Hollande, Sarkozy, même combat
L'ancien président Nicolas Sarkozy a clairement
affiché, lors d'un entretien diffusé le 21 septembre sur la chaîne de
télévision France 2, son intention de revenir à la politique pour diriger son
parti, l'UMP, et de briguer la présidence en 2017.
Dans le quotidien espagnol La Vanguardia, il récolte les critiques : "Le
doute n’est plus permis : Sarkozy revient. Et avec lui, le spectacle. Il dit
être un homme neuf, mais bien malin qui peut faire la différence avec l’ancien
: grandiloquence dans les annonces, vacuité dans les contenus." Ainsi les
Français, "déçus par leur président, François Hollande, qui avait promis
une chose et qui a fait son contraire, assistent au spectacle berlusconien du
retour de son prédécesseur, Nicolas Sarkozy". Et de rappeler que Sarkozy
est poursuivi par la justice dans le cadre de dix affaires de corruption, de
trafic d’influence, de financement occulte, d’alliances douteuses…
De son côté, François
Hollande est sévèrement jugé par The Wall Street Journal : "Un chef de l’Etat profondément mal-aimé, conscient de la
nécessité de réformer mais prisonnier d’un entourage défendant le statu quo.
Une économie en berne, croulant sous le poids de la dette et dépassée par sa
puissante voisine. Le mécontentement populaire, les scandales et les hiérarques
à la réputation traînée dans la boue." Le quotidien économique va même
jusqu'à comparer la France d’aujourd’hui à celle de la fin des années 1780, à
la veille de la prise de la Bastille et de la Révolution.
Dessin de Glez
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