jeudi 31 mars 2022

Dessins de presse

 


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mercredi 30 mars 2022

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mardi 29 mars 2022

Billets-Les drôles de manœuvres de campagne présidentielle


Les drôles de manœuvres de campagne présidentielle

Comme chacun le sait parmi ceux qui suivent la vie politique française, un président en exercice œuvre fréquemment à sa réélection pour un second mandat. Cette lapalissade médiatique a été renforcée en 2002 par l’avènement du quinquennat qui a eu l’inconvénient de raccourcir le temps de l’action présidentielle.

Pour le confirmer, il suffit de se rappeler le dialogue surréaliste entretenu pendant cinq ans entre les journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme et François Hollande et retranscrit dans Un président ne devrait pas dire ça.

L’ancien chef de l’État y confessait volontiers, en faisant montre d’une vision politique aiguisée, que sa promesse affichée d’inverser la courbe du chômage découlait de l’élaboration d’un récit devant favoriser sa réélection pour 2017. Quand on sait que ce pari fut pris lors d’un JT à forte audience dès septembre 2012, c’est-à-dire quatre mois seulement après son arrivée au pouvoir, il y a de quoi être interloqué. À peine élu, François Hollande se projetait déjà sur la prochaine présidentielle, à laquelle, finalement, il avait dû renoncer à cause d’une impopularité record alimentée d’ailleurs par son échec à résorber le chômage, qui toucha plus de 500 000 personnes supplémentaires entre 2012 et 2017, même si l’inversion de la courbe tant attendue sera réalisée à la toute fin de son mandat.

Autre lapalissade, les présidents candidats à leur réélection ne sont évidemment pas les seuls à fourbir leurs armes en vue de la confrontation électorale. Tous ceux qui aspirent à la magistrature suprême se prêtent à des manœuvres similaires.

Les candidats, présidents en exercice comme prétendants à leur succession, s’ils inscrivent leurs discours à l’intérieur d’un spectre acceptable pour leur famille politique, répondent généralement à des buts électoralistes. Il s’agit pour eux, aiguillonnés par le mouvement impétueux des sondages, de s’arrimer aux ondes de choc qui électrisent l’opinion publique, pour voguer, par le changement ou le maintien de leur cap, vers la terre promise de la victoire finale.

Mais les hommes et les femmes politiques, aidés par un monde médiatique qui ne les questionne que rarement sur le sujet, échappent à la clarification de leurs motivations. Sans doute cette méconnaissance de leurs arrière-pensées politiciennes sera réduite, comme tous les cinq ans, grâce à la ribambelle de documentaires et reportages qui ne manqueront pas de sortir après l’élection. Il nous est néanmoins possible d’essayer de les déchiffrer dès aujourd’hui, afin d’aider à la construction d’un avis citoyen éclairé en vue du vote du 10 avril.

Emmanuel Todd, que nous retrouverons dans le fil de notre démonstration, justifie, en l’absence de statistiques, la poursuite de son travail d’analyse par le fait que cette absence ne doit pas suspendre le travail du chercheur, mais l’obliger à faire avec en vue de l’élaboration de ses théories et découvertes (Les Luttes des classes en France au XXIe siècle). En prônant une position similaire, pour effectuer une tentative d’accouchement des motivations des candidats, il ne subsiste que des conjectures bien différentes de ce qui serait le fruit d’un accès de complotisme, prédisposition d’esprit qui éloigne de l’impartialité inhérente à l’observation journalistique de la vie politique.

Seront examinés ici les cas d’Emmanuel Macron, de Jean-Luc Mélenchon et, plus succinctement, d’Éric Zemmour, bien qu’une telle production aurait pu être pratiquée sur la majorité des autres candidats (Valérie Pécresse et Marine Le Pen seront toutefois évoquées également).

Quand Emmanuel Macron emmerdait les non-vaccinés

Le 4 janvier, au moment où les vagues cumulées d’Omicron et de Delta s’abattaient sur une France tiraillée à propos du passe vaccinal, Emmanuel Macron avait scandé au sujet des non-vaccinés qu’il avait « très envie de les emmerder ». La plupart des commentateurs de la vie publique y avait vu un coup politique servant à diviser la droite et embarrasser la gauche sur les mesures présentées par le gouvernement en vue de lutter contre la propagation du Covid-19. Ils avaient également pointé le risque d’écornement, à quatre mois de l’élection présidentielle, de l’image du chef de l’État, alors même qu’il venait d’exprimer des regrets sur quelques-unes de ses paroles jugées blessantes. Ces mots avaient enfin accentué la violence déjà perceptible des débats parlementaires sur le passe vaccinal.

