Vaccin HPV Gardasil
Gardasil, des effets indésirables neurologiques
connus depuis 2009.
L'équipe du Dr Barnett de l’université de
Sydney avait rapporté cinq cas survenus dans les 28 jours suivant
l’administration du vaccin.
Un nouveau
vaccin sur la sellette. Cette fois, c’est le Gardasil qui est mis en
accusation. Ce vaccin est utilisé en prévention des cancers du col de l’utérus.
La plainte déposée par l’avocat de la famille Bourguignon dont la fille
Marie-Océane est atteinte d’une sclérose en plaques pose la question des
risques possiblement associés à cette vaccination.
Des
risques en fait connus depuis 2009, date à laquelle des neurologues australiens
ont, les premiers, rapporté une possible association entre cette vaccination et
la survenue d’une pathologie neurologique par atteinte de la myéline. Cet «
épisode démyélinisant » atteint donc la myéline, cette sorte de gaine autour
des fibres nerveuses. Lorsqu’il touche le cerveau, il peut être responsable
d’une sclérose en plaques.
- Un vaccin contre 4 souches d'un même virus
Le
Gardasil est un vaccin quadrivalent, composé des particules pseudo-virales non
infectieuses renfermant une protéine majeure de l’enveloppe des virus HPV
(papillomavirus virus) de types 6, 11, 16 et 18. Autrement dit, un seul vaccin
protège contre quatre souches différentes du même virus. Suite à son
homologation en juin 2006 par les autorités sanitaires australiennes, plus de
2,2 millions de doses avaient été administrées lors d’une vaste campagne
nationale de vaccination.
Le Dr
Barnett et ses collègues du Brain and Mind
Research Institute de l’université de Sydney avait rapporté cinq cas
d’épisode démyélinisant, multifocal ou atypique, survenus dans les 28 jours
suivant l’administration du vaccin HPV.
Rapportés
dans la revue Multiple Sclerosis, ces
cas cliniques post-vaccination avec atteinte des membres, du nerf optique, du
tronc cérébral ou de la moelle épinière, étaient survenus chez des adolescentes
âgées de 16 à 26 ans à la suite de la 2e ou 3e injection de Gardasil. Une
récupération complète ou quasi-complète avait été observée chez toutes les
patientes, soit spontanément, soit à la suite d’un traitement par corticoïdes
par voie intraveineuse.
D’autres
cas similaires post-vaccination ont été rapportés en 2009 et 2010 dans le monde
(Allemagne, Espagne, Autriche, Etats-Unis), notamment des cas avec atteinte
cérébrale avec atteintes multifocales de la substance blanche (encéphalopathie
aiguë démyélinisante) après administration de ce même vaccin HPV quadrivalent,
distribué par le laboratoire Merck dans le monde.
- À l’origine des effets indésirables : une réaction de l’organisme trompé par un « mimétisme moléculaire » ?
Les effets
indésirables pourraient s’expliquer par une similitude entre des motifs portés
sur les protéines virales vaccinales et d’autres présents sur la protéine de
myéline, qui compose la substance blanche du système nerveux central. C’est
donc un phénomène de « mimétisme moléculaire » qui serait à l’origine de
l’attaque de ce composant essentiel du système nerveux par le système
immunitaire boosté par les protéines vaccinales d’origine virale. Il s’agirait
donc dans ce cas d’une réaction d’auto-immunité, avec développement
d’autoanticorps.
Récemment,
des médecins et pédiatres californiens, en collaboration avec des
épidémiologistes de la firme pharmaceutique Merck, ont rapporté la survenue de
quelques rares cas documentés de début de sclérose en plaques (maladie
démyélininisante) chez des patientes ayant reçu le vaccin HPV quadrivalent.
L’âge de
début de cette affection neurologique centrale était en moyenne de 17 ans, avec
des extrêmes se situant entre 15 et 26 ans. Sur 5 cas confirmés de sclérose en
plaques, 4 avaient un fort degré de certitude diagnostique. Ces épisodes
étaient survenus entre 14 et 92 jours après injection, en moyenne 73 jours
après, dans trois cas après la première injection, dans un cas après la 2e,
dans un autre cas après la 3e.
Les
auteurs concluaient qu’il était impossible de conclure que cette « relation
temporelle » puisse traduire de façon certaine une « plausibilité biologique »,
en d’autres termes d’être certain que la vaccination pouvait être tenue
responsable de la survenue de cet accident neurologique. « Aucun signal sur la
sécurité en termes d’auto-immunité » n’avait été retenue chez ces personnes
vaccinées, pouvait-on lire dans l'article, publié en ligne en novembre 2011.
Source : sciencesetavenir.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire