lundi 26 février 2018
dimanche 25 février 2018
samedi 24 février 2018
lundi 19 février 2018
mercredi 14 février 2018
lundi 12 février 2018
samedi 10 février 2018
Infos santé-Tendinite
Tendinite
- Qu'appelle-t-on tendinite ?
Les tendinites sont des inflammations des tendons, la partie terminale des
muscles à l’endroit où ils s’attachent aux os. Ces inflammations peuvent être
intenses, au point de gêner les gestes de la vie quotidienne.
En cas de tendinite, des douleurs apparaissent au niveau du tendon. La peau
située à cet endroit est, dans certains cas, rouge et chaude au toucher.
Parfois, on entend et on sent le frottement du tendon dans sa gaine. La douleur
peut être très vive.
Les tendinites affectent de très nombreuses parties du corps : hanche,
cuisse (tendinite des adducteurs), genou (tendinite du fascia lata ou syndrome
de l’essuie-glace ; tendinite des ischio-jambiers ou syndrome de la patte d’oie
; tendinite rotulienne), coude (tennis-elbow), épaule et omoplate (tendinite du
sus-épineux), poignet, talon, cheville, pouce, etc.
- Quelles sont les causes des tendinites ?
Une tendinite survient en général à la suite d’une sollicitation prolongée
inhabituelle (utilisation intensive d’un clavier d’ordinateur ou de piano,
tricot, jardinage, marche prolongée ou entraînement sportif trop intense) ou à
cause du frottement du tendon sur un os. Certains traitements antibiotiques
(quinolones) sont aussi susceptibles de provoquer des tendinites.
Certains sportifs sont particulièrement prédisposés aux tendinites du fait
de leur morphologie : plante des pieds tournée vers l’extérieur ou vers
l’intérieur, angle de rotation des chevilles trop important, etc. Mais la
plupart des tendinites liées au sport sont dues à des erreurs : entraînement
excessif, absence ou insuffisance d’échauffement, mauvais gestes techniques,
répétition prolongée du même geste, matériel inadapté ou mal réglé,
alimentation déséquilibrée, déshydratation, etc.
- Comment prévenir la tendinite ?
Avant une activité physique, échauffez-vous. Pour être
efficace, un échauffement doit suivre quelques règles de base :
Il doit être suffisamment long : au moins dix minutes sont nécessaires pour que les
tendons soient préparés.
Il doit être progressif : la sollicitation doit être de plus en plus importante
et de plus en plus rapide. Pour de nombreux sports, cela commencera par une
petite course de plus en plus rapide.
Il doit être adapté : l'échauffement devra être complété avec des
étirements et des assouplissements généraux pour préparer les muscles et les
articulations à l'effort et aux contraintes. Viendront ensuite les gestes
spécifiques à chaque sport. Cela consistera la plupart du temps à effectuer
quelques mouvements propres à la discipline, comme les smashes du volleyeur, le
service du tennisman, le shoot du footballeur, etc.
Il doit devenir un automatisme : l'échauffement peut être considéré comme une sorte de
rituel qui précède l'effort.
Prenez des cours : lorsqu’on commence la pratique d’un nouveau sport, il
est indispensable de prendre des conseils et de suivre des cours pour bien en
maîtriser les aspects techniques.
Buvez : lors d’un effort, l’organisme a besoin d’eau pour
compenser les pertes liées à la transpiration, à la respiration et la
production d’énergie.
Équipez-vous correctement : un bon matériel d’entraînement est indispensable pour
prévenir les accidents et les maladies liés au sport. Des chaussures adaptées
au sport pratiqué, au terrain ainsi qu’au poids et au pied du sportif réduisent
fortement les risques de développer des tendinites.
Récupérez après l’effort : une séance de sport doit être complétée par une
séance d’étirements caractérisée par des exercices de contraction, de
relâchement et d’étirement.
Faites des pauses : quelle que soit l’activité que vous pratiquez (sport,
jardinage, bricolage, etc.), intercalez des pauses régulières à une activité
qui implique des mouvements répétés.
- Comment soigner une tendinite ?
Le froid calme la douleur et atténue l’inflammation. Posez une poche à glace
sur la zone enflammée. Placez un linge humide entre la poche de glace et la
peau. Ne dépassez pas vingt minutes d’application à la fois, avec vingt minutes
à température ambiante entre deux applications successives.