Il faut se souvenir que pendant ces débats, le puissant mouvement des antivax, qui s’était constitué à l’occasion de l’entrée en vigueur du passe sanitaire, était fort actif, notamment sur les réseaux sociaux. Parallèlement, près d’un mois plus tôt, un sondage avait donné Valérie Pécresse, fraîchement désignée lors de la primaire des Républicains, gagnante de l’élection présidentielle face à Emmanuel Macron.

Comme la réélection du président ne pouvait se réaliser, toujours à l’appui des sondages, que dans le cas d’une nouvelle confrontation face à un candidat de l’extrême droite, il lui fallut, c’est une supposition que livre ce texte, imaginer un stratagème pour éviter de se retrouver face à la représentante des Républicains au second tour de la présidentielle.

Il est possible que lorsqu’il analysera la période 2021-2022, Emmanuel Todd, dont les tableaux électoraux présents dans ses ouvrages rendent compte des évolutions socio-culturelles des différentes régions françaises, établira un coefficient de corrélation appréciable entre soutien au mouvement des antivax et vote en faveur de l’extrême droite. Autrement dit, l’extrême droitisation, qui touche aujourd’hui environ un tiers des Français, aura probablement trouvé dans l’opinion une nouvelle source de développement grâce au mouvement des antivax.

En affichant qu’il emmerdait les non-vaccinés, Emmanuel Macron avait peut-être tablé sur l’idée « pré-toddienne » qu’antivax et partisans de l’extrême droite représentaient en fait la même chose. Et parié qu’en les attaquant verbalement, il intensifierait par réaction la capacité de persuasion des groupes qui afficheraient, dans les réseaux sociaux animés par nombre de trolls en ces temps de campagne, leur soutien pour Marine Le Pen et Éric Zemmour. Or, selon les prévisions, vers le 4 janvier, ces derniers se tenaient dans un mouchoir de poche avec Valérie Pécresse, autour de 15 %. D’où le risque de défaite pour Emmanuel Macron, si la situation perdurait.

Valérie Pécresse, elle-même présente dans le segment de la culture de responsabilité pour traiter le Covid-19, ne s’y trompa pas. Elle tenta bien de ne pas tomber dans le piège macronien, quand, dès le lendemain de la sortie présidentielle, elle promit de « ressortir le Kärcher de la cave » pour « nettoyer les quartiers ». Il faut imaginer ses spin doctors la convaincre, au soir de cette sortie, de la justesse de chasser sur les terres de l’extrême droite en prévention de la montée en puissance prévisible des concurrents Le Pen et Zemmour sous l’influence des antivax. Au vu de l’évolution de son score dans les intentions de vote, elle n’y sera pour l’instant pas parvenue. Quant à Emmanuel Macron, il aura réussi son coup, mais pas dans le sens indiqué par la plupart des médias.

Quand Jean-Luc Mélenchon refusait de qualifier de génocidaire la répression chinoise des Ouïghours

Sur proposition du groupe socialiste, l’Assemblée nationale fut invitée, le 20 janvier, à se prononcer sur la répression chinoise des Ouïghours musulmans. La résolution mise au vote, sans être contraignante, définissait l’action de l’État chinois dans son Far East comme relevant, entre autres, d’un « caractère génocidaire ».

Les débats qui eurent lieu alors mirent au jour deux positions, notamment représentées par LREM et LFI.

Alors que la première soutenait le texte, la seconde se refusait à employer le terme de génocidaire, tout en reconnaissant la véracité des exactions chinoises qu’elle condamnait. À plusieurs reprises, Jean-Luc Mélenchon avait explicité la position de son groupe parlementaire, par exemple dans une interview à Thinkerwiew :

« La Chine reconnaît qu’elle a mis des Ouïghours dans des camps de travail. On peut pas être d’accord avec ça, je le condamne. Mais pas d’hypocrisie : si on parle de génocide, il faut intervenir pour l’arrêter. Or, ceux qui ont voté cela n’en feront rien ».

Et de dénoncer « l’hypocrise de la classe politique » sur le sujet, qui ne pourra, face à une grande puissance comme la Chine, intervenir comme cela avait été le cas « en Serbie, au Rwanda ».

Comment expliquer ces contorsions sémantiques ?

