mercredi 30 juin 2021
mardi 29 juin 2021
Billets-“Bambi”, portrait d’une femme d’exception
“Bambi”, portrait d’une femme d’exception
En 1958, quand Jean-Pierre devient Marie-Pierre, le terme “transsexuel” n'existe pas. Hors des clichés, Sébastien Lifshitz dresse le portrait d'une femme décidée.
Marie-Pierre Pruvot, alias Bambi, meneuse pendant vingt ans de la légendaire revue transsexuelle du Carrousel de Paris, née en 1935 sous le prénom de Jean-Pierre et opérée en 1958...
De ce destin hors du commun qui ressemble à une invention de scénariste, Sébastien Lifshitz a fait un lumineux film documentaire, Bambi, déjà auréolé d'un prix au festival de Berlin et diffusé par Canal+ avant sa sortie en salles. Rencontre avec cette héroïne d'exception.
Comment est né ce portrait de vous ?
Sébastien Lifshitz m'avait rencontrée au moment où il préparait Les Invisibles, car il comptait m'y faire apparaître. Mais il a vite réalisé que je ne m'inscrivais pas dans la logique de son film sur l'homosexualité. La transsexualité, c'est autre chose. Disons que j'étais à part.
On sent dans le film que la revue du Carrousel a été la chance de votre vie pour devenir la femme que vous rêviez d'être.
Imaginez : j'ai pu quitter ma Kabylie natale, gagner ma vie à 18 ans, faire venir ma mère à Paris. Pour moi, ce fut un moyen merveilleux, et le seul à l'époque, pour être libre et être moi-même. Autrement, il fallait se prostituer… La revue du Carrousel avait un succès fou. Marlene Dietrich ou Maria Callas venaient souvent nous applaudir. Après le spectacle, je rentrais vite dans ma petite chambre. C'était risqué de sortir dans les bars ou les petits restaurants d'artistes de Pigalle, car il y avait des contrôles d'identité et la police était terrible avec les transsexuels. Une fois, une amie a été raflée : elle a passé la nuit en prison et les policiers lui ont coupé ses longs cheveux blonds pour l'humilier. Le mot « transsexuel » n'existait même pas à l'époque ! Même sur les affiches du Carrousel, il était écrit : « Les plus beaux travestis du monde »…
Au bout de vingt ans sur scène, vous tournez sacrément la page !
Il fallait que je me renouvelle ! En 1974, je suis devenue professeur de français. J'ai mis du temps à préparer ce changement. En 1969, j'ai passé mon bac, puis j'ai étudié à la Sorbonne, jusqu'à obtenir mon Capes : j'allais aux cours l'après-midi et je dansais dans la revue le soir. Le plus dur était les stages dans les lycées : toute la journée en formation et la nuit sur scène, j'étais exténuée. J'ai enseigné pendant trente ans, j'ai adoré ça.
Vous avez d'abord été en poste deux ans à Cherbourg, puis vingt-cinq ans à Garges-lès-Gonesse. Avec l'évolution des mœurs, avez-vous fini par révéler votre transsexualité à vos élèves ?
Non. Ils ne l'ont su que lorsque j'ai publié ma biographie, une fois à la retraite. J'ai reçu une centaine de messages d'amitié. Sur Facebook, mes anciennes élèves se félicitent de m'avoir eue comme professeur et regrettent que leurs enfants ne m'aient pas comme enseignante ! C'est mignon.
Tout de même, personne ne s'est jamais douté de votre transsexualité ?
Jamais ! Pas le moindre doute dans le regard des autres. Vous pensez bien que je me méfiais. Je craignais surtout que des parents d'élèves qui avaient vu le spectacle me reconnaissent ! Il faut dire que j'avais bien fait attention à changer d'allure. Je ne voulais pas être le travelo de service. Je voulais être Madame Tout-le-monde, et je l'ai été.
Vous avez changé de sexe à une époque où le sujet était totalement tabou. Aujourd'hui, le transgenre est devenu un thème à la mode, étudié par les sociologues, et le mariage pour tous est voté…
La création d'un troisième sexe serait une chose abominable. Cela doit rester un problème personnel. Dans mon esprit, j'étais une femme, voilà tout, et j'ai fait des choix pour le devenir. On m'a encore demandé hier ma participation à un colloque sur les trans, j'ai accepté, mais je ne veux pas être une figure de proue, ce n'est pas mon métier. En revanche, je suis pour le mariage gay, même si je suis contre le mariage en général ! Ce désir des homosexuels redonne de la vitalité à cette institution bourgeoise en perte de vitesse chez les hétéros !
