samedi 31 octobre 2020

Dessins de presse


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Photos-Dorothea Lange

Dorothea Lange

 

Dorothea Lange par Rondal Partridge, 1936

1895 – Dorothea Margaretta Nutzhorn, fille d’immigrants allemands de la première génération, naît le 25 mai, à Hoboken, dans le New Jersey.

1902 – Contacte la poliomyélite à l’âge de sept ans. Elle en gardera une atrophie de la jambe droite et une claudication prononcée.

1907 – Son père abandonne la famille. Avec sa mère et son frère, elle s’installe chez sa grand-mère maternelle dans le New Jersey où elle vivra jusqu’à l’âge de vingt-trois ans.

1913 – Obtient son diplôme de fin d’études secondaires et décide de devenir photographe. Travaille avec des portraitistes de studio à New York et, pour rassurer sa famille, suit une formation de professeur.

1918 – Quitte New York avec une amie pour voyager à travers le monde. A San Francisco, elles se font voler tout leur argent ; Dorothea Lange est obligée de chercher du travail. Elle commence par retoucher des photographies, et reçoit des commandes de développement et de tirage. Plus tard, elle obtient deux offres de soutien financier pour ouvrir son studio de portraitiste. Le succès commercial est immédiat. Elle est présentée au peintre Maynard Dixon, de vingt et un ans son aîné.

1920 – Epouse Maynard Dixon.

1930 – La crise de 1929 affecte tout le pays. Pour économiser, elle et Dixon emménagent dans leurs ateliers respectifs et placent leurs enfants en pension.

1933 – Décide de s’aventurer dans la rue avec son appareil pour photographier les soupes populaires et les manifestations.

1934 – On lui propose d’exposer ses photographies de rue. A cette occasion, Paul Schuster Taylor, économiste agronome à la University of California, lui demande une photo pour illustrer son article sur la grève générale.

1935 – Taylor est nommé directeur de la California Rural Réhabilitation Administration. Il engage Dorothéa Lange pour photographier les premiers travailleurs qui affluent en Californie. Elle ferme son studio pour se consacrer entièrement à cette tâche. A partir de septembre, elle travaille pour Roy Stryker, mandatée par la Ressettlement Administration, puis pour la Farm Security Administration. Elle devient l’intime de Taylor, qu’elle épouse en décembre, après avoir divorcée de Dixon.    

1940 – Publication de An American Exodus (« Un exode américain »), avec Taylor. Son travail est exposé au Museum of Modern Art de New York.

1941 – Reçoit une bourse Guggenheim. Elle est la première femme à l’obtenir en matière de photographie.

1942 – Travaille pour la War Relocation Authority. Photographie le déplacement des Américano-Japonais dans les camps d’internement.

1945-1950 – De graves soucis de santé la forcent à interrompre son travail.

1951 – Reprend son activité de photographe.

1952 – Réalise un documentaire, Three Mormon Tows («Trois villes mormones »), pour Life, avec Ansel Adams et son fils Daniel Dixon, écrivain.

1955 – Neuf de ses photographies sont présentées à l’exposition The Family of Man (« La famille des hommes ») au Museum of Modern Art de New York. Donne des cours à l’Art Institue de San Francisco.

1956-1957 – Photographie la destruction, programmée par le gouvernement, d’une ancienne communauté rurale, lors de l’édification du barrage de Monticello.

1958-1959 – Voyage en Europe et en Asie, avec Taylor, et prend des photographies.

1964 – Prépare, avec John Szarkowski, la rétrospective qui doit lui être consacrée au Museum of Modern Art de New York. L’exposition sera inaugurée en janvier 1966.

1965 – Décède d’un cancer le 11 octobre, à San Francisco.


