Catastrophe nucléaire au Japon
Alors que ce qui se passe au Japon est une véritable catastrophe (le mot est faible) et que le Commissaire européen à l'Energie avait même, très tôt, parlé d'"apocalypse", l'OMS, elle minimise.
A la fin, il ne faut plus s'en étonner. Après avoir minimisé tous les risques des vaccins, quels qu'ils soient (ceux contre le H1N1 ou les autres), ceux des OGM et les effets néfastes des ondes électromagnétiques sur la santé, l'OMS remet ça avec les dégâts incommensurables du nucléaire.
Ainsi, le 14 mars soit 4 jours après le début de la catastrophe, le porte-parole de l'OMS, Gregory Hartl affirmait:
"Les risques pour la santé publique causés par les fuites radioactives survenues dans des centrales nucléaires au Japon sont minimes."
ou encore:
"D'après ce que l'on sait pour l'instant sur les niveaux de radiation, le risque de santé publique est minime pour le Japon. "
Cela veut dire que si quelqu'un est touché, les risques ne sont pas très grands", a-t-il précisé, M. Hartl a souligné que "très peu de radiations se sont échappées des vapeurs" des réacteurs nucléaires endommagés au Japon. "En plus, a-t-il ajouté, tout le monde était déjà évacué" lorsque les différents incidents ont été enregistrés.
Selon l'OMS, pour l'instant 22 personnes résidant dans les environs de centrales nucléaires ont enregistré de "faibles niveaux de radiation".
Pour rappel, c'est la même personne (Mr Hartl) qui affirmait que l'OMS n'avait rien à cacher au cours de la saga du H1N1 et qu'il était tout à fait normal, selon lui, que l'OMS emploie les "meilleurs experts" qui sont inévitablement liés à l'industrie, avait-il dit en substance.
Le 18 mars soit 4 jours plus tard encore, l'OMS continuait de s'obstiner en ne conseillant toujours pas d'annuler les voyages au Japon!
Le même porte-parole de l'OMS, Gregory Hartl, a déclaré que l'organisation «ne suggérait pas de restrictions des déplacements vers le Japon» à l'extérieur de la zone d'exclusion de 30 kilomètres autour du complexe nucléaire de Fukushima.
M. Hartl a indiqué que cela comprenait Tokyo, où «les niveaux de radiation ont très légèrement augmenté, mais se situent toujours bien en bas des niveaux absolus où cela représenterait un danger pour la santé publique».
Le porte-parole a poursuivi en précisant «qu'en ce moment, le risque pour la santé publique à l'extérieur de la zone d'exclusion est petit». Il a ajouté «qu'en général, les voyageurs revenant du Japon ne représentent pas un risque médical».
Vendredi, des responsables japonais ont reclassé à la hausse le niveau de l'incident nucléaire à la centrale de Fukushima, du niveau quatre au niveau cinq sur une échelle de sept, soit l'équivalent de l'accident de la centrale de Three Mile Island en 1979. Selon cette échelle, un accident de niveau quatre a des conséquences locales, tandis que le niveau cinq implique des conséquences plus importantes.
D'où vient un discours aussi peu crédible et en tel déphasage avec la réalité des faits? Du mariage entre l'OMS et l'A.I.E.A.
L'OMS ne peut prendre aucune position ou tenir le moindre discours en matière d'impact du nucléaire sur la santé sans l'accord de l'A.I.E.A. En d'autres mots, elle obéit au lobby du nucléaire (comme elle a obéi aux lobbies pharmaceutiques pour les vaccins).
Ce mariage mortel et mortifère pour la santé publique explique donc ces propos absurdes et irresponsables.
Car il faut en effet se souvenir que l'OMS avait estimé à 56 le nombre de morts directs dus à Tchernobyl là où le Ministère de la Santé ukrainien l'avait chiffré entre 50 000 et 150 000 dans un document datant de 1995.
L'OMS modifie donc ses alertes et ses prises de positions aux gré de ceux qui la paient ou à qui elle est liée pour le meilleur mais surtout pour le pire.
Tantôt des dangers sérieux comme ceux d'une vaccination expérimentale à l'échelle mondiale ou d'un nouveau Tchernobyl sont minimisés tantôt la grippe H1N1 est présentée comme une "urgence sanitaire".
En fait, l'OMS se permet de jouer avec les citoyens. Constamment. Et ceci ne s'arrêtera pas tant que les citoyens n'auront pas compris le caractère douloureusement répétitif des scandales avec, à chaque fois, comme point commun, les conflits d'intérêts. Réagissons, nous le valons bien!
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