jeudi 31 décembre 2015
mercredi 30 décembre 2015
jeudi 24 décembre 2015
mardi 22 décembre 2015
Infos santé-Le manque de sommeil
Le manque de sommeil
Le manque de sommeil produit des dommages
irréversibles dans le cerveau en détruisant des neurones essentiels à la
régulation du cycle veille/sommeil.
Vos dettes
de sommeil se chiffrent en neurones perdus. C’est ce que révèle une étude
américaine publiée aujourd’hui dans le Journal
of Neuroscience. Ces chercheurs de l’Université de Pennsylvanie ont
soumis des souris à un rythme veille/sommeil comparable au travail en 3x8,
alternant de courtes phases de repos et des temps d’éveil courts ou longs.
« Plusieurs recherches chez l’homme ont montré que les capacités de
concentration et plusieurs autres aspects de la cognition ne revenaient pas à
la normale, même après 3 nuits de sommeil réparatrices, posant la question
d’une atteinte durable du cerveau, explique le Dr Sigrid Veasey, chercheuse en neurobiologie
circadienne et co-auteur de cette étude. Nous voulions savoir précisément si le
manque chronique de sommeil affecte les neurones, si cette atteinte est
réversible et quels neurones sont touchés. »
- Un quart des neurones du système veille/sommeil détruits
Leurs
observations chez la souris ont effectivement confirmé une atteinte du cerveau.
Au bout de quelques jours en 3x8, ce qui correspond à une dette de sommeil
chronique chez l’homme, l’équipe de Sigrid Veasey a observé des
dysfonctionnements dans les neurones du locus coeruleus, la zone du cerveau qui
contrôle l’alternance veille-sommeil. Une protéine, SirT3, essentielle dans la
régulation de l’activité énergétique de ces neurones se met progressivement à
manquer, allant jusqu’à causer la mort d’un quart des neurones de cette région
cérébrale.
Les
chercheurs ont observé que ces neurones impliqués dans le cycle veille/sommeil
étaient capables de s’adapter à un manque de sommeil ponctuel mais pas à des
phases d’éveil prolongé. Ce qui suggère, selon cette équipe, qu’il serait
possible en augmentant le taux de protéines SirT3 de « sauver » les
neurones ou du moins de les protéger du manque de sommeil chronique.
- Un mécanisme à confirmer chez l’homme
Sigrid
Veasey souligne que d’autres études doivent être menées pour établir si des
phénomènes similaires se produisent dans le cerveau humain et déterminer
quelles sont les durées d’éveil à risque pour le cerveau. « Le
vieillissement, le diabète, l’alimentation riche en graisses et le mode de vie
sédentaire pourraient tous contribuer à réduire les taux de SirT3. Si les
cellules, et particulièrement les neurones, ont des taux réduits de SirT3 avant
le manque de sommeil, les personnes pourraient faire courir un risque encore
plus grand à leurs neurones », avance la chercheuse.
La
prochaine étape pour cette équipe va être de sur-exprimer la protéine SirT3
dans ces neurones particuliers chez des souris pour observer si cela protège
effectivement leurs neurones des effets délétères du rythme en 3x8. « Si
nous parvenons à montrer que l’on peut protéger les cellules de l’éveil
prolongé, alors nous serons sur la piste d’une cible thérapeutique prometteuse
pour des millions de travailleurs postés », conclut la spécialiste.
Source pourquoidocteur.fr
dimanche 20 décembre 2015
vendredi 18 décembre 2015
jeudi 17 décembre 2015
mardi 15 décembre 2015
lundi 14 décembre 2015
Billets-Le réveillon, carrefour des névroses
Le réveillon, carrefour des névroses
Ça vous angoisse le réveillon en famille ? Faites boire tonton, louez des enfants, customisez mamie… Et détendez-vous, tout se passera bien.
