dimanche 20 mai 2018

Phaneroptera Nana (Sauterelle)

nana femelle


nana mâle



Famille des Tettigoniidae 
Chez les Tettigoniides, le corps est légèrement comprimé latéralement et souvent de teinte verte ; les tarses comportent quatre articles. Lors de la stridulation, le tegmen gauche frotte sur le tegmen droit. Ces sauterelles hivernent toujours à l’état d’œuf. La famille comprend huit sous-familles (dont certaines étaient antérieurement considérées comme des familles à part entière).

Sous-famille des Phaneropteinae 
A l’exception des espèces du genre Phaneroptera, les représentants de cette sous-famille sont presque tous pourvus d’ailes fortement réduites, squamiformes. Le tympan est ovale. L’oviscapte, très large, falqué, porte souvent des dents bien distinctes à l’apex. Lors de la ponte, la femelle guide celui-là à l’aide de ses mandibules. 

Phaneroptera nana (sauterelle) 
Le Phanéroptère méridional ressemble beaucoup au Phanéroptère commun (Ph.falcata). Il s’en distingue par sa taille généralement plus faible, oscillant entre 13 et 15 mm chez le mâle comme chez la femelle, ainsi que par sa teinte un peu plus jaunâtre et par présence, sur tout le corps, de petites taches rouille bien distinctes. Base des tibias également marquée de rouille. Parmi les autres caractères permettant de le séparer de (Ph.falcata), on notera la forme des lobes latéraux du pronotum, un peu plus hauts que longs (plus logs que hauts chez Ph.falcata), celle de la plaque sous-génitale du mâle, étroite à l’apex (élargie chez Ph.falcata), la structure des cerques, grêles et non épaissis dans leur moitié apicale (épaissis et comprimés chez Ph.falcata), enfin la courbure de l’oviscapte, assez régulière chez nana, subanguleuse chez (Ph.falcata). En outre, le tegmen du mâle présente deux petites taches noires à la base du miroir, et une à l’apex de celui-ci.

Il convient de rechercher cette espèce dans les bois clairs et sur les buissons, près des torrents et des marais dans les régions méditerranéennes. Pharneroptera nana est une espèce en moyenne plus xérothermophile que (Ph.falcata) ; sa répartition est plus méridionale, s’étendant jusqu’au Maghreb et à l’Egypte. En Europe occidentale, Ph.nana n’est connu que de France, sur une grande partie du territoire, y compris la Corse, et la Suisse. Il est absent d’Allemagne et du Bénélux. L’espèce est adulte en août et se maintient jusqu’en octobre.


La stridulation consiste en un cliquetis de fréquence élevée, émis avant tout la nuit; les accents se détachent avec un net effet de staccato.


Chaque mois de septembre, arrive chez nous une petite nana qui vient passer l’hiver au chaud dans l’apparte et reste avec nous jusqu’en février, en nous gratifiant de ses stridulations nocturnes.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire