Hollande, quel mépris pour les femmes !
Ce
gouvernement a fait de l’égalité homme-femme son cheval de bataille. Tous les
jours, Najat Vallaud-Belkacem vient nous rappeler à l’ordre sur ce
sujet. Ce gouvernement a même décidé de prendre en main nos enfants
dès la maternelle et l’école primaire pour « déconstruire les stéréotypes
sexués » dit-il.
Et si le
chef de l’Etat à la tête de ce gouvernement donneur de leçons commençait
d’abord, lui-aussi, par respecter les femmes ?
François
Hollande est un récidiviste quand il s’agit d’humilier les femmes :
- Quand il quitte Ségolène Royal, il déclare publiquement que Valérie Trierweiler est « la femme de sa vie » ! Quel manque de respect pour la femme avec qui il a partagé 28 ans de sa vie et qui lui a donné 4 enfants !
- Quand il quitte Valérie Trierweiler, le communiqué de rupture qu’il transmet à l’agence France Presse est un modèle de muflerie : « Je fais savoir que j’ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler« . Quel mépris pour « la femme de sa vie » ! Même si Valérie Trierweiler a refusé de signer un communiqué commun – et on peut la comprendre – il aurait pu terminer son communiqué par le terme : « la vie que nous partagions, Valerie Trierweiler et moi« . Le triple « Je » utilisé dans le communiqué en dit long sur la mégalomanie du personnage.
- En attendant, la prochaine muflerie dont la starlette actuellement en poste fera les frais, le dernier camouflet infligé aux femmes aura fait deux victimes dans les rangs même du gouvernement avec l’enterrement de première classe de la loi famille. La première victime se nomme Dominique BERTINOTTI, ministre déléguée chargée de la famille. La seconde victime est Marisol Touraine, victime par ricochet hiérarchique puisque Dominique BERTINOTTI faisait partie de son ministère.
Car
enfin, Dominique BERTINOTTI voit son travail d’une année jeté à la
poubelle de la politique politicienne de Hollande. Si l’on en croit le
gouvernement, ni la PMA, ni la GPA n’était évoquée dans le projet de loi qui
allait être présenté au parlement. Mais alors, pourquoi retirer l’ensemble du
projet de loi « famille » en paraissant ainsi céder à la pression de
la rue après le succès de la Manif pour Tous du 2 février ?
Pour une
simple raison : la lâcheté de François Hollande refusant d’affronter sa propre
majorité !
En
effet, après la déclaration de Manuel Valls indiquant que le gouvernement
refuserait tout amendement portant sur la PMA et la GPA, la réaction courroucée
du président du groupe socialiste à l’Assemblée, Bruno Le Roux, rappelant Valls
à « la règle du jeu » et aux remous dans l’aile gauche du parti et
chez les « alliés » verts, François Hollande a refusé de livrer la
bataille parlementaire contre ses propres soutiens et il a préféré battre en
retraite et enterrer la loi !
Plus
grave que ces manœuvres de bas étage, cette reculade de Hollande et du
gouvernement va faire d’autres victimes car tout, dans la loi
« famille », n’était pas néfaste aux Français:
- Le statut du « beau-parent », dont personne ne conteste la nécessité d’une définition qui soit adaptée aux nombreuses familles recomposées passe à la trappe !
- Terminées, les mesures qui devaient donner aux enfants adoptés, nés sous X ou d’un don de gamète, un accès plus complet à leur histoire, ce que l’on appelle l’«accès aux origines».
- A la poubelle, aussi, les mesures qui devaient promouvoir la médiation au moment du divorce.
François
Hollande montre, une nouvelle fois, qu’il n’a pas l’étoffe d’un véritable chef
de l’Etat, soucieux, avant tout, du bien des Français. A l’intérêt
général, il privilégie, comme il le faisait à la tête du PS, les petites
manœuvres politiciennes qui lui permettent, pour un temps, de durer en
enterrant les problèmes.
J’espère que l’électorat féminin s’en souviendra aux prochaines
élections …
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