Jacques Bompard, le député du Vaucluse, maire
d’Orange et président de la Ligue du Sud, demande la constitution d’une
commission d’enquête parlementaire sur les associations antiracistes vivant
des subventions publiques.
Face au développement du racisme anti-Blanc et
au déni de réalité de certaines associations antiracistes, le député Bompard
estime qu’il devient nécessaire de se pencher sur le fonctionnement de la lutte
contre le racisme en France.
- Les associations antiracistes profitent-elles de subventions publiques ?
Jacques Bompard : Oui, et dans une large mesure.
Une
commission d’enquête parlementaire devrait faire la lumière à ce sujet.
Je vais
vous citer quelques exemples : en 2012, les associations dépendant de la
mission « Intégration et accès à la nationalité française » ont vu leurs
subventions passer de 11,5 millions à 42 millions €, celles affectées aux
associations dépendant de la mission « Développement solidaire et immigration »
ont progressé de 50% en passant de 6,9 millions à 9,3 millions €.
Il est
temps de se pencher sur le fonctionnement de la lutte contre le racisme en
France et notamment sur le financement d’associations de type SOS Racisme qui
ne font, par ailleurs, rien pour lutter contre le racisme antifrançais.
De plus,
SOS Racisme et d’autres ne publient pas leurs comptes. C’est anormal. Les
Français ont le droit de savoir qui vit de quoi et comment on utilise l’argent
public.
- Quelle est l’attitude des collectivités locales quant au financement d’associations comme SOS Racisme ?
Jacques Bompard : Elles les subventionnent largement. Chaque année, il se
crée de nouvelles associations de défense de ceci, de cela. Beaucoup d’entre
elles vont chercher des subsides locaux et les obtiennent. Les élus préfèrent
les financer pour éviter d’être mis en cause et y voient aussi le moyen de
s’assurer un réservoir de voix.
- Pensez vous que les subsides publics devraient être réservés aux associations bénéficiant d’une « certification » ?
Jacques Bompard : Je pense que la bureaucratie française est déjà très
lourde et que l’obtention d’une certification serait aussi une occasion de
tricher.
La
meilleure formule consisterait plutôt à ce que les associations comme le DAL,
SOS Racisme… n’emploient pas de salariés mais uniquement des bénévoles. Ainsi,
elles n’entretiendraient pas de permanents qui sont souvent grassement payés.
On
l’ignore, mais les salaires que les associations versent à leurs permanents, à
fonction équivalente, sont généralement plus élevés que dans le privé !
- Historiquement, qu’est-ce qui explique que ces associations aient pris un tel pouvoir ?
Jacques Bompard : Beaucoup d’associations sont des structures politisées
qui militent en faveur du politiquement correct. Peu à peu, leur rôle s’est
institutionnalisé et certaines revendiquent aujourd’hui une sorte de magistère
moral.
Certaines
ont même obtenu le droit de défendre et d’aider les hors-la-loi sans qu’elles
puissent être incriminées pour cela, notamment dans le cas de l’assistance aux
clandestins. Ces associations se sont placées en état d’impunité avec l’appui
de députés pourtant chargés de faire appliquer les lois de la République.
Le pire
est que quand on parle avec ces députés en privé, ils ne sont pas dupes. Mais,
la plupart votent ces textes comme un seul homme, qu’ils soient de droite ou de
gauche. Si le discours diffère entre le PS et l’UMP, dans les faits, la
politique qu’ils mènent, une fois au pouvoir, est la même.
- Pourquoi les médias ne critiquent-ils pas ce système ?
Jacques Bompard : Parce que les médias, les politiques et les associations
font partie du même ensemble. Du même système. Il y des intérêts communs, des
collusions idéologiques.
Un de
vos confrères a récemment indiqué que 85 % des journalistes se disent de gauche
et que les 15% restants, se cachent. Ces chiffres expliquent pas mal de
choses, non ?
Source Le Cri du Contribuable
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire