jeudi 28 juin 2018
mercredi 27 juin 2018
dimanche 24 juin 2018
jeudi 21 juin 2018
Gryllus campestris (Grillon champêtre)
Grillon champêtre mâle
Grillon champêtre femelle
Famille des Gryllidae
Les Grillons présentent un corps généralement cylindrique ; chez les espèces européennes, la teinte est toujours jaunâtre ou brun-noir, jamais verte. Tarses trimères ; tympan superficiel (absent chez Myrmecophilus). Cerques allongés, recourbés et poilus. Hormis les Oecanthus, tous les autres Grillons européens sont des animaux géophiles, qui hivernent ordinairement sous forme de juvéniles et atteignent l’âge adulte au printemps ou au tout début de l’été. Lors de la stridulation, le tegmen droit est frotté sur le gauche.
Sous-famille des Gryllinae
Gryllus campestris (grillon champêtre)
En raison de sa teinte noire et la stature massive de son corps, le Grillon champêtre ne peut guère être confondu avec aucune autre espèce. Sa longueur oscille entre 20 et 26 mm. Fémurs postérieurs rouges en dessous ; tegmina brunâtres, jaunes à la base, vigoureusement « sculptés » chez le mâle. La nervure stridulatoire zigzague à travers le tegmen, déterminant deux aires principales, l’une basale et triangulaire, la harpe, et l’autre terminale et arrondie, le miroir. Harpe et miroir constituent la dispositif de résonance qui amplifie la stridulation.
En revanche, chez la femelle, qui ne possède pas d’appareil phonateur, la nervation des tegmina n’est pas modifiée. L’oviscarpte, subrectiligne, s’élargit à l’apex en forme de lancette. Les adultes se montrent de mai à juillet, parfois même jusqu’en août.
Le Grillon champêtre affectionne les endroits secs et ensoleillés, caractérisés par une végétation rase, colonisant ainsi préférentiellement les pelouses xériques et les landes. L’espèce existe dans tous les pays d’Europe occidentale, mais a disparu sur de vastes étendues dans le nord de son aire de répartition ; elle était jadis commune dans toute la France ; dans la partie nord du pays, elle a cependant considérablement régressé durant les dernières décennies par suite de la destruction de ses biotopes électifs.
Les juvéniles des derniers stades et imagos vivent dans un terrier qu’ils creusent eux-mêmes et dont le conduit descend obliquement jusqu’à une profondeur d’environ 20 cm. Ils se nourrissent de graminées, de plantes herbacées et de petits insectes. Par temps chaud, les mâles stridulent à l’entrée de leur terrier ; la stridulation, qui porte à environ 50 m, est émise durant la journée et souvent jusqu’à une avancée de la nuit. Le même accent (« tssri ») est inlassablement répété en successions rapides. Souvent, les mâles s’affrontent en émettant des sons « cinglants ». Durant la pariade, le mâle produit des accents particuliers, très doux, audibles exclusivement à proximité immédiate de l’animal. Les œufs éclosent durant l’été et les juvéniles hivernent à l’avant-dernier stade.
Grillon champêtre femelle
Famille des Gryllidae
Les Grillons présentent un corps généralement cylindrique ; chez les espèces européennes, la teinte est toujours jaunâtre ou brun-noir, jamais verte. Tarses trimères ; tympan superficiel (absent chez Myrmecophilus). Cerques allongés, recourbés et poilus. Hormis les Oecanthus, tous les autres Grillons européens sont des animaux géophiles, qui hivernent ordinairement sous forme de juvéniles et atteignent l’âge adulte au printemps ou au tout début de l’été. Lors de la stridulation, le tegmen droit est frotté sur le gauche.
Sous-famille des Gryllinae
Gryllus campestris (grillon champêtre)
En raison de sa teinte noire et la stature massive de son corps, le Grillon champêtre ne peut guère être confondu avec aucune autre espèce. Sa longueur oscille entre 20 et 26 mm. Fémurs postérieurs rouges en dessous ; tegmina brunâtres, jaunes à la base, vigoureusement « sculptés » chez le mâle. La nervure stridulatoire zigzague à travers le tegmen, déterminant deux aires principales, l’une basale et triangulaire, la harpe, et l’autre terminale et arrondie, le miroir. Harpe et miroir constituent la dispositif de résonance qui amplifie la stridulation.
En revanche, chez la femelle, qui ne possède pas d’appareil phonateur, la nervation des tegmina n’est pas modifiée. L’oviscarpte, subrectiligne, s’élargit à l’apex en forme de lancette. Les adultes se montrent de mai à juillet, parfois même jusqu’en août.
Le Grillon champêtre affectionne les endroits secs et ensoleillés, caractérisés par une végétation rase, colonisant ainsi préférentiellement les pelouses xériques et les landes. L’espèce existe dans tous les pays d’Europe occidentale, mais a disparu sur de vastes étendues dans le nord de son aire de répartition ; elle était jadis commune dans toute la France ; dans la partie nord du pays, elle a cependant considérablement régressé durant les dernières décennies par suite de la destruction de ses biotopes électifs.
Les juvéniles des derniers stades et imagos vivent dans un terrier qu’ils creusent eux-mêmes et dont le conduit descend obliquement jusqu’à une profondeur d’environ 20 cm. Ils se nourrissent de graminées, de plantes herbacées et de petits insectes. Par temps chaud, les mâles stridulent à l’entrée de leur terrier ; la stridulation, qui porte à environ 50 m, est émise durant la journée et souvent jusqu’à une avancée de la nuit. Le même accent (« tssri ») est inlassablement répété en successions rapides. Souvent, les mâles s’affrontent en émettant des sons « cinglants ». Durant la pariade, le mâle produit des accents particuliers, très doux, audibles exclusivement à proximité immédiate de l’animal. Les œufs éclosent durant l’été et les juvéniles hivernent à l’avant-dernier stade.
dimanche 17 juin 2018
samedi 16 juin 2018
vendredi 15 juin 2018
mercredi 13 juin 2018
Recettes Confitures-Gelée de vin blanc
Préparation : 25 mn
Cuisson : 25 mnPour 5 pots de 250 g1 bouteille de vin blanc de Bordeaux
50 cl de jus de pomme
800 g de sucre semoule1. Préparez les pots de confiture. Pour cela, préchauffez le four à 110 °C (th. 4) pendant 15 minutes, puis déposez les pots dans le four pendant 5 minutes. Sortez-les et laissez-les refroidir sur un torchon.
2. Versez le vin blanc dans la bassine à confiture et portez à ébullition ; retirez du feu et flambez rapidement le contenu de la bassine.
3. Versez ensuite le jus de pomme et le sucre cristallisé, mélangez avec une cuillère en bois et remettez sur le feu. Laissez cuire à feu assez vif pendant 15 minutes tout en remuant régulièrement avec la cuillère ; avec l’écumoire, retirez l’écume qui s’est formée à la surface.
4. Remplissez les pots à ras bord avec une petite louche. Essuyez soigneusement la gelée qui a pu couler à l’extérieur, mettez les couvercles à vis et retournez les pots.
5. Laissez-les refroidir puis rangez-les dans un endroit sec, à l’abri de la lumière.
Cette gelée est délicieuse avec une viande blanche froide.
dimanche 10 juin 2018
Recettes Pâtes-Coquillettes aux asperges
Coquillettes aux asperges
Préparation : 10 mn
Cuisson : 15 mn
Préparation : 10 mn
Cuisson : 15 mn
Pour 4 personnes
200 g de coquillettes
200 g de coquillettes
40 g de petits pois
12 asperges vertes
12 asperges vertes
200 g de haricots verts
16 tomates cerises
16 tomates cerises
20 g de parmesan en copeaux
Sel
Sel
Pour la crème de petits pois
300 g de petits pois
300 g de petits pois
4 cuillerées à soupe de fromage blanc à 0% de matière grasse
1 citron
1 citron
Sel et poivre du moulin
1. Faites bouillir de l’eau salée dans trois casseroles. Préparez et lavez les légumes.
1. Faites bouillir de l’eau salée dans trois casseroles. Préparez et lavez les légumes.
2. Préparez la crème de petits pois : blanchissez les 300 g de petits pois pendant 1 minute, dans la première casserole. Rafraîchissez-les dans de l’eau glacée, puis mixez-les finement avec le fromage blanc. Ajoutez le jus de citron et 2 cuillerées à soupe d’eau ; salez et poivrez. Réservez.
