La classe moyenne
La classe
moyenne, c’est le punching-ball préféré de la France de Macron. Pas assez
pauvre pour qu’on l’aide, pas assez riche pour qu’on la laisse tranquille.
Coincée entre les aides qu’elle ne touche jamais et les taxes qu’elle paye
toujours, elle sert de matelas fiscal à tout le monde. On la presse, on la
tord, on la culpabilise. Et le pire, c’est qu’elle continue à bosser, tête
baissée, persuadée que ça finira par s’arranger. Elle a acheté un petit appart
à crédit ? On lui balance la taxe foncière dans la tronche. Elle roule pour
aller bosser ? On l’arrose de radars, de contrôles, de carburant surtaxé, tout
en lui expliquant que c’est pour “sauver la planète”. Elle essaye d’épargner ?
On lui vole son pouvoir d’achat avec une inflation bidouillée et des taux
d’intérêt qui changent selon la tête du client. Macron lui a vendu le rêve du
“premier de cordée”. En réalité, elle est devenue le mulet de la pyramide,
celui qui porte les sacs et ferme sa gueule. La classe moyenne, c’est ce qu’il
reste d’un peuple qu’on a dressé à payer pour tout le monde sauf lui-même. Une
génération d’équilibristes fiscaux, d’employés rincés, de petits patrons à
bout, de familles qui comptent les centimes à la fin du mois en regardant leurs
impôts grimper. Et pendant ce temps, les élites rigolent, les assistés
trinquent, et les technos pondent des décrets. La classe moyenne, elle, se fait
éclater la gueule avec le sourire, persuadée qu’elle vit dans un pays libre.
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