Source Télérama Propos recueillis par Guillemette Odicino
lundi 28 juin 2021
Billets-Réduire la taille de l’État pour lutter contre la corruption
Réduire la taille de l’État pour lutter contre la corruption
En diminuant la taille de l’État régulateur, on diminue les occasions de corruption ainsi que la réglementation résultant de la corruption.
Le Québec et le reste du Canada ont fait face à plusieurs scandales de corruption ces dernières années. La plupart du temps, la réponse consiste à nommer une autorité supplémentaire.
Lutter contre la corruption avec plus d’inspections
C’est ce que le gouvernement du Québec vient de faire en annonçant la création d’un poste d’inspecteur général et d’une Autorité des marchés publics, en plus de demander à la vérificatrice générale d’enquêter sur l’attribution des contrats publics au MTQ.
Il ne fait aucun doute qu’une vérification plus serrée serait utile et permettra de déceler d’autre cas de corruption. Cependant, il s’agit toujours de répression et pas vraiment de prévention.
La solution durable pour réduire la corruption est de réduire la taille de l’État et créer davantage de concurrence.
Lutter contre la corruption avec moins d’État
La recherche économique démontre que la taille de l’État va de pair avec la corruption. En particulier, la réglementation économique est liée à la corruption. La relation va dans les deux sens : une réglementation excessive de l’économie donne lieu à la corruption et la corruption peut inciter un gouvernement à réglementer davantage l’économie, en favorisant une entreprise ou un secteur aux dépens des autres, ou aux dépens des citoyens. L’intervention de l’État peut par exemple avantager une entreprise en lui octroyant un contrat ou en tolérant qu’elle contourne la réglementation.
- L’exemple de l’État régulateur des pays scandinaves
Les pays scandinaves sont parfois cités comme contre-exemples. Ce sont des pays qui ont la réputation d’avoir des États de taille importante, mais peu de corruption. Toutefois, la taille de l’État régulateur, qui y est relativement petite, explique la particularité scandinave. Bien que les impôts soient élevés et que les dépenses de l’État représentent une part considérable de leur économie, les entreprises ont relativement peu de formalités administratives à suivre, d’autorisations à demander et de règlements à respecter. Lorsque l’analyse est réalisée à partir de cette mesure, ce contre-exemple n’est en plus un.
- Augmenter la concurrence
La corruption n’est donc pas une fatalité. En diminuant la taille de l’État régulateur, on diminue les occasions de corruption ainsi que la réglementation résultant de la corruption. Une autre politique efficace pour mitiger la corruption est d’avoir recours à une concurrence accrue.
Par exemple, dans le cas des marchés publics, une plus grande concurrence entre les entreprises soumissionnaires est un des remèdes à la corruption recommandés par l’OCDE. En effet, moins nombreux sont les concurrents à se disputer un marché public et plus il est facile pour le donneur d’ordre d’en écarter certains, ou pour les soumissionnaires de se mettre d’accord pour truquer l’appel d’offres.
En abrogeant les règles qui limitent le nombre de participants, comme les appels d’offres précisant une technologie ou une certification particulières, et en libéralisant le marché par des accords de libre-échange comme celui en cours de ratification entre le Canada et l’Union européenne, on augmente le nombre de soumissionnaires potentiels et le nombre de personnes qui surveillent de près les résultats.
La concurrence ne concerne pas seulement les entreprises. Les représentants de l’État peuvent aussi être soumis à une concurrence vertueuse. En effet, la corruption est possible lorsqu’un seul représentant de l’État, ou un seul organisme, peut offrir une autorisation ou un permis, une situation comparable à celle d’un monopole. Si plusieurs organismes publics ont la possibilité d’offrir la même autorisation et si les utilisateurs ont la possibilité d’aller voir celui de leur choix, la corruption devient beaucoup plus difficile puisque les représentants de l’État corrompus sont alors mis en concurrence avec ceux qui sont intègres.
Cette solution est parfois employée pour réduire la corruption dans les services policiers. Si les criminels doivent soudoyer de multiples services de police, ayant chacun juridiction sur leurs activités criminelles, la taille des pots-de-vin peut, à certaines conditions, réduire progressivement jusqu’à disparaître complètement.
L’analyse économique permet de comprendre les incitations qui mènent à la corruption et les politiques qui peuvent la combattre. La taille de l’État et l’étendue de sa réglementation, ainsi que la concurrence, ont un effet direct sur celle-ci. Cette leçon ne date d’ailleurs pas d’hier, puisque l’historien et sénateur romain Tacite avait déjà noté il y a deux millénaires que « plus l’État est corrompu, plus il y a de lois ».
Photo : The shrinking man by arne hendriks–Creative Commons
Source contrepoints.org
dimanche 27 juin 2021
samedi 26 juin 2021
Recettes Conserves-Pruneaux à l’eau-de-vie
Pruneaux à l’eau-de-vie
Préparation : 10 mn
Macération : 15 jours
Conservation : 12 mois
Pour 1 bocal de 1 litre
500 g de gros pruneaux de l'année
50 cl d’eau-de-vie blanche à 40°
60 g de sucre en morceaux
1 litre d’infusion de tilleul
1. Mettez les pruneaux dans une terrine. Préparez une infusion de tilleul. Arrosez les pruneaux de cette infusion bouillante, puis laissez macérer environ 12 heures en recouvrant d’un linge propre.
2. Égouttez les pruneaux. Mettez-les dans un bocal préalablement ébouillanté et séché.
3. Portez à ébullition 10 cl d’eau avec les morceaux de sucre. Faites bouillir ce sirop 2 à 3 minutes. Versez-le sur les pruneaux.
4. Terminez de remplir le bocal avec l’eau-de-vie. Fermez hermétiquement. Secouez doucement le bocal pour que l’eau-de-vie se mélange au sirop.
5. Laissez de côté pendant 15 jours minimum avant de déguster.
Recettes Conserves-Cerises au sirop
Cerises au sirop
Préparation : 10 mn
Stérilisation: 20 mn + 10 mn
Conservation : 12 mois
Pour 5 bocaux de 1 litre
4 kg de cerises anglaises ou de Montmorency
1,5 kg de sucre en morceaux
1. Passez rapidement les cerises sous l’eau et équeutez-les. Jetez-les dans une casserole d’eau frémissante. Retirez-les au bout de 15 secondes, rafraîchissez et égouttez-les.
2. Mettez-les dans les bocaux préalablement ébouillantés et séchés en les tassant.
3. Dans une casserole, portez 1,5 litre d’eau à ébullition avec le sucre en morceaux. Dès l’obtention d’un sirop transparent, versez le liquide bouillant dans les bocaux sur les cerises. Fermez hermétiquement.
4. Stérilisez pendant 20 minutes. Laissez refroidir dans le stérilisateur. Attendez 48 heures puis stérilisez à nouveau pendant 10 minutes. Conservez dans un endroit frais à l’abri de la lumière.
Recettes Conserves-Cerises à l’eau-de-vie
Cerises à l’eau-de-vie
Préparation : 15 mn
Macération : 3 mois
Conservation : 12 mois
Pour 1 bocal de 1,5 litre
1 kg de cerises aigres
250 g de sucre en poudre
1 litre d’eau-de-vie blanche à 40°
1. Rincez les cerises. Épongez-les soigneusement puis coupez la queue à 2 cm environ avec une paire de ciseaux. Mettez les cerises dans un bocal préalablement ébouillanté et séché en les alternant avec des couches de sucre.
2. Recouvrez d’eau-de-vie. Fermez hermétiquement et entreposez le bocal pendant 3 mois dans un endroit frais à l’abri de la lumière avant de déguster.
Recettes Conserves-Framboises au sirop
Framboises au sirop
Préparation : 10 mn
Stérilisation: 10 mn
Conservation : 12 mois
Pour 3 bocaux de 350 g
750 g de framboises
1,5 kg de sucre en morceaux
1. Choisissez des framboises mûres à point mais fermes. Évitez de les rincer afin qu’elles gardent tout leur parfum. Mettez les fruits dans des bocaux préalablement ébouillantés et séchés en remplissant ces derniers jusqu’à 2 cm du bord.
2. Dans une casserole, portez à ébullition 75 cl d’eau et le sucre en morceaux. Faites bouillir 1 minute puis laissez tiédir.
3. Versez ce sirop dans les bocaux, sur les framboises. Fermez hermétiquement. Stérilisez pendant 10 minutes. Conservez dans un endroit frais à l’abri de la lumière.
vendredi 25 juin 2021
Recettes Conserves-Crème de cassis
Crème de cassis
Préparation : 10 mn
Macération : 48 heures
Conservation : 12 mois
Pour 2 litres
750 g de cassis bien mûrs
1 litre de vin rouge (beaujolais)
Sucre en poudre
1. Rincez et égouttez les cassis. Mettez-les dans une terrine, de préférence en grès. Ecrasez les fruits avec un pilon en bois. Arrosez de vin rouge. Couvrez la préparation d’un linge, puis laissez-la macérer pendant 48 heures.