1933 Soupe populaire de l’Ange blanc, San Francisco

Au plus fort de la Dépression, Dorothea Lange éprouve quelques scrupules à photographier les plus riches familles de Californie. « La discordance entre les sujets sur lesquels je travaillais alors et ce qui se passait dans la rue était trop forte pour que je puisse l’assimiler. Si mon intérêt pour les gens était sincère, je ne devais pas travailler uniquement sur ces portraits. »

Cette photographie fut prise lors de sa première sortie dans la rue avec son appareil. Elle nous invite à comprendre la crise que traverse cet individu isolé, âgé et pensif qui s’est détourné du reste de la foule, dans l’attente de sa ration de soupe.


1934 La Crise, bas reprisés, sténographe, San Francisco

Dorothea Lange a l’art d’illustrer les effets de la Crise non seulement grâce aux portraits, mais également par certains détails. Celui, frappant, des bas reprisés d’une sténographe nous offre une vision non dénuée d’humour sur la réponse qu’apporte une femme dans ces circonstances difficiles. On peut établir un parallèle avec le vieux feutre de l’homme sans Soupe populaire de l’Ange blanc, un effort pour préserver une certaine dignité dans son apparence face à l’adversité : mieux vaut être vue avec des bas reprisés que sans bas du tout.


1935 En panne et immobilisé, San Joaquin Valley, Californie

A l’occasion, Dorothea Lange recadre ses photos afin d’en accentuer la puissance dramatique. Dans celle-ci, elle a coupé la femme pour se concentrer sur l’homme au volent. La scène exprime la sensation d’être pris au piège – la voiture a calé et l’homme est immobilisé. Il manque ici cette idée de courage et de résistance, présente dans beaucoup d’autres portraits de pauvres gens. Ici, le sujet est pris au dépourvu ; la peur et l’inquiétude se lisent clairement sur son visage émacié.


1936 Enfant abîmée, Shacktown Elm Grove Oklahoma

Dorothea Lange est connue pour son empathie envers les sujets qu’elle photographie. Ralph Gibson, qui a été son assistant au début des années 60, relate une anecdote révélatrice concernant cette photo. Lorsqu’elle l’a examinée pour en faire un nouveau tirage, quelque trente ans après l’avoir prise, elle a fondu en larmes et lui a raconté à quel point cette fillette handicapée mentale était maltraitée et considérée comme une paria.


1936 Mère migrante, Nipomo Californie

Il est généralement admis que la photographie la plus célèbre de Dorothea Lange est la dernière d’une série de six images représentant une femme avec ses enfants, à l’intérieur d’une tente de fortune.

Dorothea Lange a laissé une description détaillée de la manière dont elle a effectué les photographies de la mère migrante : « Je ne lui ai pas demandé son nom, ni ce qu’elle avait enduré. Elle m’a dit qu’elle avait 32 ans, et qu’ils se nourrissaient des légumes gelés ramassés dans les champs, et des oiseaux que les enfants parvenaient à tuer. Elle venait de vendre les pneus de sa voiture pour acheter de la nourriture. Elle se tenait là, sous cette tente, avec ses enfants blottis contre elle, consciente que mes photos pourraient peut-être l’aider ; et c’est pourquoi elle m’a aidée. Il y avait une sorte d’égalité dans notre rapport. »

Pour sa dernière – et célèbre – photographie, Dorothea Lange gomme les détails à l’arrière-plan et masque les visages des enfants, agrippés à leur mère, qu’ils enserrent, détournant de l’objectif leur visage qu’ils enfouissent en elle. L’attention se concentre ainsi sur celui de la mère, marqué par l’anxiété. Dans un mouvement de repli sur elle-même, elle ne regarde plus ni la photographe ni ses enfants. Lorsque Dorothea Lange prend cette photo, elle ne remarque pas le détail d’un pouce qui surgit au premier plan. Pour la photographe, ce détail gâchait l’image et elle fera retoucher le négatif afin de l’effacer. Roy Stryker n’était pas d’accord : pour lui, c’est falsifier la réalité. L’insistance de Dorothea Lange pour que ce détail parasite disparaisse confirma à quel point cette photo documentaire, devenue classique, est très composée, et influencée par la photographe.


