les choses".

Cependant, attention ! Avant d’envisager cette solution, d'adopter un animal de plus ou de faire appel à un spécialiste du comportement, il faut impérativement faire un bilan de santé chez votre vétérinaire. Certaines manifestations de dépression peuvent s’avérer être des symptômes de maladies ou de réels problèmes psychologiques, plus que comportementaux.
Le "petit manuel d’éducation positive" qu’est Mon chien est mal élevé regorge d’autres explications, indications et solutions sur le comportement de votre chien, comme celle-ci. Le tout pour améliorer vos liens

Photo : © SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA
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Infos santé animale-Comment apaiser un chien quand l'orage éclate ?

Comment apaiser un chien quand l'orage éclate ?

L’orage peut terroriser même le plus imposant des molosses. Voici quelques conseils pour calmer votre chien et l’aider à surmonter ses angoisses.


Mon chien a peur

Les gaulois n’avaient, paraît-il, peur que d’une chose : que le ciel leur tombe sur la tête. Sans doute y avait-il quelques autres phobies répandues à l’époque de nos ancêtres et c’est également le cas pour les chiens d’aujourd’hui. Peur des voitures, des autres chiens ou des étrangers…Vous avez probablement déjà identifié les événements et situations qui plongent votre animal dans la détresse ou l’agressivité. Sa vie peut être fortement perturbée par ses réactions de peur. Reste à comprendre ces situations par une approche globale et à se mettre en quelque sorte à sa place pour comprendre comment il va interpréter vos actions (gestes, paroles ou autres). Le but étant de stabiliser les émotions du chien sur le long terme en déchiffrant le langage canin et au final construire une relation harmonieuse entre l’animal et son maître basée sur une communication efficace. Les vétérinaires comportementalistes Édith Beaumont-Graff et Nicolas Massal apportent leur expérience et leurs conseils sur la manière de gérer l’anxiété de Médor dans Mon chien a peur dans la collection Mon veto de poche aux éditions Eyrolles.

La peur, une menace insidieuse


La peur de l’orage peut se manifester à tout âge et est accentuée par la combinaison de deux facteurs. D’une part, les stimuli sont anormalement forts (bruit, vibrations, lumière). D’autre part, il se trouve dans une situation fermée puisqu’il se retrouve dans l’incapacité à s’y soustraire. C’est une impasse qui amplifie le mal-être du chien, qui va par ailleurs alimenter sa propre peur par la suite en anticipant l’arrivée d’un événement traumatisant, si des signes qu’il avait identifiés en amont ou au cours de l’orage surviennent à nouveau. L’accumulation de ses souvenirs et de ses réactions préventives peut progressivement amener le chien à se surprotéger à la moindre alerte. Un coup de vent, un moteur trop bruyant ou encore une pression atmosphérique élevée et c’est la panique.

Comment réagir ?
Le principe à toujours garder en tête, c’est éviter d’alimenter l’anxiété de l’animal et bien sûr de ne pas lui transmettre ses propres peurs.

L'enfermer ?… Ça peut marcher !
L’idée est d’offrir une cachette (salle de bains, buanderie) à l’abri des sons et de la lumière. D’instinct, le chien cherche d'ailleurs à se réfugier sous un meuble ou un escalier.

Ordonnez et contrôlez.
Le chien se sent en sécurité avec un maître sûr de lui. En recevant des ordres simples connus, il revient dans un contexte familier et apaisant.

Autorisez le contact avec vous.
Il se rapproche du groupe protecteur que vous incarnez en cas de danger. Mais il ne faut pas le caresser et le câliner.

Limitez vos propres émotions.
La peur est communicative, il faut lui montrer que vous maîtrisez la situation. Ne pas s’énerver ou crier non plus. Cela ajouterait à son incompréhension et donc son malaise.

En revanche, il convient de ne pas tenter des gestes et paroles d’apaisement : c’est un chien pas un enfant. Il interprète ces comportements comme un appel à l’aide alors que c’est au maître de soulager son compagnon. La punition est également à proscrire. Elle est la réponse lorsque l’animal a commis une faute alors que nous sommes en présence d’un événement extérieur. Enfin, forcer le chien à rentrer dans une pièce ou à l’inverse l’empêcher d’aller se réfugier le bloque face à une situation qui lui fait peur, c’est tout à incompréhensible pour lui et contre-productif.  Si rien ne marche, que le chien est incapable de surmonter ses émotions et sa peur face à l’orage et que le message ne passe pas car trop difficile à décrypter, une aide extérieure est requise. Il ne faut pas tarder à réagir car plus le mal est ancien et ancré, plus il est long et délicat à effacer. Des actions préventives sont également à mener chez les animaux les plus jeunes notamment.

