jeudi 29 mars 2018
mercredi 28 mars 2018
mardi 27 mars 2018
Infos santé-Syndrome des jambes sans repos (impatiences)
Syndrome des jambes sans repos (impatiences)
- Qu'appelle-t-on syndrome des jambes sans repos ?
Le syndrome des jambes
sans repos, également appelé impatiences ou impatiences nocturnes, est une des
causes de troubles du sommeil. Il provoque également des troubles de la mémoire
et de la concentration.
Les impatiences
tendent à devenir plus fréquentes avec l’âge. Au-delà de 50 ans, on estime que
5 à 10 % des personnes en souffrent occasionnellement. Les personnes atteintes
de maladies chroniques (diabète, polyarthrite rhumatoïde, insuffisance rénale,
etc.) sont plus exposées aux impatiences.
- Quels sont les symptômes des jambes sans repos ?
Les personnes qui
souffrent d’impatiences se plaignent d’un besoin impérieux de bouger les
jambes, voire de fourmillements, de picotements ou de sensations de courant
électrique. Ces impatiences se produisent essentiellement au repos : au lit,
dans un fauteuil, au spectacle, etc. Pendant le sommeil, leurs jambes font des
mouvements incontrôlés : le pied se redresse, la jambe se plie brutalement. Ces
soubresauts sont très gênants pour le conjoint.
Le phénomène se
reproduit par épisodes qui durent de cinq à vingt minutes, avec des mouvements
toutes les trente secondes environ. Les symptômes des impatiences nocturnes
sont différents de ceux observés lors de crampes nocturnes, souvent plus
douloureuses.
Même si la personne
qui en souffre n’a pas conscience de se réveiller, le syndrome des jambes sans
repos entraîne souvent des microréveils de quelques secondes. Le matin, le
dormeur se sent donc fatigué et a l’impression que son sommeil n’était pas
réparateur. Parfois, il ressent même des courbatures dans les jambes comme s’il
avait marché toute la nuit.
- Les causes des jambes sans repos
La cause de ce
syndrome reste inconnue. On soupçonne une origine génétique, car il existe des
familles qui sont plus affectées. Chez les personnes atteintes par le syndrome
des jambes sans repos, il existerait un déséquilibre dans la production de
dopamine, une substance utilisée par les cellules nerveuses pour communiquer
entre elles (un neurotransmetteur). Les impatiences sont plus fréquentes chez
les personnes qui souffrent d’anémie par carence en fer. En effet, il semble
que celle-ci diminue la production de dopamine par le cerveau et la moelle
épinière.
Les impatiences sont
assez fréquentes chez les femmes enceintes lors du dernier trimestre de la
grossesse, mais il n’est pas prouvé qu’elles soient de même origine que celles
observées hors de la grossesse. En effet, elles tendent à disparaître dans les semaines
qui suivent l’accouchement.
Il semble que le
stress, l’anxiété, la fatigue, le tabagisme ainsi que l’abus d’alcool ou de
caféine augmentent à la fois le risque de souffrir de syndrome des jambes sans
repos et la fréquence des crises.
- Que faire en cas de jambes sans repos ?
Pendant la crise,
certains gestes permettent un soulagement immédiat mais de courte durée :
bouger les jambes,
se déplacer, s’étirer, plier les genoux, faire de petits mouvements de
piétinement (lorsqu’on est assis) ;
se masser les
jambes ;
appliquer de la
chaleur (douche chaude des jambes, massage énergique) en alternant
éventuellement avec du froid (douche froide, poche de glace) ;
essayer d’occuper
son esprit à d’autres activités.
Éventuellement, il est
possible de prendre un médicament sans ordonnance contre la douleur :
paracétamol, ibuprofène, aspirine, par exemple.
- Que fait le médecin en cas de jambes sans repos ?
Pour poser un
diagnostic de jambes sans repos, il est nécessaire que quatre symptômes soient
simultanément présents :
la nécessité
impérieuse de bouger les jambes, avec des sensations désagréables
(picotements, démangeaisons, fourmillements, etc.) ;
une aggravation
de ce besoin lors de repos ou d’inactivité, en particulier lorsque le patient
est assis ou couché ;
une aggravation
des symptômes le soir et la nuit ;
un soulagement
systématique lorsque la personne se déplace ou bouge ses jambes (ou
lorsqu’elle les masse).
Parfois, le diagnostic
impose de passer une nuit dans un centre d’étude du sommeil où l’activité des
muscles des jambes est enregistrée tout au long de la nuit (hypnogramme).
- Le traitement des jambes sans repos
Lorsqu'il s'accompagne
de troubles gênants (insomnie, retentissement sur la vie quotidienne), le
syndrome des jambes sans repos peut bénéficier d’un traitement médicamenteux.
Certains médicaments utilisés dans la maladie de Parkinson permettent de diminuer
les mouvements des jambes pendant la nuit chez les personnes atteintes de ce
syndrome. Ces médicaments ne sont pas pris en charge par l’Assurance maladie
dans cette indication.
Dans certains cas, le
médecin peut également prescrire des médicaments contre la douleur, des
anxiolytiques ou des sédatifs. Si une anémie par carence de fer a été
diagnostiquée, il prescrit des suppléments de fer.
Source : Vidal
Infos santé-Coliques du nourrisson
Coliques du nourrisson
- Quels sont les symptômes des coliques du nourrisson ?
Les
coliques du nourrisson apparaissent quelques semaines après la naissance. Elles
sont dues à des spasmes de l’intestin. Après son repas, le nourrisson est calme
et content, puis se met soudain à pleurer. Il se tortille, devient rouge et
semble souffrir sans raison visible. Il est parfois ballonné, avec le ventre
dur. Ces crises ont lieu plus fréquemment en fin d’après-midi ou en début de
nuit, et lorsque le bébé est allongé. L’enfant est difficile à calmer. Il émet
parfois des gaz ou des selles, ce qui semble le soulager. Ces crises
disparaissent généralement au cours du troisième ou du quatrième mois, aussi
soudainement qu’elles sont apparues.
Aussi
désagréables soient-elles, les coliques du nourrisson sont bénignes et cessent
spontanément. Mais si elles s’accompagnent de vomissements ou de douleurs à la
pression de l’abdomen, il peut s’agir d’une affection plus grave nécessitant
une consultation médicale en urgence. Si l’enfant a de la fièvre, les coliques
peuvent en fait révéler une infection, notamment une gastro-entérite.
- Les causes des coliques du nourrisson
L’origine
de ces coliques est difficile à déterminer. Plusieurs hypothèses sont toutefois
avancées : immaturité de l’intestin, excès d’air avalé pendant la tétée,
allergie aux protéines de lait de vache ou intolérance au lactose, réaction à
l’anxiété de la mère.
- Comment prévenir les coliques du nourrisson ?
Sein ou
biberon, il est toujours préférable que le repas se fasse dans une atmosphère
calme et détendue, et d’essayer de modérer les ardeurs des bébés goulus. Après
son repas, prenez le temps de promener votre bébé, de lui faire faire son rot
et de rester un moment avec lui.
- Quand faut-il consulter un médecin pour des coliques du nourrisson ?
Appelez immédiatement le service d’aide médicale d’urgence (SAMU) en composant
le 15 ou le 112, qui vous réorientera éventuellement vers votre médecin
traitant :
Si le bébé paraît
affamé, mais vomit tout ce que vous lui
donnez.
Si du sang apparaît dans ses selles.
Consultez un médecin dans la journée :
Si, pour la première
fois, le bébé a une crise de pleurs que ses
parents n'arrivent pas à calmer.
Si les coliques ne
cessent pas au bout d'une heure ou deux.
Si le bébé a de la
fièvre ou vomit.
Si son ventre semble
douloureux lorsqu'on le touche.
Si, après une première
consultation, les symptômes s'aggravent.
Si le bébé refuse de
téter et que son état général se détériore.
Le médecin
s’assurera qu’il s’agit bien de coliques du nourrisson. Exceptionnellement, il
pourra procéder à des analyses complémentaires. Il pourra éventuellement
prescrire certains médicaments pour calmer les gaz et les ballonnements de
l’enfant. Il ne conseille pas forcément aux parents de changer le lait
artificiel qu’ils utilisent, même si ceux-ci s’attendent souvent à ce type de
décision.
- Comment soulager une colique du nourrisson ?
Si vous
allaitez votre enfant, vous pouvez essayer de ne plus consommer de lait et de
produits laitiers pendant une semaine pour voir si les coliques du bébé se
calment. Si c’est le cas, demandez à votre médecin de vous prescrire un
complément alimentaire ou un médicament contenant du calcium.
Veillez à
ce que votre bébé avale le moins d’air possible lors des tétées en s’assurant
qu’il prenne bien le téton en bouche ou en maintenant son biberon incliné.
Si vous
lui donnez le biberon, votre médecin vous conseillera peut-être d’essayer un
lait sans lactose. Ne changez pas le régime alimentaire de votre enfant sans
l’avis de votre médecin et n’utilisez pas de médicament sans ordonnance sans
lui en parler au préalable.
Faites-lui
faire son rot après son repas et attendez un peu avant de le coucher.
Une
bouillotte tiède posée sur son ventre peut contribuer à calmer les
ballonnements.
S’il
pleure, promenez-le ou bercez-le. Vous pouvez également essayer de lui masser
les bras, les jambes ou le dos (en le mettant à plat ventre sur vos genoux).
Évitez de
paniquer ou de vous énerver, vous risqueriez de communiquer votre stress à
votre bébé, ce qui aggraverait la situation. Si vous êtes épuisé par les cris
et les pleurs de votre enfant, demandez de l’aide à vos proches pour prendre le
relais et pouvoir vous reposer.
Source : Vidal
Infos santé-Maux de tête et migraine
Maux de tête et migraine
- Quels sont les symptômes des maux de tête ?
Les
céphalées dites « de tension » (qui n’ont aucun rapport avec l’hypertension
artérielle!) se manifestent surtout au niveau du front et de la nuque par une
pression (ou tension) ou un serrement exercé sur ces parties de la tête.
Certaines céphalées de tension durent parfois plusieurs heures, voire même
plusieurs jours.
- Quels sont les symptômes de la migraine ?
La
migraine se manifeste par des douleurs lancinantes du côté droit ou gauche de
la tête, parfois pendant des heures, voire des jours. La douleur suit les
battements du cœur. L’épisode de migraine est souvent associé à d’autres
symptômes : une intolérance à la lumière, au bruit et aux odeurs, des nausées,
des vomissements, etc. Dans le cas de la migraine avec aura ou migraine
ophtalmique, la personne ressent d’abord des troubles visuels : voile noir,
éclairs en zigzags ou scotomes scintillants (un point scintillant qui grossit
progressivement jusqu'à gêner la vision).
Les
enfants peuvent être atteints de migraine dès deux ans. Les crises de migraine
sont courtes chez les tout-petits, mais elles ne sont pas rares : 5 à 10 % des
enfants en seraient atteints. Un bébé atteint d’une crise de migraine est
grognon, il pleure et cesse de s’occuper. Il est pâle et se tient la tête. La
crise peut s’accompagner de vomissements.
- Quelles sont les causes des maux de tête ?
Certains
facteurs favorisent l’apparition des céphalées de tension : le stress,
l’alcool, le café, des lunettes mal adaptées ou l’absence de lunettes alors
qu’elles seraient nécessaires, le bruit et certains aliments : fromages trop
faits, noix, chocolat, vins blancs, salaisons, agrumes, crème aigre,
pâtisseries et pains frais en pâte levée, exhausteurs de saveur (glutamate) ou
édulcorants (aspartame), etc.
- Quelles sont les causes de la migraine ?
Avant et
pendant une crise de migraine, l’irrigation du cerveau est modifiée. Chez
certains migraineux, y compris les enfants, des causes extérieures peuvent agir
comme facteurs déclenchants : stress, troubles du sommeil, conditions
météorologiques, certains aliments, bruit, odeurs, lumière crue, imminence des
règles, etc.
- Comment prévenir les maux de tête ?
Essayez
d’identifier des facteurs déclenchants afin de les éviter. Par ailleurs, toute
mesure permettant de vous détendre est susceptible d’atténuer les céphalées de
tension.
- Quand faut-il consulter un médecin pour des maux de tête ?
Appelez
immédiatement le service d’aide médicale d’urgence (SAMU) en composant le 15 ou
le 112 (qui vous réorientera éventuellement vers votre médecin traitant) :
Si le mal de tête est soudain, inhabituel et intense.
Si les maux de tête s'accompagnent d'autres symptômes comme, par exemple :
Une forte fièvre ;
Une raideur de la nuque ;
Des vomissements ;
Une diminution de la force musculaire ;
Une sensation de malaise ;
Des troubles de la marche ou de l'élocution ;
Des convulsions.
Consultez un médecin dans la journée :
Si les maux de tête s'accompagnent d'autres symptômes comme, par
exemple :
Des troubles de la vision ;
Des tremblements ;
Une agitation importante ;
Si la personne a des antécédents d'hypertension artérielle.
Consultez un médecin dans les jours qui viennent
:
Si les maux de tête durent plus longtemps que d'habitude ;
Si des maux de tête habituels changent brusquement de nature et
d'intensité ;
Si les céphalées ne régressent pas après 48 heures
d'automédication.
- Comment soulager les maux de tête ?
Les
médicaments contre la douleur sont habituellement efficaces pour soigner le mal
de tête. Mais leur consommation abusive ou prolongée peut transformer des maux
de tête intermittents en un état permanent (les « céphalées par abus
d’antalgiques »).
- Comment soulager la migraine ?
Allongez-vous dans une pièce calme et sombre.
Essayez de dormir.
Appliquez une compresse froide sur la nuque.
Prenez un bain chaud.
Chez un
enfant migraineux, lorsque la crise survient, le sommeil reste le meilleur
traitement. Un environnement très calme et un léger massage relaxant peuvent
suffire à endormir le bébé. Il faut penser à le nourrir s’il a faim.
- Le traitement de la crise de migraine
Le
traitement de la crise de migraine repose sur la prise d’antalgiques : AINS
(par exemple, l’ibuprofène), paracétamol, aspirine seule ou associée à un
antinauséeux), voire d’un médicament de la famille des triptans. Le traitement
de la crise doit être pris de façon précoce.
- Le traitement de fond de la migraine
En
fonction de la fréquence et de l’intensité des crises, le médecin peut être
amené à prescrire un traitement de fond à prendre quotidiennement. Ce
traitement vise à permettre de diminuer la fréquence ou l’intensité des crises
de migraine, sans les faire disparaître totalement.
Source : Vidal
Infos santé-Sciatique aiguë
Sciatique aiguë
Il n’existe guère de
« petites » sciatiques. Vous aurez tendance à dire facilement que la
vôtre est insupportable. Mais la sciatique aiguë, dite
« hyperalgique », c’est autre chose, à placer sans hésiter sur le
podium des douleurs ultimes. Ceux qui l’expérimentent supplient fréquemment
qu’on les opère en urgence et en voudront terriblement au médecin qui ne leur a
pas donné un morphinique d’emblée. Même les chirurgiens les moins
« interventionnistes » sont impressionnés par l’aspect congestionné
du nerf dans la sciatique aiguë et acceptent facilement de l’opérer.
Pourtant la sciatique
aiguë est presque toujours de cause bénigne et de guérison spontanée en 1 à 3
semaines sans intervention. Paradoxalement ces formes impressionnantes sont
moins chirurgicales que les sciatiques modérées et traînantes sur plusieurs mois,
sans évolution favorable parce qu’il n’existe guère d’inflammation pour
modifier l’anatomie locale.
La cause de la
quasi-totalité des sciatiques hyperalgiques de début brutal est une variété
particulière de hernie discale : C’est un fragment qui perfore non
seulement l’anneau discal, mais aussi le ligament vertébral postérieur, qui
tapisse la colonne des vertèbres et des disques à l’arrière. Au lieu de rester
« coincée » sous ce ligament, elle jaillit dans l’espace épidural, le
canal qui passe au milieu des vertèbres, vient comprimer la racine du sciatique
qui sort à cet endroit. La hernie est dite « exclue ». Mais,
contrairement à une idée répandue, ce n’est pas tant la pression de la hernie
qui irrite le sciatique, que l’inflammation qui se forme rapidement autour de
la hernie. Celle-ci n’est pas à sa place; elle est traitée comme un
« corps étranger ». L’inflammation est le processus qui va tenter de
la détruire. Or, dans l’espace épidural, il est très efficace : de
nombreux vaisseaux sanguins sont présents. Une multitude de cellules de
l’inflammation présentes dans le sang arrivent très vite autour de la hernie.
La réaction est spectaculaire : on parle de pannus,
un tissu dense et agressif qui entoure et détruit prestement l’indésirable. On
vérifie souvent sur des scanners successifs que des hernies volumineuses
disparaissent en quelques semaines.
Malheureusement le
nerf, lui, qui n’a rien d’un indésirable, déguste méchamment au voisinage
rapproché d’un tel pannus. Les enzymes concentrées l’agressent. Il ressemble à
une tomate bien mûre… et transmet sa mauvaise humeur à son propriétaire.
L’intensité de la douleur peut être effectivement une indication opératoire
urgente, mais la véritable indication du degré de souffrance du nerf sont les
signes dits « neurologiques » et en particulier l’apparition d’une
paralysie : Si vous avez du mal à abaisser ou relever le pied,
indépendamment du fait que ce soit douloureux, c’est un signe cette fois de
compression du nerf qu’il faut théoriquement lever rapidement.
Pourquoi
théoriquement ? En pratique il faudrait intervenir dans les 4 heures qui
suivent l’installation d’une paralysie pour que la récupération soit rapide.
Plus tard, les études ne démontrent pas de meilleure récupération finale du
nerf par rapport aux sciatiques non opérées.
Les étapes initiales
pour vous aider à supporter une sciatique aiguë :
- Savoir que la cause n’est pas dangereuse et que c’est la proximité de ce nerf gros et ultrasensible qui fait l’intensité du handicap -> moins de stress.
- Ne faites pas le fier : réclamez des doses suffisantes de morphine. Une personne résistante peut supporter une sciatique aiguë quelques heures, pas quelques semaines.
- Comprenez bien que votre jambe n’a rien ! Dans une telle situation, il est difficile de réfléchir. On n’ose plus bouger. En fait le déplacement de la jambe est pénible parce que l’on prend appui sur les lombaires. Tout mouvement doit commencer, quand on a une sciatique aiguë, par une contraction intense et volontaire de la ceinture abdominale, les muscles qui verrouillent la vraie zone lésée, c’est-à-dire les dernières vertèbres lombaires.
- La position couchée n’est pas toujours plus confortable que les autres mais c’est la moins agressive : elle enlève le poids du tronc sur le disque. Malheureusement elle ne fait pas reculer la hernie. Il faut tenter globalement de se mettre en traction, en tirant les fesses vers le bas, et tâtonner pour trouver quelles inflexions latérales, de rotation, et de cambrure, semblent diminuer légèrement la douleur. Calez-vous avec des petits coussins.
- Si vous n’avez pas encore reçu votre morphine, glacez le trajet sciatique (poches de glace, cryopacks); laissez en place 1 à 2 minutes jusqu’à engourdissement, enlevez, remettez quand l’effet se dissipe.
- Après avoir reçu une dose suffisante de morphine, c’est le moment de vérifier que vous n’avez pas de paralysie du pied, sans que la douleur soit en cause
- La douleur sciatique est modifiée par la morphine, mais la sensation reste là. Vous devez sentir sa diminution nette en l’espace d’une semaine.