Revoilà cet instant redouté où la famille a rendez-vous avec elle-même après 365 jours d'évitement. Il faut faire face. Affronter la dinde, la belle-mère et les règlements de comptes à OK souvenirs. Survivre au huis clos trempé de champagne et criblé d'abcès secrets, de rivalités, de rancunes, d'indifférence. Il faut l'admettre : il y a parfois plus de complicité entre un toast au saumon et une huître qu'entre deux personnes d'une même famille. On ne va pourtant pas abroger Noël. Tous les psychanalystes vous le diront : Noël cimente la famille. On fait semblant d'être ensemble, mais, mine de rien, on renifle ses racines, on mesure le temps qui passe, on apprend à affronter la mort.
Evitez les sujets qui fâchent – Sarkozy,
corrida, peine de mort.
D'ailleurs, on peut survivre à Noël. Mais si. Ça ne s'improvise pas. Il faut être précis, méthodique. D'aucuns choisissent la fuite aux urgences en ouvrant les huîtres. Pas vous. Soyez imaginatifs. Pour éviter les sujets qui fâchent – Sarkozy, corrida, peine de mort –, brisez les habitudes : plongez par exemple tout le monde dans le noir (bougies possibles). Chacun sera concentré sur ses perceptions, oubliant que papy tue les chats au fusil et adore Marine Le Pen.
Le cauchemar des cadeaux ? Surmontable. Le pull-over rose et moutarde n'est pas une fatalité. Il suffit de vous charger de tous les cadeaux. Tout centraliser. C'est un boulot à plein temps mais imaginez le regard émerveillé de votre sœur quand elle découvrira ce joli petit haut en lieu et place de la sorbetière habituelle.
Il vous reste à identifier les pires fauteurs de troubles et à les traiter militairement. Chaque cible, sa solution. Pas de pitié. Tonton Robert ? Chaque année, il confond humour et alcoolisme. Raconte des blagues avec l'accent africain. Se mouche dans les doudous des enfants. Il faut le neutraliser. Servez-lui très tôt une dose massive de whisky. Il finira au lit avant 22 heures. S'il résiste, refilez-lui l'huître louche dont le parfum évoque tout sauf la mer. Au revoir tonton.
Les ados ? Collez-les sur Facebook,
ils vous ficheront la paix.
Place aux ados, les vélociraptors de la fête. Petits, malins, ils attendent tapis à l'ombre d'un rictus. L'adolescence rend lucide et donc dangereux. Traitez la cible par la ruse en organisant un concours du Noël le plus ringard de France sur les réseaux sociaux, Twitter ou Facebook. Conviez-les à raconter les pires moments de la soirée. Photos à l'appui. Ils seront occupés, et vous ficheront la paix.
Que faire de l'aïeule ? Elle peut servir à dynamiter la tranche 8-13 ans, celle qui ne croit plus au Père Noël et qui piaffe devant le sapin. Les enfants craignent les très vieilles personnes. Rendez-la attractive. Rasez-la, habillez-la de couleurs vives. Organisez une chasse au trésor sur mémé en cachant des cartouches de jeu Nintendo dans ses habits. Entre la crainte et l'appât du jeu, les enfants n'hésiteront pas et mémé avalera son dentier de plaisir. D'une pierre, deux coups.
Photo : Trent Parke/Magnum Photos.
C'est déjà l'heure de diffuser le diaporama consacré au mal-aimé de la famille. Il y en a toujours un. Vous aurez retrouvé les douze photos de son enfance que vous monterez en boucle sur le générique d'Amicalement vôtre. Prenez-lui la main quand les larmes lui monteront aux yeux, souriez comme Jean Dujardin dans tous ses films et dites : « Tu es une belle personne ». Prévoyez des mouchoirs.
Il est temps d'escalader l'Everest de la soirée : les beaux-parents qui se détestent. Compliqué à gérer. Une astuce ? Placez les hommes l'un à côté de l'autre, faites couler du vin, laissez agir. Dans dix minutes, ils se tapent sur l'épaule. Leur alliance provoquera en opposition celle des femmes, et l'on assistera à une bonne vieille querelle hommes/femmes que les femmes emporteront haut la main dans une saine ambiance.
Bombardez tout le monde de compliments.
Ce n'est pas de la mauvaise foi, c'est de la prophylaxie.
En toutes circonstances, bombardez tout le monde de compliments. Ce n'est pas de la mauvaise foi, c'est de la prophylaxie. N'oubliez pas que l'humour peut être drôle : servez-vous-en pour déminer les situations délicates, quand, par exemple, perdu dans le noir, papy commence à raconter la guerre d'Algérie au chien Toby.
Dernier conseil : équipez-vous d'enfants de moins de 7 ans. Leurs petits yeux étoilés sont les meilleurs garants d'une fête de Noël réussie. Si vous n'en avez pas à disposition, louez-en ou faites venir ceux qui en ont.
En cas d'échec total, sachez que les pires conflits de Noël sont surtout intérieurs : on aime faire partie d'un clan, on déteste être défini par son passé et on oscille entre les deux, comme on peut. Alors serrez les dents. Vous vous rattraperez en débinant tout le monde dans la voiture au retour, en attendant l'enfer de la Saint-Sylvestre.
Source Nicolas Delesalle (Télérama)
Recettes Soufflés-Soufflé glacé à l’ananas
Soufflé glacé à l’ananas
Préparation : 25 mn
Cuisson : 10 mn
Congélation : 6 heures
Pour 4 personnes
15 cl de crème liquide très froide
200 g de sucre en poudre
3 blancs d’œufs
350 g de pulpe d’ananas (chair d’ananas mixée)
1. Humidifiez un moule à charlotte d’environ 20 cm de
diamètre (ou quatre ramequins individuels). Chemisez le haut du moule avec une
bande de papier sulfurisé en la faisant dépasser de 3 ou 4 cm (elle tiendra
grâce à l’humidité des parois).
2. Montez la crème liquide en chantilly bien
ferme ; réservez-la au réfrigérateur.
3. Dans une casserole, mélangez le sucre avec 10 cl
d’eau et faites cuire de 8 à 10 minutes, à feu moyen, pour obtenir un sirop
épais. Faites attention à ce qu’il ne prenne pas une couleur caramélisée.
Laissez-le tiédir.
4. Montez les blancs d’œufs en neige ferme avec une
pincée de sel. Versez le sirop tiède sur les blancs en neige et continuez de
battre encore de 8 à 10 minutes, pour obtenir une meringue très épaisse et
froide. Incorporez-y délicatement la chantilly et la pulpe d’ananas en
soulevant la préparation à l’aide d’une spatule.
5. Versez la préparation dans le moule (ou les
ramequins) jusqu’en haut de la bande de papier. Placez au congélateur pour au
moins 6 heures. Au moment de servir, retirez le papier sulfurisé.
Utilisez le l’ananas victoria, beaucoup plus
parfumé et sucré que les autres variétés.
Conseil
Vous pouvez remplacer la pulpe d’ananas par de
la chair de mangue réduite en purée ou par 160 g de pulpe de fruits de la
Passion.
Recettes Soufflés-Soufflé au chèvre
Soufflé au chèvre
Préparation : 20 mn
Cuisson : 35 mn
Pour 4 personnes
3 crottins de chèvre de 50 g environ
12 quartiers de tomates séchées confites à
l’huile
4 œufs entiers
40 g de beurre + 10 g pour le moule
40 g de farine + 20 g pour le moule
40 cl de lait
Sel
Poivre du moulin
1. Préchauffez le four à 200 °C (th. 6-7).
2. Beurrez et farinez un moule à soufflé d’environ 20
cm de diamètre (ou quatre ramequins individuels) ; Placez-le au
réfrigérateur.
3. Dans l’un des crottins, taillez 4 fines
rondelles ; coupez le reste en petits cubes. Hachez les tomates séchées.
Cassez les œufs en séparant les blancs des jaunes.
4. Préparez la béchamel. Dans une casserole, faites
fondre le beurre, puis ajoutez la farine, mélangez et laissez cuire pendant 4
ou 5 minutes à feu moyen, en remuant. Versez le lait froid, salez et poivrez.
Portez à ébullition et faites cuire encore 4 ou 5 minutes, sans cesser de
remuer. Laissez refroidir.
5. Ajoutez les cubes de fromage, les tomates hachées
et les jaunes d’œufs à la béchamel. Montez les blancs d’œufs en neige ferme
avec une pincée de sel. Incorporez-les délicatement à la béchamel à l’aide
d’une spatule.
6. Remplissez le moule (ou les ramequins) aux trois
quarts de cette préparation. Enfournez pour 35 minutes et n’ouvrez pas la porte
du four durant la cuisson. Servez le soufflé à la sortie du four.
Pour réussir cette recette, utilisez des
crottins de chèvre demi-secs.
Variante
samedi 12 décembre 2015
Billets-«Je ne suis pas allé voter, et je vous emmerde»
Entre les deux tours des régionales, la réponse
d’un abstentionniste au prof de philo animateur de radio Raphaël Enthoven.
Raphaël Enthoven prétend faire la morale aux
abstentionnistes en déclarant « Abstention, piège à con ».
Les abstentionnistes
seraient d’abord des ingrats, qui « négligent
les acquis que d’autres ont payé de leur vie ». Apparemment,
des gens sont morts pour que nous ayons le droit de voter entre une poire à
lavement et un sandwich au caca, ou à peu près. S’ils sont vraiment morts pour
ça, ils n’auraient pas dû !
« Suspendre son vote à la coïncidence improbable
de ses désirs et des propositions que font les politiques » serait
une attitude « d’enfant gâté ».
Entre la peste et le choléra, il faudrait donc choisir, peu importe quoi. Jouer
à pile ou face avec l’avenir puisque finalement, le résultat sera le même. Mais
si le résultat est le même, pourquoi avez-vous tant besoin de mon vote ? Ne
pouvez-vous pas décider entre vous qui endettera les générations futures pour
financer des projets inutiles ?
Les abstentionnistes
ne sont pas « fainéants et
malhonnêtes ». Qu’y a-t-il de plus malhonnête que se
donner bonne conscience en déposant un bulletin dans l’urne tout en
sachant que quel que soit le choix qu’on fait, il sera mauvais ? Qu’y
a-t-il de plus paresseux que de consentir mollement à sa propre servitude en
donnant sa caution à des incapables ?
Voter n’est pas un
devoir. Est-on libre quand on n’est libre que d’accepter, jamais de refuser
? Étant donné la situation, s’abstenir est un devoir ! Mieux vaut que les
abstentionnistes « s’en remettent à
des gens qu’ils n’ont pas élus pour gérer les transports, la culture ou les
lycées » plutôt qu’ils aillent élire des gens pour mal les
gérer.
Alors que l’animateur
vous invite à considérer que de nombreux abstentionnistes souhaitent que le
vote blanc soit comptabilisé, vous affirmez que « c’est
tout à fait autre chose ». Le vote blanc est effectivement tout à
fait autre chose : le vote blanc n’étant pas comptabilisé, voter blanc
revient aujourd’hui à gonfler la légitimité des élus. Comptabiliser les
votes blancs permettrait au contraire aux abstentionnistes d’exprimer leur
divergence avec les propositions qui leur sont faites, sans être injuriés par
des philosophes de comptoir.
« L’abstentionniste n’est pas un électeur
tellement exigeant qu’en son âme et conscience, après un examen minutieux,
aucune proposition ne le satisfait. » Comment le savez-vous,
monsieur Enthoven ? Êtes-vous medium, en plus de philosophe ? Vous qui
avez voté, vous qui avez prétendument procédé à un examen minutieux,
pouvez-vous justifier votre vote ?
