vendredi 6 septembre 2019

Billets-Ils ratent tout ce qu’ils font. Comment expliquer cela?



Ils ratent tout ce qu’ils font. Comment expliquer cela?

Qui «ils» ? Les responsables politiques qui nous gouvernent. Il est vrai que gouverner un pays comme la France, dont le peuple est instable, frondeur, se complaisant parfois dans l’anarchie, n’est pas simple. Des échecs sont inévitables. Mais que tout soit négatif est extraordinaire. Quelles sont les causes de ces échecs constamment renouvelés?
À les étudier, on découvre que ces causes, finalement, sont claires. Elles se résument en une phrase très brève : depuis 75 ans, la France est gouvernée à gauche. On peut même dire que la France est atteinte par l’utopie destructrice de gauche depuis la fin de la Première Guerre mondiale.
Le bolchevisme russe l’a beaucoup marquée, qui explique, par exemple, la fourniture de grandes quantités d’armement aux communistes espagnols en 1936-38 (au milieu desquels s’agitait d’ailleurs André Malraux), puis l’accueil de nombreux partisans communistes réfugiés en France.
On doit souligner aussi le sabotage de l’armement de notre armée, l’aviation notamment, par des militants communistes, dont certains, pris en flagrant délit, ont été jugés et condamnés. Le Front populaire de Léon Blum a fait son œuvre, sanctionnée par le désastre de 1940.
Dès qu’il incarna la résistance à l’ennemi vainqueur, en juin 1940, le général De Gaulle et son entourage adoptèrent une ligne très à gauche. Maurras, référence du jeune Charles De Gaulle, fut totalement oublié.
La bourgeoisie française, dans sa majorité, était favorable au Maréchal Pétain, vainqueur de la Grande Guerre. De Gaulle ne lui pardonna pas, d’autant que les Anglo-Saxons acceptaient mal cette «Jeanne d’Arc en pantalon», comme disait Roosevelt. Staline se gaussait aussi de De Gaulle, mais on ne le savait pas. Donc vive Staline!
Ainsi, dès l’origine, le Conseil national de la Résistance subit l’influence du stalinisme.
Une fois au pouvoir dans une France libérée par les armées anglo-américaines, De Gaulle fit de Thorez, secrétaire général du PCF, déserteur devant l’ennemi, de retour de Moscou, le n°2 de son gouvernement, entouré de plusieurs autres ministres communistes. C’était le temps, il est vrai, où 30% des électeurs votaient communiste; où des régions entières étaient sous contrôle communiste; où, en Indochine, des partisans FTP communistes, intégrés comme officiers dans l’armée française, trahissaient au Nord Tonkin; où un enseignant, militant communiste, se fit affecter à Saïgon pour passer au Vietminh.
Nommé commissaire politique au camp 113 – la mortalité y était supérieure à celle d’Auschwitz –, cet enseignant tortura des militaires français prisonniers. Eh bien, à son retour en France, il fut récompensé par son administration : il fit une belle carrière. C’était le temps où les trains sanitaires qui transportaient les blessés rapatriés d’Indochine étaient attaqués de Marseille à Paris par des militants communistes dans le but de les achever.
On vit des scènes du même genre, inspirées par la même idéologie, en Algérie, où un autre enseignant, Maurice Audin, apportait une aide appréciée aux insurgés du FLN qui tuaient les Français, militaires et civils.
«Bien sûr, me dit-on, c’était là une politique obligée, que De Gaulle dut mener pour éviter la guerre civile.» Mais la guerre civile, on l’a eue, pendant 10 ans, durant lesquels de nombreux notables furent assassinés, accusés de collaboration avec l’ennemi, mais en réalité parce qu’ils étaient connus comme étant de droite.
Sans doute, on tenta d’infléchir cette politique. Des hommes de bon sens et patriotes furent un temps au pouvoir. Antoine Pinay, Georges Pompidou, plus tard Raymond Barre. On connaît aussi le rapport Rueff pour l’établissement de finances équilibrées. Mais leur pouvoir fut de courte durée. De Gaulle s’en méfiait. Il n’était pas en confiance avec eux. «Je n’ai pas sauvé la France, disait-il, pour la remettre à Pinay …» De cette époque, date la toute-puissance de la CGT, qui est encore aujourd’hui le bras armé du PCF et qui, à l’époque, organisait des grèves insurrectionnelles pour s’emparer du pouvoir – un syndicat parmi d’autres, généreusement alimentés par l’argent public.