D’autres situations et les conseils sur l’attitude à adopter sont présentés dans l’ouvrage Mon chien a peur : "la peur en cas d’absence", "la relation aux enfants", "la confiance du chiot", "la rencontre avec les autres chiens", "la peur de sortir".

Photo :   © Eyrolles
Source sciencesetavenir.fr

Infos santé animale-Votre chien est-il optimiste ou pessimiste


Comme nous, certains chiens sont plus optimistes que d'autres. ©MARK RAYCROFT / MINDEN PICTURES / BIOSPHOTO / AFP

Infos santé animale-Votre chien est-il optimiste ou pessimiste 

Comme nous, certains chiens sont optimistes et d'autres pessimistes. C'est ce que viennent de démontrer des chercheurs australiens grâce à un test simple. Et le vôtre ?

Vie de chien
Certains chiens ont tendance à voir la gamelle à moitié vide, tandis que d'autres la voient à moitié pleine. Telle est en substance la conclusion d'une étude australienne publiée le 17 septembre 2014.

Une méthode non-invasive et très simple
"Cette recherche est passionnante car elle mesure les états émotionnels positifs et négatifs chez les chiens de manière objective et non-invasive", expose le Dr. Melissa Starling, de l'université de Sydney et principale auteure de l'étude.

Gamelles
En effet, il a suffit que l'équipe apprenne à ses cobayes canins à associer deux sons différents (distincts de deux octaves) à la présentation de deux types de gamelles. L'une pleine de lait (sans lactose pour une bonne digestion) était assimilée par les chiens à une récompense, tandis que l'autre, ne contenant que de l'eau, ne l'était pas. Une fois cet apprentissage terminé, des sons ambigus, qu'ils n'avaient jamais entendus auparavant, étaient diffusés à leurs oreilles.

La plupart des chiens seraient optimistes
Si le chien réagissait comme lorsqu'il s'attendait à une gamelle de lait dans l'exercice précédent, c'est qu'il était optimiste. À l'inverse, s'il ne réagissait pas, c'est qu'il était d'un tempérament pessimiste.

Parmi les chiens que nous avons testés, nous avons trouvé davantage d'optimistes que de pessimistes, note Melissa Starling. Mais il est trop tôt pour dire si cela est vrai de la population générale canine".
Les auteurs soulignent qu'un chien optimiste aura tendance à prendre les devants en vue d'une récompense, sans faire grand cas des risques encourus. Tandis qu'un chien pessimiste fera preuve de prudence et aura besoin d'encouragements avant d'essayer de nouvelles choses.

Un chien très optimiste sera plus adapté à la détection de drogues ou d'explosifs
Les chercheurs ont insisté sur le fait qu'aucun de ces tempéraments n'était préférable en soit, mais que chaque profil pouvait être intéressant selon le rôle que le chien joue auprès de son maître. Ainsi, d'après Melissa Starling, "un individu pessimiste, qui évite les risques, sera un bon chien-guide, tandis qu'un chien très optimiste sera plus adapté à la détection de drogues ou d'explosifs".

Quant aux chiens sans emploi particulier, leurs propriétaires peuvent tester leur bien-être avec cette méthode. "Si nous savons si notre animal est habituellement optimiste ou pessimiste, il est possible de suivre l'évolution de son degré d'optimisme, ce qui indique quand le chien est dans un état émotionnel plus positif ou plus négatif de d'habitude", résume Melissa Starling.

Source sciencesetavenir.fr

Infos santé : Sport et Santé-Une genouillère pour quoi faire ?



Une genouillère pour quoi faire ?

Vous avez été victime d’une entorse interne du genou. Votre médecin vous a prescrit une genouillère.

Par le docteur Stéphane CASCUA, médecin du sport

Classiquement, le modèle de genouillère est différent selon la gravité de la blessure. Il est même astucieux d’envisager d’en changer en cours de traitement afin de contribuer à la « mécanisation » de la cicatrice et pour retravailler vos muscles et votre coordination.

