samedi 30 avril 2011

Recettes Marocaines-Cornes de gazelle

Cornes de gazelle

Préparation :
45 mn
Cuisson : 15 mn
Pour 15 cornes environ
500 g de pâte d’amandes
40 g de beurre
250 g de farine
3 cuillerées d’eau de fleur d’oranger
1 blanc d’œuf
Sel
1. Séparez la pâte d’amandes en boules de la grosseur d’une noix, puis roulez chacune en forme de cigare.
2. Préparez la pâte : faites fondre 30 g de beurre ; dans un saladier, disposez la farine en fontaine, mettez au centre le beurre fondu, 1 pincée de sel et la moitié de l’eau de fleur d’oranger, mélangez le tout en incorporant peu à peu le reste de l’eau de fleur d’oranger, jusqu’à ce que vous obteniez une pâte ferme et homogène.
3. Séparez cette pâte en six morceaux pour pouvoir l’étaler plus facilement. Abaissez chacun d’eux au rouleau à pâtisserie aussi finement, si possible, qu’une feuille de papier à cigarette, sur le plan de travail légèrement fariné, en bandes longues.
4. Placez des cigares de pâte d’amandes sur la moitié de chaque fine feuille de pâte, espacés de 3-4 cm, dans le sens de la longueur de la feuille. Humectez la partie libre de la feuille de pâte et rabattez-la sur les rouleaux de pâte d’amandes en appuyant pour souder les bords. Détachez chaque corne à l’aide d’une roulette à pâtisserie pour les denteler, puis recourbez-les légèrement en forme de croissant.
5. Préchauffez le four à 170 °C (th. 5-6). Beurrez une plaque à pâtisserie.
6. Déposez les cornes de gazelle sur la plaque à pâtisserie. Piquez-les à plusieurs endroits avec une aiguille à tricoter ou les dents d’une fourchette, puis badigeonnez-les de blanc d’œuf battu.
7. Mettez au four et laissez cuire environ 15 minutes : les cornes de gazelle doivent être à peine dorées.

vendredi 29 avril 2011

Recettes Marocaines-Pâte d’amandes

Pâte d’amandes

Préparation : 10 mn
Cuisson : sans
Pour 700 g de pâte d’amandes
40 g de beurre
500 g d’amandes mondées
150 g de sucre
3 cuillerées d’eau de fleur d’oranger
1. Faites juste fondre le beurre.
2. Mélangez les amandes et le sucre, mettez-les dans le bol du robot et faites fonctionner l’appareil jusqu’à obtention d’une pâte compacte.
3. Déposez cette préparation sur le plan de travail et pétrissez-la en y ajoutant l’eau de fleur d’oranger et le beurre fondu.
4. Gardez-la au frais jusqu’au moment de l’utiliser.

jeudi 28 avril 2011

Recettes Marocaines-Gâteaux aux dattes et aux noix

Gâteaux aux dattes et aux noix

Préparation : 30 mn
Cuisson : 25 mn
Pour 8 personnes
100 g de beurre
150 g de dattes
100 g de cerneaux de noix
2 œufs
100 g de sucre
150 g de farine
1 cuillerée à café de levure chimique
1 cuillerée à soupe d’eau de fleur d’oranger
½ cuillerée à café de cannelle en poudre
1. Préchauffez le four à 170 °C (th. 5-6). Beurrez un moule à manqué de 24 cm de diamètre. Couvrez le fond de papier sulfurisé et beurrez-le.
2. Dénoyautez les dattes et hachez-les grossièrement. Passez les noix au robot pour obtenir un poudre grossière.
3. Faites fondre le reste de beurre. Fouettez les œufs et le sucre, incorporez-y la farine et la levure, mélangez, puis ajoutez le beurre fondu, les dattes hachées, les noix en poudre, l’eau de fleur d’oranger et la cannelle.
4. Versez cette pâte dans le moule, mettez au four et laissez cuire 25 minutes. Laissez refroidir sur une grille avant de démouler.
5. Vous pouvez couper le gâteau en losanges avant de servir.