3. Dans la deuxième casserole, faites cuire les 40 g de petits pois pendant 8 minutes, puis ajoutez les asperges et les haricots verts, continuez la cuisson pendant environ 8 minutes. Égouttez tous les légumes.
3. Dans la deuxième casserole, faites cuire les 40 g de petits pois pendant 8 minutes, puis ajoutez les asperges et les haricots verts, continuez la cuisson pendant environ 8 minutes. Égouttez tous les légumes.
4. Pendant ce temps, faites cuire les coquillettes dans la troisième casserole suivez les instructions de temps de cuisson indiquées sur le paquet.
5. Égouttez les coquillettes, versez-les dans un grand saladier, ajoutez les légumes, les tomates cerises coupées en deux et la crème de petits pois. Mélangez délicatement. Parsemez de copeaux de parmesan, servez tiède ou froid avec du jambon ou des œufs à la coque.
5. Égouttez les coquillettes, versez-les dans un grand saladier, ajoutez les légumes, les tomates cerises coupées en deux et la crème de petits pois. Mélangez délicatement. Parsemez de copeaux de parmesan, servez tiède ou froid avec du jambon ou des œufs à la coque.
Pâtes et légumes : le plein d’énergie !
Conseil
Conseil
Recettes Pâtes-Coquillettes au jambon sauce aux truffes
Coquillettes au jambon sauce aux
truffes
Préparation : 10 mn
Cuisson : 15 mn
Pour 4 personnes
300 g de coquillettes
40 cl de crème fraîche liquide
120 g de truffes en conserve
80 g de parmesan râpé
200 g de dès de jambon cuit au
torchon
Sel et poivre du
moulin
1. Dans une grande
casserole, portez la crème liquide à ébullition. Ajoutez la sauce aux truffes
et laissez chauffer à feu très doux pendant 10 minutes. Surveillez bien la
cuisson de la sauce, qui ne doit pas attacher à la casserole.
2. Pendant ce temps,
dans une autre casserole, faites cuire les pâtes al dente, suivez les
instructions de temps de cuisson indiquées sur le paquet.
3. Egouttez les
pâtes, puis plongez-les dans la sauce aux truffes. Prolongez la cuisson pendant
3 minutes. Ajoutez le parmesan et le jambon, rectifiez l’assaisonnement et
servez avec une sauce madère.
Contraste entre une note de luxe et
un plat enfantin : le résultat est étonnant !
Conseil
Pour une sauce aux truffes faite
maison, mettez à fondre 3 échalotes hachées très finement dans 1 cuillerée à
soupe de graisse d’oie, saupoudrez d’une cuillerée à café de farine, mouillez
avec 8 cl de vin blanc et 30 cl de bouillon de bœuf. Laissez épaissir pendant 3
minutes en fouettant, salez, poivrez et ajoutez des pelures de truffe avec leur
jus.
samedi 9 juin 2018
Recettes Pâtes-Spaghettis fromage et poivre
Spaghettis fromage et poivre
Préparation : 5 mn
Cuisson : 10 mn
Pour 4 personnes
320 g de spaghettis
100 g de pecorino râpé
Sel
Poivre du moulin
1. Dans une grande casserole d’eau salée portée à
ébullition, faites cuire les spaghettis al
dente. Egouttez-les légèrement et conservez l’équivalent d’une louche
d’eau de cuisson.
2. Mettez les spaghettis dans une soupière, parsemez
de pecorino puis, tout en mélangeant, ajoutez le poivre du moulin. Amalgamez
ces ingrédients. Si les pâtes sont sèches, ajoutez un peu d’eau de cuisson. Les
spaghettis doivent être assez moelleux.