- Les radios sont peu utiles. Le scanner ou l’IRM ne sont pas nécessaires sauf si la chirurgie est envisagée, ou si le médecin a des arguments pour penser qu’il ne s’agit pas d’une hernie discale.
Source Rhumatopratique.com
Infos santé-Acné
Acné
- Qu'est-ce que l'acné ?
L’acné
est une maladie de peau typique de l’adolescence, qui se traduit par une peau
grasse et l’apparition de boutons siégeant principalement sur le visage, le
haut du dos et le torse. Outre les cicatrices et les marques plus colorées sur
la peau, les complications de l'acné sont surtout d'ordre psychologique. La
souffrance psychologique est un motif suffisant pour mettre en œuvre un
traitement médicamenteux contre l'acné, même si objectivement l'acné est
mineure.
À
un degré plus ou moins intense, l’acné touche de plus de 70 % des adolescents,
en particulier les garçons. Les femmes adultes peuvent également être touchées
par l’acné, notamment quelques jours avant les règles, lors du démarrage d’une
contraception hormonale (pilule), pendant la grossesse ou au moment de la
ménopause. Enfin, certains médicaments peuvent induire de l'acné (notamment les
hormones sexuelles, les dérivés de la cortisone, les médicaments destinés à
diminuer l'action du système immunitaire, etc.)
- Quelles sont les causes de l'acné ?
L’acné
n’est pas une maladie infectieuse, même si elle peut provoquer l’apparition de
boutons infectés (pustules). L’acné
résulte de la combinaison de trois facteurs.
L'hypersécrétion de sébum
Le
sébum est une substance grasse produite par les glandes sébacées, qui sont
situées dans les follicules pileux, les petits sacs enfouis dans la peau qui
fabriquent les poils et les cheveux. Le sébum protège la peau du dessèchement.
Dans l’acné, sous l’action des hormones sexuelles, la quantité de sébum
fabriquée est anormalement élevée.
La rétention séborrhéique
Dans
l’acné, les parois du canal qui relie chaque follicule pileux à la surface de
la peau ont tendance à s’épaissir, bloquant ainsi partiellement la diffusion du
sébum hors du follicule. La rétention séborrhéique est responsable de la
formation de comédons (« points noirs » ou boutons blancs).
L'inflammation des follicules
L’acné
peut conduire à l’inflammation d’un follicule, liée à la fois aux dommages
occasionnés au follicule par le sébum en excès et à la prolifération d’un
micro-organisme appelé Propionobacterium acnes, une bactérie naturellement
présente dans les follicules et qui se nourrit de sébum.
- Comment diagnostique-t-on l'acné ?
Le
diagnostic se fait au vu des lésions et des caractéristiques du patient (âge,
sexe, prise de contraceptifs ou autres médicaments, etc.). Selon les lésions
observées et leur étendue, le médecin définit la sévérité de l’acné : mineure,
modérée ou sévère. L’acné sévère est caractérisée par la présence de nodules et
de kystes dans les couches profondes de la peau, qui augmentent le risque de
cicatrice durable.
- Les mesures d'hygiène en cas d'acné
En aucun cas il ne faut gratter ou presser les
boutons, ce qui augmenterait le risque de cicatrices irréversibles.
Pour vous laver, choisissez un
gel ou un pain dit « sans savon », qui dessèche moins la peau. Puis hydratez
abondamment votre peau, même si elle a tendance à être grasse.
Maquillez-vous le moins possible.
Évitez les cosmétiques gras et le fond de teint. Préférez les produits dits «
non comédogènes ».
Les hommes devront limiter le
rasage aux occasions où cela est indispensable. Pour ceux qui préfèrent le
rasage mécanique, il vaut mieux utiliser des rasoirs jetables changés à chaque
rasage.
Attention au soleil ! Si les
lésions semblent s’améliorer dans un premier temps, le soleil peut déclencher
des poussées d’acné dans les semaines qui suivent l’exposition. De plus, les
rayons ultraviolets provoquent une pigmentation foncée des cicatrices, qui ne
disparaît pas une fois le bronzage disparu. Il faut être d’autant plus vigilant
que le soleil augmente l’irritation de la peau provoquée par de nombreux
produits utilisés pour traiter l’acné. Si vous devez vous exposer au soleil,
protégez-vous avec une crème protection totale (FPS 30 et plus) hydratante.
- Comment soigne-t-on l'acné ?
Même
modérée, l’acné peut avoir des répercussions psychologiques importantes. Il ne
faut pas hésiter à consulter un médecin qui pourra prescrire un traitement
adapté. Certains médicaments doivent être appliqués sur la peau (traitements
locaux), d’autres doivent être pris par la bouche (voie orale). Le but du
traitement est d’abord une diminution ou une disparition des lésions («
traitement d’attaque »). Il vise ensuite à prévenir l’apparition de nouvelles
lésions (« traitement d’entretien »). Le traitement devra être poursuivi
plusieurs mois, voire une année.
Chez
les jeunes filles qui souffrent d’acné, le choix d’une pilule doit être adapté.