Pour comprendre, les données à notre disposition sur l’existence supposée d’un vote musulman sont utiles. D’après Libération, qui s’appuie sur un sondage Ifop publié par l’hebdomadaire catholique Pèlerin, 54 % des musulmans avaient voté au premier tour pour un candidat de gauche à l’élection présidentielle de 2017 (37 % pour Jean-Luc Mélenchon, 17 % pour Benoît Hamon). Emmanuel Macron avait recueilli 24 % parmi ce groupe. Au second tour, celui-ci avait réuni sur son nom 92 % du vote musulman, face à une candidate d’extrême droite qui avait suscité un appel généralisé des associations musulmanes à lui faire barrage. Leur soutien en faveur de François Hollande fut tout aussi massif en 2012, puisque les votants musulmans lui donnèrent 93 % de leurs voix pour l’élire face à Nicolas Sarkozy. Quand l’on sait que l’Ifop estimait leur effectif à 3,5 millions de personnes en 2012, sans connaître le nombre exact d’inscrits sur les listes électorales, il n’est pas faux de dire que la captation de leur vote est stratégiquement cruciale, au premier comme au second tour.

En refusant d’offrir au PS et à LREM le cadeau d’une dénonciation consensuelle du « caractère génocidaire des violences politiques systématiques ainsi que des crimes contre l’Humanité actuellement perpétrés par la Chine à l’égard des Ouïghours », tel que l’énonce la résolution finalement adoptée, Jean-Luc Mélenchon ne souhaitait pas prendre le risque de perdre les dividendes politiques qu’il pensait sans doute avoir déjà engrangés dans l’électorat musulman. Pour rappel, au sortir de l’élection de 2017, il avait progressivement adopté une ligne politique visant à attirer sur son nom le vote musulman. Cette ligne s’était notamment manifestée lors de sa participation à la Marche contre l’islamophobie tant décriée du 10 novembre 2019.

Ses objectifs dans ce refus de jouer le consensus sur la question ouïghoure ? Rogner sur la part de l’électorat de ce groupe qui risque de se déporter d’Emmanuel Macron en réaction à la loi contre le séparatisme qu’il a critiquée. Et récupérer dans son escarcelle le vote musulman en faveur de Benoît Hamon qui représentait le PS en 2017, mais était beaucoup plus proche en termes politiques de Jean-Luc Mélenchon que d’Anne Hildalgo, la candidate de ce même parti à l’élection présidentielle de cette année. Une semaine après son rejet de la résolution sur le génocide des Ouïghours, en apparaissant plus que frontal face à Éric Zemmour lors d’un débat sur C8, Jean-Luc Mélenchon avait persisté dans sa ligne, en affectant de s’afficher comme le rempart le plus sûr contre l’islamophobie d’État que risquerait de mettre en place l’extrême droite si elle arrivait au pouvoir.

Quand Éric Zemmour changeait de position sur les réfugiés ukrainiens sans réussir à inverser sa chute dans les sondages

Depuis le début de la guerre en Ukraine, Éric Zemmour multiplie les atermoiements au sujet des réfugiés ayant fui les combats (en substance : non aux réfugiés ukrainiens, puis oui aux réfugiés ukrainiens, mais pas aux étudiants étrangers d’Afrique qui profiteraient de la guerre pour pénétrer dans l’espace Schengen). C’est qu’il tente désespérément de freiner sa chute dans les sondages, et de provoquer le retour dans son giron des électeurs qui l’ont quitté pour s’en aller vers Marine Le Pen.

Lui aussi certainement lecteur d’Emmanuel Todd, il a dû puiser chez l’essayiste l’une de ses suppositions prédictives, selon laquelle l’électorat de l’extrême droite se diviserait potentiellement en deux parties, l’une populaire et égalitaire (qui échappe en majorité à Éric Zemmour depuis le début de sa campagne), l’autre socialement plus élevée et soumise, au détriment de sa fausse conscience, par la culture de l’inégalité : « l’arabophobie, populaire égalitaire dans sa motivation, et l’islamophobie, bourgeoise inégalitaire, sont deux choses très différentes » (Qui est Charlie ?, Sociologie d’une crise religieuse). C’est cette dernière partie qui semble porter sa candidature, même si elle ne le fait pas de manière exclusive. D’où sa préférence initiale pour le rejet de l’accueil des réfugiés, afin de retrouver la position prépondérante qu’il détenait de manière incontestée sur cet électorat autour du réveillon. Dans cette logique, les hésitations d’Éric Zemmour ne seraient que la résultante de son échec à inverser les mauvais sondages. De même que la distinction entre islam et islamisme, opérée avec succès par Marine Le Pen si l’on en croit les sondages actuels qui la place en deuxième position, tirerait sa raison d’être du fait que l’électorat lepéniste, en majorité égalitaire selon la terminologie de Todd, serait réfractaire à l’islamophobie et privilégierait un vote social de lutte des classes.