2. Filtrez le vin avec les cassis à travers un tamis fin ou dans un torchon sans presser les fruits. Mesurez le jus obtenu. Comptez le même poids de sucre.
3. Versez le jus et le sucre dans un faitout émaillé. Portez à ébullition à feu doux en remuant.
4. Faites alors bouillir environ 5 minutes à feu vif.
5. Retirez du feu et laissez tiédir jusqu’à 40 °C. Filtrez puis mettez en bouteilles. Bouchez hermétiquement et conservez dans un endroit frais à l’abri de la lumière.
Recettes Conserves-Liqueur de framboise
Liqueur de framboise
Préparation : 5 mn
Macération : 1 mois et demi
Conservation : 12 mois
Pour 2 bouteilles de 1 litre
1 kg de framboises
1 litre d’eau-de-vie blanche à 40°
250 g de sucre en morceaux
1. Mettez les framboises triées mais non rincées dans un grand bocal préalablement ébouillanté et séché. Ecrasez légèrement les fruits avec une fourchette.
2. Arrosez d’eau-de-vie. Couvrez. Laissez macérer pendant 15 jours dans un endroit frais.
3. Au bout de ce temps, filtrez l’eau-de-vie à travers une passoire fine doublée d’une mousseline.
4. Préparez un sirop en portant à ébullition 50 cl d’eau avec le sucre en morceaux. Au premier bouillon, retirez du feu et ajoutez-le à l’eau-de-vie.
5. Mélangez puis mettez en bouteilles. Bouchez hermétiquement. Attendez 1 mois avant de servir.
Recettes Enfants-Conseils aux parents
Conseils aux parents
Faites confiance à l’enfant – s’il n’a pas de problème de poids ou de santé – Pour les quantités et le rythme de ses repas : tout le monde n’est pas dans la norme, heureusement !
Respectez certaines bases (chaque groupe d’aliments doit être présent au moins une fois dans la journée), tout en restant souple (pas de panique si l’enfant ne mange pas de viande mais aime les œufs, ou s’il veut un sandwich au petit déjeuner).
Souvenez-vous que l’équilibre alimentaire s’établit sur la semaine au minimum et non sur la journée, ou encore moins sur un repas. Un jour d’anarchie alimentaire n’est pas un problème si le reste de la semaine est cohérent.
Ne culpabilisez pas si vous manquez de temps pour cuisiner : les repas simples et vite préparés sont souvent les plus appréciés des enfants (purée, jambon…). Veillez simplement à prévoir des produits frais régulièrement (fruits, légumes…) et à limiter les préparations industrielles trop grasses (plats en sauces).
N’oubliez pas qu’un enfant devrait manger principalement le matin – inventez avec lui le petit déjeuner idéal – et beaucoup moins le soir : un dîner convivial n’est pas synonyme d’un dîner lourd !
Associez l’enfant, à chaque fois que c’est possible, à l’élaboration du menu, à l’achat des ingrédients et à la préparation du repas. Le contenu de son assiette retrouvera ainsi tout son sens, et l’envie de goûter et de partager ses découvertes viendra très naturellement !
- Petit déjeuner et goûter
Sans petit déjeuner, il est pratiquement impossible de couvrir les besoins nutritionnels des enfants.
Stratégies pour bien démarrer la journée :
- Vous devez connaître la composition idéale du petit déjeuner : un fruit, du pain ou des céréales et un produit laitier.
- Mettez-la en pratique avec souplesse : une part de pizza et un jus d’abricot, cela peut être un très bon petit déjeuner ! Tout comme une tranche de cake, une banane et un yaourt.
- Donnez-vous toutes les chances de réussite : couchez l’enfant tôt, après un dîner léger, pour un réveil tout sourire.
- Montrez l’exemple : si toute la famille se retrouve autour d’une table, le petit déjeuner devient un vrai moment de convivialité.
Quant au goûter, il serait souhaitable de l’alléger avec les fruits frais. Les gâteaux et les boissons sucrées ne doivent être consommés que deux ou trois fois dans la semaine !
- Faire aimer les légumes aux enfants
Toutes les mamans le savent : les fruits et légumes sont indispensables à l’équilibre alimentaire des enfants. Peu énergétiques mais concentrés en substances protectrices (vitamines, minéraux, fibres…), ils permettent d’alléger les repas, tout en garantissant des apports nutritionnels adaptés. Voici quelques idées pour faire apprécier les légumes aux enfants, sans risquer la soupe à la grimace !
- Privilégiez les crudités, en jouant sur les couleurs et de « découpage ».
- Associez les légumes cuits et les féculents.
- Pensez aux potages qui rassemblent différents légumes.
- Dissimulez les légumes avec une béchamel ou une sauce tomate.
- Enfin, n’hésitez pas à cuisiner les légumes ! Beignets, purées, gratins, soufflés, légumes farcis, autant de recettes gourmandes susceptibles d’apprivoiser la saveur des légumes !
- Les féculents : ce ne sont pas seulement les pâtes !
On aurait tort de priver les enfants de féculents, car ces derniers permettent de couvrir leurs besoins en glucides (ou sucres) complexes, qui sont indispensables pour bien grandir et se dépenser.
Mais il n’est pas interdit de varier : pâtes et riz, certes, mais également pommes de terre, boulghour, quinoa, flocons d’avoine, polenta, sans oublier les légumes secs (lentilles, haricots, pois chiches…) qu’il ne faut pas hésiter à ajouter régulièrement dans les plats (salades, potages…).
Egalement source de protéines végétales, de minéraux, de fibres et de vitamines du groupe B, les féculents doivent être présents à chaque repas (en entrée, en accompagnement ou dans le dessert).
Enfin, n’oublions pas le pain, blanc, complet ou aux céréales : il est, lui aussi, le bienvenu dans tous les repas des enfants.
- Cuisine rapide et équilibrée
Nous n’avons pas toujours le temps de cuisiner comme nous le souhaiterions, mais un repas vite préparé n’est pas forcément déséquilibré ! Revoyez juste vos méthodes et donnez-vous des objectifs raisonnables !
- Profitez des produits vite prêts : les crudités (tomates, concombre, avocat…) et les fruits.
- Utilisez à bon escient conserves et surgelés (thon, sardine, légumes au naturel…) et, de temps en temps, des plats cuisinés (gratin, pizza…).
- Réduisez le nombre de plats composant le repas : un plat et un dessert peuvent suffire. Par exemple, une salade composée avec tomates, maïs, jambon, du pain et une compote représentent un repas parfaitement équilibré pour un enfant.
- Pensez aux pâtes et riz précuits ou déshydratés (nouilles asiatiques).
- Choisissez les modes de cuisson les plus rapides : mico-ondes, autocuiseur, grillades.
- Cuisinons le lait
Que faire quand un enfant n’aime ni le lait, ni les laitages ? Camoufler, à chaque fois que cela est possible, les produits laitiers dans des préparations culinaires qu’il appréciera !
- Version salée : gratins, fromage fondu sur une pizza, une tarte salée, dans un potage, une béchamel, une raclette, une fondue, une tartiflette.
- Version sucrée : riz au lait, gâteau de semoule, crêpes, crème aux œufs, crème anglaise, charlotte au fromage blanc.
Sans produit laitier, il est difficile de couvrir les besoins en calcium, particulièrement élevés en période de croissance. Cependant, les fruits secs et oléagineux (noisettes, amandes…), les légumes frais, les légumineuses (lentilles) et les fruits sont des sources de calcium qu’il ne faut pas négliger, tout comme l’eau de boisson qui permet de compléter les apports. A privilégier en plus du lait dans tous ses états !
Recettes Enfants-Mémo destiné aux parents
Mémo destiné aux parents
Faites confiance à l’enfant – s’il n’a pas de problème de poids ou de santé – Pour les quantités et le rythme de ses repas : tout le monde n’est pas dans la norme, heureusement !
Respectez certaines bases (chaque groupe d’aliments doit être présent au moins une fois dans la journée), tout en restant souple (pas de panique si l’enfant ne mange pas de viande mais aime les œufs, ou s’il veut un sandwich au petit déjeuner).
Souvenez-vous que l’équilibre alimentaire s’établit sur la semaine au minimum et non sur la journée, ou encore moins sur un repas. Un jour d’anarchie alimentaire n’est pas un problème si le reste de la semaine est cohérent.
Ne culpabilisez pas si vous manquez de temps pour cuisiner : les repas simples et vite préparés sont souvent les plus appréciés des enfants (purée, jambon…). Veillez simplement à prévoir des produits frais régulièrement (fruits, légumes…) et à limiter les préparations industrielles trop grasses (plats en sauces).
N’oubliez pas qu’un enfant devrait manger principalement le matin – inventez avec lui le petit déjeuner idéal – et beaucoup moins le soir : un dîner convivial n’est pas synonyme d’un dîner lourd !
Associez l’enfant, à chaque fois que c’est possible, à l’élaboration du menu, à l’achat des ingrédients et à la préparation du repas. Le contenu de son assiette retrouvera ainsi tout son sens, et l’envie de goûter et de partager ses découvertes viendra très naturellement !
Petit déjeuner et goûter
Sans petit déjeuner, il est pratiquement impossible de couvrir les besoins nutritionnels des enfants.
Stratégies pour bien démarrer la journée :
- Vous devez connaître la composition idéale du petit déjeuner : un fruit, du pain ou des céréales et un produit laitier.
- Mettez-la en pratique avec souplesse : une part de pizza et un jus d’abricot, cela peut être un très bon petit déjeuner ! Tout comme une tranche de cake, une banane et un yaourt.
- Donnez-vous toutes les chances de réussite : couchez l’enfant tôt, après un dîner léger, pour un réveil tout sourire.
- Montrez l’exemple : si toute la famille se retrouve autour d’une table, le petit déjeuner devient un vrai moment de convivialité.
Quant au goûter, il serait souhaitable de l’alléger avec les fruits frais. Les gâteaux et les boissons sucrées ne doivent être consommés que deux ou trois fois dans la semaine !
Faire aimer les légumes aux enfants
Toutes les mamans le savent : les fruits et légumes sont indispensables à l’équilibre alimentaire des enfants. Peu énergétiques mais concentrés en substances protectrices (vitamines, minéraux, fibres…), ils permettent d’alléger les repas, tout en garantissant des apports nutritionnels adaptés. Voici quelques idées pour faire apprécier les légumes aux enfants, sans risquer la soupe à la grimace !
- Privilégiez les crudités, en jouant sur les couleurs et de « découpage ».
- Associez les légumes cuits et les féculents.
- Pensez aux potages qui rassemblent différents légumes.
- Dissimulez les légumes avec une béchamel ou une sauce tomate.
- Enfin, n’hésitez pas à cuisiner les légumes ! Beignets, purées, gratins, soufflés, légumes farcis, autant de recettes gourmandes susceptibles d’apprivoiser la saveur des légumes !
Les féculents : ce ne sont pas seulement les pâtes !
Faites confiance à l’enfant – s’il n’a pas de problème de poids ou de santé – Pour les quantités et le rythme de ses repas : tout le monde n’est pas dans la norme, heureusement !
Respectez certaines bases (chaque groupe d’aliments doit être présent au moins une fois dans la journée), tout en restant souple (pas de panique si l’enfant ne mange pas de viande mais aime les œufs, ou s’il veut un sandwich au petit déjeuner).
Souvenez-vous que l’équilibre alimentaire s’établit sur la semaine au minimum et non sur la journée, ou encore moins sur un repas. Un jour d’anarchie alimentaire n’est pas un problème si le reste de la semaine est cohérent.
Ne culpabilisez pas si vous manquez de temps pour cuisiner : les repas simples et vite préparés sont souvent les plus appréciés des enfants (purée, jambon…). Veillez simplement à prévoir des produits frais régulièrement (fruits, légumes…) et à limiter les préparations industrielles trop grasses (plats en sauces).
N’oubliez pas qu’un enfant devrait manger principalement le matin – inventez avec lui le petit déjeuner idéal – et beaucoup moins le soir : un dîner convivial n’est pas synonyme d’un dîner lourd !
Associez l’enfant, à chaque fois que c’est possible, à l’élaboration du menu, à l’achat des ingrédients et à la préparation du repas. Le contenu de son assiette retrouvera ainsi tout son sens, et l’envie de goûter et de partager ses découvertes viendra très naturellement !
Petit déjeuner et goûter
Sans petit déjeuner, il est pratiquement impossible de couvrir les besoins nutritionnels des enfants.
Stratégies pour bien démarrer la journée :
- Vous devez connaître la composition idéale du petit déjeuner : un fruit, du pain ou des céréales et un produit laitier.
- Mettez-la en pratique avec souplesse : une part de pizza et un jus d’abricot, cela peut être un très bon petit déjeuner ! Tout comme une tranche de cake, une banane et un yaourt.
- Donnez-vous toutes les chances de réussite : couchez l’enfant tôt, après un dîner léger, pour un réveil tout sourire.
- Montrez l’exemple : si toute la famille se retrouve autour d’une table, le petit déjeuner devient un vrai moment de convivialité.
Quant au goûter, il serait souhaitable de l’alléger avec les fruits frais. Les gâteaux et les boissons sucrées ne doivent être consommés que deux ou trois fois dans la semaine !
Faire aimer les légumes aux enfants
Toutes les mamans le savent : les fruits et légumes sont indispensables à l’équilibre alimentaire des enfants. Peu énergétiques mais concentrés en substances protectrices (vitamines, minéraux, fibres…), ils permettent d’alléger les repas, tout en garantissant des apports nutritionnels adaptés. Voici quelques idées pour faire apprécier les légumes aux enfants, sans risquer la soupe à la grimace !
- Privilégiez les crudités, en jouant sur les couleurs et de « découpage ».
- Associez les légumes cuits et les féculents.
- Pensez aux potages qui rassemblent différents légumes.
- Dissimulez les légumes avec une béchamel ou une sauce tomate.
- Enfin, n’hésitez pas à cuisiner les légumes ! Beignets, purées, gratins, soufflés, légumes farcis, autant de recettes gourmandes susceptibles d’apprivoiser la saveur des légumes !
Les féculents : ce ne sont pas seulement les pâtes !
On aurait tort de priver les enfants de féculents, car ces derniers permettent de couvrir leurs besoins en glucides (ou sucres) complexes, qui sont indispensables pour bien grandir et se dépenser.
Mais il n’est pas interdit de varier : pâtes et riz, certes, mais également pommes de terre, boulghour, quinoa, flocons d’avoine, polenta, sans oublier les légumes secs (lentilles, haricots, pois chiches…) qu’il ne faut pas hésiter à ajouter régulièrement dans les plats (salades, potages…).
Egalement source de protéines végétales, de minéraux, de fibres et de vitamines du groupe B, les féculents doivent être présents à chaque repas (en entrée, en accompagnement ou dans le dessert).
Enfin, n’oublions pas le pain, blanc, complet ou aux céréales : il est, lui aussi, le bienvenu dans tous les repas des enfants.
Cuisine rapide et équilibrée
Mais il n’est pas interdit de varier : pâtes et riz, certes, mais également pommes de terre, boulghour, quinoa, flocons d’avoine, polenta, sans oublier les légumes secs (lentilles, haricots, pois chiches…) qu’il ne faut pas hésiter à ajouter régulièrement dans les plats (salades, potages…).
Egalement source de protéines végétales, de minéraux, de fibres et de vitamines du groupe B, les féculents doivent être présents à chaque repas (en entrée, en accompagnement ou dans le dessert).
Enfin, n’oublions pas le pain, blanc, complet ou aux céréales : il est, lui aussi, le bienvenu dans tous les repas des enfants.
Cuisine rapide et équilibrée
Nous n’avons pas toujours le temps de cuisiner comme nous le souhaiterions, mais un repas vite préparé n’est pas forcément déséquilibré ! Revoyez juste vos méthodes et donnez-vous des objectifs raisonnables !
- Profitez des produits vite prêts : les crudités (tomates, concombre, avocat…) et les fruits.
- Utilisez à bon escient conserves et surgelés (thon, sardine, légumes au naturel…) et, de temps en temps, des plats cuisinés (gratin, pizza…).
- Réduisez le nombre de plats composant le repas : un plat et un dessert peuvent suffire. Par exemple, une salade composée avec tomates, maïs, jambon, du pain et une compote représentent un repas parfaitement équilibré pour un enfant.
- Pensez aux pâtes et riz précuits ou déshydratés (nouilles asiatiques).
- Choisissez les modes de cuisson les plus rapides : mico-ondes, autocuiseur, grillades.
Cuisinons le lait
- Profitez des produits vite prêts : les crudités (tomates, concombre, avocat…) et les fruits.
- Utilisez à bon escient conserves et surgelés (thon, sardine, légumes au naturel…) et, de temps en temps, des plats cuisinés (gratin, pizza…).
- Réduisez le nombre de plats composant le repas : un plat et un dessert peuvent suffire. Par exemple, une salade composée avec tomates, maïs, jambon, du pain et une compote représentent un repas parfaitement équilibré pour un enfant.
- Pensez aux pâtes et riz précuits ou déshydratés (nouilles asiatiques).
- Choisissez les modes de cuisson les plus rapides : mico-ondes, autocuiseur, grillades.
Cuisinons le lait
Que faire quand un enfant n’aime ni le lait, ni les laitages ? Camoufler, à chaque fois que cela est possible, les produits laitiers dans des préparations culinaires qu’il appréciera !
