vendredi 27 mars 2020

Lectures Arnaldur INDRIDASON-La Cité des Jarres



Arnaldur INDRIDASON

La Cité des Jarres


Traduit de l’Islandais par Eric BOURY


(4ème de couverture) 
Un nouveau cadavre est retrouvé à Reykjavik. L’inspecteur Erlendur est de mauvaise humeur : encore un de ces meurtres typiquement islandais, un « truc bête et méchant » qui fait perdre son temps à la police… Des photos pornographiques retrouvées chez la victime révèlent une affaire vielle de quarante ans. Et le conduisent tout droit à la « Cité des Jarres », une abominable collection de bocaux renfermant des organes…

Arnaldur INDRIDASON est né à Reykjavik en 1961, où il vit actuellement. Diplômé en histoire, il a été journaliste et critique de cinéma. Arnaldur INDRIDASON a accompli un coup de maître avec son premier roman policier, déjà traduit en plus de vint langues


(Les personnages principaux :)
Elendur, Elinborg et Sigurdur Oil, Eva Lind. 


(1ere phrase :)Les mots avaient été écrits au crayon à papier sur une feuille déposée sur le cadavre.
(Dernière phrase :)
- Audur, répondit-il. Il me semble que ce serait une bonne idée de l’appeler Audur.


327 pages – Editions Métailié juin 2005


(Aide mémoire perso :) 

Pourquoi l'inspecteur Erlendur use-t-il sa mauvaise humeur à rechercher l'assassin d'un vieil homme dans l'ordinateur duquel on découvre des photos pornographiques immondes et, coincée sous un tiroir, la photo de la tombe d'une enfant de quatre ans ?

Pourquoi mettre toute son énergie à trouver qui a tué celui qui s'avère être un violeur ? Pourquoi faire exhumer avec quarante ans de retard le cadavre de cette enfant ? Comment résister à l'odeur des marais qui envahit tout un quartier de Reykjavik ?
A quoi sert cette collection de bocaux contenant des organes baptisée pudiquement la Cité des Jarres ? Pourquoi partout dans le monde la vie de flic est toujours une vie de chien mal nourri ? Erlendur le colérique s'obstine à tenter de trouver les réponses à toutes ces questions.


Ce livre écrit avec une grande économie de moyens transmet le douloureux sens de l'inéluctable qui sous-tend les vieilles sagas qu'au Moyen Age les Islandais se racontaient pendant les longues nuits d'hiver. Il reprend leur humour sardonique, l'acceptation froide des faits et de leurs conséquences lointaines.


La Cité des Jarres a obtenu le prestigieux prix Clé de Verre du roman noir scandinave. Il figure en tête des listes des best-sellers en Allemagne et en Angleterre.

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