mercredi 27 avril 2011

Recettes Marocaines-Gâteaux aux amandes

Gâteaux aux amandes

Préparation : 30 mn
Cuisson : 25 mn
Repos : 12 heures
Pour 30 gâteaux environ
85 g de beurre
250 g de farine
100 g de sucre
1 œuf
75 g de poudre d’amandes
2 pincées de vanille en poudre
½ sachet de levure chimique
75 g de raisins secs
1. Faites à peine fondre 75 g de beurre et laissez tiédir. Mélangez la farine et le sucre dans une terrine, creusez un puits au centre et ajoutez-y l’œuf, la poudre d’amandes, la vanille et la levure. Mélangez le tout, incorporez le beurre tiède et pétrissez en ajoutant peu à peu suffisamment d’eau pour obtenir une pâte homogène de même consistance qu’une pâte à pain.
2. Rincez brièvement les raisins secs, essuyez-les, ajoutez-les à la pâte. Mélangez. Divisez la pâte en deux portions égales, puis façonnez chacune d’elles en rouleaux de 2-3 cm de diamètre.
3. Préchauffez le four à 200 °C (th. 6-7). Beurrez une tôle à pâtisserie.
4. Déposez les rouleaux de pâte sur la tôle en les espaçant de 3-4 cm, mettez au four et laissez cuire 15 minutes. Sortez-les du four avant qu’ils ne soient dorés. Laissez reposer toute la nuit.
5. Le lendemain, coupez les rouleaux en tranches d’environ 1 cm d’épaisseur. Posez-les sur la tôle à pâtisserie non beurré et faites-les dorer 10 minutes au four. Vous pouvez conserver ces gâteaux 1 semaine dans une boîte hermétique.

Recettes Cakes-Cake châtaigne-noisette


Cake châtaigne-noisette

Préparation : 15 mn
Cuisson : 45 mn
Pour 6 personnes
3 œufs
100 g de beurre demi-sel
150 g de farine pour gâteau (avec poudre levante)
60 g de farine de châtaigne (épiceries bio)
150 g de sucre en poudre
40 g d’écorces d’oranges confites
100 g de noisettes décortiquées
40 g de raisins secs
1 pincée de vanille.
1. Préchauffez le four à 180 °C (th. 6). Mélangez le beurre mou et le sucre jusqu’à ce que la préparation soit crémeuse. Ajoutez les œufs un par un en mélangeant, puis incorporez les deux farines. Rincez les écorces confites. Séchez-les et hachez-les avec 80 g de noisettes. Ajoutez-les à la pâte avec les raisins secs et la vanille.
2. Versez dans un moule à cake antiadhésif de 24 cm de long. Parsemez de 20 g de noisettes concassées. Faites cuire 30 minutes au four. Ramenez la température à 150 °C (th. 5). Poursuivez la cuisson 15 minutes.
3. Démoulez et laissez-le refroidir sur une grille. Servez accompagné d’une compote de coing.

mardi 26 avril 2011

Recettes Biscuits-Visitandines


Visitandines

Préparation : 20 mn
Réfrigération : 1 heure
Cuisson : 8 à 10 mn par fournée
Pour 40 visitandines environ
4 blancs d’œufs
40 g de farine
185 g de beurre
125 g de sucre en poudre
125 g d’amandes en poudre
1. Mettez 3 blancs d’œufs dans un bol, 1 blanc dans un autre et laissez-les au réfrigérateur pendant une bonne heure afin qu’ils soient bien froids.
2. Tamisez la farine. Faites fondre le beurre doucement au bain-marie.
3. Battez en neige très ferme le blanc seul et remettez-le au frais.
4. Préchauffez le four à 220 °C (th. 7-8).
5. Mélangez le sucre en poudre et les amandes en poudre. Ajoutez la farine, puis incorporez peu à peu les 3 blancs, en travaillant bien le mélange, et enfin le beurre fondu, à peine tiède. Ajoutez pour terminer le blanc battu en neige.
6. Beurrez des petits moules à barquette et déposez-y la préparation en petites masses, à l’aide d’une poche munie d’une grosse douille lisse.
7. Mettez au four pendant 8 à 10 minutes ; les gâteaux doivent être dorés à l’extérieur et moelleux à l’intérieur. Démoulez les visitandines quand elles sont tièdes.
Conseil pratique
Plusieurs fournées sont nécessaires pour cette recette, selon la taille de votre four et le nombre de petits moules à visitandines dont vous disposez. Pour démouler plus facilement, tapez légèrement le moule sur la table avant de le retouner.

lundi 25 avril 2011

Recettes Biscuits-Financiers


Financiers
Préparation : 20 mn
Cuisson : 10 mn
Pour 10 financiers environ
200 g de beurre
60 g de farine
100 g d’amandes en poudre
180 g de sucre glace
1 cuillerée à café de sucre vanillé
6 blancs d’œufs
50 g d’amandes effilées
1. Préchauffez le four à 240 °C (th. 8).
2. Faites fondre le beurre à feu très doux et laissez-le refroidir. Dans un saladier, mélangez la farine tamisé, les amandes en poudre, le sucre glace et le sucre vanillé.
3. Battez les blancs d’œufs de façon qu’ils soient légèrement mousseux, puis incorporez-les à la pâte en remuant énergiquement. Enfin, ajoutez le beurre fondu.
4. Beurrez une dizaine de petits moules ronds ou rectangulaires. Saupoudrez leurs fonds d’amandes effilées. Versez la préparation aux trois quarts des moules. Faites cuire au four pendant 10 minutes. Démoulez quand les gâteaux sont encore chauds. Servez-les froids.

