Facebook, NSA, même combat
Le monde semble avoir
l’indignation sélective, observe
le magazine en ligne Slate. L’Europe, mais aussi le Brésil et le Mexique,
sont furieux contre les Etats-Unis à la suite des révélations sur la NSA.
La liste promet de
s’allonger puisque trente-cinq chefs d’Etat dans le monde auraient été écoutés.
Cette cascade de révélations pourrait avoir des conséquences économiques. “Le Brésil, par exemple, aurait décidé d’annuler un
contrat d’armement de 4 milliards de dollars avec Boeing.”
Pourtant, les Brésiliens continueront probablement d’utiliser Facebook et
Google.
Si nous n’aimons pas
que nos gouvernements collectent nos données pour des questions de sécurité
nationale, nous semblons moins gênés que des entreprises privées collectent ces
mêmes données pour engranger des bénéfices.
C’est d’autant plus
paradoxal qu’une bonne partie des informations de la NSA provient justement de
ces entreprises. Tout se passe comme si nous préférions ne pas savoir ce qu’il
advient des données que nous livrons tous volontairement à Facebook, Google et
autres sites et réseaux sociaux. “C’est un peu
comme si nous attendions qu’un lanceur d’alerte à la Edward Snowden
– sorti des rangs de Facebook – se décide à nous ouvrir les yeux”,
raille Slate.
Source Courrier International
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