Place Tian’anmen 1987
15 avril: Mort de
l’ex-secrétaire général du Parti communiste chinois (PCC) Hu Yaobang écarté en
1987 pour «déviance bourgeoise». Début des rassemblements d’étudiants à
Tiananmen pour célébrer son deuil.
18 avril:
Pétition des étudiants au parlement pour des réformes et une plus grande
ouverture.
21 avril:
Après les ouvriers, les intellectuels se joignent au mouvement. 100 000
manifestants.
26 avril:
Le Quotidien du peuple publie un éditorial citant Deng Xiaoping qui qualifie le
mouvement étudiant d’«anti-parti» et d’«anti-socialiste» et déclare les
manifestations illégales.
4 mai:
Célébration du 70e anniversaire du mouvement démocratique du 4 mai 1919. Les
journalistes rejoignent le mouvement.
13 mai:
Début de la première grève de la faim des étudiants.
15 mai:
Visite officielle à Pékin de Mikhaïl Gorbatchev.
17 mai:
Marche de plus d’un million de personnes dans Pékin avec des représentants du
syndicat unique et les médecins.
18 mai:
Les 8 «immortels», la vieille garde dirigeante du PCC dominée par Deng
Xiaoping, forcent le Bureau politique du Comité central à imposer la loi
martiale qui sera effective le 20 mai.
19 mai:
Le secrétaire général du PCC, Zhao Ziyang, parle avec les étudiants:
«Excusez-moi, je suis venu trop tard.» Fin de la première grève de la faim.
21 mai:
Purge de Zhao Ziyang qui sera remplacé par Jiang Zemin. Li Peng, tenant de la
ligne dure, reste premier ministre.
23 mai:
Trois personnes jettent de la peinture sur le grand portrait de Mao ornant
Tiananmen. Les étudiants les remettent à la police.
29 mai:
Une réplique de la statue de la liberté est érigée sur Tiananmen aux côtés du
monument des martyrs révolutionnaires.
2 juin:
Alors que la majorité des étudiants de la capitale est de retour dans les
universités, un dernier noyau dur décide d’une nouvelle grève de la faim.
3 juin:
Deng Xiaoping donne l’ordre à l’armée de déblayer la place «sans bain de sang».
Dans la soirée, l’avancée de l’armée provoque les premiers affrontements avec
les civils.
4 juin:
La place Tiananmen est nettoyée. On dénombre 200 morts, selon les chiffres
donnés plus tard par le pouvoir, 2400 selon une source de la Croix-Rouge de
Pékin, plus de 2000 dans toute la Chine selon un autre document interne cité
par Human Rights in China.
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