Les Français contre le financement public des partis
politiques
Or les aides publiques constituent la
principale ressource des partis politiques français…
Selon Contribuables
Associés, il n’est pas normal d’obliger les contribuables à soutenir des partis
politiques dont ils ne partagent pas les idées.
Pour plus de huit
Français sur dix (83%), les partis politiques doivent se financer uniquement
par les dons et cotisations de leurs adhérents. Seule une minorité (17%)
considère, au contraire, qu’il appartient à l’État de financer les partis,
comme c’est actuellement le cas.
Cette opinion est
partagée très majoritairement quelles que soient les sympathies politiques,
quoique plus fortement chez les sympathisants des formations de droite et
d’extrême droite que chez les sympathisants de gauche. Ainsi, près de neufs
sympathisants de l’UMP et du FN sur dix (88% et 89% respectivement) considèrent
que les partis doivent se financer par leurs propres moyens, sans concours de
l’État, contre un peu moins des trois quarts des sympathisants du PS (74%, soit
un écart de 14 points par rapport aux sympathisants de l’UMP).
56% des Français estiment que ce système de financement est
plutôt une mauvaise chose.
Seuls les partis
politiques qui présentent un nombre significatif de candidats peuvent prétendre
à un financement public. Le financement des partis politiques est calculé en
fonction des résultats obtenus aux élections législatives. 56% des Français
estiment que ce système de financement est plutôt une mauvaise chose car
favorise les partis déjà existants et empêche le renouvellement de la classe
politique.
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