En phase aiguë, afin de limiter l’inflammation, ménagez ou
immobilisez le tendon et sa gaine avec un bandage élastique, par exemple. Le
repos est un des traitements les plus efficaces pour soulager une tendinite.
Les médicaments antalgiques et les médicaments anti-inflammatoires par voie
orale réduisent la douleur et l’inflammation. Le médecin peut également décider
de prescrire une infiltration. Il s’agit d’injecter une solution contenant un
corticoïde (« cortisone ») à proximité du tendon douloureux. Le médecin peut
également prescrire un traitement anti-inflammatoire local (crème, pommade,
lotion). La plupart des traitements locaux à visée anti-inflammatoire ou
antalgique sont disponibles sans ordonnance et réservés à l’adulte.
Source :
Vidal
Infos santé-Burn out (épuisement professionnel)
Burn out (épuisement professionnel)
- Qu'appelle-t-on burn out ?
L’épuisement
professionnel, également appelé burn out, est un trouble psychique résultant
d’un stress chronique dans le cadre du travail. L’épuisement professionnel se
développe progressivement chez certaines personnes exposées à des conditions de
travail frustrantes et démotivantes : face à la fatigue, au sentiment d’échec
et aux difficultés de concentration, celles-ci tendent à travailler toujours
davantage pour essayer de retrouver satisfaction et confiance en elles. Si les
conditions de travail restent difficiles, un cercle vicieux s’installe jusqu’à
l’épuisement émotionnel durable, le burn out.
- Quels sont les signes du burn out ?
Le plus
souvent, le burn out se traduit d’abord par des signes physiques, fatigue
permanente, mal de dos, insomnies, migraine, maux de ventre, infections
fréquentes, etc. Une souffrance psychique peut également se manifester : un
vide émotionnel, de l’anxiété sous toutes ses formes, de l’irritabilité, une
tendance à s’isoler, des difficultés de concentration, un sentiment d’être
dépassé par les événements ou de la démotivation.
Lorsque les
conditions de travail continuent à être insatisfaisantes, d’autres signes
caractéristiques apparaissent progressivement : la frustration, le sentiment
d’échec et le détachement excessif vis-à-vis des événements et de l’entourage.
La personne épuisée devient anormalement froide et indifférente, elle s’isole
émotionnellement et fait preuve d’un cynisme inhabituel.
Lorsque la
situation professionnelle ne s’améliore pas, les symptômes s’aggravent. Des
troubles du comportement alimentaire peuvent apparaître, voire des toxicomanies
(alcool, drogues, médicaments). L’épuisement, lorsqu’il persiste, peut
également déclencher une dépression avérée qui vient aggraver le burn out.
- Quelles sont les causes de l'épuisement professionnel ?
Les
personnes qui souffrent de burn out se plaignent d’être surchargées de tâches
en permanence, de manquer d’autonomie, de supporter des responsabilités mal
définies et d’être insuffisamment reconnues pour leur travail. L’absence de
possibilités d’avancement semble favoriser le burn out.
Certaines
personnes très impliquées dans leur travail, adeptes du perfectionnisme et de
nature ambitieuse semblent davantage prédisposées à l’épuisement professionnel.
De lourdes responsabilités familiales et des conflits personnels inconscients
vécus simultanément aggravent cette prédisposition, de même que la solitude
affective. Le burn out semble affecter hommes et femmes en proportions égales.
- Peut-on prévenir le burn out ?
Lorsque les
conditions de travail sont propices à l’épuisement professionnel, certaines
mesures peuvent contribuer à prévenir le burn out.
Si vous vous sentez surchargé ou
débordé, faites une liste des tâches à accomplir par ordre de
priorité. Apprendre à déléguer est un bon moyen de prévenir le burn out.
Pour éviter la frustration et le
sentiment d’échec, il est préférable de vous fixer des objectifs précis
et réalistes. Il est également important de fixer des limites à votre
engagement professionnel et à votre perfectionnisme.
Apprenez à reconnaître les situations et les
événements qui vous stressent de façon négative, afin d’essayer de les prévenir
ou de les éviter.
Efforcez-vous d’apprendre à dire « non » lorsque
cela est préférable. Réfléchissez avant d’accepter une mission et de vous
retrouver surchargé de travail.
En cas de stress au travail, ne gardez
pas vos soucis pour vous. L’isolement contribue à l’épuisement émotionnel.
