Pourquoi Macron est-il devenu impopulaire ?
Populaire,
voici 18 mois, Emmanuel Macron est devenu impopulaire. Il a aujourd’hui contre
lui 80 % de l’opinion. Comment expliquer une telle chute en si peu de temps ?
Il
convient d’abord de se rappeler qu’en 2017, plus personne ne voulait de
François Hollande, jugé incompétent, ridicule, et fabriquant d’impôts. Fillon
éliminé, de nombreux électeurs le regrettant vivement, se sont ralliés,
résignés, à un candidat jeune, au « look » (comme on dit en français) plutôt
sympathique. On le croyait neuf et en dehors du système. C’était une erreur
magistrale.
Emmanuel
Macron est en fait un pur produit du système. Il en est l’incarnation. Les
Français dans leur majorité s’en sont désormais aperçus. Ils ont découvert
qu’il n’était pas du tout celui qu’ils avaient espéré et imaginé. Macron est,
en réalité, un excellent élève de l’ENA, remarqué par Attali, grand prêtre de
la gauche, qui l’a fait placer au côté du super percepteur qu’a été François
Hollande, dont Macron a été, pendant des années, le conseiller économique et
financier – ce qui était suffisant pour finalement le rendre détestable à
l’électorat de droite. Mais, pour son passage fort bien rémunéré à la banque
Rotschild, il est considéré comme le « président des riches », dont il a allégé
l’ISF, crime impardonnable pour la gauche.
À
ce florilège, s’ajoutent quelques déclarations que Macron aurait pu se
dispenser de prononcer, comme la dénonciation des « crimes » commis par le
colonisateur français, en Afrique du nord notamment, pour obtenir le vote des
millions de Maghrébins à qui la nationalité française a été distribuée. Je
rappelle à ce propos que François Hollande a été élu en 2012 grâce aux
musulmans de France. 59 % ont voté pour lui au premier tour et 93 % au second
tour.
Ajoutons
quelques autres réflexions sur la culture française totalement inutiles. On
notera aussi quelques mesures en faveur de l’invasion migratoire, comme
l’élargissement du regroupement familial.
Ainsi
le gracieux Macron se retrouve-t-il seul avec ses amis de centre gauche, que
bénit François Bayrou, à la petite audience.
Il
reste à définir ce qu’est le système. C’est un ensemble de réseaux animés par
des politiciens et de hauts fonctionnaires, plutôt marxistes, qui se
connaissent, s’entraident et se partagent les postes intéressants et bien
payés. Ce sont les grands experts des primes pour eux et des taxes pour les
autres. Leur politique est assez simple. Elle repose entièrement sur la
démagogie. De mille façons, on paie l’électeur pour qu’il « vote bien », en
sachant que, déjà, un pourcentage de la population vit exclusivement
d’allocations sociales. C’est dire que la fiscalité doit s’adapter,
c’est-à-dire toujours augmenter.
Malgré
tout, le système est solide. Il est soutenu par l’envie, la jalousie, la haine
envers celui qui possède. Ce qui n’empêche nullement la minorité des casseurs
de vandaliser les magasins, se réjouissant des pillages à la lumière des
incendies des véhicules en flammes. Autant dire que ce bilan calamiteux ne peut
que s’aggraver avec en ligne de mire, le prélèvement à la source, le service
civique obligatoire pour tous les jeunes et, très grosse cerise sur le gâteau
social, le salaire universel. Tout cela représente une très belle facture !
Bref
Macron a réussi à mécontenter tout le monde au plan politique.
Sur
le plan personnel, il a une très haute idée de lui-même, comme beaucoup de ceux
de sa caste. Je les connais bien. Ils sont arrogants, arrivistes, parfois
méprisants, et ils s’estiment infaillibles. Étant infaillibles, ils n’ont pas
besoin d’écouter. La citadelle où pensent ces penseurs rivés à leurs
ordinateurs, c’est Bercy. Tous doivent s’incliner devant la décision de ses
fonctionnaires, y compris le président de la république.
Ainsi
fonctionne le système. La fiscalité doit suivre et le contribuable se
soumettre. Mais il arrive qu’il ne se soumette plus. Alors il manifeste son
mécontentement et c’est l’anarchie. Les préjudices et destructions des derniers
samedis se chiffrent en milliards d’euros. Qui va payer ? Vous, pardi ! Il va
sans dire que ces désordres, incendies et pillages, diffusés par les
télévisions du monde entier, valent à la France une réputation qui n’incitera
guère les banques de Londres à venir à Paris avec le Brexit, ni les touristes
de toute provenance, à l’exception de ceux qui aiment la guerre civile.
L’exécutif
paraît ne plus savoir ce qu’il faut faire. S’il reste ferme et immobile, la
jacquerie va se poursuivre. S’il cède, même partiellement, par des
demi-mesures, il ne satisfera personne et perdra toute autorité.
Et,
s’il donne raison aux émeutiers, il peut y avoir un répit, mais par pour
longtemps.
En
juin 1944, Hitler donna l’ordre au général von Choltitz, commandant militaire
du « groß Paris », d’incendier la capitale française. Paris brûle-t-il ?
demanda-t-il. Le général refusa d’exécuter l’ordre.
Aujourd’hui,
ce sont les voyous (parmi lesquels ne figurent pas que des Français …), qui
exécutent l’ordre du Führer, avec la bénédiction d’une gauche criminelle. Beau
résultat, belles perspectives !
Source Les4vérités.com
Par LAMBERT CHRISTIAN.
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