1937 Métayers sans ferme, comté de Hardman, Texa,

Ces fermiers devaient faire vivre une famille de quatre personnes en moyenne avec une aide sociale de 22, 80 dollars. Dorothea Lange les a rencontrés dans une cabane précédemment habitée par une autre famille de métayers partie pour la Californie, chassée par l’agriculture mécanisée extensive. La photographe avait éliminé au recadrage le sixième homme, dans la version de cette image publiée dans An American Exodus, car il n’avait pas la stature physique des autres, alignés devant l’objectif.


1939 Mère et enfants sur la route, Tulelake, Californie

Pour reprendre les termes de Taylor : « Ces gens méritent d’être aidés ! Ce sont des sans-abri, mais non la lie de la société. Ils ont atteint le fond, c’est tout. » Une fois de plus Dorothea Lange se concentre sur la relation maternelle : une mère et ses enfants sur la route. L’empathie de Dorothea Lange pour de tels individus découle de son idéal de la famille. Selon son fils, sa mère « éprouvait un sentiment profond et passionné pour la famille. La sienne avait été brisée par le départ de son père. » Quoi qu’il en soit, Dorothea Lange demeure à cette époque une mère et une belle-mère sévère et exigeante, qui fait passer son travail avant sa famille.


1940 Cueilleur de coton migrant, Eloy Arizona

L’homme est photographié alors qu’il se repose près de son « chariot de coton avant de retourner au travail dans les champs. » La main cache sa bouche, elle exprime toute une vie passée auprès de la terre. Le remplacement de la bouche par la main est également symptomatique de l’importance des gestes dans le travail de Dorothea Lange. En fait, l’homme cherche à dissimuler le mauvais état de ses dents face à l’objectif.


1942 La famille Mochida, Hayward Californie

Des membres de la famille Mochida attendent l’autobus d’évacuation. L’indignité du traitement qu’ils subissent, étiquetés qu’ils sont comme leurs bagages, contraste avec la dignité que leur confère Dorothea Lange dans ce portrait formel aux allures de photo de famille.

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vendredi 30 octobre 2020

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mercredi 28 octobre 2020

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Recettes Portugaises-Choux aux pommes de terre (mangusto)


Choux aux pommes de terre (mangusto)


Préparation : 10 mn

Cuisson : 60 à 75 mn

Pour 4 personnes

1 chou portugais

8 cuillerées à café de paprika portugais

2 pommes de terre de taille moyenne

2 gousses d’ail

4 belles tranches de pain de campagne au levain

2 cuillerées à soupes d’huile d’olive

Sel et poivre

1. Mettez tous les ingrédients dans une grande marmite. Couvrez d’eau à ras bord.

2. Faites cuire sur feu moyen pendant au moins 1 heure (jusqu’à ce que le mélange soit presque en purée et l’eau absorbée).

3. Ecrasez le tout avec une cuillère en bois pour achever d’en faire une purée. Rectifiez l’assaisonnement.

4. Servez bien chaud en accompagnement de poissons grillés.




Recettes Portugaises-Couronne aux fruits confits (bolo rei)


Couronne aux fruits confits (bolo rei)

Préparation : 50 mn
Cuisson : 1 heure
Repos : 1 heure 45 mn

Pour 8/10 personnes
600 g de farine
15 cl de lait
125 g de beurre
20 g de levure de boulanger
200 g de sucre en poudre
4 œufs entiers
2 cuillerées à soupe de raisins secs
50 g de fruits confits
50 g d’amandes grillées et grossièrement pilées
2 pincées de sel
1 fève (véritable fève séchée)
10 cl de vin de Porto rouge

Pour la décoration :
Quelques morceaux de fruits confits
Quelques amandes mondées et grillées
Quelques pignons
50 g de sucre en gros cristaux

1. Mettez les raisins à tremper dans le vin de Porto et un peu d’eau chaude.

2. Dans un bol, versez la levure de boulanger. Ajoutez ¼ de cuillerée à café de sucre en poudre et 2 cuillerées à soupe d’eau tiédie. Mélangez doucement jusqu’à ce que tout soit bien dissous. Posez un torchon propre sur le bol. Réservez dans un endroit chaud et sans courant d’air pendant environ 10 minutes. Le mélange doit avoir alors doublé de volume.