3. Servez dans des assiettes que vous aurez
préchauffées.
jeudi 7 juin 2018
Recettes Conserves-Cornichons au vinaigre
Cornichons au vinaigre
Préparation : 15
mn
Macération : 1 mois
Conservation : 3 mois
Pour 1 kg de cornichons
1 kg de cornichons
1 litre de vinaigre de vin blanc de qualité
12 oignons grelots
6 brins d’estragon
2 feuilles de laurier
1 cuillerée à soupe de grains de poivre
1 cuillerée à soupe de graines de coriandre
5 piments
250 g de gros sel
1. Sélectionnez des petits cornichons sains et
fraîchement cueillis. Coupez les queues. Frottez les cornichons dans un torchon
rugueux afin d’éliminer le duvet qui les recouvre, puis mettez-les dans une
terrine. Recouvrez-les de gros sel.
2. Laissez de côté pendant 24 heures.
3. Ébouillantez les oignons grelot afin de les
éplucher facilement.
4. Égouttez les cornichons. Remettez-les dans la
terrine rincée. Recouvrez d’eau froide additionnée de quelques cuillerées de
vinaigre. Laissez tremper 5 minutes puis égouttez. Essuyez soigneusement les
cornichons.
5. Mettez-les dans les bocaux ébouillantés et séchés
avec les oignons grelots et tous les aromates.
6. Recouvrez de vinaigre. Fermez hermétiquement.
Réservez au réfrigérateur et patientez un bon mois avant de servir les
cornichons.
mardi 5 juin 2018
Infos santé-BPCO BronchoPneumopathie Chronique Obstructive
BPCO BronchoPneumopathie Chronique Obstructive
- La BPCO, qu'est-ce que c'est ?
La
broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une forme grave de
bronchite qui affecte le souffle et provoque des dommages irréversibles des
poumons. C'est une maladie à progression lente qui évolue sur plusieurs années.
La BPCO est une
affection courante, plus particulièrement chez les fumeurs. Environ 9 % des
hommes et 4 % des femmes de plus de 65 ans souffrent de BPCO ou d'emphysème
(soit entre 800.000 et un million de Français). Cependant, la fréquence dans la
population féminine est en constante augmentation du fait du nombre croissant
de fumeuses. De plus, pour une même consommation de tabac, les femmes
développent des formes plus précoces et plus graves de BPCO que les hommes.
- Qu'appelle-ton emphysème ?
L’emphysème est un
trouble pulmonaire chronique irréversible dans lequel les alvéoles pulmonaires
fusionnent. Ce phénomène réduit la quantité d’oxygène qui passe dans la
circulation sanguine et rend la respiration plus difficile. Dans la plupart des
cas, l’emphysème est une complication de la BPCO, mais le vieillissement
entraîne également une perte d’élasticité des alvéoles, même chez les
non-fumeurs.
Les infections des
voies respiratoires peuvent également favoriser ou aggraver l'emphysème. Un
cercle vicieux s'enclenche alors, car l'emphysème lui-même accroît les risques
d'infection.
- Les causes de la BPCO
Le tabagisme est la
cause de 90 % des BPCO. Le tabac entraîne la production d’une quantité
excessive du mucus dans les bronchioles, ce qui favorise les infections
bronchiques. Ces infections augmentent à leur tour la production de mucus et
maintiennent l’inflammation des bronches et des bronchioles. Tous les fumeurs
ne sont pas égaux face à la BPCO : à tabagisme égal, seuls 20 à 30 % des
fumeurs développeront cette maladie.
La BPCO est une
maladie professionnelle dans 10 % des cas : l’exposition répétée à certains
solvants, aux poussières de ciment et de silice, à certains produits agricoles
et aux produits de la mine augmente le risque de développer cette maladie.
- Quels sont les symptômes de la BPCO ?
Les premiers symptômes
de la BPCO sont ceux de la bronchite chronique : toux et crachats, en
particulier le matin. Progressivement, les symptômes s’aggravent et la personne
ressent un essoufflement à l’effort.
Les complications les
plus fréquentes de la BPCO sont l'emphysème et l'insuffisance respiratoire
chronique, c'est-à-dire le manque chronique d'oxygène qui impose un traitement
particulier, l'oxygénothérapie, pour maintenir un taux sanguin d'oxygène suffisant.
