Macron démission ?
Nous
sommes au moins 45 % de Français à nous demander, depuis le 7 mai 2017 au soir,
ce qui pourrait bien nous débarrasser de Macron, ce fléau infligé au peuple
français par un putsch des « élites européennes » et élu grâce au manque de
discernement d’une majorité des quelques électeurs qui s’étaient déplacés.
Mais
il est illusoire de croire que le mouvement dit des gilets jaunes (GJ) puisse
provoquer le départ de cet insupportable personnage à la légitimité justement
contestée.
Le
mouvement a pu sembler sympathique dans un premier temps : une rébellion
populaire contre la taxe sur le diesel, l’impôt de trop, la petite goutte qui
faisait déborder le vase d’une France qui a le triste record mondial des
prélèvements fiscaux et d’un acharnement impitoyable contre le contribuable.
Or,
il apparut vite que le gros de ces GJ estimait Macron « pas assez à gauche » !
Ils ne se sont pas indignés quand il a aboli leur taxe d’habitation,
alourdissant celle des 20 % d’autres Français ciblés tout exprès pour
compenser. Pire, ils ne contestent même pas cette taxe-carbone dont le but
spécieux serait de « sauver la planète » – seulement le fait que Macron puise à
présent aussi dans leurs poches à eux.
Autre
exception française, comme tout mouvement protestataire, les GJ ont vite été
phagocytés par l’ultra-gauche anarchiste et casseuse de profession, dont la
police avait ordre de respecter à tout prix « l’intégrité physique », syndrome
Malek Oussekine oblige. Tandis que les télévisions nous servaient ad nauseam
les Picketty, Philippot, Mélenchon et autres marxistes patentés, réclamant « le
rétablissement de l’ISF pour les riches » et un nouveau Grenelle, sans jamais
mentionner que « les vraiment riches » échappent déjà aux frontières et que ce
qu’ils ne paient plus, ce sont les classes moyennes qui le paient à leur place
sous forme d’IFI et de CSG renforcée. Et ce seront les mêmes classes moyennes
qui devront payer pour les actes de vandalisme récents contre la propriété
publique et privée et aussi pour la redistribution vers le Tiers-Monde qu’est
vraiment la taxe écologiste.
Car
les GJ ont eu satisfaction : Macron a renoncé à les ponctionner, eux, mais pas
les autres !
C’est
ce qui explique qu’en ce 4e samedi, à deux semaines de Noël, Paris était
ville-fantôme, où les casseurs affrontaient la police à l’ouest, tandis que «
la Marche pour le Climat » se déroulait à l’est !
Et
non, cher Président Trump, les Français en majorité ne voient toujours pas où
les Euro-fanatiques les mènent. Ils ne veulent pas savoir que la nouvelle
Évaluation sur le Climat fournie par l’État profond américain (des
fonctionnaires et « scientifiques » nommés par Obama) et payée par
l’écolo-militant milliardaire Steyer est une imposture de plus. Ils veulent
simplement que ce soit les autres qui paient pour leurs vertueux idéaux.
L’armée
que Macron veut mettre sur pied « contre la Chine, la Russie et les États-Unis
» serait en fait l’instrument pour mettre au pas ces « dépravés » (dit
l’impérissable Paul Krugman) que sont les climato-sceptiques et les dissidents
à l’intégration européenne.
Macron
s’arroge le mérite de « ce 4e samedi cette fois sans victimes et aux dégâts
limités » : facile quand les transports ne fonctionnent pas et que les gens
restent chez eux puisque les commerces, cinémas et musées ont fermé ! Profitant
du chaos pour agir en douce, il ne s’exprimera qu’après avoir signé, contre la
France mais en conformité avec les forces européistes, l’infâme Pacte sur
l’immigration de l’ONU, autre imposture mondialiste. Véritable pacte
d’agression contre le peuple français puisqu’il vise à organiser à nos dépens
l’immigration massive de 100 millions d’Africains en Europe.
Où
sont les revendications des GJ devant ce coup de grâce donné à notre pays ? Ne
serait-ce pas l’occasion de dépasser les égoïsmes personnels ?
«
Macron démission » ? Si seulement ! Mais qui, à droite, pourrait l’emporter
aujourd’hui ? La France est rongée par l’envie et le socialisme.
Comment
faire comprendre à celui qui se voyait déjà empereur d’Europe qu’il a une
feuille de route toute tracée pour au moins terminer son mandat ? Véritable
égalité de tous devant l’impôt, fin des réglementations écologistes folles et
surtout baisse drastique des dépenses obscènes de l’État.
«
C’est l’Union européenne et moi ou le chaos », rugissait Macron il y a peu.
Pour
le moment, nous les avons, lui, son UE et le chaos.
Source Les4vérités.com
Par JOSLAIN EVELYNE.
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