En effet, de nombreuses pilules peuvent aggraver l’acné (du fait de leur
composition en hormones sexuelles).
Source : Vidal
Infos santé-S’asseoir en tailleur pour prévenir les douleurs lombaires
S’asseoir en tailleur pour prévenir les douleurs lombaires
Les causes de douleur lombaire sont très variées. Cependant, il existe certains exercices généraux très efficaces pour diminuer la douleur lombaire, malgré les causes différentes. Ces exercices sont également très efficaces pour prévenir l’apparition de douleur ou la récidive. Nul besoin d’appareillage sophistiqué et dispendieux pour enrayer vos douleurs. Ces exercices sont à la portée de tous mais simplement méconnus !
L’un d’entre eux est simplement de s’asseoir en indien les pieds collés et de laisser descendre les genoux vers le plancher. Cet exercice favorise la rotation externe de la hanche, assure une bonne souplesse des muscles fessiers de la hanche et ouvre l’articulation sacro-iliaque. Il est surprenant de constater que les gens qui ont une bonne souplesse en rotation externe de la hanche n’éprouvent pratiquement jamais de douleur lombaire. Ce n’est pas par hasard que cet exercice fait souvent parti des routines de yoga ! Par contre, les gens qui sont raides en rotation externe de la hanche, et par conséquent qui ont beaucoup de difficulté à faire cet exercice, éprouvent souvent des douleurs lombaires.
La région lombaire fait parti des courbures secondaires, c’est-à-dire qu’elle n’est pas présente à la naissance. Elle se développera plus tard lorsque l’enfant commence à s’asseoir. Par conséquent, cette courbure va compenser pour les blocages et les points de ralentissement ailleurs dans le corps. Donc, il est fréquent que les gens éprouvent une douleur lombaire mais la majorité du temps, la cause est ailleurs. Comme les professionnels de la santé sont formés à traiter les symptômes, les traitements viseront souvent la région lombaire mais si l’on ne traite pas la cause, les résultats seront peu satisfaisants ou la condition récidivera continuellement. C’est exactement ce que nous observons lorsqu’on regarde le système de santé. Ce sont souvent les mêmes gens qui consultent régulièrement pour trouver une solution à leur problème qui persiste.
Une des causes fréquentes des douleurs lombaires est une rigidité de l’articulation sacro-iliaque ainsi qu’une raideur en rotation de la hanche. Ces deux articulations sont directement reliées à la région lombaire par différents ligaments, muscles et membranes. Donc, la mobilité de ces deux articulations est essentielle à retrouver avant même de s’acharner sur la région lombaire. C’est pourquoi l’exercice que je vous ai décrit représente un exercice de choix pour pallier aux douleurs lombaires. Pas surprenant que la majorité des peuples asiatiques ont pris l’habitude de s’asseoir en indien sur une base régulière. Pourquoi ne ferions-nous pas de même en écoutant la télévision au lieu d’être complètement écrasés dans notre fauteuil ?
Cet exercice peut être pratiqué plusieurs fois par jour. Tenez la position au moins 30 secondes et répétez 5 fois de suite. Peu importe votre souplesse, respectez les limites de votre corps en acceptant seulement un étirement léger. Il est inutile d’entrer dans la douleur car le tissu musculaire ne relâchera pas. Normalement, vous devriez observer une nette amélioration de votre condition après 8 semaines d’étirement. Si ce n’est pas votre cas, il est alors souhaitable de consulter un professionnel de la santé car il se peut que vous nécessitiez un ajustement manuel du bassin.
Source Sébastien Plante, ostéopathe
Infos santé-Mal de ventre chez l’enfant
Mal de ventre chez l’enfant
Quels sont les symptômes du mal de ventre chez l'enfant ?
Les maux de ventre se
manifestent par des douleurs plus ou moins violentes, qui peuvent être aiguës
(de courte durée) ou chroniques (de longue durée ou répétées). Lors de douleurs
aiguës chez un nourrisson, celui-ci pousse des cris inhabituellement stridents
et il est difficile à calmer. Ces maux peuvent s’accompagner de divers
phénomènes : gaz, ballonnements, vomissements, diarrhée, par exemple.
Quelles sont les causes du mal de ventre chez l'enfant ?
Presque toutes les
maladies qui ont leur siège entre le cou et les organes génitaux peuvent
provoquer des maux de ventre ! Digestion difficile, gastro-entérite, coliques
du nourrisson, appendicite, péritonite, inflammation du pancréas ou du foie,
hépatite, constipation, infections urinaires, calculs, parasites intestinaux,
intolérance alimentaire (par exemple, la maladie cœliaque ou intolérance au
gluten), allergie alimentaire (par exemple, l’allergie au lait de vache), etc.
Pour cette raison, les
parents se sentent souvent désemparés face à ce type de douleur. Selon les
caractéristiques des douleurs et des symptômes associés, il est parfois
nécessaire pour le médecin de recourir à des examens complémentaires pour
établir un diagnostic. Certains enfants qui ont les intestins particulièrement
sensibles souffrent régulièrement de maux de ventre ou de diarrhées. La
dimension psychologique de ce type de maux de ventre n’est pas à négliger : ce
sont les douleurs qui apparaissent au moment de partir à l’école ou lorsque
l’enfant est particulièrement anxieux.