D’après vous, les
abstentionnistes « brandissent la nullité
des politiques opportunément pour justifier leur flemme ». Mais
n’est-ce pas vous qui brandissez leur flemme pour justifier la nullité des
politiques ? Est-ce vraiment la faute de ceux qui n’ont pas voté si le FN fait
des scores élevés, si les élus prennent les mauvaises décisions ?
En somme, pour vous,
monsieur Enthoven, il faudrait cesser de trouver des excuses aux
abstentionnistes. Mais quelle est l’excuse de ceux qui votent ? Quelle est
votre excuse ? N’avez-vous rien de mieux à faire qu’aller donner
votre caution à des incapables irresponsables, qui trahissent les idéaux
et dénaturent les valeurs dont ils se revendiquent ?
En ne votant pas, je choisis le dirigeant
qui me convient : aucun. En ne votant pas, je donne mon opinion :
c’est non.
L’abstention est mon
vote. En ne votant pas, je choisis le dirigeant qui me convient
: aucun. En ne votant pas, je donne mon opinion : c’est non. Je n’ai
pas besoin de dirigeants. Je n’ai pas besoin qu’on décide pour moi, et surtout
pas comme on le fait aujourd’hui. Et je n’ai pas besoin d’excuse pour cela. Je
ne veux pas décider par procuration. Je ne veux pas voter pour quelqu’un qui
déciderait à ma place. Je ne veux pas donner mon vote et une quelconque
légitimité démocratique à qui que ce soit.
En quarante ans,
jamais la France n’a connu un budget équilibré. Les chômeurs se comptent
en millions, le déficit en % du PIB et la croissance en décimales. Je ne sais
pas si vous êtes déçu à chaque élection mais à votre place, je le serais. Si je
ne le suis pas, c’est parce que je n’en attends rien.
Je n’attends pas des
politiques qu’ils prennent ma vie en main, du berceau à la tombe ; qu’ils
s’immiscent dans mon assiette, ma voiture, ma maison, mon travail et même mon
lit. J’estime que c’est à moi de le faire, que c’est à chacun de gérer sa vie,
et que c’est à nous tous de régler les problèmes que nous jugeons importants à
nos yeux. Votre comédie démocratique n’est pas un problème suffisamment
important pour nous mobiliser ; vos élections ne sont pas dignes de mon temps.
Je vous les laisse. Faites-en ce que vous voulez : elles sont à vous. Ce
n’est pas dans le doute que je m’abstiens, mais dans la certitude.
vendredi 11 décembre 2015
mardi 8 décembre 2015
lundi 7 décembre 2015
jeudi 3 décembre 2015
Infos santé-Thrombose veineuse (phlébite)
Thrombose veineuse (phlébite)
- Qu'est-ce que la thrombose veineuse ?
Également
appelée thrombophlébite, la thrombose veineuse est provoquée par la formation
d’un caillot sanguin dans une veine. La thrombose veineuse touche
essentiellement les jambes (mollet et cuisse, dans 90 % des cas).
La thrombose veineuse superficielle
(dans une veine située sous la surface de la peau) est douloureuse mais
habituellement sans gravité. Néanmoins, elle constitue un signal d’alerte sur
une prédisposition et donc un risque plus élevé de souffrir de thrombose veineuse profonde. Celle-ci est une maladie grave par ses
complications, en particulier l’embolie pulmonaire (dans 20 % des cas) qui peut
entraîner la mort.
- Qui sont les personnes à risque de thrombose veineuse ?
Toutes
les personnes qui, pour une raison ou une autre, voient leur mobilité fortement
diminuée sont à risque de thrombose veineuse : maladies ou accidents entraînant
une immobilisation ou une paralysie, pose d’un plâtre, personnes alitées pour
plusieurs jours sans pouvoir se lever, etc. De plus, certaines catégories de
personnes présentent un risque plus élevé de thrombose veineuse. Par exemple :
Les personnes âgées de plus de 75 ans ;
Les personnes qui souffrent d’obésité ;
Les femmes qui prennent des estrogènes (pilule ou
traitement de la ménopause) ;
Les personnes qui ont récemment eu un infarctus du
myocarde ou un accident vasculaire cérébral ;
Les femmes enceintes, à la fin de la grossesse et
après l’accouchement (risque cinq à dix fois plus élevé) ;
Les personnes qui fument.