dimanche 24 avril 2011

Recettes Cakes-Cake rhum-raisins


Cake rhum-raisins

Préparation :
15 mn
Cuisson :
50 mn
Pour 8 personnes
100 g de raisins secs
1 petit verre de rhum
125 g de beurre ramolli
125 g de sucre
2 œufs
250 g de farine + 2 cuillerées à soupe pour les raisins
1 verre de lait
1 sachet de levure

1.
Préchauffez le four à 180 °C (th. 6).
2.
Mettez les raisins dans un bol, recouvrez-les de rhum préalablement tiédi et laissez macérer.
3.
Dans une grande jatte, battez le beurre coupez en morceaux avec le sucre. Ajoutez les œufs et battez à nouveau. Incorporez la farine au fur et à mesure. Ajoutez le lait la levure et mélangez bien. Egouttez les raisins et roulez-les dans un peu de farine pour bien les enrober. Versez le rhum dans la pâte, mélangez et ajoutez les raisins au dernier moment.
4.
Versez immédiatement la préparation dans un moule à cake beurré et enfournez. Laissez cuire 50 minutes environ.
5.
Démoulez sur une grille et laissez refroidir.

samedi 23 avril 2011

Lectures Ann Cleeves-Noire solitude

Ann Cleeves Noire solitude
Traduit de l’anglais par Claire Breton
(4ème de couverture)

Lauréat du prestigieux prix Duncan Lawrie Dagger, l e premier volet du quartet des Shetland, qui met en scène le détective Jimmy Perez, flic divorcé, taciturne et compatissant. De villages austères en lande sauvage, des paysages à couper le souffle pour un polar psychologique virtuose perdu dans un coin d’archipel écossais.
Par une matinée glaciale de janvier, Fran Hunter, tout juste de retour sur l’île de son enfance, remarque une scène étrange. Un éclat rouge, la danse macabre des corbeaux sur la lande couverte de neige. Et soudain, sous ses yeux, le cadavre de Catherine Ross, une adolescente du village.
Tous les regards se tournent alors vers le coupable idéal : Magnus Tait, un vieil homme solitaire, simple d’esprit, rejeté par les habitants. Mais pour l’inspecteur Jimmy Perez, débarqué du continent avec ses hommes, la piste semble un peu trop évidente.
Lorsqu’il décide de poursuivre ses investigations, la suspicion et la peur s’empare de la petite communauté shetlandaise. Les portes se ferment tandis que le tueur rôde…
Ann Cleeves est l’auteur prolifique de quatre séries policières rassemblant plus de vingt romans, parmi lesquels les enquêtes de Vera Stanhope et le quartet des Shetland. En 2006, elle reçoit le prestigieux prix Duncan Lawrie Dagger du meilleur roman policier pour « Noire solitude ». Elle vit aujourd’hui avec son mari et leurs deux filles dans le Yorkshire. Après « Des vérités cachées », « Morts sur la lande », et « Noire solitude », « Blanc comme la nuit » est son troisième roman publié en français.
(Les personnages principaux :)
Jimmy Perez, Roy Taylor, Catherine Ross, Magnus Tait, Sally, Fran Hunter
(1ere phrase :)
Une heure vingt le matin du premier janvier.
(Dernière phrase :)
Avant d’aller au bureau, il passa chez lui pour appeler sa mère.

328 pages – Editions Belfond 2006 (20109, pour la traduction française)

(Aide mémoire perso :)

Les Shetland, au large de l'Ecosse. Fran Hunter, artiste de retour sur l'île de son enfance, découvre le cadavre d'une adolescente sur une lande couverte de neige. Un coupable est désigné d'office : Magnus Tait, un vieil homme solitaire et quelque peu simple d'esprit. Pour bon nombre de Shetlandais, c'est l'évidence même. Tait est en effet lié à une ancienne affaire, vieille de huit ans.

Pourtant, l'inspecteur Jimmy Perez réfute cette hypothèse trop simple, trop facile. Avec l'aide de Roy Taylor, vieux routier de la police en provenance d'Inverness, il va calmement décortiquer un par un les différents éléments de l'enquête.

Noire solitude ouvre le Shetland Quartet, premier tome de la tétralogie d'Ann Cleeves consacrée aux Shetland, archipel du nord de l'Ecosse. Elle y brosse, avec minutie, le portrait d'une communauté qui vit selon des habitudes bien ancrées. Avec une certaine lenteur (parfois), elle s'attarde sur certains personnages tel que l'inspecteur Perez, qui hésite entre continuer sa carrière dans la police ou reprendre une ferme dans son village natal. Avec Fran Hunter et Magnus Tait, ils sont les fils conducteurs de l'enquête. Enquête intéressante et bien troussée qui permet de découvrir certaines traditions de l'archipel comme la fête d'Up Helly Aa.