Écoutez les signaux que votre corps vous
envoie. Essayez d’évacuer votre stress en pratiquant une
activité physique régulière. En cas de fatigue, mieux vaut éviter les excitants
tels que le café, l’alcool et si possible le tabac.
Ralentissez votre rythme de travail, apprenez à
faire des pauses ! Essayez de garder votre calme face aux événements
professionnels et relativisez leur importance.
Ne devenez pas esclave de la
technologie. Évitez de consulter vos messages électroniques
professionnels à votre domicile et séparez autant que possible votre vie
professionnelle de votre vie personnelle.
- Comment soigne-t-on l'épuisement professionnel ?
Lorsque le
médecin soupçonne un épuisement professionnel, il prescrit tout d’abord un
arrêt de travail de courte durée qui permet à son patient de se reposer et de
prendre des mesures pour que son retour au travail s’accompagne des changements
nécessaires (réorganisation, remise en perspective, définition d’objectifs plus
réalistes, apprentissage de techniques de gestion du stress, etc.).
Le médecin
peut également conseiller à son patient de consulter un psychothérapeute qui
l’aidera à identifier les causes de l’épuisement, à imaginer les mesures à
prendre pour changer la situation, à reconnaître ses limites et à prendre en
compte ses vrais besoins. Les techniques de type thérapie comportementale et
cognitive sont particulièrement indiquées dans le traitement du burn out.
Source : Vidal
Infos santé-Hématome et ecchymose
Hématome et ecchymose
- Quels sont les symptômes des hématomes et des ecchymoses ?
Accumulation de sang
sous la peau ou dans un organe, les hématomes sont le plus souvent le résultat
de coups violents ou répétés. Les hématomes apparaissent comme des lésions
bleutées (présence de sang) et gonflées.
Certains hématomes ont
des localisations particulières et peuvent s'accompagner d'autres signes.
Lorsque la paupière est touchée (œil « au beurre noir »), le gonflement local
peut refermer l’œil complètement et empêcher la vision. L’hématome de l’oreille
(oreille en chou-fleur) se traduit par un gonflement rouge violacé qui déforme
l’oreille mais qui ne gêne pas l’audition. Lorsque l’hématome se situe sous un
ongle, par exemple au niveau du gros orteil, celui-ci apparaît bleu et très
sensible à la pression.
Une ecchymose (« bleu
») provoque un épanchement de sang plus diffus, avec un gonflement beaucoup
moins prononcé qu’un hématome. Au-delà de quelques jours, cette tache bleu
violacé vire au jaune ou au verdâtre.
- Quelles sont les complications possibles des hématomes ?
Un œil au beurre noir
peut s’accompagner d’un décollement de la rétine ou d’une hémorragie à
l’intérieur de l’œil. Dans le cas d’un hématome sous un ongle, celui-ci peut
tomber au bout de deux à trois semaines.
- Quelles sont les causes des hématomes ?
Les hématomes sont dus
à un choc brutal (balle, ballon, chute d’objet sur le pied, coup, etc.) ou à
des chocs répétés (pendant une course d’endurance, par exemple, lorsque
l’orteil frappe la chaussure à chaque foulée). Ils résultent de la rupture de
vaisseaux sanguins plus gros que ceux touchés lorsque se produisent les
ecchymoses.
Les médicaments et
certaines maladies, notamment celles touchant les plaquettes sanguines, peuvent
également être à l’origine d’ecchymoses. Si les bleus surviennent sans raison
apparente, consultez rapidement votre médecin, en particulier si vous prenez un
médicament anticoagulant (fluidifiant du sang) ou un traitement par corticoïde
prolongé.
- Comment prévenir les hématomes et les ecchymoses ?
D’une manière
générale, afin d’éviter les hématomes et les ecchymoses, portez des protections
pour pratiquer les sports pour lesquels elles sont recommandées.
- Comment réagir en cas d'hématome ou d'ecchymose ?
Pour tout hématome ou
ecchymose, vous pouvez appliquer de la glace, puis un pansement compressif
(voir ci-dessous).
Hématome de l’oreille :
l’application de glace et la pose d’un pansement compressif doivent être faites
au plus vite pour éviter l’apparition d’une oreille en chou-fleur.
Œil au beurre noir : en attendant
l’examen médical (à faire en urgence), allongez-vous sur le dos et appliquez
sur l’œil un linge imbibé d’eau glacée. Une compression peut être faite à
l’aide d’un objet plat (une pièce de monnaie nettoyée ou une petite plaque de
métal propre).