- Les symptômes de la thrombose veineuse
Une phlébite superficielle
provoque une rougeur de la peau située au-dessus de la veine touchée, avec une
sensation locale de chaleur et de douleur au toucher. Une thrombose veineuse profonde entraîne une
vive douleur dans le mollet ou la cuisse (parfois le bras). Dans les cas où le
caillot bloque fortement la circulation sanguine, le membre est gonflé et sa
peau est tendue, brillante et d’une teinte blanchâtre ou bleuâtre.
L’apparition
de ces symptômes justifie une consultation médicale en urgence. En aucun cas il
ne faut masser la région douloureuse au risque de détacher le caillot de la
paroi de la veine.
- Quelles sont les causes de la phlébite ?
La
thrombose veineuse se produit lorsque trois conditions sont réunies :
Un ralentissement local du flux sanguin (la « stase »)
;
Des lésions de la paroi interne de la veine ;
Une augmentation de la tendance du sang à coaguler.
- Peut-on prévenir la thrombose veineuse ?
Des
mesures de prévention sont systématiquement mises en place dans certaines
situations, en particulier en cas d’alitement. Après une intervention
chirurgicale, le patient est invité à se lever et à marcher le plus rapidement
possible pour favoriser la circulation sanguine. De plus, un traitement
préventif est souvent prescrit (traitement anticoagulant, également dit
traitement dit « antithrombotique »).
Chez
les personnes qui ont un risque d’hémorragie, le traitement préventif de la
thrombose veineuse profonde repose seulement sur la prescription de bas de
contention.
- La prévention des thromboses en voyage
Lors
de voyage en avion, train ou automobile d’une durée supérieure à six heures
d’affilée, les personnes à risque de thrombose veineuse doivent prendre
certaines précautions :
Port de bas de contention de classe II ;
Exercices de flexion / extension des pieds et
déplacements pendant le voyage ;
Boire de l’eau de façon suffisante tout au long du
voyage ;
Port de vêtements amples.
De
plus, les personnes qui ont déjà connu un problème de phlébite doivent recevoir
une injection d’un médicament antithrombotique dans les jours qui précèdent le
voyage.
- Les traitements de la thrombose veineuse superficielle
Le
traitement de la thrombose veineuse superficielle consiste à prendre du repos,
à surélever le membre atteint et à appliquer des compresses d’eau tiède deux à
trois fois par jour sur la zone enflammée. Un médicament contre la douleur peut
éventuellement être prescrit.
Dans
certains cas, si la personne présente des risques de thrombose veineuse
profonde, le médecin peut décider de prescrire des injections de médicaments
anticoagulants pendant une à quatre semaines. Il peut également prescrire une
contention à l’aide de bas ou de bandages compressifs.
- Les traitements de la thrombose veineuse profonde
Le
traitement de la thrombose veineuse profonde repose d’abord sur des injections
quotidiennes d’anticoagulants (héparines). Les anticoagulants injectables sont
rapidement associés à un traitement anticoagulant par voie orale (antivitamine
K ou AVK), dont l’action est plus longue à se mettre en place.
Après
quelques jours, lorsque les AVK sont suffisamment efficaces (des prises de sang
sont faites pour s’en assurer), le traitement injectable est arrêté. Le
traitement par AVK est poursuivi pour une durée allant de six semaines à plus
d’un an, voire à vie. En plus des traitements médicamenteux, le médecin
prescrit des bas de contention de classe III à porter pendant au moins deux
ans.
Source : Vidal
mercredi 2 décembre 2015
mardi 1 décembre 2015
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