vendredi 30 avril 2021

Recettes Desserts-Cake aux pralines roses


Cake aux pralines roses

Préparation : 15 mn
Cuisson : 40 mn
Pour 6 personnes
150 g de pralines roses
3 œufs
1 yaourt
10 cl de crème fraîche épaisse
150 g de sucre + 10 g pour le moule
180 g de farine
50 g de poudre d’amandes
1 sachet de levure chimique
15 g de beurre pour le moule
1. Préchauffez le four à 180 °C (th. 6). Beurrez et sucrez le moule. Laissez-le ensuite au réfrigérateur le temps de réaliser la pâte.
2. Dans une jatte, incorporez le yaourt à la crème, puis ajoutez le sucre et les œufs. Mélangez jusqu’à obtention d’une préparation mousseuse.
3. Ajoutez la farine, la poudre d’amandes et la levure. Incorporez délicatement les pralines. Remplissez le moule et enfournez pour 40 minutes.

Conseil
Vous pouvez aussi utiliser des pralines concassées.

Recettes Cakes-Cake citron et mascarpone

 


Cake citron et mascarpone

Préparation : 20 mn
Cuisson : 45 mn
Pour 8 personnes
100 g de mascarpone
1 citron non traité
3 jaunes d’œufs
220 g de sucre en poudre
90 g de beurre + 20 g pour le moule
250 g de farine
1/2 cuillerée à café de levure chimique
1 pincée se sel
1. Préchauffez le four à 150 °C (th. 5).
2. Beurrez un moule à cake de 22 cm de long et tapissez-le de papier sulfurisé. Sortez le mascarpone du réfrigérateur pour qu’il s’assouplisse.
3. Lavez le citron, râpez finement son zeste, pressez le fruit. Mesurez 10 cl de jus, réservez.
4. Faites fondre le beurre dans une petite casserole. Eliminez à l’écumoire le dépôt de petit lait qui s’est formé à la surface, puis versez doucement le beurre fondu dans un bol en laissant au fond de la casserole le reste de dépôt de petit lait. Laissez refroidir.
5. Dans un saladier, fouettez les jaunes d’œufs et le sucre (au batteur électrique). Ajoutez peu à peu la farine, la levure, les zestes et 1 pincée de sel. Incorporez ensuite à la spatule le mascarpone, le beurre clarifié et le jus de citron.
6. Lorsque la pâte est homogène, versez-la dans le moule et enfournez pour 45 minutes. Vérifiez la cuisson, une lame de couteau plantée au cœur du cake doit ressortir à peine humide.
7. Sortez le cake du four, démoulez-le et laissez-le refroidir.

Recettes Cakes-Cake tomates et parmesan

 


Cake tomates et parmesan

Préparation : 15 mn
Cuisson : 50 mn
Pour 6 personnes
150 g de tomates séchées en pétales
200 g de parmesan fraîchement râpé
3 œufs
10 cl de lait
200 g de farine + 10 g pour le moule
1 sachet de levure chimique
10 cl d’huile d’olive
15 g de beurre pour le moule
1. Préchauffez le four à 160 °C (th. 5-6). Beurrez et farinez le moule. Laissez-le ensuite au réfrigérateur le temps de réaliser la pâte.
2. Versez la farine et la levure dans une jatte, puis ajoutez les œufs, l’huile et le lait. Mélangez jusqu’à obtention d’une préparation homogène.
3. Incorporez le parmesan, puis ajoutez délicatement les tomates séchées. Versez la préparation dans le moule et enfournez pour 50 minutes.