Quand François Hollande prévoyait l’avenir politique du pays

Les trois séquences présentées ci-dessus nous permettent de penser qu’il n’est pas impossible d’expliciter les arrière-pensées des politiques. D’autres candidats auraient mérité que l’on s’attèle au même exercice.

Établissons pour finir que dans l’ouvrage cité en introduction, François Hollande avait identifié, à la suite des attentats de Charlie, les trois France qui se partageraient la majorité du champ politique, se rapprochant du spectre de chacun des camps abordés ci-dessus, sans les recouper parfaitement :

« Il y a la France qui était dans la rue. La France des Blancs – pas simplement des Blancs d’ailleurs –, des hommes et des femmes qui mettent les principes par dessus tout et qui voulaient se soulever par rapport à ce qu’avait été l’attentat et ce qu’il représentait. Il y a une deuxième France, qui est la France des « je ne suis pas Charlie », des classes populaires des quartiers qui disent : « Insulter le prophète ne justifie pas de tuer ceux qui font cette caricature, mais en même temps, on n’est pas solidaires de Charlie’ ». Ça fait quand même du monde, ça… Et il y a une troisième France qui dit : « Mais nous, ce qu’on veut, ce ne sont pas des valeurs, des principes… Aujourd’hui, les quartiers nous menacent ». C’est le Front national, il n’était pas dans la manif le Front national. »

C’est comme si, en plus des ouvrages d’Emmanuel Todd, les candidats à la présidentielle avaient lu Un président ne devrait pas dire ça…, dont ils considéreraient les minutes, riches d’enseignements, comme les véritables mémoires de François Hollande sur son bilan à la tête de l’État.


Source : contrepoints.org 

Par Adel Taamalli


Reconnaissances

Diplômé en Histoire et travaillant actuellement dans le tourisme, Adel Taamalli intervient depuis un certain nombre d'années sur des sujets d'ordre public. Il considère ces interventions comme une action citoyenne devant servir la réappropriation par les différentes composantes de la population de différentes questions intéressant l'intérêt général. Les chroniques qu'il a rédigées lui ont permis, entre autres, d'être publié sur Libération, sur Contrepoints.org, d'avoir un débat avec Alain Finkielkraut suscité par la réaction de l'académicien à une critique qu'il lui avait adressée sur Contrepoints, d'interviewer Alain Gresh, de rédiger des comptes-rendus de lecture pour la Fondapol...

lundi 28 mars 2022

Dessins de presse

 


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Recettes Enfants-Mémo destiné aux parents


Mémo destiné aux parents

Faites confiance à l’enfant – s’il n’a pas de problème de poids ou de santé – Pour les quantités et le rythme de ses repas : tout le monde n’est pas dans la norme, heureusement !

Respectez certaines bases (chaque groupe d’aliments doit être présent au moins une fois dans la journée), tout en restant souple (pas de panique si l’enfant ne mange pas de viande mais aime les œufs, ou s’il veut un sandwich au petit déjeuner).


Souvenez-vous que l’équilibre alimentaire s’établit sur la semaine au minimum et non sur la journée, ou encore moins sur un repas. Un jour d’anarchie alimentaire n’est pas un problème si le reste de la semaine est cohérent.


Ne culpabilisez pas si vous manquez de temps pour cuisiner : les repas simples et vite préparés sont souvent les plus appréciés des enfants (purée, jambon…). Veillez simplement à prévoir des produits frais régulièrement (fruits, légumes…) et à limiter les préparations industrielles trop grasses (plats en sauces).


N’oubliez pas qu’un enfant devrait manger principalement le matin – inventez avec lui le petit déjeuner idéal – et beaucoup moins le soir : un dîner convivial n’est pas synonyme d’un dîner lourd !


Associez l’enfant, à chaque fois que c’est possible, à l’élaboration du menu, à l’achat des ingrédients et à la préparation du repas. Le contenu de son assiette retrouvera ainsi tout son sens, et l’envie de goûter et de partager ses découvertes viendra très naturellement !


 Petit déjeuner et goûter 
Sans petit déjeuner, il est pratiquement impossible de couvrir les besoins nutritionnels des enfants.

Stratégies pour bien démarrer la journée :
- Vous devez connaître la composition idéale du petit déjeuner : un fruit, du pain ou des céréales et un produit laitier.


- Mettez-la en pratique avec souplesse : une part de pizza et un jus d’abricot, cela peut être un très bon petit déjeuner ! Tout comme une tranche de cake, une banane et un yaourt.


- Donnez-vous toutes les chances de réussite : couchez l’enfant tôt, après un dîner léger, pour un réveil tout sourire.