Que faire quand un enfant a mal au ventre ?
- En cas de maux de ventre aigus, évitez de donner à manger à votre enfant pendant quelques heures. Faites-lui boire des boissons chaudes comme des tisanes, sauf si les symptômes évoquent une crise d’appendicite aiguë.
- Une bouillotte tiède posée sur son ventre peut soulager la douleur.
- En cas de douleur intense et soudaine, consultez le plus rapidement possible. En attendant, donnez-lui du paracétamol pour le soulager.
- Si votre enfant est sujet aux maux de ventre à répétition sans gravité, demandez à votre médecin de vous recommander un médicament disponible sans ordonnance (antispasmodique, pansement intestinal ou charbon activé par exemple).
Est-ce une appendicite ?
- Les signes évocateurs d’une appendicite aiguë sont :
- une douleur située en bas et à droite du ventre qui devient de plus en plus intense et reste assez localisée ;
- des nausées et des vomissements ;
- une pâleur ;
- parfois une fréquente envie d’uriner.
- Lorsque ces symptômes se manifestent, il faut consulter le plus rapidement possible et éviter de lui donner quoi que ce soit à boire ou à manger. Si une intervention chirurgicale doit être effectuée en urgence, il est important que l’enfant ait l’estomac vide.
Quand faut-il consulter un médecin en cas de mal de ventre chez un
enfant ?
- Appelez votre médecin traitant immédiatement, ou rendez-vous au service d’urgence le plus proche :
- si les douleurs sont brutales comme un coup de poignard, ou augmentent rapidement.
- si elles font suite à un traumatisme récent (chute, coup, accident, etc.).
- si votre enfant ne parvient pas à aller la selle, à émettre des gaz ou à uriner.
- en cas de fièvre, surtout si elle est modérée (de 38°C à 38,5°C), de difficultés à respirer, de vomissements, de diarrhée abondante ou de sang dans les urines ou les selles.
- si l'enfant est très pâle ou a des sueurs froides.
- Consultez un médecin dans les jours qui viennent :
- si en l'absence de traitement les maux de ventre se prolongent au-delà de 24 heures.
- si le traitement conseillé par votre médecin ne les fait pas disparaître.
Que fait le médecin quand un enfant a mal au ventre ?
Le médecin va
déterminer la cause des maux de ventre et prescrire un traitement adapté. Au
besoin, il procédera à des examens complémentaires : analyse de sang et
d’urine, radiographie ou échographie de l’abdomen, endoscopie intestinale, etc.
Si les maux de ventre sont anodins ou causés par l’anxiété, il peut prescrire
des médicaments antispasmodiques pour soulager la douleur.
Comment soigner un mal de ventre chez un enfant ?
Les maux de ventre dus
à des spasmes douloureux peuvent être soulagés par des médicaments
antispasmodiques qui luttent contre les contractions douloureuses de
l’intestin. Les médicaments contenant du charbon ou des pansements digestifs
luttent contre la production de gaz intestinaux à l'origine de ballonnements
parfois douloureux.
Source : Vidal
Infos santé-Gastro-entérite chez l’adulte
Gastro-entérite chez l’adulte
- Quels sont les symptômes de la diarrhée ?
La diarrhée se
manifeste par des selles liquides plus de trois fois par jour, parfois mêlées
de sang ou de glaires, et peut aller de pair avec des crampes, de la fièvre et
une faiblesse générale. Les selles peuvent être vertes ou noires (présence de
sang digéré). Elle survient d’ordinaire brusquement et prend fin spontanément
au bout de deux ou trois jours. Dans certains cas, la diarrhée est chronique et
s’installe pendant des semaines, voire des mois.
Une diarrhée abondante
peut provoquer rapidement une déshydratation, surtout chez les enfants et les
personnes âgées. Lorsque la diarrhée est chronique, elle peut provoquer une
dénutrition, les éléments nutritifs n’ayant pas le temps d’être absorbés par les
intestins : selon les cas, on peut observer un amaigrissement, une faiblesse
générale, la sécheresse des cheveux, des ongles et de la peau, ainsi qu’une
rétention d’eau.
- Quelles sont les causes de la diarrhée ?
La diarrhée aiguë est
fréquemment due à une infection des intestins par des virus (comme la
gastro-entérite virale). La plupart des infections causant des diarrhées se
révèlent anodines. En voyage, le changement de type d’alimentation (notamment
les épices) peut également être à l’origine de diarrhées, ainsi que le stress
du voyage sur le corps (décalage horaire, etc.) ou sur le psychisme (anxiété,
notamment chez les néophytes). De plus, certains médicaments, ainsi que les
intolérances alimentaires (et plus rarement, les allergies alimentaires)
peuvent provoquer une diarrhée.