  • Recollez votre ligament
En cas d’entorse grave, le ligament interne du genou est totalement rompu, il ne parvient plus à assurer sa stabilité. L’articulation risque de basculer en direction de l’autre genou et les lésions peuvent s’aggraver ou mal cicatriser. Dans ce cas, il est d’usage de porter une attelle rigide, fixée en très légère flexion de genou, au voisinage de 20°. Cette immobilisation stricte permet de bien placer face à face les fragments du ligament déchiré. Ce dernier étant traversé par de petits vaisseaux sanguins, sa section a provoqué un saignement. Ainsi, l’attelle facilite la formation d’une croute de sang entre les moignons ligamentaires. Ce caillot amène des cellules aptes à construire du tissu fibreux qui se transformera peu à peu en ligament. Habituellement, il faut porter cette immobilisation pendant 3 à 6 semaines. La protection du ligament étant assurée par l’attelle, les béquilles sont inutiles et il est vivement conseillé d’appuyer sur votre pied et de bien pousser avec votre mollet. De cette façon, vous entretenez un minimum votre solidité osseuse et votre force musculaire. Surtout, le sang ne stagne pas trop dans votre jambe et vous limitez le risque de formation d’un caillot dans les veines. Malgré cela, au cours de cette étape thérapeutique, il est souvent utile de bénéficier d’un traitement antiphlébite à l’aide de piqûres quotidiennes dans l’épaisseur de la peau.

  • « Mécanisez » votre ligament
En cas d’entorse moyenne, quand le ligament n’est pas totalement rompu mais partiellement déchiqueté, il est recommandé de porter une genouillère articulée. Ce modèle est également conseillé en cas d’entorse grave après 3 semaines d’immobilisation stricte. Grâce aux montants rigides latéraux, les mouvements de bascule particulièrement dangereux pour le ligament interne sont évités. En revanche, la flexion et l’extension sont possibles du fait de la charnière. Ainsi, vous préservez ou retrouvez votre force musculaire. Votre ligament blessé ne souffre pas de ce déplacement très différent du geste traumatisant. Il balaye la face interne du genou. Il se reconstitue dans sa longueur mais ne colle pas en profondeur sur l’os. Ses fibres s’orientent dans l’axe des contraintes mécaniques tout en conservant leur élasticité : la cicatrice fibreuse devient progressivement un ligament souple et solide, on dit qu’elle se « mécanise ». En cas d’entorse moyenne ou lors de la deuxième étape de prise en charge d’une entorse grave, il est d’usage de conserver votre genouillère articulée environ 3 semaines. De façon cohérente, il est de bon ton d’entreprendre parallèlement la kinésithérapie et l’autorééducation.

  • Protégez votre ligament
En cas d’entorse bénigne, le ligament a été étiré et irrité. Il fait mal mais n’est pas distendu. Les petits récepteurs nerveux situés dans cette cordelette et chargés d’informer le cerveau de la bascule du genou ont été abîmés. La douleur aussi vient perturber les indications neurologiques concernant la position de l’articulation. Dans ce contexte, une genouillère avec armatures latérales souples est bien adaptée. Sa mission n’est pas de stabiliser totalement le genou. Elle freine les bascules intempestives. Les frottements cutanés renseignent le cerveau des déplacements de l’articulation. En réaction, les muscles stabilisateurs ont le temps d’intervenir. Les faux mouvements sont évités le temps de la guérison. Pour des raisons identiques, la genouillère à armatures latérales souples peut constituer la dernière étape de contention au cours du traitement d’une entorse grave ou moyenne, notamment pour la reprise du sport. Simultanément, la kinésithérapie et l’autorééducation s’intensifient et s’orientent tout particulièrement vers le travail de la force et de la coordination.

  • Pas d’immobilisation pour une vie normale !
Lorsque la lésion ligamentaire est minime, le genou ne fait pas mal dans la vie quotidienne. Même la genouillère souple devient facultative. Aucune sensation douloureuse n’interfère avec les perceptions de position. Au cours de la marche, pendant la phase d’appui, le compartiment interne du genou est spontanément resserré par le poids du corps et le ligament n’est pas mis en tension. De la même manière, lorsque votre entorse plus grave est cicatrisée, il faut vous sevrer progressivement de la genouillère. Commencez par ne plus la mettre à la maison, puis dans la vie quotidienne. Enlevez-la peu à peu pendant le sport. Au début, vous pouvez vous en passer lors des activités sans changement de direction, type course à pied sur terrain régulier. Dans un second temps, il est possible de vous en priver lors des  déplacements latéraux « programmés » mais gardez-la en présence d’adversaires qui perturbent volontairement vos mouvements. Enfin, après 5 à 10 séances d’entraînement avec genouillère souple, vous êtes en confiance. Vous finissez même par l’oublier ! C’est gagné, vous pouvez l’enlever définitivement !

