vendredi 6 septembre 2019

Billets-Pourquoi Macron est-il devenu impopulaire ?



Pourquoi Macron est-il devenu impopulaire ?

Populaire, voici 18 mois, Emmanuel Macron est devenu impopulaire. Il a aujourd’hui contre lui 80 % de l’opinion. Comment expliquer une telle chute en si peu de temps ?
Il convient d’abord de se rappeler qu’en 2017, plus personne ne voulait de François Hollande, jugé incompétent, ridicule, et fabriquant d’impôts. Fillon éliminé, de nombreux électeurs le regrettant vivement, se sont ralliés, résignés, à un candidat jeune, au « look » (comme on dit en français) plutôt sympathique. On le croyait neuf et en dehors du système. C’était une erreur magistrale.
Emmanuel Macron est en fait un pur produit du système. Il en est l’incarnation. Les Français dans leur majorité s’en sont désormais aperçus. Ils ont découvert qu’il n’était pas du tout celui qu’ils avaient espéré et imaginé. Macron est, en réalité, un excellent élève de l’ENA, remarqué par Attali, grand prêtre de la gauche, qui l’a fait placer au côté du super percepteur qu’a été François Hollande, dont Macron a été, pendant des années, le conseiller économique et financier – ce qui était suffisant pour finalement le rendre détestable à l’électorat de droite. Mais, pour son passage fort bien rémunéré à la banque Rotschild, il est considéré comme le « président des riches », dont il a allégé l’ISF, crime impardonnable pour la gauche.
À ce florilège, s’ajoutent quelques déclarations que Macron aurait pu se dispenser de prononcer, comme la dénonciation des « crimes » commis par le colonisateur français, en Afrique du nord notamment, pour obtenir le vote des millions de Maghrébins à qui la nationalité française a été distribuée. Je rappelle à ce propos que François Hollande a été élu en 2012 grâce aux musulmans de France. 59 % ont voté pour lui au premier tour et 93 % au second tour.
Ajoutons quelques autres réflexions sur la culture française totalement inutiles. On notera aussi quelques mesures en faveur de l’invasion migratoire, comme l’élargissement du regroupement familial.
Ainsi le gracieux Macron se retrouve-t-il seul avec ses amis de centre gauche, que bénit François Bayrou, à la petite audience.
Il reste à définir ce qu’est le système. C’est un ensemble de réseaux animés par des politiciens et de hauts fonctionnaires, plutôt marxistes, qui se connaissent, s’entraident et se partagent les postes intéressants et bien payés. Ce sont les grands experts des primes pour eux et des taxes pour les autres. Leur politique est assez simple. Elle repose entièrement sur la démagogie. De mille façons, on paie l’électeur pour qu’il « vote bien », en sachant que, déjà, un pourcentage de la population vit exclusivement d’allocations sociales. C’est dire que la fiscalité doit s’adapter, c’est-à-dire toujours augmenter.
Malgré tout, le système est solide. Il est soutenu par l’envie, la jalousie, la haine envers celui qui possède. Ce qui n’empêche nullement la minorité des casseurs de vandaliser les magasins, se réjouissant des pillages à la lumière des incendies des véhicules en flammes. Autant dire que ce bilan calamiteux ne peut que s’aggraver avec en ligne de mire, le prélèvement à la source, le service civique obligatoire pour tous les jeunes et, très grosse cerise sur le gâteau social, le salaire universel. Tout cela représente une très belle facture !
Bref Macron a réussi à mécontenter tout le monde au plan politique.
Sur le plan personnel, il a une très haute idée de lui-même, comme beaucoup de ceux de sa caste. Je les connais bien. Ils sont arrogants, arrivistes, parfois méprisants, et ils s’estiment infaillibles. Étant infaillibles, ils n’ont pas besoin d’écouter. La citadelle où pensent ces penseurs rivés à leurs ordinateurs, c’est Bercy. Tous doivent s’incliner devant la décision de ses fonctionnaires, y compris le président de la république.
Ainsi fonctionne le système. La fiscalité doit suivre et le contribuable se soumettre. Mais il arrive qu’il ne se soumette plus. Alors il manifeste son mécontentement et c’est l’anarchie. Les préjudices et destructions des derniers samedis se chiffrent en milliards d’euros. Qui va payer ? Vous, pardi ! Il va sans dire que ces désordres, incendies et pillages, diffusés par les télévisions du monde entier, valent à la France une réputation qui n’incitera guère les banques de Londres à venir à Paris avec le Brexit, ni les touristes de toute provenance, à l’exception de ceux qui aiment la guerre civile.
L’exécutif paraît ne plus savoir ce qu’il faut faire. S’il reste ferme et immobile, la jacquerie va se poursuivre. S’il cède, même partiellement, par des demi-mesures, il ne satisfera personne et perdra toute autorité.
Et, s’il donne raison aux émeutiers, il peut y avoir un répit, mais par pour longtemps.
En juin 1944, Hitler donna l’ordre au général von Choltitz, commandant militaire du « groß Paris », d’incendier la capitale française. Paris brûle-t-il ? demanda-t-il. Le général refusa d’exécuter l’ordre.
Aujourd’hui, ce sont les voyous (parmi lesquels ne figurent pas que des Français …), qui exécutent l’ordre du Führer, avec la bénédiction d’une gauche criminelle. Beau résultat, belles perspectives !
Source Les4vérités.com
Par LAMBERT CHRISTIAN.

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