- Les pansements compressifs
Destinés à combattre
l’extension des hématomes, ils sont composés d’une bande cohésive (disponible
en pharmacie), placée autour du membre blessé de façon à le comprimer fortement
et à dépasser largement la zone blessée. Ils ne doivent pas être laissés en
place plus de dix minutes. Ils sont alors enlevés. Une phase de glaçage est
pratiquée, suivie d’un pansement compressif moins serré que le précédent.
- Quand faut-il consulter un médecin en cas d'hématome ou d'ecchymose ?
Consultez un médecin dans la journée :
Si le coup a atteint
la région de l'œil.
Si l'hématome se situe
au niveau des testicules.
Si un hématome à
l'oreille est très volumineux.
Si l'hématome provoque
des douleurs ou des engourdissements aux pieds ou aux mains.
Si l'hématome est
d'une taille supérieure à celle d'un abricot.
Si l'hématome devient
rouge, chaud et douloureux.
- Que fait le médecin en cas d'hématome ?
En cas de traumatisme,
il examine soigneusement la région lésée et se fait expliquer les circonstances
de l’accident. Si nécessaire, il ponctionne l’hématome pour évacuer le sang et
soulager la douleur. Il fait ensuite un pansement compressif et prescrit
généralement des anti-inflammatoires pour faire diminuer le gonflement. Il
procède à des examens, pour s’assurer que d’autres organes n’ont pas été
touchés.
Si les hématomes
surviennent sans raison apparente, il peut prescrire des examens de sang pour
s’assurer de l’absence d’anomalie sanguine.
- Comment soigner les ecchymoses ?
Les ecchymoses
guérissent spontanément en quelques jours, mais sont parfois douloureuses.
L’application rapide de glace après le choc permet de limiter la taille des
bleus. Il existe des préparations locales (souvent à base d’arnica),
disponibles sans ordonnance, pour le traitement local des ecchymoses : on les
applique sur la zone douloureuse par un massage léger.
Des médicaments à
prendre par voie orale et contenant des extraits végétaux réputés
vasculoprotecteurs sont traditionnellement utilisés en cas de petites
hémorragies sous-cutanées dues à une fragilité des capillaires.
Source : Vidal
Infos santé-Méningites
Méningites
- Qu'est-ce qu'une méningite ?
Une méningite est une inflammation des méninges, les membranes qui
protègent le cerveau et la moelle épinière. Le plus souvent, cette inflammation
est la manifestation d’une infection par un virus ou par une bactérie. En
France, les départements de la Seine-Maritime et plus récemment de la Somme, du
Nord et du Pas-de-Calais connaissent régulièrement des épidémies de méningites
dues à des méningocoques.
Les méningites peuvent survenir à tout âge, mais elles touchent
plus particulièrement les enfants et les adolescents. La méningite est une
maladie rare mais grave. Devant toute suspicion de méningite, il est donc
impératif de consulter rapidement un médecin.
- Quelles sont les causes des méningites infectieuses ?
Les méningites virales, qui sont les plus fréquentes (70 à 80 % des cas), sont
généralement bénignes. La guérison survient en cinq à dix jours, mais des maux
de tête peuvent persister plusieurs semaines.
Les méningites bactériennes mettent la vie du patient en danger. Elles nécessitent une
prise en charge médicale urgente. Plusieurs types de bactéries peuvent être à
l’origine de méningites, par exemple :
les pneumocoques (les plus fréquents),
les méningocoques (responsable d’environ un quart des cas de méningite
bactérienne en France),
les streptocoques du groupe B (responsables de près de 80 % des méningites du
nourrisson).
Au sein d’une même espèce, certaines bactéries présentent de
petites variations de structure. Ces sous-espèces sont appelées « sérogroupes
». Un vaccin peut n’être efficace que sur certains de ces sérogroupes, ce qui
complique la prévention des méningites.
- Qui est à risque pour les méningites ?
Certaines personnes ont un risque plus élevé de souffrir d’une
méningite :
Les nourrissons de moins de deux ans, les adolescents et les jeunes adultes jusqu’à l’âge de 24
ans ;
Les personnes âgées ;
Les personnes vivant dans une
collectivité fermée (pensionnat, caserne,
crèche à plein temps) ;
Les personnes dont le système
immunitaire est affaibli (personnes prenant un
médicament immunosuppresseur, personnes infectées par le VIH/sida, diabétiques,
etc.) ;
Les personnes en contact avec une personne atteinte de méningite ;
Les personnes séjournant dans une région où les épidémies de méningites sont fréquentes ;
Les fumeurs et les personnes exposées à la fumée de cigarette.