- Montrez l’exemple : si toute la famille se retrouve autour d’une table, le petit déjeuner devient un vrai moment de convivialité.


Quant au goûter, il serait souhaitable de l’alléger avec les fruits frais. Les gâteaux et les boissons sucrées ne doivent être consommés que deux ou trois fois dans la semaine !
 


Faire aimer les légumes aux enfants 
Toutes les mamans le savent : les fruits et légumes sont indispensables à l’équilibre alimentaire des enfants. Peu énergétiques mais concentrés en substances protectrices (vitamines, minéraux, fibres…), ils permettent d’alléger les repas, tout en garantissant des apports nutritionnels adaptés. Voici quelques idées pour faire apprécier les légumes aux enfants, sans risquer la soupe à la grimace !
- Privilégiez les crudités, en jouant sur les couleurs et de « découpage ».


- Associez les légumes cuits et les féculents.


- Pensez aux potages qui rassemblent différents légumes.


- Dissimulez les légumes avec une béchamel ou une sauce tomate.


- Enfin, n’hésitez pas à cuisiner les légumes ! Beignets, purées, gratins, soufflés, légumes farcis, autant de recettes gourmandes susceptibles d’apprivoiser la saveur des légumes !
 


Les féculents : ce ne sont pas seulement les pâtes ! 
On aurait tort de priver les enfants de féculents, car ces derniers permettent de couvrir leurs besoins en glucides (ou sucres) complexes, qui sont indispensables pour bien grandir et se dépenser.

Mais il n’est pas interdit de varier : pâtes et riz, certes, mais également pommes de terre, boulghour, quinoa, flocons d’avoine, polenta, sans oublier les légumes secs (lentilles, haricots, pois chiches…) qu’il ne faut pas hésiter à ajouter régulièrement dans les plats (salades, potages…).


Egalement source de protéines végétales, de minéraux, de fibres et de vitamines du groupe B, les féculents doivent être présents à chaque repas (en entrée, en accompagnement ou dans le dessert).


Enfin, n’oublions pas le pain, blanc, complet ou aux céréales : il est, lui aussi, le bienvenu dans tous les repas des enfants.
 


Cuisine rapide et équilibrée
 Nous n’avons pas toujours le temps de cuisiner comme nous le souhaiterions, mais un repas vite préparé n’est pas forcément déséquilibré ! Revoyez juste vos méthodes et donnez-vous des objectifs raisonnables !

- Profitez des produits vite prêts : les crudités (tomates, concombre, avocat…) et les fruits.


- Utilisez à bon escient conserves et surgelés (thon, sardine, légumes au naturel…) et, de temps en temps, des plats cuisinés (gratin, pizza…).


- Réduisez le nombre de plats composant le repas : un plat et un dessert peuvent suffire. Par exemple, une salade composée avec tomates, maïs, jambon, du pain et une compote représentent un repas parfaitement équilibré pour un enfant.


- Pensez aux pâtes et riz précuits ou déshydratés (nouilles asiatiques).


- Choisissez les modes de cuisson les plus rapides : mico-ondes, autocuiseur, grillades.
 


Cuisinons le lait 
Que faire quand un enfant n’aime ni le lait, ni les laitages ? Camoufler, à chaque fois que cela est possible, les produits laitiers dans des préparations culinaires qu’il appréciera !

- Version salée : gratins, fromage fondu sur une pizza, une tarte salée, dans un potage, une béchamel, une raclette, une fondue, une tartiflette.


- Version sucrée : riz au lait, gâteau de semoule, crêpes, crème aux œufs, crème anglaise, charlotte au fromage blanc.


Sans produit laitier, il est difficile de couvrir les besoins en calcium, particulièrement élevés en période de croissance. Cependant, les fruits secs et oléagineux (noisettes, amandes…), les légumes frais, les légumineuses (lentilles) et les fruits sont des sources de calcium qu’il ne faut pas négliger, tout comme l’eau de boisson qui permet de compléter les apports. A privilégier en plus du lait dans tous ses états !

dimanche 27 mars 2022

Recettes Enfants-Tomates à la coque

 


Tomates à la coque

Préparation : 15 mn
Repos : 30 mn
Cuisson : 8 mn
Pour 4 personnes
4 tomates moyennes
4 œufs extra-frais
2 cuillerées à soupe d’huile d’olive
½ botte de ciboulette
½ bouquet d’estragon
Sel
1. Préchauffez le four à 240 °C (th. 8).
2. Sans les équeuter, coupez un chapeau sur chaque tomate. Evidez-les. Salez l’intérieur. Retournez-les sur une grille et laissez-les dégorger 30 minutes.
3. Ciselez les fines herbes. Parsemez le fond de chaque tomate de fines herbes. Versez dans chacune un filet d’huile d’olive.
4. Cassez les œufs l’un après l’autre dans une tasse. Versez-les au fur et à mesure dans chaque tomate. Salez. Parsemez des fines herbes restantes. Recoiffez les tomates de leurs chapeaux.
5. Déposez-les dans un plat à gratin huilé. Enfournez 8 minutes servez aussitôt.