Variante
Vous pouvez remplacer le parmesan par du pecorino.


jeudi 29 avril 2021

Recettes Epices-Cake au chocolat et au gingembre

Cake au chocolat et au gingembre

Préparation :
 30 mn
Cuisson :
 55 mn
Pour 1 cake

220 g de farine

200 g de sucre

70 g de beurre

80 g de crème fraîche épaisse (4 cuillerées à soupe)
4 œufs

40 g de cacao en poudre non sucré
40 g de chocolat noir intense à 77%
2 oranges non traités

2 cuillerées à soupe de kirsch

2 cuillerées à café de levure chimique

3 cuillerées à café de gingembre en poudre

2 pincées de sel

1.
 Préchauffez le four à 180 °C (th.6). Râpez finement le zeste des oranges. Cassez les œufs dans une terrine, ajoutez le sucre et les zestes. Fouettez énergiquement.
2.
 Cassez les carrés de chocolat dans un bol, ajoutez le beurre. Mettez le bol dans un bain-marie (ou au micro-ondes). Faites fondre sans y toucher. Ajoutez la crème fraîche tiédie et le sel. Incorporez le mélange chocolat au mélange d’œufs et de sucre.
3.
 Tamisez, au-dessus d’un saladier, la farine avec la levure, le cacao et le gingembre afin d’obtenir un mélange homogène. Incorporez-le peu à peu aux œufs chocolatés. Parfumez avec le kirsch.
4.
 Versez la pâte dans le moule à cake antiadhésif (ou un moule ordinaire beurré). Enfournez 45 minutes. Vérifiez la cuisson en enfonçant la pointe d’un couteau au milieu du gâteau : elle doit ressortir sèche. Sinon remettez au four 5 à 10 minutes.
5.
 Démoulez le cake encore chaud, laissez refroidir sur une grille. Servez-le avec une salade d’oranges ou une marmelade d’oranges amères.


Si vous n’avez pas de moule antiadhésif, tapissez un moule ordinaire de papier sulfurisé, débordant, ce qui vous permettra de démouler facilement le cake.

Avis sur les épices : 
L’écorce d’orange amplifie les arômes chocolatés. Le gingembre en poudre, particulièrement odorant et frais, allonge en bouche ces parfums, entre poivre et essence de fleur. Appréciez ce cake léger à l’heure du thé.

Recettes Lyonnaises-Gaufres



Gaufres

Préparation : 15 mn

Cuisson : 60 mn

Pour 20 gaufres

250 g de farine

4 œufs

125 g de beurre très mou + beurre pour le gaufrier

40 cl de crème fraîche liquide

100 g de sucre en poudre

2 sachets de sucre vanillé

1 cuillerée à soupe d’eau de fleur d’oranger

1 pincée de sel

1. Travaillez le beurre avec le sucre et le sucre vanillé jusqu’à l’obtention d’une masse crémeuse. Séparez les jaunes d’œufs des blancs.

2. Incorporez petit à petit les jaunes d’œufs (conservez les blancs) puis la crème, la farine tamisée et l’eau de fleur d’oranger.

3. Montez les blancs d’œufs en neige avec le sel. Incorporez-les délicatement à la pâte.

4. Préchauffez le gaufrier selon le mode d’emploi. Badigeonnez-le de beurre, déposez 2 cuillerées à soupe de pâte au centre et faites cuire jusqu’à ce que la gaufre soit dorée.

5. Servez aussitôt avec du sucre, de la cannelle, de la compote de fruits rouge ou de la crème fouettée, selon votre goût.


Infos nutrition

Par portion environ :

195 kcal

Protides : 15 g

Lipides : 7 g

Glucides : 18 g


Recettes Lyonnaises-Gratinée aux oignons

 


Gratinée aux oignons

Préparation : 30 mn
Cuisson : 60 mn
Pour 6 personnes
6 beaux oignons
125 g de gruyère râpé
75 g de beurre
12 tranches de baguette rassis
20 cl de vin blanc sec
2 cuillerées à soupe de porto
1 tablette de bouillon de bœuf
2 cuillerées à soupe d’huile
2 cuillerées à soupe de farine
Sel
Poivre
1. Pelez et coupez finement les oignons. Dans une grande casserole, faites chauffer le beurre et l’huile. Jetez-y les oignons et faites-les dorer à feu doux pendant 30 minutes, en ayant soin de remuer souvent.
2. Saupoudrez de la farine, mélangez 2 minutes puis mouillez avec le vin et 2 litres d’eau. Ajoutez la tablette de bouillon et le porto. Salez, poivrez et laissez mijoter encore 30 minutes à demi-couvert.
3. Préchauffez le four à 210 °C (th. 7).
4. Faites dorer les tranches de pain de 15 à 20 minutes dans le four.
5. Versez la soupe dans une soupière ou une jatte allant au four. Eparpillez les croûtons dessus, parsemez de gruyère râpé et faites gratiner 15 minutes. Servez brûlant.

Infos nutrition 
Par portion environ :
316 kcal
Protides : 10 g
Lipides : 20 g
Glucides : 24 g





mercredi 28 avril 2021

Billets-Petite histoire de la désinformation

 


Petite histoire de la désinformation

Vladimir Volkoff était un auteur prolifique, surtout de romans historiques et policiers. Fils immigré de Russes chassés par la Révolution de 1917, après un début de carrière dans l’Armée (en Algérie, qu’il dut quitter avec douleur), puis dans l’enseignement, ce licencié en lettres classiques et docteur en philosophie, se lance dans l’écriture, où il connaîtra un certain succès.
Pour ma part, je m’intéresserai ici à deux de ses essais, à commencer par cette « Petite histoire de la désinformation », publiée en 1999. Un ouvrage qui lui a donné ensuite l’idée de lancer une collection, aux Éditions du Rocher, autour de ce même thème (et à laquelle j’ai failli collaborer avant qu’il ne disparaisse), dont il n’aura hélas eu le temps que de faire publier deux ou trois contributions.

Une approche vivante et dynamique
J’ai eu beaucoup de plaisir, lorsque ce livre est sorti, à le lire. Fourmillant d’exemples, d’anecdotes, de faits historiques et d’illustrations empruntées au quotidien, il y propose une approche vivante et dynamique de ce qu’est la désinformation et quelles en sont les grandes ficelles.
« Une petite histoire » dans la mesure où il faudrait des milliers d’ouvrages pour retracer véritablement l’Histoire de la désinformation, ou tout au moins un ouvrage très épais pour en narrer les grandes étapes historiques. Ici, l’approche est bien plus ludique et destinée à un grand public.
Vladimir Volkoff, l’ancien militaire de carrière, devenu spécialiste du sujet (il fut initié à la doctrine du Renseignement, Action, Protection), commence par mettre les choses au clair en précisant ce que la désinformation n’est pas, la distinguant de la propagande, la publicité ou l’intoxication, notamment, qui ont d’autres visées. Ce qui lui permet de proposer la définition de la désinformation, que voici :
« Il me semble que la désinformation suppose trois éléments :
- une manipulation de l’opinion publique, sinon ce serait de l’intoxication ;
- des moyens détournés, sinon ce serait de la propagande ;
- des fins politiques, internes ou externes, sinon ce serait de la publicité. »
« La désinformation est (donc) une manipulation de l’opinion publique à des fins politiques, avec une information traitée par des moyens détournés. »

Une analyse des mécanismes de la désinformation
Voilà pour le point de départ. Ensuite, à travers une quinzaine de petits chapitres, à chaque fois illustrés par de multiples courts exemples passionnants empruntés à l’Histoire, partant du « bouche à oreille », en passant par le « c’est vrai puisque je l’ai lu » (et même chose pour « parce que je l’ai vu »), « la désinformation (qui) s’organise » (l’URSS, la Chine communiste, le KGB, la Gestapo, notamment, mais aussi diverses opérations militaires), ou encore par les manuels scolaires, dictionnaires, etc., Vladimir Volkoff démonte les mécanismes classiques de la désinformation.
Dans un chapitre plus général, l’auteur explique en effet en détail « comment c’est conçu », puis dans un suivant « comment ça se pratique », pour ensuite en détailler chaque élément particulier dans les chapitres suivants, qui apportent autant d’exemples concrets.
Ce qui en fait un ouvrage à la fois passionnant et très facile à lire. Très pédagogique, mais jamais ennuyeux. Vladimir Volkoff sait magnifiquement bien capter l’attention de son lecteur, qui comme pour un bon roman n’a pas envie de lâcher le livre. Je le relierai d’ailleurs volontiers à l’occasion. Et je le conseille vivement à ceux qui veulent s’instruire de ce qu’est exactement la désinformation et comment elle fonctionne, tout en passant un bon moment de détente.

Source contrepoints.org (Par Johan Rivalland)

Billets-Qu’est-ce qu’un athée?

 


Qu’est-ce qu’un athée?

Nous sommes le plus souvent endormi par la vie, le succès, le confort, mais aussi par les soucis quotidiens, nos petites occupations, nos loisirs « et chacun de nous meurt affairé » comme dit si bien Epicure. Le réveil arrive parfois, le plus souvent brutalement et dans la douleur : un accident, un drame ou une quelconque épreuve vient bouleverser notre petite tranquillité, notre petite indifférence paresseuse. Et là l’essentiel s’impose: malgré tout le réconfort de nos proches, y-a-t-il une raison à notre malheur? Un sens à notre existence? y-a-t-il une aide surnaturelle qui viendrait tout régler pour le mieux? y-a-t-il un réconfort absolu d’un Être tout aimant?

Être athée, c’est vivre sans ce réconfort, sans cette aide, sans réponse à nos questions de sens. Apprendre à vivre entre hommes, seul, sans Providence ni réconfort transcendant: voilà l’exigence morale de l’athée.

Être athée c’est apprendre à voler de ses propres ailes, c’est être responsable de ses valeurs et de sa morale. Dure exigence, mais oh combien satisfaisante… Sincèrement, vivre sans notre illusion qu’il existe quelque part quelqu’un ou quelque chose qui correspond à nos désirs les plus forts c’est prendre un rude chemin, le plus étroit de tous et le moins emprunté. Pourquoi renoncer au réconfort et au sens? Pourquoi l’athéisme? Par lucidité, par amour du réel, même indifférent et silencieux qu’il est, par refus de se soumettre à nos illusions i.e. à prendre nos désirs les plus chers pour la réalité qui n’a pas l’habitude de coïncider avec nos désirs, même les plus infimes : que penser du désir de tous nos désirs?

Être athée c’est avoir le bonheur comme fin et la vérité comme norme. C’est apprendre donc à être heureux dans la lucidité: telle est l’exigence première d’une âme philosophique, telle est la voie de la sagesse…

Être athée c’est comprendre qu’il n’y a qu’un seul monde, celui-ci, notre monde naturel si impitoyable et si indifférent à nos désirs; un monde silencieux qui n’a rien à dire qui n’écoute pas, un monde ou tout est hasard et nécessité. C’est comprendre qu’il n’y a qu’une seule vie, celle-ci. Apprendre à vivre seul sans dieux, c’est apprendre à mourir, toutes nos petites morts, jusqu’à la dernière. C’est apprendre que le devenir emporte tout, que rien ne dure éternellement et donc que rien ne mérite qu’on s’y cramponne, qu’on s’y enchaîne, pas même nos rêves… Désespérance, la mort aura le dernier mot, qui n’en est pas un…

Être athée pourtant c’est s’apercevoir que tout est à faire, tout est à inventer. C’est prendre conscience que nous avons à charge de devenir humain, nous qui le désirons tant: humain, jamais trop humain…

Être athée c’est apprendre à être responsable du seul monde que nous avons, à préserver ses richesses naturelles et culturelles et donc apprendre le respect de la diversité. Tolérance et miséricorde, nous sommes seuls, nous ne pouvons compter que sur nous…

Être athée enfin, c’est lutter. Lutter contre nos propres illusions, contre le fanatisme, l’intolérance et l’indifférence. C’est lutter pour un monde plus humain et en paix.

Être athée c’est donc construire notre tour de Babel sans que les dieux viennent semer la discorde entre les hommes…

On pourrait se demander pourquoi tant de philosophie et tant d’athéisme? Et justement, à quoi bon tant penser si la vie n’en devenait plus heureuse, plus vertueuse et plus acceptable? Un maître en incroyance, athéisme et matérialisme, André Compte-Sponville aime à répéter la définition d’Epicure de la philosophie: «La philosophie est une activité qui, par des discours et des raisonnements, nous procure la vie heureuse.» Ayons donc la vie pour objet, la raison pour moyen, la vérité comme norme et le bonheur pour but. Pardonnons à Dieu ou au Destin de n’être pas et vivons du mieux que nous pouvons…

Billets-Anarchisme

 


Anarchisme

Définir l’anarchisme est une tâche des plus délicates. Nous avons affaire à un phénomène complexe dont les expressions historiques, tant au niveau de la pensée que de l’action, sont multiples. Malheureusement, la plupart des définitions, même celles élaborées par des commentateurs sympathisants, sont simplistes et n’arrivent pas à embrasser l’ensemble de ses caractéristiques.

Dans presque tous les ouvrages que j’ai lus sur le sujet, l’anarchisme est défini de façon négative, c’est-à-dire par ce à quoi il s’oppose. En se basant sur la racine grecque du mot (anarkhia, absence de chef), on présente l’anarchie comme « l’absence de gouvernement » et l’anarchisme comme « l’idée qu’une société peut et doit s’organiser sans gouvernement ». Le problème avec ses « définitions »… c’est qu’elles n’en sont tout simplement pas. Une définition, si je me base sur mon Larousse, est une « énonciation de ce qu’est une chose, de ses caractères essentiels, de ses qualités propres ». Si je dis qu’une pomme n’est pas un animal, personne n’osera dire que j’ai énoncé les caractères essentiels de ce phénomène !
Une définition adéquate de l’anarchisme ne doit pas se limiter à son aspect «critique» mais également en exposer le projet de société ainsi que les moyens de changement social. De plus, il est essentiel d’expliquer les bases philosophiques de l’anarchisme, en particulier sa conception de la liberté et de la nature humaine.

Voici donc ma définition personnelle de l’anarchisme. Comme vous le constaterez, elle comporte quatre parties, qui seront expliquées en détail dans le texte qui suit.
Anarchisme. n.m. Philosophie politique qui, à partir d’une définition tripartite de la liberté et d’une conception spécifique de la nature humaine, offre une critique radicale des liens de domination hiérarchiques, un projet de société antiautoritaire et une stratégie de changement social basé sur l’action directe.
  • La Liberté
Tout comme les libéraux, les anarchistes ont une conception « négative » de la liberté, c’est-à dire que la liberté est l’absence de contraintes. L’individu libre est celui qui n’est pas soumis à des contraintes extérieures à lui-même.

A cette conception négative s’ajoute une conception « positive » de la liberté. Tous les anarchistes considèrent que la liberté est également une potentialité, la possibilité pour l’individu de se réaliser et d’atteindre son plein potentiel.
Enfin, les anarchistes ont une conception « sociale » de la liberté, qui a pour conséquence de lier de façon indissociable la liberté et l’égalité. En effet, l’anarchisme postule que l’individu ne peut être totalement libre qu’au sein d’une société composée d’individus libres. Ainsi, pour Bakounine, « l’homme n’est réellement libre qu’autant que sa liberté, librement reconnue est représentée comme par un miroir par la conscience libre de tous les autres, trouve la confirmation de son extension à l’infini dans leur liberté. L’homme n’est vraiment libre que parmi d’autres hommes également libres ; et comme il n’est libre qu’à titre humain, l’esclavage d’un seul homme sur la terre, étant une offense contre le principe même de l’humanité, est une négation de la liberté de tous. » (Catéchisme révolutionnaire)
  • Une critique de la société actuelle
Toutes les variantes de l’anarchisme ont en commun une critique des sociétés contemporaines qui se base sur des principes antiautoritaires découlant de leur conception de la liberté.

Les anarchistes contestent tous les rapports de domination hiérarchique, de quelque nature qu’ils soient (oppression de classe, de race, de sexe, d’orientation sexuelle, domination de la nature, etc.). La critique anarchiste s’étend à toutes les institutions oppressives, église, armée, police, etc., et en tout premier lieu l’Etat, qu’ils considèrent comme l’institution suprême de domination.

L’étendue de cette critique est d’ailleurs un des facteurs qui distingue l’anarchisme du marxisme. Comme l’a fait remarquer Henri Arvon, l’anarchisme conteste l’oppression autant que l’exploitation, l’autorité autant que la propriété et l’Etat autant que le capitalisme. Ceci explique pourquoi plusieurs écologistes, féministes, pacifistes, syndicalistes et militants pour les droits de la personne sont attirés par l’anarchisme.
  • Un projet de société libertaire
Est anarchiste toute idéologie dont le projet de société, appelé « anarchie », est déterminé par cette conception de la liberté. Ce projet varie selon les types d’anarchisme, mais la plupart prescrivent des structures de sociales non-hiérarchiques, radicalement démocratique et décentralisées.

Pour les individualistes, la société n’est pas un organisme mais une simple collection d’individus autonomes. Pour satisfaire son intérêt personnel, l’individu peut s’unir aux autres et s’associer, mais cette association ne reste qu’un moyen pour servir sa fin.

Les anarcho-syndicalistes sont les héritiers du collectivisme de Bakounine. Selon leur vision de la société anarchiste, les syndicats exproprient le capital et chaque groupe de travailleurs disposent de ses propres moyens de production. La répartition des produits et des services est alors l’objet d’une décision collective.

Finalement, les anarcho-communistes (ou communistes libertaires, ou communistes anarchistes) prévoient l’établissement de communautés (communes) autogérées où tous travailleraient selon leurs capacités et tous consommeraient selon leurs besoins. Ces communautés sont fédérées pour exécuter en coordination des projets les concernant.
  • La nature humaine
Les anarchistes ont aussi en commun une perception de la nature humaine qui justifie la viabilité d’une telle société libertaire.

Cette perception n’est toutefois pas la même chez tous les anarchistes. Par exemple, Kropotkine considérait que l’instinct de coopération d’aide mutuelle prédominait chez toutes les espèces animales et trouvait son incarnation parfaite chez l’humain. Mais la plupart des anarchistes ont plutôt développé une conception existentialiste de la nature humaine, estimant que les comportements humains s’adaptent aux structures et aux normes sociales.

Quoi qu’il en soit, tous sont parfois d’accord pour dire que l’humanité a la capacité de vivre et de se développer sans être soumise à des institutions hiérarchiques et répressives.
  • Une stratégie de changement
Enfin, les anarchistes ont en commun d’offrir une stratégie de changement révolutionnaire impliquant l’institution immédiate de l’anarchie. Ils s’opposent tous aux stratégies autoritaires (dictature du prolétariat) ainsi qu’à la formation de partis hiérarchisés, et sont généralement abstentionnistes lors des élections. Les anarchistes croient en la spontanéité révolutionnaire et préconisent l’action directe, qui peut prendre plusieurs formes.

C’est au sujet des stratégies de changement que les anarchistes sont le plus partagés. Par exemple, certains ont préconisé, principalement lors des deux dernières décennies du XIXe siècle , une forme de terrorisme appelée « propagande par le fait ». Mais après une vague d’attentats individuels qui n’ont mené qu’au rejet populaire de l’anarchisme et à un regain de répression, cette stratégie a été abandonnée par les anarchistes. Les anarcho-communistes insistent quant à eux sur l’action communautaire, sur la formation d’institutions libertaires sur une base locale qui pourront renverser et remplacer l’ordre capitaliste et étatique. Les anarcho-syndicalistes axent leur stratégie sur le syndicat, qui est conçu comme l’embryon de la société nouvelle ; ils préconisent des formes d’action directe comme le sabotage, le boycott, la grève partielle et la grève générale révolutionnaire. Les anarcho-pacifistes insistent quant à eux sur l’action directe non-violente et sur la désobéissance civile comme moyen de renverser l’ordre hiérarchique oppressif.
Bien que les anarchistes soient révolutionnaires et spontanéistes, il ne faut pas croire pour autant qu’ils rejettent les formes de lutte partielles et quotidiennes. Au contraire, des anarchistes comme Elisée Reclus considèrent qu’évolution et révolution font partie d’un même processus et que chaque action peut être efficace si elle est conforme aux principes anti-autoritaires. Les anarchistes considèrent également l’éducation comme étant un des principaux moyens d’accéder à la société libertaire.

Il est toutefois à noter qu’une minorité importante d’anarchistes n’est pas révolutionnaire. En effet, la plupart des individualistes anarchistes considèrent que les « rêves de grands soirs » sont eux-mêmes potentiellement répressifs et estiment que c’est à l’individu de se libérer en rejetant lui-même la société dominatrice. Pour beaucoup d’individualistes, être anarchistes signifie être « en dehors » et vivre selon ses propres principes, en refusant de collaborer aux institutions oppressives. Cette attitude, particulièrement répandue chez les individualistes français du début du siècle, a mené certains anarchistes (comme Georges Palante) vers une forme d’individualisme aristocratique, d’inspiration nietzschéenne.


mardi 27 avril 2021

Recettes Fruits-Crumble aux fruits rouges


Crumble aux fruits rouges

Préparation : 20 mn
Cuisson : 30 mn
Pour 6 personnes
Pour la garniture :
250 g de framboises
250 g de fraises des bois
250 g de groseilles
3 cuillerées à soupe de sucre roux
Pour la pâte :
180 g de farine
100 g de beurre
90 g de spéculoos
50 g de sucre
1. Lavez et équeutez les fruits, puis mélangez-les avec le sucre.
2. Préchauffez le four à 180 °C (th. 5) et beurrez un plat à gratin.
3. Mélangez la farine, le sucre, les spéculoos émiettés et le beurre pour obtenir une pâte granuleuse.
4. Répartissez les fruits dans le plat et couvrez de pâte, mettez au four 30 minutes.

Variante

Ajoutez quelques amandes effilées avec les fruits pour le croquant et servez avec une crème chantilly pour l’onctuosité.

Recettes Fruits-Gâteau aux myrtilles


Gâteau aux myrtilles

Préparation : 15 mn
Cuisson : 50 mn
Repos : 10 mn
Pour 8 personnes
600 g de myrtilles fraîches
1 zeste de citron râpé
1 zeste d’orange râpé
2 œufs
95 g de beurre doux + 5 g pour le moule
10 cl de lait
1 cuillerée à café d’extrait de vanille
140 g de sucre
200 g de farine
½ sachet de levure
1 pincée de sel
1. Préchauffez le four à 180 °C (th. 6). Beurrez un moule carré de 24 cm de côté.
2. Battez les œufs et le sucre environ 3 minutes jusqu’à ce que le mélange devienne mousseux. Ajoutez le beurre fondu, le lait et l’extrait de vanille. Mélangez bien. Incorporez la farine tamisée, la levure et le sel. Ajoutez les zestes d’orange et de citron, mélangez bien. Laissez reposer la pâte 10 minutes.
3. Incorporez délicatement la moitié des myrtilles. Versez le mélange dans le moule.
4. Enfournez et faites cuire 10 minutes. Sortez le gâteau de four. Répartissez le reste des myrtilles sur la surface en les enfonçant légèrement. Remettez dans le four et laissez de 35 à 40 minutes. Vérifiez la cuisson en enfonçant la lame d’un couteau dans le gâteau : si elle ressort sans traces de pâte, c’est qu’il est cuit.

