Un "pacemaker" pour soigner les lombalgies
La société Mainstay Medical a mis au point un
dispositif qui génère de petites impulsions électriques afin de stimuler
les muscles de la colonne vertébrale.
Deux électrodes sont
inistallées de chaque côté de la colonne vertébrale et reliées à un implant qui
génère de petites impulsions électriques pour stimuler les muscles. Mainstay
Medical.
Dans son édition du
jour, Le Parisien Aujourd’hui en France met en avant une innovation irlandaise
qui pourrait permettre de soulager durablement les patients qui souffrent de
lombalgie chronique.
Le mal de dos,
fréquemment présenté comme le mal du siècle touche près de 10 % de la
population mondiale selon deux
études publiées mardi 25 mars dans les Annales des maladies rhumatismales, une
revue dépendant du groupe du British
Medical Journal (BMJ).
- Deux électrodes de chaque côté de la colonne vertébrale
Le dispositif Reactiv8
développé par la société Mainstay Medical aurait obtenu des résultats très
encourageants. Il s’agit d’une sorte de pacemaker du dos qui consiste a à
intégrer deux électrodes de chaque côté de la colonne vertébrale, reliées à un
implant qui génère de petites impulsions électriques pour stimuler les muscles.
"Quand nous avons
mal, nous envoyons un signal au cerveau qui dit: ne te contracte pas pour
bloquer la douleur. Or, moins le muscle travaille, plus il s'atrophie"
explique au Parisien Peter Crosby, directeur général de Mainstay Medical
et ingénieur bio-médical. ReActive 8 se charge donc de stimuler les nerfs
impliqués dans la contraction.
- Moins le muscle travaille, plus il s'atrophie
Reactiv8 a été testé
pendant trois mois sur 26 patients en Belgique et au
Royaume-Uni. "74% d'entre eux ont constaté une amélioration de leurs
douleurs, 63% une réduction importante de leur invalidité et près d'un sur deux
(45%) a repris le travail", écrit le quotidien.
"ReActive8 est
conçu pour stimuler électriquement les nerfs responsables de la contraction de
ces muscles et aider à rétablir le contrôle", explique Le Parisien,
rappelant que "moins le muscle travaille, plus il s'atrophie. C'est
un cercle vicieux".
- Les patients ont fait fonctionner le dispositif, via une télécommande, 20 minutes le matin et 20 minutes le soir
L'implant
antilombalgie présente aussi l'avantage de ne pas être trop contraignant au
quotidien. "Les patients ont fait fonctionner le dispositif, via une
télécommande, 20 minutes le matin et 20 minutes le soir", détaille Peter
Crosby, directeur général de la société. Autre
caractéristique "très enthousiasmante" : les patients ne
sont pas obligés de garder leur implant à vie. "Une fois la douleur
partie, ils peuvent le faire enlever", poursuit le directeur.
Source : sciencesetavenir.fr
Bonjour,
RépondreSupprimerJe trouve que c'est quand même une intervention invasive,
Si certains veulent essayer, libre à eux, à elles,
Je préfère quant à moi les méthodes non invasives, naturelles et sans médicaments du type d'exercices dynamiques et sans substance médicamenteuse !