  • Parfois, une « genouillère préventive »
Quelquefois, après une entorse, le ligament situé à la face interne du genou reste légèrement distendu. Malgré un bon traitement, vous pouvez conserver une petite « laxité ». Il est possible que vous gardiez une appréhension lors des changements de direction. Dans ces conditions, n’hésitez pas à utiliser une genouillère « préventive » à l’entraînement ou en compétition. Comme pour soigner une entorse bénigne, choisissez-la avec des renforts souples sur les côtés. Sans gêner la flexion ni l’extension, ces éléments permettent un léger maintien latéral qui freine les mouvements de bascule. Votre cerveau est bien informé des déplacements de votre genou et vos muscles stabilisateurs ont le temps de se contracter. Ce mode d’action met bien en évidence qu’une genouillère de ce type ne « démuscle » pas le genou, au contraire ! Optez pour un modèle permettant d’ajuster finement son serrage et sa position autour de la rotule. Ainsi, votre genouillère restera stable et efficace alors que vous aurez repris le sport à 100 %.

  • En bref
Entorse grave du ligament interne du genou
Lésion : Rupture totale de la cordelette fibreuse reliant le fémur (l’os de la cuisse) au tibia (l’os de la jambe, à la face interne du genou).
Traitement : Attelle rigide. 3 semaines, avec appui. Puis Genouillère articulée. 3 semaines avec kinésithérapie et autorééducation. Puis Genouillère à armatures souples. Reprendre le sport en cas d’appréhension ou de « laxité » séquellaire (ligament cicatrisé mais un peu long).
Entorse moyenne du ligament interne du genou
Lésion : Distension sans rupture de la cordelette fibreuse reliant le fémur (l’os de la cuisse) au tibia (l’os de la jambe, à la face interne du genou).
Traitement : Genouillère articulée. 3 semaines avec kinésithérapie et autorééducation. Puis Genouillère à armatures souples. Pour reprendre le sport en cas d’appréhension ou de « laxité » séquellaire (ligament cicatrisé mais un peu long).
Entorse bénigne du ligament interne du genou
Lésion : Irritation sans distension de la cordelette fibreuse reliant le fémur (l’os de la cuisse) au tibia (l’os de la jambe, à la face interne du genou).
Traitement : Genouillère à armatures souples. 1 semaine dans la vie quotidienne puis pour reprendre le sport pendant quelques séances, avec un peu de kinésithérapie et de l’autorééducation.



Source SantéSportMag

lundi 25 mai 2020

Recettes Légumes anciens-Estouffade tarbaise

Estouffade tarbaise

Préparation : 30 mn
Cuisson :
1 heure 15
Pour 6 personnes

1,8 kg de haricots tarbais en cosses

1 belle carotte

3 gros oignons

2 grosses tomates

3 gousses d’ail

1 bouquet garni

3 cuillerées à soupe de graisse d’oie

Sel et poivre du moulin

1. Écossez les haricots. Lavez-les sans les laisser tremper, puis égouttez-les. Épluchez et lavez la carotte. Coupez-la en rondelles. Pelez et émincez grossièrement les oignons.
2. Dans une cocotte, faites chauffer la graisse d’oie sur feu moyen. Faites-y revenir la carotte et les oignons 10 minutes, en remuant de temps en temps.
3. Pendant ce temps, plongez les tomates 30 secondes dans de l’eau bouillante, puis égouttez-les et rafraîchissez-les à l’eau froide. Épluchez-les, puis coupez-les en petits morceaux.
4. Épluchez et écrasez l’ail au presse-ail. Ajoutez-le dans la cocotte avec les tomates. Remuez 5 minutes, puis incorporez les haricots, le bouquet garni et poivrez.
5. Mouillez d’eau à hauteur, portez à frémissements, couvrez et baissez le feu. Laissez mijoter pendant 1 heure sur feu doux, jusqu’à ce que les haricots soient très moelleux, en ne salant qu’à mi-cuisson.
6. Supprimez le bouquet garni, rectifiez l’assaisonnement et servez l’estouffade très chaude.


