Petraeus dans le pétrin
On ne peut pas avoir
une maîtresse et diriger la CIA; C'est pour avoir oublié cette vérité et
fricoté avec Paula Broadwell, sa biographe, que le général Petraeus a été tenu
de démissionner, le 9 novembre dernier.
Depuis, l'affaire
s'est compliquée : un autre général, John Allen, chef de la coalition en
Afghanistan, est à son tour pris dans le scandale pour avoir entretenue une
"correspondance déplacée" avec une femme ; il a échangé des dizaine
de milliers d'e-mails avec Jill Kelley, la femme par qui le scandale Petraeus
est arrivé : c'est parce qu'elle s'était plainte au FBI des mails menaçants -
envoyés anonymement par Paula Broadwell (du genre : "ne t'approche pas de
Petraeus, sinon ça va barder") - que les fédéraux ont mené l'enquête et
découvert l'existence d'une liaison entre cette dernière et le directeur de la
CIA.
L'affaire n'a pas
dévoilé tous ses secrets - l'un de ses autres volets concerne l'attaque du
consulat américain à Benghazi, (Libye) le 11 septembre dernier, et les
réactions de la CIA face à cette attaque, source d'une polémique entretenue par
les républicains depuis deux mois.
Source Courrier international
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