Avec Giscard et Chirac, le pouvoir passa à la démagogie, avec toutes ses conséquences. Mitterrand, quant à lui, ne parvint aux affaires qu’avec l’appui des communistes qui retrouvèrent le gouvernement, avec notamment un ministre pour noyauter la fonction publique qui, en récompense de son action, fut nommé au Conseil d’État. Quant à François Hollande, habile profiteur, on n’oublie pas sa déclaration, faite alors qu’il était Président de la République : «J’ai la plus grande considération pour l’idéologie communiste …» On ne peut pas être plus clair. Tout cela dans un climat de guerre. La France est, en effet, en guerre ininterrompue depuis 1939 et elle les a toutes perdues. J’ai la plus grande tristesse en pensant à tous ces jeunes que l’on a fait tuer pour rien.
Cette politique, conduite pendant des décennies, a engendré la situation dont souffre aujourd’hui la majorité des Français. On la connaît, on la subit. Je la rappelle en quelques mots :
L’invasion migratoire, avec déjà plus de 12 millions d’étrangers, nourris, logés, soignés – mais ce n’est pas suffisant, alors c’est la violence et le vol. Une vingtaine de gendarmes et policiers sont blessés chaque jour. La délinquance est en constante progression. Tout cela contribue à une lourde facture que le pouvoir s’efforce de régler à grands frais en payant 50 milliards d’intérêts chaque année. Par conséquent, la France est devenue la championne mondiale de la fiscalité avec, néanmoins, une dette énorme qui l’a mise en faillite et dépendante de ses créanciers étrangers. Ce lamentable état des finances publiques se répercute sur les prix. Aussi bien la France a du mal à exporter. Sa balance commerciale est ainsi gravement déficitaire et, par-dessus le marché, on subit constamment des grèves destructrices non justifiées comme celle, récente, de la SNCF. Partout menaçante, la malhonnêteté intellectuelle a pris le nom de «politiquement correct». Ne pas s’y soumettre présente des risques. Enfin, le chômage massif affecte des millions de Français.
Ceux qui assurent pouvoir améliorer cette situation issue du solide système en place mentent – à eux-mêmes et aux autres. En réalité, cette situation ne peut que s’aggraver. On en est arrivé à offrir les salons de l’Hôtel de Ville de Paris aux envahisseurs immigrés. Demain, ce sera le château de Versailles.
À Strasbourg, on aura une mosquée cathédrale qui sera la plus grande d’Europe. Si le général Leclerc revenait parmi nous, il pourrait dire : «J’ai délivré Strasbourg des Allemands pour la livrer aux Turcs»!
L’autonomie de fait de nombreux territoires, pratiquement en sécession, où règne l’anarchie (les «territoires perdus de la République», disent les responsables), est un scandale. On y voit des bandes de gamins qui s’entre-tuent et cela, malgré les dizaines de milliards d’euros d’argent public jetés dans la politique de la ville. On ne s’étonnera donc pas qu’il y ait pour tous une diminution du pouvoir d’achat. 9millions de personnes sont officiellement recensées en France en état de grande pauvreté. Demandez aux retraités ce qu’ils en pensent, surtout les plus modestes.
«Tout cela, ce sont de vieilles histoires, me disent quelques-uns. N’en parlez pas, elles sont oubliées.» Non, hélas, elles ne sont pas oubliées. Il y a quelques semaines à Carquefou, près de Nantes, le conseil d’administration du nouveau lycée s’est opposé à ce que ce lycée soit nommé Honoré d’Estienne d’Orves, l’un des premiers résistants. Pourquoi donc? Parce qu’il n’était pas de gauche. Il était même suspecté d’avoir été monarchiste! Ah, s’il avait été communiste, à la solde de Moscou, ç’aurait été tellement mieux !
Source Les4vérités.com
Par LAMBERT CHRISTIAN.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire