vendredi 31 mars 2023

Recettes tartines-Tartines, abricots et pistaches

 


Tartines, abricots et pistaches

Préparation : 15 mn
Cuisson : 10 mn
Marinade : 3 heures
Pour 4 personnes :
12 abricots
45 g de cassonade
1 cuillerée à soupe d’armagnac
40 g de crème fraîche épaisse
80 g de crème de marrons
1 pain aux châtaignes de 230 g, tranché
20 g de pistache concassées
1. Coupez les abricots en deux, retirez les noyaux. Mélangez-les avec la cassonade et l’armagnac. Laissez mariner à température ambiante pendant 3 heures.
2. Préchauffez le four à 160 °C (th. 5-6).
3. Mixer la crème fraîche avec la crème de marrons.
4. Toastez le pain sur les deux côtés. Tartinez les tranches de crème. Superposez les abricots marinés, puis parsemez de pistaches concassées. Grillez au four 5 minutes.
5. Servez avec une boule de glace à la pistache.

Vous pouvez remplacer les abricots par des quartiers de pamplemousse rose.

Recettes Tartines-Tartines de seigle, fromage fumé, basilic

 


Tartines de seigle, fromage fumé, basilic

Préparation : 20 mn
Cuisson : 5 mn
Pour 4 personnes :
1 bouquet de basilic frais
10 cl d’huile d’olive
½ citron
1 avocat moyen
2 boules de fromage fumé (scamorzal) de 25 g chacune
1 pain de seigle (de 300 g) tranché dans le sens de la longueur
Sel et poivre
1. Effeuillez et lavez le basilic. Mixez-le avec l’huile d’olive, du sel, du poivre et le jus de citron.
2. Épluchez l’avocat et coupez-le en cubes de 1.5 cm. Incorporez-les délicatement à la purée de basilic.
3. Coupez chaque boule de fromage en deux, puis en demi-rondelles de 5 mm d’épaisseur.
4. Toastez les tranches de pain de seigle. Posez sur chacune 5 demi-rondelles de fromage et 2 cuillerées à soupe d’avocat au basilic.
5. Servez accompagné d’une petite salade d’herbes à l’huile d’olive et au jus de citron.

Choisissez un pain au seigle lourd et bien coloré, pour un goût plus prononcé et une texture plus moelleuse.

Recettes Tartines-Tartines à la romaine

 

Tartines à la romaine

Préparation : 5 mn
Cuisson : 5 mn
Pour 4 personnes 
4 tranches de pain de campagne
2 tomates
2 gousses d’ail
4 cuillerées à soupe d’huile d’olive
1 cuillerée à soupe de câpres
Sel et poivre
1. Grillez les tranches de pain pendant 5 minutes dans un four préchauffé à 200 °C (th. 7) en les retournant une fois.
2. Pelez l’ail et frottez-en chaque tranche de pain sur un seul côté.
3. Découpez les tomates en rondelles fines et répartissez-les sur les tranches de pain ; salez et poivrez. Ajoutez le reste d’ail et les câpres finement hachés, ainsi qu’un généreux filet d’huile. Servez.

Lectures Gérald Bronner Etienne Géhin-L’inquiétant principe de précaution

 


Gérald Bronner Etienne Géhin

L’inquiétant principe de précaution

(4ème de couverture) Le principe de précaution et la façon dont nos contemporains entendent s’en servir est l’un des faits idéologiques majeurs de ce début de millénaire. Il est sur toutes les lèvres et l’on prétend l’appliquer sans cesse, à la lettre et à propos de tout…
Cet essai, en se fondant sur de nombreux exemples (OMG, antennes-relais…), propose de mettre à nu les mécanismes intellectuels et les faits historiques qui ont conduit à faire imprudemment entrer dans le droit le principe de précaution. Il s’oppose à la pensée dominante qui croit voir dans ce nouvel impératif constitutionnel l’expression du bon sens, alors que son application maximaliste inspire des décisions et des actions déraisonnables. Préjudiciable à l’intérêt général, cette situation implique profondément nos démocraties telles qu’elles s’organisent et les rapports désormais conflictuels que l’opinion publique entretient avec la connaissance et ses médiateurs. Une telle idéologie, pas très éloignée d’une nouvelle forme de populisme, a un nom : le précautionnisme.


Professeur de sociologie à l’Université de Strasbourg et membre de l’Institut Universitaire de France, Gérald Bronner est l’auteur de plusieurs livres sur les croyances collectives et les conséquences sociales des erreurs de raisonnement, dont L’empire des croyances (PUF, 2003) et L’empire de l’erreur (PUF, 2007). Maître de conférences en sociologie à l’Université Nancy 2, Etienne Gébin est l’auteur de La société : un monde incertain. Essai sur les institutions et l’idéologie politique (Hermann, 2006).


(1ere phrase :) Les nombreux auteurs qui croient devoir nous éclairer sur la signification et la modernité juridiques et morales du principe de précaution qu’ils défendent commencent souvent par expliquer que cette nouvelle norme constitutionnelle n’a rien à voir avec la prudence ordinaire ni avec celle que la philosophie antique tenait pour une très éminente vertu.
(Dernière phrase :) L’histoire a montré depuis longtemps qu’on trouvait facilement des légions de politiciens, mais, parmi eux, assez peu d’hommes d’Etat.
182 pages – Editions Presses Universitaires de France 2010


(Aide mémoire perso :)Voici un livre indispensable sur un sujet à la mode, où il devenait difficile de s’y retrouver. Le principe de précaution est systématiquement invoqué, à propos de la grippe A, des cendres du volcan islandais, des ondes électromagnétiques, des OGM, mais aussi de la plus banale des décisions de la vie quotidienne, où la simple prévention se réfère maintenant à un « principe de précaution » auquel il devient difficile de s’opposer.


La conclusion des auteurs, tous les deux sociologues, est précise et argumentée. Ce qu’ils appellent le « précautionnisme » est une nouvelle forme de populisme « qui flatte les intuitions trompeuses que l’esprit humain peut nourrir à propos des situations de risque et d’incertitude ».


Le principe de précaution discuté dans l’ouvrage est bien entendu celui de la Charte de l’environnement, inscrit dans la Constitution française en 2005, à propos de situations où « la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement ».


Dans un premier chapitre, les auteurs démontrent qu’il ne s’agit pas d’un simple principe de prévention. La clause d’incertitude alliée à la possibilité d’un recours judicaire, introduite par la révision constitutionnelle, fait le lit d’une coûteuse recherche du « risque zéro », risque zéro que la science ne pourra jamais garantir. Ainsi, toute analyse du rapport risque / bénéfice, toute prise en compte du « risque à ne pas faire » se retrouve exclue, favorisant de fait la non-décision, le statu quo.
Le deuxième chapitre met en rapport le fonctionnement de l’esprit humain et la mise en œuvre du principe de précaution. Nous le savons, notre intuition nous trompe. Or, affirment les auteurs, « l’idéologie de précaution mobilise, précisément, les idées que M. Tout-le-Monde peut se faire du hasard et des probabilités » pour conduire à des décisions intuitivement fondées, mais collectivement irrationnelles. Les différents biais cognitifs de l’esprit humain sont analysés en détail, et largement illustrés par des résultats d’expériences en psychologie sociale. Ainsi, nous avons tendance à surestimer les faibles probabilités (et aussi, par ailleurs, sous-estimer les fortes probabilités), et cette disposition se trouve amplifiée quand ces faibles probabilités sont associées à un risque. Dans ce cas, il n’est pas rare que, pour éviter une situation perçue comme dangereuse, nous mettions en œuvre des stratégies déraisonnablement coûteuses au regard du risque réel. C’est cette tendance que le principe de précaution met en scène pour conduire, comme l’illustrent les auteurs à propos de certaines récentes affaires de santé publique, à des décisions où l’intérêt général a été sacrifié au nom d’une « éthique de conviction » (ne jamais transiger, ici sur le risque zéro, peu importe le coût, peu importe si d’autres valeurs en pâtissent) opposée à une « éthique de responsabilité » (qui compare coût et bénéfices de différentes options).


Ceci est encore renforcé par d’autres biais cognitifs, telle notre inclination à prêter une plus grande attention à une perte qu’à un gain de valeur équivalente, notre difficulté à appréhender des problèmes multifactoriels, qui nous conduisent à nous focaliser sur un aspect particulier (par exemple, le seul risque, aussi faible soit-il, faisant nous abstenir de toute action) : « incertitude, c’est clairement la fiction du pire qui domine les débats ».


Analysant en détail le jugement du tribunal de Tulle condamnant le gestionnaire du réseau de transport d’électricité à verser plus de 300 000 € à une famille d’éleveurs en réparation du préjudice subi, selon le juge, par la présence à proximité d’une ligne à très haute tension, les auteurs montrent que la judiciarisation voulue par le principe de précaution conduit à inverser la charge de la preuve : la justice n’a plus à démontrer la responsabilité des faits incriminés, et c’est, à l’inverse, à l’accusé – ici le gestionnaire de réseau – de faire la preuve de son innocence. Or, en science, par définition, on ne peut jamais rien affirmer avec une certitude absolue. La science établit des théories jusqu’à ce que d’autres expérimentations viennent les affiner ou les corriger. De cette réserve « certains croient pouvoir inférer que c’est l’incertitude qui domine les débats et que, dans ces conditions, le principe de précaution doit s’appliquer ».


Une autre dimension, morale celle-ci, sous-jacente au précautionnisme est mise en évidence : celle, naïve, d’une nature équilibrée et bienveillante. La contrarier, c’est encourir ses foudres et provoquer des déséquilibres forcément nuisibles. La « négligence de la taille de l’échantillon », qui ne nous fait voir que ses succès sans considérer l’énorme quantité de ses insuccès, est un des biais cognitifs à l’origine de cette croyance. Conséquence logique, un certain « finalisme » se développe et voit dans les phénomènes biologiques à l’œuvre une sorte de « réenchantement du monde » : « si la nature fait si bien les choses, l’homme aurait intérêt à ne pas chercher à la modifier ».


Poursuivant ce fil, le chapitre 3 analyse les soubassements idéologiques du précautionnisme, à la fois manifestation de ce que les auteurs nomment « un fort sentiment antiprométhéen », et un moyen de combattre un système socio-économique. En référence au mythe de Prométhée (qui déroba le feu aux dieux pour le donner aux hommes afin que ces derniers puissent se protéger des dangers de la nature et développer leur civilisation), le précautionnisme (antiprométhéen) se méfie des actions de l’Homme sur la Nature (les campagnes anti-OGM fournissent une abondante illustration de cette rhétorique). L’homme, en se prenant pour Dieu, joue aux apprentis sorciers. Comment un tel sentiment a-t-il pu se développer jusqu’à en devenir une sorte de lieu commun lors, justement, que les progrès de la science ont permis des avancées décisives (vaccination, médecine, agriculture) permettant de vivre à la fois bien plus longtemps et dans de meilleures conditions que si l’on ne vivait que sous la seule aile protectrice de Dame Nature ? Si de tout temps des dangers avaient bien été perçus quant aux conséquences de l’action de l’Homme sur le monde, ce n’est vraiment qu’avec la Première Guerre Mondiale, puis avec les programmes d’épuration sociale ou raciale mis en œuvre par les régimes totalitaires, avec l’apogée qu’a été la Seconde Guerre Mondiale et la mise en œuvre d’un génocide systématique et « scientifique », que s’opère ce changement d’attitude : « à force de progrès scientifiques, les hommes ont la possibilité de mettre eux-mêmes un terme à leur histoire ». Seveso, Three Miles Island, Bhopal, Tchernobyl, AZF, vache folle… l’industrie serait mortifère, et nous serions en « danger de progrès ». Et c’est toute une société qu’il faut alors remettre en cause, au nom de ce constat.


Venant en résonance avec ce sentiment, les auteurs soulignent le rôle clé des thèses de la sociologie relativiste, critiquant la science sous un autre angle, celui de son objectivité et de sa vérité : « les sciences, celles de la Nature en tout cas, souffrent aujourd’hui d’être discréditées par les conséquences désastreuses de certaines de leurs applications, et dévalorisées dans l’esprit de ceux, de plus en plus nombreux, qui croient que le récit de l’astrologue n’a pas moins de valeur que celui de l’astronome ». Mais, comme le rappellent les auteurs, ce qui est compréhensible n’est pas forcément juste, pertinent ou raisonnable.


Le dernier chapitre se focalise sur ce qui donne toute la dynamique à cet « inquiétant principe de précaution » : les interactions avec les médias.


Premier constat, « le thème conspirationniste qui accompagne souvent le désaveu de l’expert » dans l’idéologie précautionniste se retrouve amplifié au travers des différents médias. Comment les prodigieux développements des moyens d’information (Internet en particulier) profitent-ils aux croyances, au détriment de la connaissance ?


Là encore, une analyse fondée sur des biais cognitifs bien établis nous livre quelques explications. À une époque où les grands systèmes idéologiques perdent du terrain, les individus ont tendance à se composer eux-mêmes leurs propres « systèmes de négociation », largement influencés par le « biais de confirmation » qui tend à pérenniser les croyances en ne nous faisant retenir que ce qui va dans le sens de la croyance. Les croyances proposent des solutions qui « épousent les pentes naturelles de l’esprit », là où l’investigation méthodique implique un coût d’investissement cognitif prohibitif. Se livrant à des analyses statistiques, les auteurs montrent que, sur quelques sujets objets de croyance ou de controverses (astrologie, Saint-Suaire, Crop Circle, Aspartame cancérigène, télépathie, lignes THT, OGM, etc.), Internet, mais aussi plus généralement tous les médias, font la part plus que belle à la croyance, rendant l’accès à l’information scientifique encore plus difficile. Parmi les explications identifiées, la motivation des « croyants » et le temps qu’ils sont prêts à investir figurent en bonne place. Mais la recherche du sensationnel, pour les grands médias, est un autre facteur explicatif (recherche motivée en partie par le fait qu’il faut livrer une information inédite pour être remarqué).


De ce point de vue, la connaissance scientifique est un bien mauvais produit médiatique, alors que la peur et l’inquiétude sont pratiquement assurées de toucher la cible médiatique : une information inédite qui implique chacun d’entre nous, énoncée sous forme de certitudes. C’est ainsi que les médias en arrivent à créer, involontairement ou non, des controverses artificielles en mettant à égalité des « experts proclamés indépendants » et la communauté scientifique, opposant des avis tranchés, simples, définitifs et souvent alarmistes, à une argumentation plus subtile, toujours empreinte de doute.


En conclusion, on l’aura compris, le livre de Gérald Bronner et d’Étienne Géhin devrait figurer en bonne place dans la bibliothèque de tout honnête homme, intéressé par l’analyse de récentes controverses technico-politiques. Il nous met en garde contre l’épanouissement d’une nouvelle forme de populisme, forme d’autant plus perverse que les victimes de ses effets sont souvent « invisibles » (la victime – prétendue ou réelle – d’un effet secondaire d’une vaccination peut faire l’objet d’un reportage émouvant, alors que toutes celles atteintes d’une grave affection du fait d’une absence de politique de santé publique adaptée auront du mal à attirer l’attention des caméras). Et nous ne pouvons que faire nôtres les inquiétudes des auteurs, quand ils soulignent les dangers d’une généralisation « des dispositifs de démocratie participative, qu’ils portent le nom de consultation citoyenne ou d’audition publique, qui ne peuvent avoir d’autre effet que d’amplifier l’expression de ce populisme précautionniste ».


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Dessins de presse

  


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Recettes Japonaises-Sablés aux flocons d’avoine

 


Sablés aux flocons d’avoine

Préparation : 15 mn
Cuisson : 15 mn
Pour 8 personnes
2 poignées de flocons d’avoine
250 g de farine à pain de campagne
150 g de sucre
2 œufs
6 cuillerées à soupe d’huile (ou d’arachide plus neutre)
3 cuillerées à soupe d’eau de fleur d’oranger
1. Préchauffez le four à 175°C (th. 6).
2. Dans une jatte, battez les œufs et le sucre, puis ajoutez l’huile. Graissez une plaque en étalant l’huile avec du papier absorbant.
3. Fouettez le mélange œufs-huile. Ajoutez la farine, les flocons d’avoine et l’eau de fleur d’oranger. Remuez avec une cuillère en bois afin de bien amalgamer les éléments. Rajoutez un peu d’eau de fleur d’oranger si besoin.
4. Prélevez de petites boules de pâte, posez-les sur la plaque en les espaçant.
5. Glissez la plaque au four et faites cuire de 8 à 10 minutes selon la grosseur des biscuits. Décollez-les au sortir du four et attendez qu’ils aient totalement refroidi avant de les déguster. Ces biscuits se conservent très bien quelque temps.

En Equateur et à Okinawa, les céréales sont largement consommées. Elles sont sources de protéines végétales, de bons acides gras et de glucides lents (encore appelés index glycémique bas). Les flocons d’avoine sont peu raffinés, et donc riches en vitamines B et E.

L'avoine a été consommée par l'homme depuis des milliers d'années. L'intérêt pour l'avoine comme aliment bénéfique pour la santé s'est accru depuis les années 1990. En effet, de nombreuses études ont démontré qu'une fibre particulière de l'avoine - le bêta-glucane - a des propriétés régulatrices sur la glycémie et également sur le taux de cholestérol sanguin. De plus les protéines de l'avoine, riches en tryptophane, participent à la production de sérotonine et mélatonine chez l'humain. Les lipides possèdent un taux important de galactolipides, qui pourraient avoir un effet bénéfique sur notre système nerveux. Enfin, l'avoine contient de nombreux antioxydants comme les avénanthramides, les tocophérols et les tocotriénols.

 

Recettes Japonaises-Gratin de myrtilles

 


Gratin de myrtilles

Préparation : 15 mn
Cuisson : 25 mn
Pour 4 personnes
300 g de myrtilles
150 g de farine à pain de campagne
75 g de beurre tempéré
50 g de sucre roux
1. Préchauffez le four à 175°C (th. 6).
2. Rincez rapidement les myrtilles et mettez-les dans un plat à clafoutis.
3. Mettez la farine dans un saladier, ajoutez le beurre en copeaux et le sucre. Frottez les ingrédients entre vos mains pour réaliser une pâte un peu « granuleuse ». Versez la pâte sur les fruits.
4. Glissez au four et faites cuire 25 minutes, le temps que le dessus du gratin soit doré. Attendez qu’il tiédisse pour le déguster.

Des chercheurs japonais ont prouvé que les anthocyanines qui donnent la couleur violette aux fruits et légumes sont plus antioxydantes que les autres pigments. Joseph James, qui travaille au Centre de recherche sur la nutrition humaine de Boston, a publié en 2003 The Color Code, dans lequel il insiste sur l’importance qu’ont les myrtilles sur la mémoire. De plus les anthocyanines, contrairement aux caroténoïdes qui colorent en rouge et en orange les fruits et les légumes, n’ont pas besoin de matière grasse pour être absorbées.
C'est une des baies les plus légères en sucres et en calories, sa richesse en fibres et en antioxydant lui confère des vertus coupe-faim, et elle est très diurétique.

Riche en vitamines hydrosolubles, acides citrique et malique, alcaloïdes indoliques, anthocyanosides (glucosides du delphininol, du cyanidol, du malvidol et du pétunidol), bases quinolizidiniques et tanins, elle possède des propriétés antiseptiques, antidiarrhéiques, antihémorragiques et antihéméralopiques.

C'est un des fruits les plus riches en antioxydants, avec la framboise et le cassis.

La preuve scientifique de l'action des myrtilles sur les pathologies oculaires remonte aux années 1980. Les pouvoirs antioxydants de la myrtille sont à l'origine des effets protecteurs et bénéfiques sur la cataracte. 

Recettes Japonaises-Soupe chaude aux nouilles

 

Soupe chaude aux nouilles

Préparation : 10 mn 
Cuisson : 30 mn 
Pour 4 personnes 
200 g de nouilles « udon » 
1 cuillerée à café de graines de sésame 
1 petite botte de coriandre 
4 cuillerées à café de vin de riz « mirin » 
10 cuillerées à soupe de sauce soja 
Gros sel 
Pour le bouillon « dashi » : 
5 morceaux le laminaire « konbu » 
6 g de bonite séchées « katsuobushi » 
1. Préparez le bouillon « dashi ». 
2. Au moment du service, portez à ébullition 3 litres d’eau additionnée de 50 g de gros sel et plongez-y les nouilles « udon » en remuant lentement et délicatement pour éviter qu’elles ne collent entre elles. Faites cuire 5 minutes à petite ébullition puis égouttez dans une grande passoire. 
3. Passez les graines de sésame quelques instants à la poêle sur feu doux. Répartissez les nouilles dans les bols de service et parsemez de coriandre hachée et des graines de sésame torréfiées. Mélangez la sauce soja et le vin de riz dans le bouillon brûlant et versez le tout sur les pâtes. Servez immédiatement. 

Conseil de préparation: Vous pouvez utiliser les nouilles dans une soupe, recouvertes de légumes, frites avec du tofu ou du tempura, ou pour la cuisine au wok. Conseils de cuisson: Plonger les nouilles dans de l'eau bouillante, les laisser cuire pendant 5 minutes jusqu'à ce qu'elles soient cuites, tout en remuant pour éviter qu'elles ne collent. Égoutter et rincer. Conserver dans un endroit frais et sec. Une fois ouvert, bien refermer le sachet et consommer dans les 28 jours. Farine de blé 92%, amidon de pommes de terre modifié, sel, eau. Allégé en matières grasses. Sans colorants artificiels, conservateurs et additifs. Convient aux végétariens et végétaliens.


Recettes Pâtisseries orientales-Briouates aux amandes

 

Briouates aux amandes

Préparation : 40 mn
Cuisson : 4 mn par gâteau
Pour 20 gâteaux
10 feuilles de brick
Huile pour bain de friture
300 g de miel liquide
Pour la farce :
200 g d’amandes en poudre
50 g de sucre en poudre
1 cuillerée à café de cannelle en poudre
2 cuillerées à soupe d’eau de fleurs d’oranger
1. Préparez la farceMélangez les amandes en poudre, le sucre, la cannelle et l’eau de fleur d’oranger jusqu’à obtenir une préparation homogène.
2. Coupez les feuilles de brick en deux. Prenez une demi-feuille (laissez les autres feuilles sous un linge humide pour éviter qu’elles sèchent). Repliez vers le milieu la partie ronde du demi-cercle pour obtenir une bande rectangulaire.
3. Posez un peu de farce à une extrémité de la bande. Pliez la bande en biais sur la farce en formant un triangle. Faites un nouveau pli en retournant ce triangle sur la bande. Continuez de plier en triangle jusqu’au bout de la bande. Glissez le morceau de feuille de brick qui dépasse dans la dernière pliure, comme pour fermer une enveloppe.
4. Faites frire les briouates dans l’huile de friture bien chaude pendant 2 minutes de chaque côté, jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées. Sortez-les de l’huile et plongez-les rapidement dans le miel. Laissez-les ensuite s’égoutter et refroidir sur une grille, elle-même posée sur un plateau pour recueillir le miel.

Cette petite pâtisserie croustillante enrobée de miel vient du Maroc, où elle se décline également en version salée.

Recettes Pâtisseries orientales-Cornes de gazelle aux amandes

 


Cornes de gazelle aux amandes

Préparation : 45 mn
Repos de la pâte : 1 heure
Cuisson : 10 à 15 mn
Pour 15 gâteaux
Pour la pâte :
250 g de farine
1 pincée de sel
2 cuillerées à soupe de beurre fondu
1 cuillerée à soupe de miel
Pour la farce :
250 g d’amandes en poudre
100 g de sucre en poudre
1 pincée de sel
2 cuillerées à soupe de beurre fondu
2 cuillerées à soupe d’eau de fleur d’oranger
Pour la décoration :
1 jaune d’œuf
Amandes effilées
1. Préchauffez le four à 150 °C (th. 5).
2. Préparez la pâte. Dans un saladier, mélangez la farine et la pincée de sel, puis creusez un puits au centre. Versez-y le beurre fondu, le miel et 1 cuillerée à soupe d'eau. Mélangez en ramenant la farine au fur et à mesure vers le centre. Pétrissez longuement, en rajoutant un peu d'eau au besoin. Laissez reposer la pâte pendant 1 heure à température ambiante.
3. Préparez la farce. Mélangez les amandes en poudre, le sucre et la pincée de sel. Ajoutez le beurre fondu puis l'eau de fleur d'oranger ; mélangez jusqu'à ce que la farce soit souple mais compacte. Façonnez-la en petits boudins de la taille d'un doigt environ.
4. Partagez la pâte en deux ou trois portions. Étalez-la très finement (sur 2 mm d'épaisseur environ) sur le plan de travail fariné. Posez un boudin de farce à 5 cm du bord et repliez la pâte par-dessus. Appuyez autour de la farce pour bien souder la pâte, puis coupez celle-ci à l'aide d'une roulette dentelée. Recourbez le chausson obtenu en demi-lune. Répétez l'opération jusqu'à épuisement des ingrédients.
5. Dorez les cornes de gazelle avec le jaune d'œuf dilué dans 1 cuillerée à soupe d'eau, puis passez-les dans les amandes effilées. Déposez-les sur la plaque du four recouverte de papier sulfurisé. Piquez-les de part en part en trois endroits à l'aide d'un cure-dent pour éviter que la pâte se boursoufle à la cuisson. Enfournez pour 10 à 15 minutes.

Appelée « corne de gazelle » du fait de sa forme, cette pâtisserie porte en arabe le nom de « kaab el ghazal », ce qui signifie littéralement « cheville de gazelle ».

Recettes Pâtisseries orientales-Zlabias

  


Zlabias

Préparation : 25 mn
Repos : 3 heures
Cuisson : 4 mn par gâteau
Pour 15 gâteaux
250 g de farine
10 g de levure de boulanger
1 pincée de sel
Colorant alimentaire rouge
Colorant alimentaire jaune
Huile pour bain de friture
300 g de miel liquide
1. Dans un saladier, mélangez la farine, la levure de boulanger et le sel. Versez 20 cl d’eau tiède, petit à petit, en remuant. Ajoutez quelques gouttes des colorants alimentaires rouge et jaune pour obtenir une couleur orange. Couvrez le saladier d’un linge et laissez la pâte lever pendant 2 heures.
2. Mélangez la pâte puis laissez-la encore lever 1 heure. Elle doit quasiment doubler de volume.
3. Chauffez l’huile de friture. Faites tiédir le miel.
4. Remplissez une poche à douille de pâte. Attention, celle-ci reste assez liquide : bouchez l’embout avec le doigt.
5. Au-dessus de l’huile brûlante, versez la pâte en spirale ; cela demande un peu d’entraînement. Laissez dorer pendant 2 minutes sur chaque face.
6. Egouttez les zlabias puis plongez-les dans le miel tiédi pendant quelques minutes. Laissez-les ensuite s’égoutter et refroidir sur une grille, elle-même posée sur un plateau pour recueillir le miel.

Spécialités tunisiennes, les zlabias ne manquent sur aucune table pendant le mois du ramadan. La légende raconte qu’un pâtissier aurait laissé reposer sa pâte à beignets trop longtemps. Devenus trop liquide, elle n’était plus utilisable. Répétant « zlabia », ce qui signifie « une catastrophe m’est arrivée », le malheureux a eu l’idée de faire couler la pâte à travers un entonnoir tout en bougeant ce dernier au-dessus d’un bain d’huile. Les zlabias étaient nés !

Recettes Pizzas-Pizza blanche au fenouil



Pizza blanche au fenouil

Préparation : 10 mn
Cuisson : 15 mn
Pour 4 personnes
300 g de pâte à pain (commander chez votre boulanger)
125 g de fromage de chèvre frais (type Petit Billy, Chavroux)
1 bulbe de fenouil
4 très fines tranches de jambon cru (speck si possible)
10 tomates cerises
3 cuillerées à soupe de crème épaisse
4 cuillerées à soupe d’huile d’olive
Sel
Poivre du moulin
1. Préchauffez le four à 210 °C (th. 7).
2. Nettoyez le bulbe de fenouil et détaillez-le en très fines lamelles. Mettez-les dans un saladier, salez, poivrez, ajoutez 3 cuillerées d’huile d’olive, mélangez et réservez à température ambiante.
3. Dans une jatte, écrasez à la fourchette le chèvre avec la crème et le reste d’huile d’olive. Poivrez.
4. Etirez la pâte à pain avec les mains et posez-la sur la plaque du four. Etalez le fromage dessus, rangez les tomates entières sur le fromage et enfournez pour 15 minutes jusqu’à ce que la pâte soit dorée.
5. Pendant ce temps, détaillez le jambon en lanières. Sortez la pizza du four, répartissez dessus les lamelles de fenouil et de jambon, poivrez et servez aussitôt.

Variante
Vous pouvez remplacer le jambon par de très fines tranche de saumon fumé.



Recettes Pizzas-Pizza à la romaine

 


Pizza à la romaine 


Préparation : 20 mn 
Cuisson 15 mn 
Pour 1 personne 
200 g de pâte à petit pain ou à pizza 
80 g de mozzarelle 
2 tomates 
1 cuillerée à soupe de pecorino râpé 
2 cuillerées à soupe d’huile d’olive 
1 filet d’anchois à l’huile 
4 feuilles de basilic  
1. Coupez la mozzarelle en dès. Rincez et séchez le basilic. Ebouillantez les tomates, pelez-les et retirez les pépins ; coupez la chair en lanières.  
2. Etirez la pâte sur le plan de travail fariné en lui donnant une forme circulaire de la dimension d’une grande assiette. Posez le disque obtenu sur une plaque à four huilé, répartissez sur la pâte les tomates, les dès de mozzarelle, le filet d’anchois coupé en morceaux et le basilic. Ajoutez le pecorino et un filet d’huile.  
3. Faites cuire la pizza pendant 15 minutes dans un four préchauffé à 240 °C (th. 8). Servez très chaud.  

Le pecorino est un fromage de brebis vendu plus ou moins affiné ; mais on l’utilise fréquemment sec, râpé, comme le parmesan. Spécialité de la région du Latium.

 

Recettes Desserts-Salade d’oranges à la marocaine

 


Salade d’oranges à la marocaine

Préparation : 10 mn
Cuisson : sans
Pour 4 personnes
6 oranges
6 feuilles de menthe
8 dattes
30 g d’amandes effilées
30 g de pistaches concassées
3 cuillerées à soupe d’eau de fleur d’oranger
1. Lavez les oranges, séchez-les et pelez-les à vif. Découpez-les en fines rondelles en enlevant la partie blanche centrale, disposez-les dans un saladier.
2. Lavez la menthe et ciselez-la. Dénoyautez les dattes et coupez-les en petits morceaux. Dans le saladier, ajoutez aux oranges les amandes, les pistaches et les dattes.
3. Arrosez d’eau de fleur d’oranger et parsemez de feuilles de menthe ciselées.

Un dessert plein de fraîcheur à déguster en été comme en hiver.

Variante
C’est aussi bon avec des pignons de pin à la place des amandes.

Conseil
Au moment de servir, saupoudrez la salade de sucre glace.

Recettes Desserts-Mousse au chocolat

 


Mousse au chocolat

Préparation : 15 mn
Réfrigération : 5 heures
Cuisson : sans
Pour 6 personnes
300 g de chocolat noir
3 cuillerées à soupe de lait
6 œufs
1. Dans une casserole, cassez le chocolat en petits morceaux, ajoutez le lait et faites fondre à feu doux.
2. Pendant ce temps, séparez les blancs des jaunes : mettez les blancs dans un grand saladier et gardez les jaunes dans les coquilles.
3. Dès que le chocolat est fondu, retirez-le du feu et incorporez les jaunes 1 à 1 en mélangeant vigoureusement avec une cuillère en bois.
4. Battez les blancs en neige ferme et incorporez-les délicatement au chocolat à l’aide d’une fourchette en remuant de bas en haut.
5. Lorsque la mousse est homogène, versez-la dans un saladier, couvrez d’un film alimentaire et réservez au réfrigérateur au moins 5 heures.

Recettes Desserts-Chaud-froid de pain d’épices

 


Chaud-froid de pain d’épices

Préparation : 5 mn
Cuisson : 3 mn
Pour 4 personnes
8 tranches de pain d’épices
8 cuillerées à soupe de marmelade d’oranges
4 boules de glace à la vanille
1. Toastez les tranches de pain d’épices au grille-pain.
2. Tartinez le pain d’épices de marmelade d’orange.
3. Mettez dans chaque assiette une tranche de pain d’épices, déposez dessus une boule de glace, recouvrez avec une autre tranche de pain d’épice, côté tartiné de marmelade sur le dessus. Servez aussitôt.

Un dessert ultra rapide ou un très bon goûter.

Conseil
Préparez ce dessert au dernier moment pour préserver le contraste du chaud et du froid.