Le roman, plutôt réussi, est cependant gâché par une traduction, qui par moments se montre trop littérale.

vendredi 22 avril 2011

Recettes Pains-Pain finlandais

Pain finlandais

Préparation : 45 mn
Cuisson : 1h 25 mn
Repos : 4h
Pour 2 pains
400 g de pommes de terre à chair farineuse (bintje ou victoria)
800 g de farine de blé
200 g de farine de seigle
20 g de levure fraîche ou 2 sachets de levure sèche de boulanger
3 cuillerées à café de sel fin
1. Faites cuire les pommes de terre non pelées 25 minutes dans le panier d’un cuit vapeur. Pelez-les chaudes puis passez-les au moulin à légumes muni d’une grille fine.
2. Délayez la levure dans 10 cl d’eau tiède.
3. Mettez 500 g de farine de blé et la farine de seigle en tas sur le plan de travail. Creusez un puits. Mettez à l’intérieur la purée tiédie et la levure. Mélangez en incorporant peu à peu la farine et 30 cl d’eau tiède. Pétrissez la pâte obtenue à la main en incorporant le sel et le reste de farine, jusqu’à ce qu’elle soit souple et brillante. Ramassez-la en boule. Mettez-la dans un saladier. Couvrez d’un torchon humide. Laissez lever 3 heures à température ambiante (20 °C).
4. Faites retomber la pâte sur le plan de travail fariné. Divisez-la en deux. Façonnez deux rouleaux. Couchez-les dans deux moules longs. Laissez lever à nouveau 1 heure.
5. Préchauffez le four à 210 °C (th. 7).
6. Au moment d’enfourner, piquez la surface de la pâte à la fourchette. Faites cuire 50 minutes. Démoulez les pains et laissez-les refroidir sur une grille ou sur un torchon plié. Proposez-les avec des poissons fumés.

mercredi 20 avril 2011

Lectures Ann Cleeves-Blanc comme la nuit

Ann Cleeves
Blanc comme la nuit Traduit de l’anglais par Claire Breton(4ème de couverture)
Dans un coin perdu d’archipel écossais, un polar insomniaque et virtuose, une nouvelle enquête de Jimmy Perez, flic taciturne et compatissant, dont le métier s’accorde mal avec un encombrant complexe de bon Samaritain…
Macabre découverte à Biddista, petit hameau des Shetland. Dans une cabane de pêcheur, le corps d’un homme, pendu. Fait étrange son visage est dissimulé par un masque de clown. Pour l’inspecteur Jimmy Perez, l’affaire s’avère d’autant plus délicate que personne ne semble connaître la victime. Une chose est sûre, il ne croit pas au suicide. Mais, malgré les renforts, les investigations piétinent.
C’est alors qu’un nouveau corps est retrouvé au pied de la falaise. Le cadavre de Roddy, l’enfant chéri de l’île, un jeune violoniste célèbre.
Quel lien peut bien unie ces deux crimes ? Y aurait-il un tueur en série à Biddista ?
Durant ces jours étranges où le soleil ne se couche jamais, Jimmy Perez n’aura pas trop de sa légendaire ténacité et de son art de la psychologie pour faire la lumière sur le passé d’une petite communauté en apparence idyllique…
Ann Cleeves est l’auteur prolifique de quatre séries policières rassemblant plus de vingt romans, parmi lesquels les enquêtes de Vera Stanhope et le quartet des Shetland. En 2006, elle reçoit le prestigieux prix Duncan Lawrie Dagger du meilleur roman policier pour « Noire solitude ». Elle vit aujourd’hui avec son mari et leur deux filles dans le Yorkshire. Après « Des vérités cachées », « Morts sur la lande », et « Noire solitude », « Blanc comme la nuit » est son quatrième roman publié chez Belfond.
(Les personnages principaux :)
Jimmy Perez, Roy Taylor, Roddy Sinclair, Bella, Fran, Kenny Thomson, Edith.
(1ere phrase :)
Un flot de passagers s’écoulait du navire de croisière.
(Dernière phrase :)
- Oui, rentrons, Jimmy. On a tellement mieux à faire.
351 pages – Editions Belfond 2008 (2010, pour la traduction française)

(Aide mémoire perso :)
A Biddista, petit hameau des Shetland, un fermier du nom de Kenny Thomson fait une étrange découverte : un homme pendu dans une cabane de pêcheur avec un masque de clown. Jimmy Perez, déjà vu dans l'épisode précédent (Noire solitude) prend l'enquête en main. D'emblée, il ne croit pas au suicide. Cependant, les indices sont peu nombreux et les investigations piétinent.

Quelques jours plus tard, Kenny Thomson découvre un nouveau corps. Il s'agit de Roddy Sinclair, jeune violoniste célèbre, idole de l'archipel. Existe-t-il un lien quelconque entre les deux affaires ?

Comme indiqué plus haut, Blanc comme la nuit est le deuxième tome du Shetland Quartet. On y retrouve donc certains personnages présents dans le premier opus. L'inspecteur Jimmy Perez qui prend le temps de livrer ses déductions, sa nouvelle petite amie Fran Hunter et l'impatient flic d'Inverness, Roy Taylor. Perez et taylor s'attellent à l'enquête et leur amitié s'en trouve renforcée même s'il y a toujours ce sentiment de compétition entre les deux flics. L'intrigue, quant à elle, piétine un peu. Elle vaut plus pour sa description des Shetland que pour les ressorts dramatiques de l'histoire qui accélère subitement dans les cinquantes dernières pages. Je trouve la traduction trop littérale.