- Quels sont les symptômes des méningites ?
Les symptômes des méningites sont regroupés sous le terme de «
syndrome méningé » qui associe le plus souvent :
Une forte fièvre,
Une sensibilité exacerbée à la lumière,
Une raideur de la nuque,
De violents maux de tête,
Des nausées et des vomissements.
Chez les nourrissons, outre la fièvre, les symptômes des
méningites sont le plus souvent des pleurs incessants, de l’irritabilité et une
somnolence alternant avec une forte agitation. La fontanelle peut également
être bombée. Si le comportement de votre bébé vous semble inhabituel et vous
inquiète, n’hésitez pas à consulter un médecin en urgence.
- Peut-on prévenir les méningites ?
La prévention des méningites repose sur la vaccination contre les
bactéries responsables de méningites graves (méningocoque, pneumocoque,
Hæmophilus influenzae de type B) et sur le traitement préventif des personnes
ayant été en contact avec des malades en cas de méningite à méningocoques.
Le vaccin contre les infections à
Hæmophilus influenzae de type B est recommandé
pour tous les nourrissons.
Celui contre les infections à
pneumocoques est recommandé pour tous les
nourrissons de moins de deux ans.
Les vaccins contre les infections à
méningocoques des sérogroupes A, C, W135 et Y
sont recommandés pour tous les nourrissons à partir de un an (sérotype C) ou de
24 mois (les autres sérotypes).
Pour le pèlerinage à la Mecque, la présentation d’un carnet de
vaccination à jour est exigée par les autorités saoudiennes. Il est obligatoire
d’être vacciné contre les méningocoques de sérogroupe A, C, Y et W135. La
vaccination doit être réalisée au plus tard dix jours avant le départ. Le
vaccin contre le pneumocoque est également recommandé.
Dans le cas d’une méningite à méningocoques, contagieuse et
parfois mortelle, un traitement préventif est préconisé dans l’entourage de la
personne qui déclare cette maladie. Ce traitement préventif dure deux jours.
Toutes les personnes fréquentant la même collectivité (crèche, école, collège,
lycée, entreprise, etc.) sont concernées, même s’il n’y a pas eu de contact
direct entre les deux individus. De plus, les personnes en contact régulier et
répété avec le malade sont vaccinées (hors méningocoque de sérogroupe B).
- Quels sont les traitements des méningites ?
Dans le cas des méningites virales bénignes, le traitement
consiste à soulager les symptômes : repos et administration de médicaments
contre la fièvre et contre la douleur.
Si une origine bactérienne est suspectée, un traitement
antibiotique est administré en perfusion pour une durée de dix à 21 jours selon
la bactérie et l’évolution de l’état du patient.
Source : Vidal
Infos santé-Presbyacousie
Presbyacousie
- Qu'est-ce que la presbyacousie ?
La presbyacousie est
un phénomène d’apparition progressive, lié à l’âge, au cours duquel la personne
perd la capacité d’entendre et de distinguer les sons les plus aigus, ce qui
provoque des difficultés de compréhension de la parole, en particulier en milieu
bruyant. Cette surdité progressive touche de façon relativement symétrique les
deux oreilles.
Les hommes qui
semblent plus touchés que les femmes. Après 60 ans, une personne sur quatre
souffre de presbyacousie, gênante dans deux tiers des cas. Après 65 ans, la
presbyacousie touche une personne sur trois et une personne sur deux après 70
ans.
- Quels sont les signes de la presbyacousie ?
Lorsque la
presbyacousie commence à provoquer des symptômes notables, les personnes
atteintes se plaignent d’avoir du mal à comprendre les conversations lorsque
celles-ci ont lieu dans un lieu bruyant. Seuls les sons aigus sont difficiles à
percevoir, en particulier lorsque l’intensité de ces sons est trop faible ou
trop élevée (par exemple, lorsque le volume de la radio ou la télévision est
trop fort). En général, la tolérance aux volumes élevés est moindre, quelle que
soit la nature du son.
De plus, les personnes
qui souffrent de presbyacousie se plaignent fréquemment d’acouphènes (des
bruits parasites de type sifflement ou bourdonnement entendus seulement par le
sujet).
