Traduit de l’anglais par Claire Breton
(4ème de couverture)
Lauréat du prestigieux prix Duncan Lawrie Dagger, l e premier volet du quartet des Shetland, qui met en scène le détective Jimmy Perez, flic divorcé, taciturne et compatissant. De villages austères en lande sauvage, des paysages à couper le souffle pour un polar psychologique virtuose perdu dans un coin d’archipel écossais.
Par une matinée glaciale de janvier, Fran Hunter, tout juste de retour sur l’île de son enfance, remarque une scène étrange. Un éclat rouge, la danse macabre des corbeaux sur la lande couverte de neige. Et soudain, sous ses yeux, le cadavre de Catherine Ross, une adolescente du village.
Tous les regards se tournent alors vers le coupable idéal : Magnus Tait, un vieil homme solitaire, simple d’esprit, rejeté par les habitants. Mais pour l’inspecteur Jimmy Perez, débarqué du continent avec ses hommes, la piste semble un peu trop évidente.
Lorsqu’il décide de poursuivre ses investigations, la suspicion et la peur s’empare de la petite communauté shetlandaise. Les portes se ferment tandis que le tueur rôde…
Ann Cleeves est l’auteur prolifique de quatre séries policières rassemblant plus de vingt romans, parmi lesquels les enquêtes de Vera Stanhope et le quartet des Shetland. En 2006, elle reçoit le prestigieux prix Duncan Lawrie Dagger du meilleur roman policier pour « Noire solitude ». Elle vit aujourd’hui avec son mari et leurs deux filles dans le Yorkshire. Après « Des vérités cachées », « Morts sur la lande », et « Noire solitude », « Blanc comme la nuit » est son troisième roman publié en français.
(Les personnages principaux :)
Jimmy Perez, Roy Taylor, Catherine Ross, Magnus Tait, Sally, Fran Hunter
(1ere phrase :)
Une heure vingt le matin du premier janvier.
(Dernière phrase :)
Avant d’aller au bureau, il passa chez lui pour appeler sa mère.
328 pages – Editions Belfond 2006 (20109, pour la traduction française)
(Aide mémoire perso :)
Les Shetland, au large de l'Ecosse. Fran Hunter, artiste de retour sur l'île de son enfance, découvre le cadavre d'une adolescente sur une lande couverte de neige. Un coupable est désigné d'office : Magnus Tait, un vieil homme solitaire et quelque peu simple d'esprit. Pour bon nombre de Shetlandais, c'est l'évidence même. Tait est en effet lié à une ancienne affaire, vieille de huit ans.
Pourtant, l'inspecteur Jimmy Perez réfute cette hypothèse trop simple, trop facile. Avec l'aide de Roy Taylor, vieux routier de la police en provenance d'Inverness, il va calmement décortiquer un par un les différents éléments de l'enquête.
Noire solitude ouvre le Shetland Quartet, premier tome de la tétralogie d'Ann Cleeves consacrée aux Shetland, archipel du nord de l'Ecosse. Elle y brosse, avec minutie, le portrait d'une communauté qui vit selon des habitudes bien ancrées. Avec une certaine lenteur (parfois), elle s'attarde sur certains personnages tel que l'inspecteur Perez, qui hésite entre continuer sa carrière dans la police ou reprendre une ferme dans son village natal. Avec Fran Hunter et Magnus Tait, ils sont les fils conducteurs de l'enquête. Enquête intéressante et bien troussée qui permet de découvrir certaines traditions de l'archipel comme la fête d'Up Helly Aa.
Le roman, plutôt réussi, est cependant gâché par une traduction, qui par moments se montre trop littérale.
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