Lors de la pratique
d’un sport, il arrive quelquefois que le sang, irriguant en priorité les
muscles, ne permette pas aux intestins d’absorber correctement l’eau des
aliments digérés. Les selles sont alors molles, voire liquides.
La diarrhée est plus
rarement la conséquence d’une inflammation chronique de l’intestin, de troubles
hormonaux, d’une incapacité de l’intestin à absorber certaines substances ou
d’un transit trop actif.
- Que faire quand on a la diarrhée ?
Buvez beaucoup de
liquides légèrement salés et sucrés (une demi-cuillerée à café de sel et quatre
de sucre pour un litre d’eau) pour compenser les pertes et prévenir une
déshydratation. Buvez du thé sucré, du bouillon, des jus de fruits ou certains
sodas (colas).
Pendant la phase aiguë
de la diarrhée, ménagez vos intestins et adoptez un régime anti-diarrhée :
biscottes, soupes, riz, compotes, bananes, etc. Il faut manger car le corps a
besoin de compenser les pertes.
Ne prolongez pas la
prise de médicaments qui ralentissent ou diminuent l’activité de l’intestin,
erreur souvent commise au cours d’un voyage. Vous risqueriez d’être très
constipé.
- Quand faut-il consulter un médecin en cas de diarrhée ?
Consultez un médecin dans la journée :
Si la diarrhée s'accompagne d'une
forte fièvre, de vomissements intenses, de maux de tête ou de confusion des
idées.
Si les selles contiennent du
sang, du pus ou des glaires.
Consultez un médecin dans les jours qui
viennent :
Si la diarrhée récidive et
s'accompagne d'un amaigrissement ou de douleurs au ventre.
Si diarrhée et constipation
alternent.
Si la diarrhée s'est déclarée en
même temps que la prise d'un nouveau traitement.
Si les mesures prises contre la
diarrhée restent sans effets au-delà de 48 heures.
Si la diarrhée s'est déclarée au
retour d'un pays tropical.
- Comment prévenir la diarrhée ?
Respectez les règles
d’hygiène de base : se laver les mains plusieurs fois par jour, avant de
préparer un repas, avant de passer à table et après être allé aux toilettes ;
nettoyer régulièrement les lieux de stockage des aliments.
Dans un pays où le
niveau d’hygiène est faible : prenez garde à ce que vous mangez et
buvez. En particulier, il faut être vigilant sur le lavage des mains, l’eau de
boisson (encapsulée ou traitée), les plats crus, froids ou réchauffés qu’il est
préférable d’éviter, ainsi que le lavage et l’épluchage systématique des fruits
et légumes. Gardez à l’esprit la règle « Faites-le cuire, faites-le bouillir,
épluchez-le ou… évitez-le ! »
- Comment soigner la diarrhée chez l'adulte ?
En cas de diarrhée, la
réhydratation par voie orale est primordiale. Les sachets de soluté de
réhydratation sont disponibles en pharmacie, même dans les pays tropicaux.
Parfois, il est
nécessaire de prescrire un traitement antibiotique. Il existe plusieurs
catégories d’antidiarrhéiques pour adultes : ralentisseurs du transit
intestinal (ex : lopéramide), antisécrétoires intestinaux (ex : racécadotril).
En l’absence de la
démonstration réelle de l’efficacité des antiseptiques intestinaux, il est
difficile de les recommander. Par ailleurs il existe des traitements d’appoint
: antidiarrhéiques dits d’origine microbienne qui visent à restaurer la flore
intestinale, argile ou charbon, ou encore certains médicaments à base de
plantes.
Source : Vidal
lundi 26 mars 2018
Recettes Soja-Tofu-Flan d’aubergines à la crème de soja
Préparation : 30 mn
Cuisson : 35 mn
Pour 4 personnes
40 cl de crème de soja
4 aubergines (1 kg)
3 oignons
4 gousses d’ail
4 œufs entiers + 2 blancs
3 cuillerées à soupe de chapelure
1 cuillerée à soupe d’huile d’olive vierge
Sel et poivre du moulin
1. Préchauffez le four à 210 °C (th. 7).
2. Découpez les aubergines en rondelles sans les peler. Pelez et hachez les oignons. Faites revenir les oignons dans une poêle avec 1 cuillerée à soupe d’huile d’olive, jusqu’à ce qu’ils deviennent transparents. Dans un faitout, faites revenir les aubergines, en veillant à ce qu’elles ne se colorent pas. Elles doivent rendre un maximum d’eau. Épongez-les avec du papier absorbant après cuisson si nécessaire, ou placez-les dans une passoire et pressez bien avec un linge pour exprimer l’excédent d’eau.
3. Battez ensemble les œufs entiers, les blancs, la crème fraîche, l’ail pelé et écrasé, le sel et le poivre.
4. Mélangez oignons et aubergines. Disposez-les dans un plat à gratin antiadhésif. Versez par-dessus la préparation à base d’œufs, saupoudrez de chapelure. Placez au four et cuire environ 35 minutes, jusqu’à ce que la surface soit gratinée.
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