Ake EDWARDSON
Chambre Numéro 10Traduit du Suédois par Marie-Hélène Archambeaud
(4ème de couverture)
Une femme est retrouvée morte dans une chambre d’hôtel à Göteborg. Appelé sur place, Erik Winter s’aperçoit qu’il est déjà venu là, dix-huit ans auparavant, lors de la disparition d’une jeune femme.
Winter reste persuadé d’être passé à côté de quelque chose autrefois. Une chose qui peut également avoir son importance dans sa nouvelle affaire. Les deux femmes ont-elles davantage à partager que cette chambre 10 ?
La nouvelle enquête du commissaire Rik Winter réunit les ingrédients qui ont fait le succès d’Ake Edwardson : un univers insolite, un suspense subtil et un art du récit qui l’a classé parmi les grandes révélations de la littérature scandinave.
(Les personnages principaux :)
Erik Winter, Frerik Halders, Ringmar, Lars Östensson.
(1ere phrase :)Elle cligna de l’œil droit.
(Dernière phrase :)
J’avais pensé avec moi.
502 pages – Editions Jean-Claude Lattès 2005 (2007, pour la traduction française)
(Aide mémoire perso :)
Dans une chambre d’hôtel, une femme est retrouvée sans vie. Elle semble s’être donnée la mort par pendaison, mais les apparences sont trompeuses. Le commissaire Erik Winter découvre qu’il s’agit d’un meurtre et cette histoire ne sera pas sans lui rappeler une autre enquête, menée dix-huit ans auparavant, autour de la même chambre dans le même hôtel.
À travers une intrigue bien construite, l’auteur prend le temps d’approfondir chaque point et d’investiguer chaque piste de l’enquête. Le récit est abordé avec lenteur, l’intrigue est entrecoupée de dialogues parfois pertinents sur la nature des personnages, parfois superflus. Ces conversations entre les personnages ou ces pensées captées au fil du texte n’enlèvent rien à l’intérêt général du récit, mais ralentissent tout de même le suspense et le suivi de l’intrigue. On retrouve bien ici le rythme lent, mais régulier, de l’auteur.
L’histoire, qui se déroule dans la ville de Göteborg en Suède, est imprégnée des conditions météorologiques de la région: temps pluvieux, noirceur dans ce coin de pays où la lumière, en hiver, n’est présente que deux heures par jour. On y décrit avec sensibilité les complexités du tempérament scandinave à vivre dans de telles conditions: dépression et mélancolie font partie intégrante du personnage suédois.
Récipiendaire du Grand prix du Roman policier en 1997 pour son premier roman, Danse avec l’ange, Ake Edwardson continue à produire des romans policiers dans l’air du temps.
Depuis que les lecteurs ont découvert puis aimé le célèbre Haning Mankell, les polars suédois ont la cote. Les amateurs de romans policiers déjà initiés à l’auteur découvriront ici un bon roman, une intrigue bien ficelée et in intérêt soutenu tout au long des quelque cinq cents pages du livre.
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