- Quelles sont les complications de la presbyacousie ?
Avec le temps, la
presbyacousie s’intensifie et touche des sons de plus en plus graves. La
capacité à suivre une conversation devient très limitée. Si des mesures de
traitement ne sont pas mises en place rapidement, la personne qui souffre de
presbyacousie se replie sur elle-même, y compris au sein de sa famille. Petit à
petit, des symptômes dépressifs et une désocialisation peuvent s’installer qui
vont nuire gravement à la qualité de vie de la personne âgée.
- Quelles sont les causes de la presbyacousie ?
La presbyacousie est
un phénomène naturel lié au vieillissement. Selon les personnes, ce phénomène
va s'installer plus ou moins rapidement et plus ou moins intensément.
Certains facteurs
peuvent contribuer à l’apparition et à l’aggravation de la presbyacousie :
des facteurs
génétiques : certaines familles sont prédisposées à la presbyacousie
précoce.
l’artériosclérose :
le dépôt de cholestérol dans les petites artères qui irriguent la cochlée est
un facteur prédisposant.
le diabète :
cette maladie provoque des troubles graves des petits vaisseaux sanguins (au
niveau de la rétine, des reins, de la peau, mais aussi de la cochlée).
les médicaments qui
sont toxiques pour l’ouïe : par exemple, les anti-inflammatoires non
stéroïdiens (aspirine, paracétamol, ibuprofène, par exemple). Un abus répété de
ce type de médicament peut accélérer l’apparition de presbyacousie.
- Comment soulage-t-on la presbyacousie ?
La prise en charge de
la presbyacousie repose sur la mise en place précoce d'aides auditives adaptées
au patient. Les aides auditives sont plus efficaces et mieux supportées
lorsqu’elles sont mises en place précocement. En effet, leurs performances et
leur confort sont plus élevés lorsque la presbyacousie n’est pas trop
installée. Dans ce cas, le délai d’adaptation nécessaire pour s’habituer à
l’aide auditive est assez court.
Il existe une infinie
variété d’aides auditives, plus ou moins petites, plus ou moins puissantes plus
ou moins sophistiquées et… plus ou moins chères. Depuis le passage au
numérique, les aides auditives intègrent toujours plus d’innovations
technologiques, permettant à la fois des progrès en terme de confort auditif et
de miniaturisation.
Les derniers appareils
permettent, par exemple, l’atténuation des bruits parasites (le brouhaha),
l’amplification sélective de certaines fréquences (pour s’adapter au mieux aux
particularités auditives de chaque patient) ou une programmation selon l’environnement
sonore. Certaines d’entre elles disposent de la technologie Bluetooth (comme
les oreillettes sans fil des téléphones portables) ce qui permet de les
connecter directement à la source du son (par exemple, au micro d’un
conférencier).
Malheureusement, en
France, le taux d’appareillage des personnes atteintes de presbyacousie reste
faible. Que ce soit par ignorance, pour des raisons de coût, de crainte du
regard des autres, ou à la suite d’une mauvaise expérience, la vaste majorité
des personnes presbyacousiques ne profite pas des bénéfices apportés par les
aides auditives.
- Les aides auditives sont-elles remboursables ?
En termes de
remboursement, les aides auditives sont dans une situation très proche de celle
des lunettes : faible remboursement par l’Assurance maladie, remboursement par
les assurances complémentaires de santé (mutuelles ou privées) très variable
selon les contrats. Renseignez-vous au préalable.
Si vous
devez payer de votre poche une part importante du coût, sachez que les
audioprothésistes proposent souvent des facilités de paiement. De plus, des
aides financières sont disponibles pour certaines personnes : bénéficiaires de
la CMU, pensionnés militaires d'invalidité, victimes de guerre, etc. Des
possibilités de déduction fiscale sont également disponibles.
Source : Vidal
Infos santé-Tablettes et écrans
Tablettes et écrans
Les petits américains passent
plus de huit heures par jour devant des écrans. L’Académie américaine de
pédiatrie recommande aux parents d’instaurer un véritable plan d’usage.
«
Smartphones, ordinateurs, tablettes numériques, sans oublier la télévision… les
enfants et les ados se trouvent confrontés à un tsunami de médias, vient de
dénoncer le Pr Victor Strasburger au nom de la Société américaine de pédiatrie
(AAP). Il est important que les parents en prennent conscience ».
