Ce qu’il faut faire pour sauver la France !
Pour la première fois
de son histoire démocratique, la France se trouve privée de classe politique
représentative. Certes les partis politiques actuels ont fait élire un
président de la République et des députés, mais les uns et les autres sont sans
solution face au désastre économique qui frappe la France. De plus, il n’existe
aucun personnage prestigieux « en réserve de la République » et qui
proposerait une politique susceptible de tirer le pays de l’ornière.
Une telle situation ne
peut se perpétuer sans que des conséquences très graves ne s’ensuivent. Le
premier risque est l’anomie : face à l’impuissance de l’État, chacun essaye de
s’en tirer par n’importe quel moyen, y compris ceux qui sont illégaux ou violents.
Le pays plonge alors dans une guerre civile désordonnée, où le danger est au
coin de chaque rue. Le second risque est le fascisme : quelque aventurier
parvient à faire entendre un langage enflammé que la masse veut croire porteur
de solutions et, à la tête de milices armées, impose sa dictature.
L’État, en France, a
déjà disparu. Il est certes encore capable de détruire les entreprises par ses
impôts et ses règlements, de tracasser le citoyen, voire de l’enfoncer dans la
misère, mais il ne guide plus le pays dans la tempête. La France est un navire
sans pilote, un bateau ivre. Demain, elle deviendra le radeau de la Méduse.
Que peuvent les
Français face à ces perspectives effrayantes et chaque jour plus proches ?
Ils doivent prendre en main leur destin.
Indépendamment de tout
parti politique, il faut qu’ils se regroupent en collectifs locaux ou
départementaux informels, à l’initiative de tel ou tel qui en a compris la
nécessité, qu’ils échangent librement leurs analyses de la situation, qu’ils
ébauchent des solutions au mal français et qu’ils nouent des relations avec
d’autres collectifs du pays. Tout cela doit déboucher rapidement sur un congrès
des collectifs, dont se dégageront à la fois un projet pour la France et des
personnalités nouvelles pour le porter.
La seule condition
pour que se crée un tel mouvement est le rejet de tous les partis politiques
existants, qui ne peuvent que polluer le débat et faire avorter le sauvetage du
pays.
Dans le tour de France
de 41 villes que je viens d’accomplir en quelques mois pour promouvoir la
liberté sociale, c’est-à-dire la fin de la tyrannie de la sécurité sociale qui
paralyse et ruine la France, j’ai été accueilli par des organisateurs spontanés,
souvent très jeunes, parfois moins, parmi lesquels figuraient de nombreuses
femmes, et qui de leur vie n’avaient jamais organisé une réunion ni pris la
parole en public. Leur maîtrise est apparue à tous. Ils sont l’exemple de ce
qu’il faut faire.
Un tel déploiement ne
demande aucun moyen financier particulier. On fait la quête pour payer la salle
où l’on se réunit, et très vite des lieux privés se proposent gratuitement. Un
élan se crée. Les idées fusent. L’imagination reprend le pouvoir, celui qu’elle
a dû abandonner à la caste des hauts fonctionnaires, aussi incapables que
cupides. La France reprend espoir. La crise a failli être mortelle, mais elle a
été surmontée.
Je ne viens pas de
vous raconter un conte de fées, mais une action simple et réaliste. Si les
Français ne se montrent pas prêts à l’animer et à la faire vivre, ils peuvent
se préparer au cauchemar !
Le Radeau de La Méduse, Théodore Géricault, 1819.
Source contrepoints.org Claude Reichman
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