L’Etat atteint de subventionnite aiguë !
« Les
Enquêtes du contribuable » ont encore frappé ! Après les subventions de 272,8
millions d’euros à la presse, le chèque de 4 milliards aux syndicats, l’argent
des partis politiques se retrouve sous le microscope sans complaisance de «
Contribuables Associés » !
Le montant
de l’aide publique aux partis politiques s’élève au total à 63 millions d’euros
pour 2014. Sans surprise le PS majoritaire au parlement bénéficie de la plus
grosse subvention avec une enveloppe de plus de 25 millions d’euros. Juste
derrière L’UMP suit avec 18 millions et le FN s’affiche avec 5 millions
d’euros. Le tableau ci-après vous communique la dotation de l’Etat aux 10
partis les plus subventionnés.
Du
financement des partis au remboursement des campagnes électorales, l’Etat verse
donc des dizaines de millions d’euros à des partis dans lesquels les électeurs
ne se reconnaissent pas. D’après le sondage exclusif réalisé par l’IFOP, plus
de 8 personnes sur 10 rejettent ce système de financement mis en place en 1988
par Jacques Chirac après une série de scandales politico-financiers.
Soucieuse
d’encadrer « le monde politique et l’argent
», la Commission Nationale des Comptes de Campagne et des Finances Publiques
(CNCCFP) a vu le jour en 1990 afin de contrôler et vérifier que les partis
respectent bien leurs obligations comptables. Soit dit en passant, ce énième «
machin administratif » coûtant 5 millions d’euros par an n’a pas empêché les
scandales liés au financement de la vie politique de fleurir de ci de là mais a
permis aux bureaucrates de prospérer.
En
écrivant ces lignes, il nous revient en mémoire le rapport 2010, des députés
Vanneste (UMP) et Dosière (PS) préconisant le regroupement de la CNCCFP avec :
la Commission nationale de contrôle de la
campagne électorale relative à l’élection du Président de la République,
la commission des sondages, et la Haute Autorité pour la transparence de la vie
politique. Malheureusement ce rapport est visiblement resté lettre
morte.
Les partis
politiques vivent au-dessus de nos moyens et roulent carrosse ! L’argent coule
à flots et rien n’est laissé au hasard pour s’accaparer cette manne publique.
En 2013 la CNCCFP indiquait que le nombre des formations politiques est passé
de 28 en 1990 à 318 en 2012 pour culminer à 402 en juin 2013 !! Par quel
prodige ! C’est le miracle de la multiplication des micro-partis !
Juridiquement
ces 350 micro-partis sont assimilés à des associations politiques et doivent
respecter certains critères, dont celui de la transparence financière. Ces «
think tanks » permettent entre autre de contourner la limitation à 7 500 € de
dons (exonérés à 66%) que les personnes physiques peuvent verser aux
formations. Pour en citer quelques-uns : « le nouveau parti anticapitaliste
révolutionnaire » financé par la Ligue Communiste, « le Chêne » de Michèle
Alliot-Marie pour l’UMP, « Jeanne » pour le FN.
L’Etat est
passé maitre dans l’art de transformer les scandales en commissions Théodule
véritables fabriques de ronds-de-cuir. Quant au contribuable, celui-ci se voit
contraint par le biais de ses impôts de financer tous les partis y compris
celui que sa morale réprouve !
Source : les enquêtes du contribuable « l’argent des partis
politiques » actuellement en kiosque
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