Info santé
Ce petit plat est idéal pour un dîner : léger et source de protéines (grâce à l’œuf). La tomate apporte des fibres, adoucies ici par la cuisson, et du lycopène un antioxydant qui protège les cellules.

Dans un menu
Complétez avec une portion de riz ou de pâtes pour les affamés. Sinon, contentez-vous d’ajouter une portion de fromage et un fruit cru (indispensable pour l’apport en vitamine C) ainsi qu’une tranche de pain grillé.

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samedi 26 mars 2022

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Billets-La France confirme l'interdiction de la fracturation hydraulique

La France confirme l'interdiction de la fracturation hydraulique pour exploiter les gaz de schiste

Forage pour extraire des gaz de schiste en Pologne
Crédit : Anita Starzycka / Pixabay - Licence : CC0

L'interdiction de la fracturation hydraulique pour exploiter notamment les gaz de schiste en France vient d'être confirmée par le Conseil constitutionnel qui a rejeté la requête d'une société texane. Un soulagement pour toutes les personnes qui pensent que l'accès à l'énergie ne doit plus être synonyme de pollution irresponsable.

Face à la raréfaction des énergies fossiles conventionnelles, les gaz de schiste suscitent les convoitises. Ainsi, "la Pologne, l'Autriche, l'Allemagne, la Suède et le Royaume-Uni ont commencé à chercher du gaz de schiste. Si les recherches sont concluantes, ces pays pourraient commencer à en extraire. D'autres Etats membres comme la France et la Bulgarie ont choisi de suspendre les recherches." (Parlement européen). Si l'exploitation des gaz de schiste reste limitée à quatre pays (Etats-Unis, Canada, Pologne, Chine[1]), de nombreux pays ont déjà entamé des recherches afin d'accéder à ce gaz.

En France, la loi Jacob du 13 juillet 2011 dispose que "En application de la Charte de l'environnement de 2004 et du principe d'action préventive et de correction prévu à l'article L. 110-1 du code de l'environnement, l'exploration et l'exploitation des mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux par des forages suivis de fracturation hydraulique de la roche sont interdites sur le territoire national." La fracturation hydraulique, qui vise à injecter un liquide sous pression pour fracturer la roche en profondeur et en extraire un combustible fossile est donc interdite. Cette technique permet d'exploiter des hydrocarbures non conventionnels (pétrole lourd, sables bitumeux, schiste bitumineux, huile de schiste, condensats de gaz naturel, gaz de schiste, hydrates de méthane, charbons de mauvaise qualité...) mais aussi conventionnels (pétrole, gaz d'accès plus facile).

Le Conseil constitutionnel vient de confirmer sans réserve la validité de cette loi, rejetant ainsi la question prioritaire de constitutionnalité de la société texane Schuepbach qui remettait en cause l'abrogation de ses permis exclusifs de recherche[2] délivrés en 2010, suite à l'arrêté du 12 octobre 2011 : "Les articles 1er et 3 de la loi n° 2011-835 du 13 juillet 2011 visant à interdire l'exploration et l'exploitation des mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux par fracturation hydraulique et à abroger les permis exclusifs de recherches comportant des projets ayant recours à cette technique sont conformes à la Constitution."

Pour valider cette interdiction totale, le Conseil constitutionnel reconnaît que le but poursuivi par le législateur, qui était bien de prévenir les risques avérés de ce procédé pour l'environnement, répond à l'intérêt général et justifiait pleinement une interdiction.

"Le Conseil constitutionnel fait preuve de sagesse et se montre en adéquation avec la société française puisque les Français sont majoritairement opposés à la délivrance d'autorisations pour exploiter les gaz de schiste par le moyen de la fracturation hydraulique qui est destructrice pour l'environnement. Cette décision relève aussi du principe de précaution, constitutionnalisé avec la Charte de l'Environnement voulu par Jacques Chirac." a déclaré le Sénateur François Grosdidier, Président de Valeur écologie.

