Chine, la chasse aux rumeurs est ouverte
Poster des allégations diffamatoires est
désormais passible de trois ans de prison alors que les autorités viennent de
lancer une campagne anticorruption et encouragent les Chinois à y participer.
L'auteur
d'affirmations diffamatoires postées sur Internet pourra être condamné d'une
peine de trois ans d'emprisonnement, si celles-ci ont été transférées plus de
500 fois ou vues plus de 5 000 fois, ont décidé conjointement le Parquet
suprême et la Cour suprême le 9 septembre, selon le South China Morning Post.
Cette interprétation
du droit criminel chinois, applicable immédiatement, intervient alors que le
président Xi Jinping a lancé une campagne visant à réduire le nombre de
"rumeurs" circulant sur la Toile chinoise.
Cette annonce a
suscité beaucoup de réactions en ligne dans les réseaux sociaux, et un certain
nombre d'internautes ont fait remarquer que cette chasse aux auteurs de rumeurs
risquait d'être incompatible avec l'invitation
faite à la population de participer à la campagne anticorruption actuelle
par des dénonciations.
Dessin
de de Cost
Source Courrier International
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