La ContrebasseTraduit de l’Allemand par Bernard Lortholary
(4ème de couverture)L’instrument le plus grand, le plus gros, le plus grave de tout l’orchestre est aussi le plus puissant, le plus beau, le plus indispensable, dit d’abord le contrebassiste. Mais bientôt l’éloge pompeux de cette encombrante compagne qui occupe toute sa vie laisse transparaître les frustrations et les rancœurs du musicien et de l’homme. Peu à peu, il la dénigre, il l’insulte, il la maudit, il se révolte, il devient fou.
Comme le héros du Parfum, comme celui du Pigeon, le personnage qui monologue ici incarne une solitude extrême, exemplaire, métaphysique – et dont Patrick Süskind, avec le prodigieux talent qu’on lui connaît, parvient cette fois à nous faire rire aux larmes.
La pièce tient l’affiche depuis des années en Allemagne.
Patrick Süskind, né en 1949 à Ambach en Bavière, vit à Munich et à Paris. Il est l’auteur du roman Le Parfum et du récit Le Pigeon.
(1ere phrase :)Une chambre. Quelqu’un passe un disque, la Deuxième Symphonie de Brahms, et la fredonne en même temps.
(Dernière phrase :)Au même moment, la musique commence : Schubert, quintette La Truite, premier mouvement.
69 pages – Librairie Arthème Fayard 1984 (1989, pour la traduction française)
(Aide mémoire perso :)
La contrebasse est l'instrument le plus gros, le plus puissant et le plus indispensable de l'orchestre, le plus beau aussi, dit d'abord le contrebassiste. Mais bientôt l'éloge pompeux laisse affleurer les frustrations et les rancoeurs du musicien et de l'homme. Et peu à peu la haine d'abord refoulée de cette encombrante compagne s'exprime, se déchaîne et explose jusqu'à la folie...
Le contrebassiste du livre de Süskind est un musicien un peu condescendant qui monologue sur la musique en général et son instrument en particulier. Le plaisir de la lecture est doublé si on a quelques notions de musique classique ou si on connaît juste un peu les compositeurs. Puis, à mesure qu'il nous parle de sa musique, on sent le narrateur déraper peu à peu. De l'éloge de son instrument, il parle ensuite de son encombrement, de son entretien, de la place que prend cette monumentale contrebasse dans un appartement, dans une voiture, dans la vie de son musicien, jusqu'à ce que l'instrument en devienne un objet qu'on regarde avec haine...
Déchéance du discours, texte amusant, noir, ironique, le narrateur raconte la place que prend un instrument dans la vie d'un musicien. Un texte poussé à son extrême qui est vraiment agréable à lire. J'ai réellement beaucoup aimé!
(4ème de couverture)L’instrument le plus grand, le plus gros, le plus grave de tout l’orchestre est aussi le plus puissant, le plus beau, le plus indispensable, dit d’abord le contrebassiste. Mais bientôt l’éloge pompeux de cette encombrante compagne qui occupe toute sa vie laisse transparaître les frustrations et les rancœurs du musicien et de l’homme. Peu à peu, il la dénigre, il l’insulte, il la maudit, il se révolte, il devient fou.
Comme le héros du Parfum, comme celui du Pigeon, le personnage qui monologue ici incarne une solitude extrême, exemplaire, métaphysique – et dont Patrick Süskind, avec le prodigieux talent qu’on lui connaît, parvient cette fois à nous faire rire aux larmes.
La pièce tient l’affiche depuis des années en Allemagne.
Patrick Süskind, né en 1949 à Ambach en Bavière, vit à Munich et à Paris. Il est l’auteur du roman Le Parfum et du récit Le Pigeon.
(1ere phrase :)Une chambre. Quelqu’un passe un disque, la Deuxième Symphonie de Brahms, et la fredonne en même temps.
(Dernière phrase :)Au même moment, la musique commence : Schubert, quintette La Truite, premier mouvement.
69 pages – Librairie Arthème Fayard 1984 (1989, pour la traduction française)
(Aide mémoire perso :)
La contrebasse est l'instrument le plus gros, le plus puissant et le plus indispensable de l'orchestre, le plus beau aussi, dit d'abord le contrebassiste. Mais bientôt l'éloge pompeux laisse affleurer les frustrations et les rancoeurs du musicien et de l'homme. Et peu à peu la haine d'abord refoulée de cette encombrante compagne s'exprime, se déchaîne et explose jusqu'à la folie...
Le contrebassiste du livre de Süskind est un musicien un peu condescendant qui monologue sur la musique en général et son instrument en particulier. Le plaisir de la lecture est doublé si on a quelques notions de musique classique ou si on connaît juste un peu les compositeurs. Puis, à mesure qu'il nous parle de sa musique, on sent le narrateur déraper peu à peu. De l'éloge de son instrument, il parle ensuite de son encombrement, de son entretien, de la place que prend cette monumentale contrebasse dans un appartement, dans une voiture, dans la vie de son musicien, jusqu'à ce que l'instrument en devienne un objet qu'on regarde avec haine...
Déchéance du discours, texte amusant, noir, ironique, le narrateur raconte la place que prend un instrument dans la vie d'un musicien. Un texte poussé à son extrême qui est vraiment agréable à lire. J'ai réellement beaucoup aimé!
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