- Version salée : gratins, fromage fondu sur une pizza, une tarte salée, dans un potage, une béchamel, une raclette, une fondue, une tartiflette.
- Version sucrée : riz au lait, gâteau de semoule, crêpes, crème aux œufs, crème anglaise, charlotte au fromage blanc.
Sans produit laitier, il est difficile de couvrir les besoins en calcium, particulièrement élevés en période de croissance. Cependant, les fruits secs et oléagineux (noisettes, amandes…), les légumes frais, les légumineuses (lentilles) et les fruits sont des sources de calcium qu’il ne faut pas négliger, tout comme l’eau de boisson qui permet de compléter les apports. A privilégier en plus du lait dans tous ses états !
- Version salée : gratins, fromage fondu sur une pizza, une tarte salée, dans un potage, une béchamel, une raclette, une fondue, une tartiflette.
- Version sucrée : riz au lait, gâteau de semoule, crêpes, crème aux œufs, crème anglaise, charlotte au fromage blanc.
Sans produit laitier, il est difficile de couvrir les besoins en calcium, particulièrement élevés en période de croissance. Cependant, les fruits secs et oléagineux (noisettes, amandes…), les légumes frais, les légumineuses (lentilles) et les fruits sont des sources de calcium qu’il ne faut pas négliger, tout comme l’eau de boisson qui permet de compléter les apports. A privilégier en plus du lait dans tous ses états !
jeudi 24 juin 2021
Recettes Enfants-Quinoa noisettes et pignons
Quinoa noisettes et pignons
Préparation : 15 mn
Cuisson : 20 mn
Pour 4 personnes
200 g de quinoa
30 g de noisettes décortiquées
30 g de pignons
25 g de beurre demi-sel
Sel
1. Hachez grossièrement les noisettes. Faites-les dorer avec les pignons dans une poêle à revêtement antiadhésif bien chaude, puis réservez.
2. Cuisez le quinoa dans un grand volume d’eau bouillante salée pendant 15 minutes. Au terme de la cuisson un petit germe blanc doit apparaître. Arrêtez le feu. Couvrez, puis laissez gonfler encore 5 minutes.
3. Egouttez. Incorporez le beurre demi-sel puis les noisettes et les pignons, en soulevant les grains avec une fourchette pour les aérer. Servez chaud.
Info santé
Le quinoa est une céréale très riche en fibres, minéraux et vitamines du groupe B (indispensables au fonctionnement cellulaire). Son excellente densité nutritionnelle est complétée ici par des graines oléagineuses, qui contiennent également des micro-nutriments indispensables à l’organisme.
Dans un menu
Il n’est pas nécessaire de prévoir de la viande, car ce plat apporte déjà des protéines végétales. En revanche, complétez le menu avec des légumes (salade de haricots verts et de tomates, par exemple) et un produit laitier (fromage ou yaourt).
mercredi 23 juin 2021
Recettes Enfants-Clafoutis de tomates cerises
Clafoutis de tomates cerises
Préparation : 20 mn
Cuisson : 40 mn
Pour 6 personnes
500 g de tomates cerises
2 cuillerées à soupe d’huile d’olive
4 œufs
1 cuillerée à café de Maïzena
20 cl de crème liquide
1 botte de ciboulette
Noix de muscade
Sel
1. Préchauffez le four à 150 °C (th. 5).
2. Rincez et essuyez les tomates. Retirez le pédoncule.
3. Déposez-les dans un plat assez grand pour les contenir sur une seule couche. Arrosez-les d’huile d’olive.
4. Enfournez 25 minutes, puis laissez refroidir.
5. Dans une jatte, battez les œufs avec la Maïzena et la crème liquide. Assaisonnez de sel et d’une pointe de noix de muscade râpée. Parfumez de ciboulette ciselée.
6. Versez dans le plat contenant les tomates cerises, celles-ci devant dépasser de moitié de la préparation aux œufs. Remettez au four. Laissez cuire 15 minutes. Servez chaud ou tiède dans le plat de cuisson.
Info santé
La couleur de la tomate est due à la présence de caroténoïdes, des pigments végétaux qui protègent les cellules de la dégénérescence et du vieillissement, on sait aujourd’hui que ces pigments protecteurs sont importants dès l’enfance et tout au long de la vie.
Dans un menu
Le clafoutis de tomates cerises contenant des œufs, il est inutile de prévoir de la viande dans le menus. Complétez avec un produit laitier (fromage, yaourt…), un produit céréalier (taboulé en entrée ou gâteau de riz au dessert, par exemple) et une crudité (salade ou fruit).
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