mercredi 19 mars 2014

Billets-Vol MH370


Vol MH370

Depuis que la piste du détournement de l’avion de la Malaysia Airlines a pris le dessus, j’ai expliqué pour quelles raisons objectives je pensais qu’il fallait privilégier celle de la prise de contrôle du vol par l’un ou les deux pilotes.
On me demande régulièrement alors comment celui ou ceux qui auraient détourné ce vol auraient été capables de contenir l’équipage durant ce changement de cap, les différents changements d’altitude et surtout, un vol qui n’aurait pas été de la même durée que prévu.

Sans entrer dans certains détails des manœuvres qu’auraient pu faire les pilotes pour « neutraliser » les passagers, il y a une évidence à bord d’un avion qu’il ne faut jamais oublier : le pilote est seul maître à bord.
Dans l’histoire de l’aviation, il y a cette constante que le pilote, et bien entendu le copilote, sont ultimement les deux seuls à décider de ce qu’il y a de mieux à faire dans l’intérêt des passagers et de l’avion.
Avant que les membres d’équipages et les passagers n’en viennent à douter de ce que dit le pilote, il leur faudrait donc de sérieuses raisons de penser que celui-ci a perdu la tête ou est en train de commettre un acte criminel.
Imaginez le dilemme pour un membre d’équipage…
Ainsi, si face à des anomalies lors du déroulement du vol, le pilote ou le copilote annonce qu’il détourne le vol de sa route pour une raison de sécurité, il n’y a guère de chance que qui que ce soit à bord viennent lui demander des comptes et remettre en cause sa décision. Plus encore si ce sont les deux…

Ultimement, si ses plans apparaissaient comme manifestement hostiles, il lui (leur) suffirait de se réfugier dans le cockpit, derrière la protection, provisoire certes mais solide, de la porte anti-effraction.
Un élément de plus à mettre dans le jardin de la thèse du ou des pilotes, dont je répète encore qu’il ne s’agit que du scénario le plus probable selon moi et non d’un fait étayé par des preuves.

Pour mémoire, je replace ici mon schéma explicatif de cette hypothèse :



Source le journaldemontreal.com Stéphane Berthomet 

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