Néanmoins, Blanc comme la nuit reste un polar agréable sous tous rapports.

mardi 19 avril 2011

Recettes Pâtes-Fusillis à la carbonara

Fusillis à la carbonara

Préparation : 10 mn

Cuisson : 15 mn

Pour 4 personnes

350 g de fusillis
2 courgettes moyennes
2 cuillerées à soupe d’huile d’olive
50 g de lardons fumés
3 jaunes d’œufs
5 cl de lait
50 g de ricotta fumée
Sel et poivre du moulin
1. Lavez les courgettes puis découpez-les en bâtonnets, en gardant la peau. Faites chauffer l’huile d’olive dans une grande poêle et faites cuire les bâtonnets de courgette pendant 5 minutes.
2. Faites dorer les lardons fumés à sec dans une autre poêle.
3. Faites cuire les fusillis dans 3 litres d’eau salée, suivez les instructions de temps de cuisson indiquées sur le paquet, jetez les pâtes en pluie et remuez jusqu’à reprise de l’ébullition, puis maintenez à petits bouillons. Goûtez les pâtes pour vérifier la cuisson « al dente » (légèrement ferme sous la dent).
4. Pendant ce temps, mélangez dans un bol les jaunes d’œufs avec le lait, et ajoutez les lardons fumés.
5.
Egouttez les fusillis, ajoutez-les dans la grande poêle avec les courgettes, puis incorporez les jaunes d’œufs et les lardons. Mélangez délicatement sur feu doux, jusqu’à ce que les œufs épaississent et nappent les fusillis. Poivrez et recouvrez de ricotta râpée. Servez aussitôt.
Cette recette change un peu de la carbonara classique.
Variante
C’est aussi bon avec des dés de jambon, pour remplacer les lardons.
Conseil
Surveillez bien la cuisson des œufs, qui doivent rester onctueux.

samedi 16 avril 2011

Recettes Pâtes-Gratin de macaronis à la milanaise

Gratin de macaronis à la milanaise

Préparation : 15 mn

Cuisson : 25 mn
Pour 4 personnes
250 g de macaronis
200 g de champignons de Paris
1 cuillerée à soupe d’huile d’olive
3 œufs
20 cl de crème fraîche liquide
150 g de gruyère râpé

200 g de dès de jambon cuit au torchon

Sel et poivre du moulin

1. Faites cuire les macaronis dans 3 litres d’eau salée, suivez les instructions de temps de cuisson indiquées sur le paquet, jetez les pâtes en pluie et remuez jusqu’à reprise de l’ébullition, puis maintenez à petits bouillons. Goûtez les pâtes pour vérifier la cuisson « al dente » (légèrement ferme sous la dent).
2. Pendant ce temps, lavez, essuyez et émincez les champignons. Faites-les revenir à feu moyen dans une poêle avec l’huile d’olive, jusqu’à complète évaporation de l’eau.
3. Préchauffez le four à 220 °C (th. 7-8).
4. Battez les œufs en omelette, ajoutez la crème liquide, du sel et du poivre. Egouttez les macaronis.

5. Dans un moule à gratin, disposez une couche de macaronis, puis une couche de champignons, puis recouvrez de gruyère râpé. Recommencez l’opération jusqu’à épuisement des ingrédients. Terminez en versant par-dessus les œufs battus et faites cuire au four 15 minutes.
Nourrissant, ce gratin est délicieux aussi bien en plat unique qu’en accompagnement.
Variante
Ce plat peut aussi être accompagné d’une bonne sauce tomate prête à l’emploi.
Vous pouvez ajouter des dés de jambon aux champignons.
Ultra rapide
Prenez des champignons surgelés émincés.

vendredi 15 avril 2011

Recettes Œufs-Salade César

Salade César

Préparation :
15 mn

Cuisson :
10 mn

Pour 4 personnes
6 œufs
2 cœurs de salade romaine

50 g de parmesan râpé ou en copeaux

Pour les croutons à l’ail
4 tranches de pain
1 gousse d’ail

1 cuillerée à soupe d’huile d’olive
Pour la sauce
1 citron

2 filets d’anchois à l’huile

3 cuillerées à soupe d’huile d’olive

Sel et poivre du moulin

1.
Faites cuire les œufs dans une casserole d’eau bouillante, pendant 10 minutes environ. Rafraîchissez les œufs durs à l’eau froide, puis écalez-les.