Fin février 2016, Ségolène Royal, ministre de l'environnement a confirmé que, dans le cadre de la réforme du code minier en cours, une disposition sera intégrée afin de renforcer la sécurité juridique des interdictions de recherche de gaz de schiste. Cette disposition s'appliquera à tous les permis de recherche d'hydrocarbures en cours de validité et aux demandes de permis en cours d'instruction.

Cette annonce fait suite au jugement du 28 janvier 2016, lorsque le tribunal administratif de Cergy-Pontoise avait, à la demande des sociétés Total Gas Shale Europe et Total Exploration et Production France, annulé la décision du 12 octobre 2011 par laquelle avait été abrogé le permis exclusif de recherches d'hydrocarbures dit de Montélimar. La ministre de l'Energie a fait appel de la décision du tribunal de Cergy-Pontoise.

Extraction du gaz de schiste : comment ça marche ?



En France, dans un contexte régressif où le débat sur la transition énergétique du gouvernement reste une farce, c'est une très bonne nouvelle, à la fois pour l'environnement mais aussi pour l'économie.

Gaz de schiste : les conséquences sur l'environnement

L'exploitation des gaz de schiste est une activité risquée, gourmande en eau, destructrice du paysage et polluante, notamment pour les nappes phréatiques. En effet, la technique d'extraction employée - la fracturation hydraulique - consomme d'énormes quantités d'eau (plusieurs milliers de mètres cubes pour un puits). Les nappes phréatiques peuvent être contaminées par les produits chimiques injectés si les installations ont été mal construites. Enfin, il peut y avoir des risques de fuite à la surface.

De plus, l'exploration et l'exploitation des gaz et huile de roche entraînent le rejet de méthane, un gaz à effet de serre dont le pouvoir réchauffant est plus de vingt fois supérieur au CO2.

Ces conséquences dramatiques sur les populations riveraines et l'environnement ont notamment été rendues publiques par le célèbre documentaire gasland qui s'est offert, depuis quelques mois, une deuxième version, encore plus sombre dont voici le teaser.

Gaz de schiste : un mirage économique

De nombreuses études économiques[3] sur l'impact de l'exploitation des gaz de schiste sur l'emploi aux Etats-Unis démontrent qu'en moyenne 750 000 euros de production de gaz ne créent que deux emplois. Ainsi, en France, pour créer les 100 000 emplois avancés par les pro-gaz de schiste il faudrait creuser 90 000 puits, soit 30 par jour jusqu'en 2020.

Contrairement à ce qui est affirmé, "le coût de l'exploitation [du gaz de schiste] déjà déficitaire aux Etats-unis serait très élevé en Europe, et ce, sans compter les coûts immenses de la pollution de l'eau et des conséquences économiques pour les exploitations agricoles" indiquent Jacques Krabal, député-maire de Château-Thierry et Corinne Lepage, député européenne.

France Nature Environnement demande maintenant que la réforme du code minier, entamée il y a presque un an et dont une version complète est prête depuis trois mois, arrive rapidement dans l'hémicycle, avant que les lobbies n'aient réussi à « détricoter » les quelques avancées positives.

Plus que jamais, la sobriété énergétique (consommer moins d'énergie), l'efficacité énergétique (consommer mieux) et les énergies renouvelables représentent les solutions raisonnables de demain.

Notes

Actuellement, les Etats-Unis et le Canada sont les deux principaux producteurs de gaz naturel provenant de formations de schistes avec une production qui atteint 39 % de la production nationale de gaz aux USA et 15 % au Canada (seulement 1% en Chine). Source : U.S. Energy Information Administration (EIA)

Permis de Villeneuve-de-Berg (Ardèche et Gard) et permis de Nant (Lozère, Gard, Hérault).

The effects of natural gas boom on employment and income in Colorado, Texas and Wyoming, Energy Economics, n°34, 2012.


Source : https://www.notre-planete.info/actualites/3826-interdiction-gaz-de-schiste-France#


vendredi 25 mars 2022

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jeudi 24 mars 2022

Recettes Enfants-Soufflé au Nutella



Soufflé au Nutella

Préparation :
 15 mn
Cuisson :
 20 mn

Pour 4 personnes
1 pot de Nutella (220 g) 
4 œufs 
15 g de beurre 
1 cuillerée à soupe de sucre en poudre 
1 pincée de sel
1. Beurrez un moule à soufflé. Saupoudrez le fond et les parois de sucre en poudre.
2. Séparez les jaunes des blancs d’œufs. Dans une jatte fouettez les jaunes d’œufs en y incorporant progressivement le Nutella. Travaillez la préparation jusqu’à ce qu’elle soit homogène.
3. Préchauffez le four à 200 °C (th. 6-7).
4. Montez les 4 blancs d’œufs en neige ferme avec une pincée de sel. Mélangez un tiers de ces blancs à la préparation au Nutella en remuant vivement afin de l’assouplir, puis, délicatement, incorporez le reste des blancs.
5. Versez dans le moule. Enfournez 20 minutes. Servez immédiatement.