Recettes Fruits-Brochettes d’abricots au romarin


Brochettes d’abricots au romarin

Préparation : 15 mn
Cuisson : 15 mn
Pour 6 personnes
9 abricots
6 branches de romarin (ou 1 cuillerée à soupe de romarin déshydraté)
2 gousses de vanille
4 cuillerées à soupe de cassonade
6 cuillerées à soupe de rhum
60 g d’amandes effilées
1. Préchauffez le four à 210 °C (th. 7).
2. Lavez et séchez les abricots. Coupez-les en 2 et enlevez le noyau. Lavez et séchez les branches de romarin. Pour embrocher plus facilement les fruits, taillez la base des branches en biseau.
3. Enfilez délicatement 3 demi-abricots sur chaque branche de romarin. Disposez les « brochettes » dans un plat à four.
4. Fendez les gousses de vanille en 2 et grattez l’intérieur pour récupérer les graines. Mélangez-les avec le sucre. Arrosez les abricots de rhum et saupoudrez-les avec le sucre à la vanille.
5. Faites caraméliser sous le gril du four 10 à 15 minutes et sortez-les.
6. Faites dorer les amandes dans une poêle sur feu vif et parsemez-en les abricots pour décorer. Servez accompagné de glace à la vanille.

Recettes Fruits-Fraises poêlées


Fraises poêlées

Préparation : 20 mn
Cuisson : 20 mn
Pour 4 personnes
450 g de fraises gariguette
1 orange non traitée
1 citron vert non traitée
40 g de beurre
150 g de sucre en poudre
Poivre du moulin
1. Lavez l’orange et le citron. Séchez-les. Prélevez les zestes, détaillez-les en fines lanières. Blanchissez-les 1 minute à l’eau bouillante. Passez-les sous l’eau froide et égouttez-les.
2. Versez 100 g de sucre dans une casserole avec 15 cl d’eau. Portez à ébullition et laissez frémir 3 à 4 minutes sur feu moyen. Ajoutez les zestes, laissez-les confire 10 minutes. Égouttez-les.
3. Rincez les fraises, équeutez-les.
4. Chauffez le beurre dans une poêle à revêtement antiadhésif. Dès qu’il est chaud, ajoutez les fraises et mélangez pour bien les enrober de beurre. Saupoudrez-les de sucre et laissez-les caraméliser sur feu vif. Versez-les dans un plat de service et donnez un tour de moulin à poivre.
5. Déglacez la poêle avec le jus de l’orange. Donnez un bouillon, ajoutez les zestes et versez sur les fraises.
6. Servez avec des sablés et une glace à la vanille.

Recettes Fruits-Streusel à la poire


Streusel à la poire

Préparation : 30 mn
Repos : 1 heure
Cuisson : 50 mn
Pour 8 personnes
Pour la pâte
220 g de farine
135 g de beurre mou
1 œuf
85 g de sucre glace
2 pincées de vanille
25 g d’amandes en poudre
1 pincée de sel
Pour la garniture
2 kg de poires passe-crassane
50 cl de lait
2 œufs + 1 jaune
125 g de farine
150 g de sucre en poudre
65 g de beurre
1 gousse de vanille
1 pincée de cannelle
1. Préparez la pâte : mélangez tous les ingrédients. Ramassez la pâte en boule. Placez 1 heure au réfrigérateur.
2. Préparez la crème : portez à ébullition le lait avec la gousse de vanille fendue, 15 g de beurre et 50 g de sucre en poudre. Dans un saladier, fouettez les œufs et le jaune avec 50 g de sucre et 50 g de farine. Délayez avec le lait bouillant. Faites cuire jusqu’à l’ébullition en fouettant.
3. Préparez le streusel : mélangez 50 g de beurre, 50 g de sucre, 75 g de farine et la cannelle.
4. Préchauffez le four à 180 °C (th. 6).
5. Foncez un moule à tarte de la pâte. Faites cuire à blanc 15 minutes. Laissez tiédir. Étalez la crème.
6. Épluchez les poires. Coupez-les en quartiers, ôtez le cœur. Disposez-les sur la crème. Parsemez de streusel. Enfournez 30 minutes. Servez tiède ou froid.