3 bonnes raisons d’allaiter son enfant
Dans le cadre de la semaine
mondiale de l'allaitement, l'OMS rappelle les principes de base de la pratique.
Une occasion de rappeler les bienfaits du lait maternel sur la santé du bébé et
de la mère. Cette
première semaine du mois d’août est consacrée à l’allaitement. Jusqu’à
dimanche, plus de 170 pays vont vanter les mérites de cette pratique. Sur son
site, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en profite pour rappeler les
bienfaits du lait maternel sur la santé du bébé, mais aussi de la maman.
- Le lait protège le nourrisson des maladies
Après
l'accouchement, du lait destiné à nourrir le bébé se forme dans les glandes
mammaires de la femme. Composé d’eau, de glucides, de lipides, de protéines, de
sels et d’oligoéléments, ce « breuvage » contient tous les nutriments
nécessaires à l’alimentation du nouveau-né durant les six premiers mois de sa
vie. Au cours de cette période, le bébé est dépourvu du système immunitaire
nécessaire pour lutter contre des infections ou des virus. Le lait maternel lui
apporte des anticorps provenant directement du corps de la mère et permet donc
de préserver sa santé.
- Un effet tranquillisant
De
nombreuses études ont démontré les effets bénéfiques du lait maternel sur la
santé et le développement du bébé : plus léger, le lait 100 % naturel de la
maman est aussi plus facile à digérer pour le nourrisson. Sa composition
diminue également les risques d’allergie. Le lait maternel influe également sur
l’état de santé psychologique de l’enfant : il produit un effet tranquillisant
et améliore le sommeil du bébé. Enfin, le rapport intime et privilégié avec la
mère au cours des séances d’allaitement conférerait un sentiment de sécurité et
de plénitude au nouveau-né.
- Des effets bénéfiques pour la mère
L'allaitement
a aussi des effets bénéfiques pour la mère : si de plus en plus de femmes ont
recours au lait artificiel, celles qui s’en tiennent à la méthode
« traditionnelle » auraient moins de difficultés à retrouver un poids
normal après la grossesse. Par ailleurs, la production de lait entraîne libère
des hormones euphorisantes, les endorphines, qui peuvent agir comme
antidépresseurs dans le cas des mères atteintes du « baby blues », une
dépression post-natale qui touche environ 50 à 80 % des femmes, mais dont la
durée excède rarement une semaine.
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