2.
Préparez les croûtons à l’ail : toastez les tranches de pain, pelez l’ail et coupez-le en deux. Frottez les tranches de pain avec l’ail, arrosez-les avec 1 cuillerée à soupe d’huile et découpez-les en petits dés.
3. Lavez et essorer la salade, coupez les feuilles en large lanières, mettez-les dans un saladier.
4.
Préparez la sauce : pressez le citron, hachez les filets d’anchois avec le reste de la gousse d’ail ; salez très légèrement et poivrez. Dans un bol, mélangez-les avec le jus de citron et l’huile d’olive. Versez cette sauce sur la salade.

5.
Coupez les œufs en quartiers, déposez-les sur la salade, parsemez de croûtons à l’ail et de parmesan râpé ou en copeaux.

Voici un grand classique de la cuisine américaine, à réaliser à moindre coût.

Variante

Vous pouvez ajouter des dés de poulet cuit, ou des petites crevettes roses.

mercredi 13 avril 2011

Recettes Tartes-Tarte légère aux nectarines

Tarte légère aux nectarines

Préparation : 15 mn
Cuisson :
25 mn

Pour 6 personnes

1 noisette de beurre

7 cuillerées à soupe de sucre en poudre

6 nectarines

4 œufs

10 cuillerées à soupe de crème fraîche liquide

6 cuillerées à soupe de poudre d’amandes

1 sachet de sucre vanillé

1. Préchauffez le four à 180 °C (th. 6).
2.
Beurrez le moule à tarte et saupoudrez-le de 1 cuillerée à soupe de sucre.

3.
Coupez les nectarines en quartiers d’environ 2 centimètres de large et disposez-les dans le fond du moule.

4.
Fouettez les œufs avec le sucre. Ajoutez la crème, la poudre d’amandes et le sucre vanillé. Mélangez bien et versez sur les fruits.

5.
Enfournez et laissez cuire environ 25 minutes. Le dessus doit être légèrement doré.

6.
Servez tiède ou froid.

Vous pouvez remplacer les nectarines par des pêches ou de la mangue.

Billets-Finkielkraut, l’élite et “la foule des internautes”  

Finkielkraut, l’élite et “la foule des internautes”

Alain Finkielkraut appartient à l’élite française, c’est incontestable, il le répète à l’envi, il incarne cette élite aux yeux d’une majorité des français, il est publié, comme Alain Minc ou BHL, et il ne perd pas son temps sur les plateaux de télévision, ne sature pas les ondes de ses diatribes endiablées contre ses contemporains, ses livres ne sont vendus que dans des librairies spécialisées, réservées à l’élite, chez Vrin par exemple, jamais au rayon nouveautés du Monoprix du coin où se presse un lectorat docile… Quant à sa pensée, gageons qu’elle sera, dans cent ans, toujours très commentée dans les universités du monde entier… Oui vraiment… Un coeur intelligent. C’est sûr. Vraiment un beau “produit” de l’élite…
Mais laquelle ? L’élite intellectuelle ou l’élite médiatique ?

Son acharnement contre “la foule des internautes”, alors que l’attaque contre Mitterrand est venue de la télé (France 2) et que les réactions contre le soutien de certains à Polanski sont venues d’associations de protection de l’enfance, (il y a toujours des commentaires anonymes très virulents mais ils n’ont pas de valeur et ne font pas internet, réduire internet à ça est très malhonnête !) nous laisserait plutôt penser qu’il s’adresse à nous depuis un fauteuil d’éditorialiste, ces “journalistes assis”, plutôt que depuis une chaire de philosophe soucieux de penser un objet et d’en éclairer la complexité pour ses auditeurs.

Personnellement, pour l’avoir entendu parler de Lévinas, de la shoah et de l’identité juive, je sais que Finkielkraut est un très bon philosophe et qu’il peut atteindre une grande profondeur quand il pense vraiment sur un domaine qu’il connaît bien… Mais quand il se branche sur son indignation médiatique au sujet de telle ou telle dérive de l’eprit démocratique, on ne peut que constater le naufrage de sa pensée, il se met au niveau de sérieux et de réflexion des commentaires non modérés qui suivent les articles de Libé ou d’ailleurs et qui semblent constituer sa seule lecture d’internaute…

Autrefois, penser était une activité complexe, demandant du temps, de la discrétion, une modestie utile, de la patience, activité réservée à des hommes triés sur le volet, éduqués à cette fin et estampillés “philosophes de profession” au terme de leur cursus, de vrais humanistes dont les humanités avaient faits des hommes, des vrais…

BHL a fait l’ENS d’Ulm, Finkielkraut celle de St Cloud, l’agrégation de philosophie en 1971 pour le premier, l’agrégation de Lettres Modernes en 1972, pour le second, qui enseigne aujourd’hui l’Histoire des idées à l’élite de notre nation, à l’école Polytechnique…De bons élèves promis à un grand avenir qui ont préféré s’engager dans l’analyse sociale ou politique de l’immédiat plutôt que de s’attacher à penser vraiment, à écrire les grandes oeuvres dont ils étaient capables, depuis une chaire universitaire, ce à quoi ils étaient normale(supérieure)ment promis, suivant la voix de vie d’un Lévinas, d’un Merleau-Ponty, d’un Derrida, d’un Deleuze, d’un Bouveresse, d’un Rancière, d’un Foucault, d’un Badiou…