Conseil

Traditionnellement composé de persil, thym et laurier, le bouquet garni peut être enrichi d’une petite branche de céleri, d’une feuille de sauge, d’un brin de romarin ou de sarriette… selon vos arômes préférés.


Restant entiers même après une longue cuisson, les haricots tarbais fondent délicieusement dans la bouche… Découvrez-les dans cette recette occitane que vous servirez avec des saucisses de Toulouse ou des magrets de canard grillés.


Haricots tarbais : déjà cultivé par les Aztèques, c’est au XVIIIe siècle qu’il fut introduit dans la plaine tarbaise. Aujourd’hui pourvu d’un label Rouge et d’une IGP (Indication Géographique Protégée), ses graines ivoire, remarquablement goûteuses, possèdent une peau très fine et ne sont pas farineuses.



Recettes Légumes anciens-Panais braisés en persillade

Panais braisés en persillade

Préparation :
20 mn
Cuisson : 30 mn
Pour 4 personnes
800 g de panais
3 brins de thym
4 feuilles de sauge
15 cl de vin blanc sec
20 g de beurre demi-sel
1 cuillerée à soupe d’huile d’olive
Sel et poivre du moulin
Pour la persillade
½ bouquet de persil plat
2 gousses d’ail
1 filet de jus de citron
20 g de beurre demi-sel
Sel et poivre

1. Epluchez et lavez les panais. Coupez-les en rondelles de 5 mm d’épaisseur environ. Rincez et épongez le thym et la sauge. Effeuillez le premier, ciselez finement la seconde.
2. Dans une sauteuse, faites chauffer le beurre et l’huile sur feu moyen. Faites-y revenir les panais 5 minutes en remuant. Salez et poivrez. Ajoutez le thym et la sauge, mélangez bien, puis mouillez avec le vin. Porter à frémissements et couvrez. Laissez mijoter 25 minutes environ, rn remuant de temps en temps : les panais doivent être tendres sans se défaire. Avec une écumoire, transférez-les sur le plat de service.
3. Préparez la persillade : lavez et essorez le persil. Ôtez ses plus grosses tiges et ciselez finement le reste. Epluchez et écrasez les gousses d’ail au presse-ail. Mettez le beurre, le persil et l’ail dans la sauteuse. Fouettez avec le jus de citron jusqu’à ce que le beurre soit fondu. Incorporez le jus de citron, rectifiez l’assaisonnement et répartissez sur les panais. Servez aussitôt.


Variante
D’autres légumes-racines peuvent être braisés à l’identique (carottes, cerfeuil tubéreux, navets, céleri-rave…), seuls ou en mélange, avec, pour changer de base aromatique, les herbes de votre choix à la place du thym et de la sauge (sarriette, origan, romarin…).


Longues racines blanches dont le goût rappelle à la fois ceux de la carotte et du céleri-rave, les panais se cuisinent de multiples façons. Ici braisés au vin blanc et parfumés d’herbes aillées, ils seront parfaits servis avec une viande ou une volaille.
Panais : cultivé dès le Moyen Âge, fort apprécié outre-Manche pour sa saveur douce et sucrée, il est en passe de séduire l’Hexagone. Rond, en forme de toupie, ou long, ressemblant à une carotte blanchâtre, il se cuisine comme le navet.




Recettes Crumbles-Crumble poires caramélisées


Crumble poires caramélisées

Préparation : 30 mn
Cuisson : 40 mn
Pour 6 personnes
Pour la garniture :
1 kg de poires
50 g de sucre roux
30 g de beurre
1 cuillerée à café de cannelle
Pour la pâte :
220 g de farine
110 g de beurre
80 g de sucre
1. Mélangez dans un saladier, le sucre, la farine, le beurre et travaillez la pâte avec les doigts pour obtenir du sable.
2. Préchauffez le four à 180 °C (th. 5) et beurrez un plat à gratin.
3. Épluchez les poires, coupez-les en morceaux et faites-les caraméliser avec la cannelle, le beurre et le sucre.
4. Quand elles sont dorées, disposez-les dans le plat à gratin et émiettez la pâte sur les poires.
5. Faites cuire 40 minutes, le crumble doit bien dorer.

Conseil
Pour un effet chaud-froid onctueux, servez tiède avec de la crème fouettée.