Ce phénomène fatigue le cœur et peut entraîner, à la longue, une défaillance
cardiaque.
L'évolution de la BPCO
se fait par épisodes d'exacerbation (deux ou trois par an, en particulier
l’hiver) durant lesquelles les symptômes s'aggravent.
- Peut-on prévenir la BPCO ?
La prévention de la
BPCO repose sur l’arrêt du tabac et la réduction de l’exposition à la fumée des
autres. Il n’est jamais trop tard, même si le diagnostic est déjà fait. Cela
évite d’aggraver l’état des poumons.
Quelques mesures
simples peuvent contribuer à maintenir de bonnes habitudes respiratoires.
Respirez sainement.
Évitez les zones enfumées et polluées. Si vous faites de la course à pied,
courez le matin tôt et évitez la proximité des grands axes.
Respirez efficacement.
Pour augmenter vos capacités respiratoires, apprenez à respirer par l’abdomen.
Placez vos mains de chaque côté du nombril, relaxez vos muscles abdominaux puis
inspirez profondément par le nez en gonflant le ventre. Vous devez sentir vos
mains monter.
Faites de l’exercice.
L’activité physique ne soigne pas les causes de la maladie mais elle améliore
l’endurance et permet donc d’être plus actif en se sentant moins fatigué.
Faites de la marche tous les jours à votre rythme.
- Comment soigne-t-on la BPCO ?
Le premier traitement
contre la BPCO consiste, bien entendu, à cesser de fumer. Les médicaments
destinés à dilater les bronches (comme ceux prescrits aux personnes souffrant
d'asthme) sont utilisés afin d'apporter plus d'air aux alvéoles. Des séances de
kinésithérapie respiratoire peuvent également faciliter la respiration en
facilitant l'élimination des sécrétions bronchiques et en apprenant à bien
expectorer. Dans la mesure du possible, une activité physique adaptée doit être
pratiquée.
Lors des épisodes
d'exacerbation, des antibiotiques sont parfois prescrits pour une dizaine de
jours afin d'éviter une infection pulmonaire. Chez les personnes en
insuffisance respiratoire chronique, on utilise l'oxygénothérapie, où le
patient inspire un air enrichi en oxygène plusieurs heures par jour.
De plus, les personnes
qui souffrent de BPCO doivent se faire vacciner contre la grippe et les
infections à pneumocoques, en particulier après 65 ans. La vaccination contre
la grippe est particulièrement importante : elle réduit de moitié le risque de
décès.
Source : Vidal
dimanche 3 juin 2018
Infos santé-Fièvre de l’enfant
Fièvre de l’enfant
- Qu'est-ce que la fièvre ?
La fièvre
n’est pas une maladie en soi, mais une manifestation signalant une réaction de
l’organisme, le plus souvent face à une infection. Un bébé ou un enfant en bas
âge a de la fièvre si sa température rectale dépasse 38°C, mais les parents
constatent généralement que l’enfant a de la fièvre avant même de la mesurer.
Ses signes caractéristiques sont fatigue et abattement, yeux brillants, peau
sèche et chaude (surtout sur le visage et le dos, peau humide et légèrement
froide sur les jambes et les bras), respiration accélérée et soif intense.
Chez les
enfants qui y sont prédisposés, une poussée brutale de fièvre peut déclencher
des convulsions. Le corps de l’enfant se raidit brusquement, l’enfant roule des
yeux et présente des spasmes des bras et des jambes, parfois du corps tout
entier. Ces convulsions ne durent guère plus de quelques minutes, mais elles
nécessitent la consultation d’un médecin.
Chez les
bébés qui ne boivent pas suffisamment, une forte fièvre peut entraîner une
déshydratation.
- Comment bien prendre la température d'un enfant ?
La
meilleure façon de mesurer la température d’un enfant est d’utiliser un
thermomètre électronique par voie rectale (par l’anus). L’utilisation d’un
thermomètre électronique dans la bouche demande plus de temps et doit être
corrigée, la bouche étant moins chaude que le corps. Les thermomètres
infrarouges à utiliser dans l’oreille sont rapides (une seconde) mais exigent
une bonne technique pour viser le tympan avec l’appareil. Les bandelettes à
poser sur le front sont réservées à certaines circonstances.
