Ann Cleeves
Blanc comme la nuit Traduit de l’anglais par Claire Breton(4ème de couverture)
Dans un coin perdu d’archipel écossais, un polar insomniaque et virtuose, une nouvelle enquête de Jimmy Perez, flic taciturne et compatissant, dont le métier s’accorde mal avec un encombrant complexe de bon Samaritain…
Macabre découverte à Biddista, petit hameau des Shetland. Dans une cabane de pêcheur, le corps d’un homme, pendu. Fait étrange son visage est dissimulé par un masque de clown. Pour l’inspecteur Jimmy Perez, l’affaire s’avère d’autant plus délicate que personne ne semble connaître la victime. Une chose est sûre, il ne croit pas au suicide. Mais, malgré les renforts, les investigations piétinent.
C’est alors qu’un nouveau corps est retrouvé au pied de la falaise. Le cadavre de Roddy, l’enfant chéri de l’île, un jeune violoniste célèbre.
Quel lien peut bien unie ces deux crimes ? Y aurait-il un tueur en série à Biddista ?
Durant ces jours étranges où le soleil ne se couche jamais, Jimmy Perez n’aura pas trop de sa légendaire ténacité et de son art de la psychologie pour faire la lumière sur le passé d’une petite communauté en apparence idyllique…
Ann Cleeves est l’auteur prolifique de quatre séries policières rassemblant plus de vingt romans, parmi lesquels les enquêtes de Vera Stanhope et le quartet des Shetland. En 2006, elle reçoit le prestigieux prix Duncan Lawrie Dagger du meilleur roman policier pour « Noire solitude ». Elle vit aujourd’hui avec son mari et leur deux filles dans le Yorkshire. Après « Des vérités cachées », « Morts sur la lande », et « Noire solitude », « Blanc comme la nuit » est son quatrième roman publié chez Belfond.
(Les personnages principaux :)
Jimmy Perez, Roy Taylor, Roddy Sinclair, Bella, Fran, Kenny Thomson, Edith.
(1ere phrase :)
Un flot de passagers s’écoulait du navire de croisière.
(Dernière phrase :)
- Oui, rentrons, Jimmy. On a tellement mieux à faire.
351 pages – Editions Belfond 2008 (2010, pour la traduction française)
(Aide mémoire perso :)
A Biddista, petit hameau des Shetland, un fermier du nom de Kenny Thomson fait une étrange découverte : un homme pendu dans une cabane de pêcheur avec un masque de clown. Jimmy Perez, déjà vu dans l'épisode précédent (Noire solitude) prend l'enquête en main. D'emblée, il ne croit pas au suicide. Cependant, les indices sont peu nombreux et les investigations piétinent.
Quelques jours plus tard, Kenny Thomson découvre un nouveau corps. Il s'agit de Roddy Sinclair, jeune violoniste célèbre, idole de l'archipel. Existe-t-il un lien quelconque entre les deux affaires ?
Comme indiqué plus haut, Blanc comme la nuit est le deuxième tome du Shetland Quartet. On y retrouve donc certains personnages présents dans le premier opus. L'inspecteur Jimmy Perez qui prend le temps de livrer ses déductions, sa nouvelle petite amie Fran Hunter et l'impatient flic d'Inverness, Roy Taylor. Perez et taylor s'attellent à l'enquête et leur amitié s'en trouve renforcée même s'il y a toujours ce sentiment de compétition entre les deux flics. L'intrigue, quant à elle, piétine un peu. Elle vaut plus pour sa description des Shetland que pour les ressorts dramatiques de l'histoire qui accélère subitement dans les cinquantes dernières pages. Je trouve la traduction trop littérale.
Néanmoins, Blanc comme la nuit reste un polar agréable sous tous rapports.
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