Ake EdwardsonJe voudrais que cela ne finisse jamaisTraduit du Suédois par Philippe Bouquet
(4ème de couverture)
En cette fin d’été, il fait une chaleur inhabituelle à Göteborg. Le cadavre d’une jeune femme est retrouvé dans l’un des parcs de la ville. Ce meurtre aurait-il un rapport avec un autre du même genre commis cinq ans plus tôt et jamais élucidé ? Le commissaire Erik Winter mène les deux enquêtes conjointement. Bien que sa tâche semble désespérée, il demeure convaincu que, tôt ou tard, le meurtrier reviendra sur le lieu de son crime. Reste à être sur place au bon moment…
Une sombre histoire pleine de secrets, de solitude et d’exclusion, menée à un rythme haletant.
Dans cette nouvelle enquête d’Erik Winter. Ake Edwardson révèle une fois de plus son exceptionnel talent et s’impose comme la star du roman policier suédois.
(Les personnages principaux :)
Erik Winter, Frerik Halders, Bergenhem, Ringmar, Anna Djannali, Sara Helander, Yngvesson.
(1ere phrase :)
Elle ressentit une douleur au pied droit, sous les orteils.(Dernière phrase :)Halders ouvrit les yeux.
392 pages – Editions Jean-Claude Lattès 2000 (2005, pour la traduction française)(Aide mémoire perso :)Atmosphère, atmosphère quand tu nous étouffes ! Il fait chaud sur Goteborg et notre inspecteur Erik Winter perd de plus en plus son vernis de gentleman au fil de ses aventures. Humain, tout simplement humain et sur le fil du dérapage.
C’est vrai qu’il est maintenant père de famille et cela change bien des choses. Il a beaucoup plus à perdre. Là, confrontés à des viols, puis des meurtres en série, Erik Winter s’énerve. Le présent lui remet au vif une enquête qui n’a pas trouvé de solution depuis 5 ans. L’obsession qui était en veilleuse se ranime. Et si c’était le même criminel. De là, nombre de questions le torturent. Comment vivre avec le souvenir de tous les crimes. Comment laver sa mémoire ? Comment être propre dans sa tête quand il est avec sa famille ? Comment départager son temps ?
L’un de ses confrères partage son obsession jusqu’à perdre le contrôle de la prudence la plus élémentaire.
Et puis, il y a la chaleur et le climat social suédois qui n’arrangent rien.
L’atmosphère devient lourde si lourde que Eric Winter remet en question ses choix de vie.
Ake Edwardson est à la hauteur de Henning Mankell. Il ne l’imite pas. Il a trouvé un ton particulier. Son personnage prend du relief. La construction narrative est intéressante avec les retours sur l’environnement familial.
C’est mon premier Ake Edwardson et je n’ai pas vraiment aimé.
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