Des propos
confirmés par une récente enquête d’une association de consommateurs : une
majorité de petits américains, entre 8 et 10 ans, passent près de huit heures
par jour à utiliser ces différents médias. 71 % des enfants ont une télévision
dans leur chambre et 50 % une console de jeu.
- Les bonnes règles d'usage
« Les enfants passent plus de temps devant ces médias
qu’à l’école, ils ont pris la première place devant les parents et les
enseignants, souligne le pédiatre et chercheur à l’université du Nouveau
Mexique, qui recommande aux parents d’établir un véritable plan d’usage de tous ces écrans à la maison.
« Le
plan ne doit pas seulement définir des règles de quantité mais aussi des règles
d’utilisation qualitative », précisent les pédiatres américains. Premières
recommandations pour les parents : bannir les écrans de la chambre à
coucher, éviter que les enfants de moins de deux ans soient confrontés aux
écrans, instaurer de véritables « couvre-feu » au moment des repas et
faire en sorte que la durée quotidienne passée devant les écrans ne dépasse pas
deux heures par jour…
- Une alimentation plus sucrée
L’objectif
de cette « diète médiatique » est de lutter contre les méfaits des
usages intensifs. Les chercheurs ont constaté une diminution de 7 % de
l'intérêt en classe et de 6 % sur les habiletés en mathématiques chez les
enfants à l'âge de 10 ans lorsqu’ils ont passé dans leur plus tendre enfance
plus de deux heures par jour devant un écran non interactif.
L'usage
excessif de la télévision, d’Internet et des jeux vidéo, a aussi été mis en
relation, chez l'enfant, avec une plus grande consommation de nourriture
sucrée, un accroissement de l'obésité et diverses conséquences somatiques
telles que l’hypertension artérielle ou le diabète.
Etablir «
un plan d’usage » permet aussi de redonner une place aux parents pour
qu’ils accompagnent leurs enfants devant les écrans, discutent avec eux des
programmes télévisés ou des jeux vidéos L'idée est de créer un lien avec eux à
propos des réseaux sociaux tels que Facebook, Instagram ou Twitter.
A travers
cette mesure, les pédiatres américains ne veulent pas jeter l’anathème sur les
écrans. Au contraire, ils rappellent que ces nouveaux médias participent au
développement cognitif de l’enfant.
- Faire un usage raisonné
Une démarche qui est aussi partagée par des spécialistes en
France. En janvier dernier, l’Académie
des sciences a aussi recommandé un usage raisonné
et autorégulé des écrans pour les jeunes. « L’omniprésence des écrans
(télévisions, vidéos, ordinateurs, téléphones mobiles et Smartphones, tablettes
numériques tactiles…) provoque de profonds bouleversements culturels, cognitifs
et psychologiques », ont écrit les Prs Jean-François Bach, Olivier Houdé, Serge
Tisseron, et Pierre Léna. Pour les 4 auteurs de cet avis intitulé
« L’enfant et les écrans », pas question de condamner la place
désormais prise par ces écrans dans notre quotidien, au contraire, « un
métissage entre la culture traditionnelle du livre et la plus récente culture
des écrans est possible, amplifiant les vertus de l’une et de l’autre ».
- Encourager la capacité à raconter
A partir
de 3 ans, les Académiciens français déconseillent « l’exposition passive et
prolongée des enfants à la télévision », préconisant plutôt « la constitution
d’une vidéothèque familiale qui se substitue à des programmes de mauvaise
qualité tout en échappant à la publicité ». De plus, l’enfant doit être invité
à parler de ce qu’il a vu à la télévision pour développer sa capacité à
raconter.
La période
qui peut poser le plus de difficultés à cet usage autorégulé des écrans est
évidemment l’adolescence. Les Académiciens ont d’ailleurs nuancé leurs
recommandations. Si « établir des règles claires sur les temps d’internet et de
jeux est indispensable », parler avec son adolescent de ce qu’il voit et fait
sur les écrans à travers les jeux vidéo et les réseaux sociaux est une source
de « découverte mutuelle entre les générations » et l’occasion de l’aider à
développer son sens critique et ses capacités de synthèse et de prise de recul.
Reste à savoir si l’adolescent est prêt à accepter ses parents comme
« ami » sur Facebook, ou à l’inverse si les parents ont envie de
disputer une partie de Grand Theft Auto 5…
Source nouvelobs.com
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