- Quand consulter en urgence lorsqu'un enfant a de la fièvre ?
Dans
certains cas, la fièvre justifie une consultation en urgence (15 ou 112).
Perte de
connaissance, l’enfant ne se réveille pas ou ne répond pas aux questions.
- Convulsions.
- Difficultés à respirer, coloration bleue des lèvres ou de la peau.
- Taches rouges sur le corps.
- Toux rauque.
- Somnolence ou agitation anormale.
- Pleurs incontrôlables.
- Mal de tête ou de nuque.
- Enfant souffrant d’une maladie chronique.
Chez les
nourrissons de moins de deux ans, une consultation en urgence est également
nécessaire en cas de :
- Baisse du tonus musculaire (l’enfant est « tout mou »).
- Température supérieure à 38,9°C chez un enfant de moins de six mois.
- Température supérieure à 40,5°C chez un enfant de plus de deux ans.
De plus,
une consultation dans la journée est nécessaire :
pour les
enfants de moins de trois mois, quels que soient les symptômes.
- Si l’enfant pleure en urinant ou présente du sang dans les urines.
- Si l’enfant refuse de manger, vomit, souffre de diarrhée ou de maux de ventre.
- Si l’enfant revient d’un voyage dans un pays exotique.
- Si l’enfant boite.
- Ce que vous pouvez faire contre la fièvre d'un enfant
La fièvre
est une réaction naturelle. Sauf prédisposition connue de l’enfant aux
convulsions, il ne faut pas chercher systématiquement à la soulager, sauf s’il
en paraît affecté. Il n’est pas nécessaire de traiter la fièvre lorsqu’elle
reste inférieure à 38,5°C. De plus, un enfant qui présente une température de
39°C, mais continue à jouer et à manger n’a pas forcément besoin de médicament
contre la fièvre.
- Surveillez régulièrement la température et notez-la ainsi que l’heure de la mesure.
- Ne couvrez pas trop l’enfant : habillez-le de vêtements légers et amples.
- Aérez la pièce ou placez-y un petit ventilateur pour brasser l’atmosphère s’il fait chaud. De nombreux logements sont surchauffés en hiver. Une température de 19°C suffit.
- La prise de bains tièdes n’est plus recommandée, car elle est désagréable pour l’enfant, et ce pour un bénéfice incertain.
- Veillez à ce qu’il boive fréquemment, en lui proposant des boissons qu’il aime. Allégez éventuellement son alimentation s’il n’a pas faim.
- Quels médicaments contre la fièvre d'un enfant ?
Si le
comportement de l’enfant est modifié (abattement, irritabilité, perte
d’appétit, etc.), donnez-lui un médicament sans ordonnance à base de
paracétamol. Soulager la fièvre par un médicament n’empêchera pas le médecin de
faire son diagnostic, ni l’enfant de réagir contre l’infection.
Pour un
usage familial, seul le paracétamol est recommandé, à la dose de 60 mg par kilo
de poids et par jour, en quatre ou six prises, sans dépasser 80 mg par kilo et
par jour. Par exemple, pour un enfant de 10 kg, la dose habituelle est de 600
mg par jour (150 mg toutes les six heures ou 100 mg toutes les quatre heures),
avec un maximum de 800 mg par jour. Chez le nourrisson, les solutions buvables
avec une pipette doseuse permettent un dosage précis.
Attention,
certains médicaments (par exemple contre les rhinopharyngites) contiennent
également du paracétamol. Veillez à ne pas donner à votre enfant simultanément
plusieurs médicaments contenant du paracétamol, car un surdosage en paracétamol
peut être toxique pour le foie.
Depuis que
les doses de paracétamol préconisées chez l’enfant ont été doublées, il n’est
plus nécessaire de l’alterner ou de l’associer avec un autre médicament contre
la fièvre.
Source : Vidal
samedi 2 juin 2018
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