Accident vasculaire cérébral (AVC)
- Qu'est-ce qu'un AVC ?
L’accident
vasculaire cérébral (AVC ou, plus communément, attaque cérébrale, embolie
cérébrale ou apoplexie) se caractérise par une lésion d’une partie du cerveau à
la suite de l’obstruction d’un vaisseau (accident ischémique ou infarctus
cérébral) ou par la rupture d’un vaisseau sanguin et l’accumulation d’une poche
de sang (accident hémorragique ou hémorragie cérébrale). Environ 85 % des AVC
sont d’origine ischémique et 15 % d’origine hémorragique.
Environ
60 % des personnes qui ont eu un AVC conservent une certaine forme d'invalidité
: paralysie (dans 30 % des cas), perte sensorielle, troubles de la mémoire, de
l'élocution ou de la vue, dépression ou autres types de troubles psychiques,
etc. Les conséquences peuvent être lourdes pour le patient comme pour son
entourage.
- Qu'appelle-t-on AIT ?
L'accident
ischémique transitoire (AIT) est une forme légère d'AVC causée par
l'interruption temporaire du débit sanguin dans une partie du cerveau. Dans le
cas d'un AIT, les symptômes durent moins d'une heure et ne laissent pas de
signe anormal sur les images du cerveau par IRM. L'AIT est un peu plus fréquent
chez les hommes que chez les femmes. Le risque de survenue d'un AVC à la suite
d'un AIT est élevé (jusqu'à 10 % des cas dans la semaine qui suit l'AIT). De ce
fait, comme l'AVC, l'AIT est une urgence médicale.
- Quels sont les facteurs favorisant la survenue d'un AVC ou d'un AIT ?
L’âge. Le risque d’AVC ou
d'AIT augmente avec l’âge.
L’hérédité. Le risque d’AVC
ou d'AIT est plus élevé si un parent a eu un AVC avant l’âge de 65 ans.
Les antécédents d’AVC ou d’AIT.
On estime que 30 % des personnes ayant eu un AVC ou un AIT connaîtront un autre
AVC dans les cinq ans.
L’hypertension artérielle non
contrôlée par les traitements.
Certaines maladies cardiaques,
comme la fibrillation auriculaire, favorisent la formation de caillots.
Le tabac.
Le diabète non contrôlé par
des traitements.
L’excès de cholestérol.
L’absence d'activité physique
régulière.
La consommation élevée de boissons
alcoolisées.
La prise de certains médicaments,
par exemple la prise pendant plusieurs années de traitements hormonaux de la
ménopause.
La
prévention des AVC et de leur rechute consiste à appliquer les règles qui
visent à prévenir l’hypertension artérielle et l’excès de cholestérol dans le
sang : alimentation équilibrée, maintien d’une activité physique régulière,
arrêt du tabac et réduction de la consommation de boissons alcoolisées.
- Quels sont les symptômes de l'AVC et de l'AIT ?
Les
symptômes de l’AVC et de l'AIT se manifestent subitement et ne précèdent
l’accident que de quelques minutes ou de quelques heures. Il est important de
les connaître pour bénéficier rapidement d’un traitement :
Apparition soudaine d'une difficulté
à s'exprimer ou à comprendre les autres ;
Paralysie ou engourdissement
soudain d’un côté du visage, d’un bras ou d’une jambe (hémiplégie) ;
Perte soudaine de la vue
(souvent dans un seul œil) ou vision dédoublée ;
Perte de l’équilibre ou de la
coordination des mouvements ;
Mal de tête soudain et violent,
sans cause apparente.
L'intensité
des symptômes observés lors d'un AVC ne permet pas de prévoir l'intensité
d'éventuelles séquelles. Un AVC ayant entraîné des symptômes sévères et variés
peut ne laisser que peu de séquelles.
- Que faire en cas de symptômes évoquant un AVC ou un AIT ?
Lorsqu'une
personne présente des symptômes qui suggèrent un AIT ou un AVC, il faut
immédiatement appeler le Samu (15, 112) qui orientera vers la structure
adaptée. Il est recommandé de ne pas attendre son médecin, ni de se rendre aux
urgences, ce qui risquerait d'entraîner une perte de temps au cas où
l'administration d'un traitement visant à dissoudre le caillot serait possible.
- Comment soigne-t-on un AVC ?
En
cas d’AVC, les traitements immédiats visent à dissoudre le caillot ou à
l’empêcher de grossir. Les traitements à long terme de l'AVC préviennent
l'apparition de nouveaux caillots. Ce sont essentiellement des antiagrégants
plaquettaires et des anticoagulants oraux.
De
plus, des traitements sont prescrits pour traiter une éventuelle hypertension
artérielle, un excès de cholestérol ou un diabète. Enfin, des conseils
d'hygiène de vie et de diététique doivent être suivis : arrêt du tabac,
modération dans la consommation de boissons alcoolisées, contrôle du poids par
une alimentation équilibrée et une activité physique régulière (au moins 30
minutes par jour).
- La rééducation dans le traitement de l'AVC
La
rééducation est un élément essentiel de la prise en charge de l'AVC qui a
prouvé son efficacité, même dans le cas d'AVC sévère. Selon les symptômes, elle
peut être assurée par un kinésithérapeute, un ergothérapeute ou un
orthophoniste.
Pour
être pleinement efficace, la rééducation doit débuter le plus tôt possible
après l'AVC, dès les premières heures d'hospitalisation. Elle sera poursuivie
dans un centre spécialisé, puis à domicile.
Source : Vidal
Prenez quelques minutes pour lire ce qui
suit...
Un
neurologue dit que s'il peut soigner une victime d'AVC dans les 3 heures qui
suivent, il peut complètement en renverser les effets...complètement. Le truc est de reconnaître les symptômes, de les
diagnostiquer, et de soigner le patient dans les 3 heures qui suivent.
Comment reconnaître les symptômes d’un AVC
Les
symptômes d'un AVC sont parfois difficiles à identifier. Malheureusement, si on
ne les reconnaît pas, ce peut être désastreux. La personne qui en est victime
peut subir des dommages sérieux au cerveau quand on n'en reconnaît pas les
symptômes. Mais n'importe qui peut le faire en posant trois questions:
S * Demander à la personne de SOURIRE
P * Demandez-lui de répéter une phrase très
simple (de façon
cohérente)
(i.e. Il fait soleil aujourd'hui)
L * Demandez-lui de LEVER LES DEUX BRAS.
N.B. Un autre symptôme est aussi facilement
reconnaissable: Demandez à la victime de tirer la langue. Si la langue est
"croche", si elle va d'un côté ou de l'autre, c'est aussi un
symptôme.
Si
la personne présente UN SEUL de ces
symptômes, appelez immédiatement le 911
et décrivez les symptômes.
Un
cardiologue affirme que si chaque personne qui reçoit ce courriel l'envoie à 10
personnes, on peut croire qu'au moins la vie d'une personne pourra être sauvée.
Merci.
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