vendredi 20 août 2021

Lectures Henry MILLER-Tropique du Cancer

 

Henry MILLER 

Tropique du Cancer 

Traduit de l’Américain par Paul Rivert 

(4ème de couverture) Tropique du Cancer est le premier livre de Henry Miller. Roman, essai, autobiographie, poème, Tropique du Cancer participe de tous ces genres sans être d’aucun. Alors qu’il a fui l’Amérique, perdu dans Paris – perdu et retrouvé -, nous voyons Miller face à lui-même, au hasard des chambres d’hôtel, errant de femme en femme, pauvre d’argent et redoutablement libre, turbulent, désespéré, heureux, obsédé par le sexe, souverainement indifférent à l’obscénité des mots et des gestes. Henry Miller définissait ce livre : « Un libelle, de la diffamation, de la calomnie, une vignette démesurée, un crachat à la face de l’art, un coup de pied dans le cul de Dieu, à l’homme, au destin, au temps, à la beauté, à l’amour. » Longtemps confiné par la censure américaine à la clandestinité, ce livre novateur a exercé en Europe une profonde influence souterraine. Henry Miller est né à New York en 1891 et mort en Californie en 1980. Il a quitté les Etats-Unis en 1928 pour se fixer à Paris en 1930. Et c’est en France qu’il écrit et publie son premier roman, Tropique du Cancer, en 1934. Viennent ensuite entre autres Tropique du Capricorne (1939) et sa célèbre trilogie Sexus, Plexus, Nexus. 

(1ere phrase :) J’habite Villa Borghèse. 

(Dernière phrase :) 

Les collines l’encerclent doucement, son cours est immuable… 

357 pages – Editions Denoël Paris 2000 

(Aide mémoire perso :)

"Ceci n'est pas un livre... C'est une insulte sans fin, un crachat à la face de l'art, un coup de pied aux fesses de Dieu, à la Destinée, l'Amour, la Beauté..." En quelques phrases, Henry Miller a tout dit. Écrit à Paris, Tropique du Cancer défie toutes les lois sages de la littérature. L'œuvre, autobiographique, se veut autant un exercice de libération que d'affirmation de soi de l'écrivain, qui s'y livre tout entier, au fil de ses années vécues en France, où il est arrivé en 1929. À travers impressions et souvenirs, c'est l'existence parisienne de Miller qui jaillit des rues, des hôtels, des cafés de Montparnasse ou de Clichy, des brèves rencontres, des amours furtives, des discussions, des beuveries avec des écrivains et des artistes: un souffle de vraie vie passe, frémissante, conjuguée sur le mode de l'expérience la plus intime, et ponctuée de moments de misère et de faim, de découragement et de solitude. Célébré par Cendrars, Tropique du Cancer fut publié en France grâce aux efforts d'Anaïs Nin, qui en signa la préface. Il fut d'abord interdit aux États-Unis, où, outre sa facture déroutante, on lui reprocha de miner les fondements mêmes de l'édifice social, de pervertir la jeunesse par son obscénité, son apologie des maisons closes et du sexe, et le recours abondant aux mots les plus crus. Il ne fut publié outre-Atlantique qu'en 1961. Vendu à plus d'un million d'exemplaires, le livre suscita aussitôt une soixantaine de procès pour pornographie. Suivi de Tropique du Capricorne, en 1938, il marqua profondément toute une génération d'écrivains - celle des Kerouac, des Ginsberg, des Mailer.

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