Info santé

Ce dessert particulièrement énergétique (gras et sucré) est bien adapté pour une journée d’activité physique intense. Il apporte l’équivalent d’un œuf par personne, évitez de prévoir de la viande au même repas, surtout pour les plus jeunes.

Dans un menu

Salade du jardinier (tomates, concombre, radis, mini-épis de maïs)
Pain de campagne et fromage frais aux herbes
Soufflé au Nutella



Recettes Enfants-Gâteau de petits-beur


Gâteau de petits-beurre

Préparation : 20 mn
Cuisson : 2 mn
Réfrigération : 4 heures
Pour 10 personnes
2 paquets de petits-beurre
1 banane
3 petits-suisses de 60 g chacun
3 cuillerées à soupe de sucre en poudre
2 sachets de sucre vanillé
3 oranges
Pour le glaçage 
200 g de chocolat noir
1 cuillerée à soupe d’huile
1. Épluchez la banane. Coupez-la en morceaux. Mettez-les dans une jatte. Ecrasez-les à la fourchette en y incorporant les petits-suisses, le sucre en poudre et le sucre vanillé.
2. Pressez les oranges. Versez le jus dans une assiette creuse. Trempez rapidement chaque petits-beurre dans le jus d’orange pour les humecter légèrement. Déposez-les au fur et à mesure sur un plat de service en formant un rectangle (3 rangées de 3 biscuits). Tartinez cette première couche de crème à la banane. Recouvrez de petits-beurre trempés dans le jus d’orange puis à nouveau de crème. Continuez ainsi afin d’obtenir 5 couches de petits-beurre dont la dernière couche ne sera pas tartinée de crème. Couvrez d’un film alimentaire. Réservez 4 heures minimum au réfrigérateur.
3. Préparez le glaçage, faites fondre le chocolat cassé en morceaux soit au bain-marie, soit au micro-ondes à puissance moyenne. Ajoutez l’huile. Lissez-le. Versez ce glaçage tiédi sur le gâteau de petits-beurre en le lissant avec une spatule.
4. Décorez suivant votre inspiration.
5. Laissez durcir à température ambiante et servez.

Info santé
Bonne source de minéraux (potassium, magnésium, calcium) grâce au chocolat et à la banane, ce gâteau est également très énergétique. La vitamine C de l’orange contribue à améliorer l’assimilation de ces minéraux.

Dans un menu
Une part de brique de petits-beurre et une compote, à proposer avant la pratique d’un sport, pour un apport en glucides (sucres) indispensable à toute activité physique.

Recettes Enfants-Fondue au chocolat

 


Fondue au chocolat

Préparation : 15 mn
Cuisson : 5 mn
Pour 4 personnes
200 g de chocolat noir
15 cl de crème liquide
½ cuillerée à café de vanille en poudre
20 g de beurre
1 ananas
2 bananes
250 g de fraises
½ citron
1 petite coupelle de noix de coco râpée
1 petite coupelle d’amandes effilées grillées
1 petite coupelle de cacao non sucré
1. Coupez l’ananas en quartiers. Retirez l’écorce, puis coupez la chair en morceaux de la taille d’une bouchée. Épluchez les bananes. Coupez-les en petits tronçons et citronnez-les. Rincez et équeutez les fraises.
2. Disposez le tout dans des plats. Placez-les sur la table avec les coupelles de noix de coco, d’amandes et de cacao.
3. Dans une casserole, portez la crème liquide à ébullition avec la vanille. Hors du feu, ajoutez le chocolat broyé ou coupé en petits morceaux et le beurre. Mélangez jusqu’à ce que l’ensemble soit bien lisse. Versez dans des bols déposés chacun sur une assiette.
4. Chacun y trempera une fraise, un morceau d’ananas ou de banane pour l’enrober d’une onctueuse couche de chocolat, puis l’aromatisera à son gré de noix de coco, d’amandes ou de cacao.

Info santé
Un dessert très énergétique, bien adapté aux journées où l’enfant s’est beaucoup dépensé ! Ludique et conviviale, la fondue version sucrée permet de se recharger en minéraux (bananes, chocolat) et en vitamine c (fraises).

Dans un menu
Goûter :
La fondue au chocolat se suffit à elle-même
De l’eau comme boisson