3. Dans un grand saladier, versez 180 g de sucre en poudre, 400 g de farine et 2 pincées de sel.

4. Creusez un puits au centre dans lequel vous versez le lait tiédi, la levure et 2 œufs. Mélangez doucement les éléments avec une cuillère en bois. Ajoutez 100 g de beurre ramolli et fouettez vivement pour une bonne incorporation.

5. Peu à peu, ajoutez 175 g de farine en malaxant bien. Utilisez les mains si la pâte est devenue trop difficile à travailler à la cuillère ou au fouet. Vous pouvez aussi utiliser votre batteur électrique si vous possédez les fouets spéciaux pour pâtes.

6. Posez la boule de pâte sur le plan de travail légèrement fariné. Travaillez-la avec la paume des mains en la pliant, l’aplatissant, la repliant pendant 12 à 15 minutes, jusqu’à ce qu’elle soit élastique et bien lisse.

7. Incorporez les raisins égouttés, les fruits confits coupés en petits morceaux et les amandes pilées en malaxant la pâte. Reformez une boule. Posez-la dans un saladier légèrement fariné. Recouvrez d’un torchon propre. Laissez-la reposer dans un endroit chaud sans courant d’air jusqu’à ce que la boule atteigne le double de son volume (environ 1 heure).

8. Étalez le reste de beurre sur la plaque du four. Disposez la pâte au centre de la plaque. Écrasez-la avec la main et laissez-la encore reposer 15 minutes.

9. Faites un creux au centre de la pâte d’environ 10 cm pour former une couronne d’environ 25 cm de diamètre. Posez au centre un récipient rond beurré pour que la couronne ne se déforme pas en gonflant. Laissez-la encore reposer au chaud pendant 25 minutes.

10. Pendant ce temps, préchauffez le four sur 180 °C (th. 6).

11. Battez les deux œufs restant avec la cuillerée à café de lait badigeonnez-en la couronne. Parsemez de fruits confits, d’amandes mondées et de pignons en les faisant légèrement pénétrer dans la pâte. Saupoudrez de sucre cristallisé. Cuire au four pendant environ 1 heure. La couronne doit être dorée et croustillante.


La légende prétend que la recette de base de ce gâteau serait romaine. Elle aurait d’abord été introduite en Espagne puis au Portugal où des maîtres pâtissiers de Lisbonne lui auraient ajouté des « fruits égouttés et cristallisés », fruits confits de l’époque.

Il est dégusté au début du mois de janvier et remplace la galette des Rois française.

La tradition veut que l’on glisse une véritable fève dans la pâte ainsi qu’un petit cadeau – cela peut-être un objet sans valeur, amusant ou original mais aussi, parfois, un bijou de prix.

Celui ou celle qui trouve le cadeau sera le roi ou la reine du jour, celui qui trouve la fève devra offrir le gâteau l’année suivante.

Sur le plan religieux, le rapprochement est fait avec les Rois Mages et leurs cadeaux d’où le nom de Bolo Rei, couronne des Rois.


Recette Portugaises-Tartelettes au fromage (queijadas)



Tartelettes au fromage (queijadas)


Préparation : 5 mn
Cuisson : 15 mn
Pour 6 personnes
1 pâte brisée
400 g de fromage frais
200 g de farine
200 g de sucre en poudre
6 jaunes d’œuf
Beurre
1. Préchauffez le four à 180 °C (th. 6).
2. Avec la pâte brisée, foncez 6 moules à tarte individuels préalablement beurrés.
3. Dans un saladier, mettez le fromage frais, les jaunes d’œuf, la farine et le sucre. Mélangez bien avec un fouet.
4. Versez la préparation dans les moules et enfournez pour 15 minutes.
5. Servir tiède ou froid.




lundi 26 octobre 2020

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La Cote D'or le 25 octobre 2020

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dimanche 25 octobre 2020

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