Les Bleus… Jusqu'où peuvent-ils aller ?
La performance de l’équipe de France face à la
Suisse vendredi soir (5-2) a impressionné l’ensemble de la presse
internationale, qui voit maintenant dans les Bleus de potentiels champions du
monde.
Avec deux victoires en autant de matchs, huit buts marqués
et un jeu alléchant, la France réalise un début de Mondial impressionnant.
D’autant plus quand on repense à la Coupe du monde catastrophique de 2010,
couronnée par une sortie au premier tour et une grève des joueurs. "Punie
en Afrique du Sud il y a quatre ans, la France est entrée comme une balle dans
la compétition au Brésil", ne manque pas de repérer le
quotidien espagnol El Pais, qui estime surtout avoir assisté à "un récital
de Benzema". Le journal britannique The Independent souligne lui que
"c’était le 20 juin, il y a quatre ans jour pour jour, que Evra et
compagnie s’étaient assis dans le bus, avaient tiré les rideaux et refusé de
s’entraîner. Mais hier soir, les Français n’auraient pas causé plus de dégâts
aux Suisses s’ils leur avaient roulé dessus avec ce bus."
Le site Goal avoue avoir observé vendredi soir "une France cinq étoiles"
qui, "après avoir survécu aux rugueux Honduriens lors du premier match,
s’en est sortie sans sourciller et avec un jeu exaltant qui a laissé les
joueurs de Otmmar Hitzfeld en état de choc". Désormais, d’après
le quotidien italien La Stampa, "la France est propulsée sur l’avant-scène du
Mondial après avoir étrillé la Suisse grâce à ses contre-attaques meurtrières,
sa capacité à changer de rythme et à se couler dans un placement collectif et
efficace".
- Un "Benséisme"
Si la presse internationale signale avant tout la force
collective des Bleus, deux joueurs semblent être sortis du lot vendredi soir :
Olivier Giroud et Karim Benzema. Pour le Times, l’attaquant du Real
Madrid a "propulsé la France au sommet" avec son but et ses deux
passes décisives, quand le quotidien sportif argentin Olé décrit le
match de vendredi soir comme "la secousse du Benséisme" et a vu dans
l’attaquant français "le leader d’une équipe qui se dirige tranquillement
vers les huitièmes de finale". Le Guardian britannique met en avant le
Gunner d’Arsenal Olivier Giroud, "un joueur qui s’est détaché par sa
prestation au sein d’une équipe de France impressionnante reconfigurée par
Didier Deschamps".
"Une telle performance de la part des Français soulève
une question légitime : jusqu’où peuvent-ils aller, étant donné que l’unique
fois où ils ont remporté leurs deux premiers matchs de Coupe du monde c’était
en 1998, lorsqu’ils ont gagné le tournoi", s’interroge The Independent. Le quotidien espagnol El Mundo réalise lui-aussi le
parallèle avec France 98 en assurant que "si l’équipe n’a pas de Zidane
aujourd'hui, elle a récupéré une caractéristique essentielle avec Didier
Deschamps : l’équilibre." Et le New
York Times de souligner :
"Heureusement, l’entraîneur français sait plus que quiconque gérer
l’euphorie d’une Coupe du monde."
Source Courrier International
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