Mais la télévision est arrivée, Apostrophe a fait de l’écrivain et du philosophe une sorte de singe médiatique capable de trousser, en deux temps trois mouvements, un édito ou une mini théorie de l’air du temps… Les nouveaux philosophes (et leurs compagnons de plateaux) ont mouillé la chemise, ils se sont engagés dans le spectacle, au nom des peuples, ils n’ont pas parlé de leur apport théorique, n’ont pas échaffaudé de concept, mais ils ont causé de nos sociétés, de nos modes, de notre quotidien… Ils ont joué les sociologues… La télé ça rayonne plus que la fac, un passage chez Pivot et c’est la gloire, un effet de manche (ou de col ouvert) et c’est le jackpot… Et les gens vous reconnaissent dans la rue, les femmes vous regardent avec admiration et parfois vous désirent, et encore mieux, les gens vous écoutent avec plus d’attention que si vous aviez enseigné trente ans à la Sorbonne ! Alors, à quoi bon entrer dans la passe dangereuse d’une thèse lourde et pénible quand une longue dissertation bien écrite et une petite colère à la télé vous garantit de l’argent, du succès et de la reconnaissance ?

Les Nouveaux Philosophes ont choisi la radio et la télé, le journalisme éclairé plutôt que l’Université et la pensée… et dans ce dispositif, leurs lecteurs devenaient des élèves, leur passage télé des cours magistraux. Autorisés par l’Education Nationale et sanctifiés par leurs notes, ils pouvaient abreuver depuis leur chaire, chez Pivot ou ailleurs, les esprits obscurs de la plèbe muette qui n’aimait, forcément, que la stimulation de ses instincts et les chansons vulgaires, puisqu’elle ne publiait pas et qu’on ne l’entendait pas, preuve qu’elle n’avait rien à dire.

Mais internet est arrivé, et loin de clouer le bec aux citoyens, il leur donne la parole, quels qu’ils soient, et invente une nouvelle forme d’échange d’idées et de connaissances, qui se passe de marché et ne cherche pas le succès… La mise à disposition a remplacé la diffusion… C’est une révolution dans le monde de l’édition qui renverse le système reposant sur le support papier et sur le pouvoir des éditeurs, mais cela ne remet pas le “livre” ou la “presse” en question, Internet les ouvre au contraire… Il convient d’essayer de le penser et de le comprendre plutôt que de condamner d’une remarque méprisante cette extraoridaire arcadie… Internet par exemple qui nous permet de lire ce texte de Deleuze (un philosophe qui n’a pas choisi la télé) sur les nouveaux philosophes, ou ce site consacré à Lévinas (sûrement un internaute !) ou encore ce film de Beckett, je ne parle même pas de ce site de recherche bien connu … ou de celui-ci où l’on peut voir ce genre de choses…

Monsieur Finkielkraut,
comme vous le savez, Internet n’est pas un tout homogène, c’est un réseau de connections entre des ordinateurs qu’utilisent des personnes de culture et d’origines très variées dans des buts très variés… un lieu immatériel où l’on trouve facilement certains de vos propos et même votre image… C’est ainsi grâce à la technologie d’internet que j’ai pu entendre et voir votre intervention du jour sur France Inter, n’ayant malheureusement pas eu le temps de l’écouter en direct…Et je suis sûr, au vu du nombre d’articles qu’on trouve sur internet au sujet de votre diatribe du jour, que cette intervention aura eu, grâce à ce médium infect, une audience inhabituelle pour une de vos interventions. N’était-ce pas ce que vous désiriez en vous rendant dans le studio de Radio France ce matin, et en fournissant cet effort pour partager avec Frédéric Mitterrand et Roman Polanski, le doux plaisir d’être attaqué par la plèbe des internautes en tant que bon représentant de l’élite ?

Internet est un médium, comme la télévision ou la radio qu’il englobe, et c’est aussi un moyen de communication, comme le courrier ou le téléphone. C’est un aboutissement du désir impérieux de communiquer et de diffuser mots et images qui hante la culture occidentale depuis fort longtemps, pour le meilleur et pour le pire. Il offre une place au commentaire dans la marge, il développe à l’infini le parergon, il fait vivre et voir une intertextualité féconde, il sort la pensée de son carcan télévisuel et protège ses prosateurs d’une médiatisation qui fait parfois perdre la tête… Certes, il est aussi le lieu des pires intentions, des pires paroles, des pires images… Parce qu’il est de ce monde.

S’en prendre au support pour lui reprocher l’usage qui en est fait est au moins aussi pertinent que de dire que le téléphone est une horreur parce qu’on peut y dire des insanités, que l’enveloppe est coupable de transporter des lettres anonymes et que le papier est dangereux parce que tout le monde peut écrire dessus…

Par ailleurs vous semblez oublier une donnée essentielle du dispositif d’internet, c’est qu’on n’y trouve que ce qu’on y cherche, cela crée un filtre que chacun compose à sa guise. Et les lois en vigueur dans le monde de l’édition sont aussi active sur internet. Ce qui disparaît, ce sont les pouvoirs et les intermédiaires…

Alors votre expression “la foule d’internet” est une vulgaire caricature, un amalgame sans distinction qui n’est vraiment pas digne d’un disciple de Lévinas… Vous semblez fermer les yeux et piquer une colère dès que vous entendez le mot “internet”, c’est là un objet que manifestement vous ne voulez pas penser…
Alors allongez-vous donc sur ce beau divan depuis lequel, comme un empereur fatigué, vous rendez la justice, et répondez à cette question :
Pourquoi avez-vous une image aussi négative de la foule dont vous êtes ?

Recettes Pâtes-Lasagnes à la bolognaise

Lasagnes à la bolognaise


Préparation : 10 mn

Cuisson : 20 mn

Pour 4 personnes

400 g de tomates concassées en conserve

200 g de bœuf haché

2 cuillerées à soupe d’huile d’olive

400 g de tomates pelées concassées en conserve

160 g plaques de lasagnes précuites

50 g de parmesan râpé

25 cl de crème fraîche liquide

Sel et poivre du moulin

1. Préchauffez le four à 220 °C (th. 7-8).

2. Dans une poêle, faites chauffer l’huile d’olive. Faites dorer rapidement la viande hachée. Ajoutez les tomates concassées, salez, poivrez et faites revenir l’ensemble en remuant, pendant 2 minutes.

3. Dans un plat à four, disposez, en alternant, une couche de lasagnes, une couche du mélange viande-tomates, et terminez par des plaques de lasagnes.

4. Dans un bol, mélangez le parmesan râpé avec la crème liquide. Etalez sur les lasagnes et enfournez pendant 15 minutes environ. Servez bien chaud avec une salade d’endives ou de roquette.

Classiques mais rapides, ces lasagnes feront l’unanimité.

Variante

C’est aussi bon avec du jambon haché et du comté.

mardi 12 avril 2011

Recettes Riz-Risotto de beaufort d’été


Risotto de beaufort d’été


Préparation : 10 mn

Cuisson : 20 mn

Pour 4 personnes

240 g de riz rond

60 cl de bouillon de volaille

2 échalotes

80 g de beurre

350 g de champignons des bois surgelés (cèpes, girolles, pleurotes…)

120 g de beaufort d’été râpé

80 g de parmesan râpé

2 brins de persil plat

Sel et poivre du moulin

1. Faites chauffer le bouillon dans une casserole.

2. Pelez et hachez les échalotes, faites fondre 40 g de beurre dans une sauteuse, ajoutez la moitié des échalotes puis le riz. Laissez cuire pendant 2 minutes en mélangeant, juste le temps pour le riz de devenir translucide. Versez une louche de bouillon sur le riz. Remuer sans cesse avec une cuillère en bois et continuez de verser le bouillon par petites quantités chaque fois que le riz a absorbé tout le liquide. Laissez cuire pendant 20 minutes environ. Salez peu, poivrez.

3. Pendant la cuisson du riz, préparez la fricassée de champignons : faites revenir les champignons dans 20 g de beurre avec le reste d’échalotes, pendant 10 minutes. Salez et poivrez.

4. Ajoutez au riz, en fin de cuisson, le beaufort et le parmesan râpés, ainsi que 20 g de beurre afin que le riz soit bien brillant.

5. Présentez le risotto en dômes dans des assiettes creuses, recouvrez de fricassée de champignons, parsemez de persil plat et servez aussitôt avec de fines tranches de coppa, de bresaola ou de jambon de Parme.

Tout les parfums des alpages et de l’automne se dégagent de cette onctueuse recette.

Conseil

Choisissez de préférence un riz spécial risotto, comme celui de la variété « arborio ».

Chocolats-Moelleux au chocolat à la noix de pécan


Moelleux au chocolat à la noix de pécan


Préparation : 15 mn

Cuisson : 20 mn

Pour 6 personnes

100 g de noix de pécan

100 g de chocolat

100 g de beurre demi-sel

2 œufs

50 g de farine

½ sachet de levure

1. Préchauffez le four à 175 °C (th. 5-6).

2. Mixez grossièrement les noix de pécan. Faites fondre le beurre et le chocolat. Ajoutez le sucre, les jaunes d’œufs, la farine, la levure et les noix de pécan. Montez les blancs en neige, puis incorporez-les à la préparation.

3. Versez dans des petits moules beurrés et enfournez pour 15 à 20 minutes suivant la taille des moules. Laissez refroidir et servez.

4. Vous pouvez réserver quelques noix de pécan pour la décoration des moelleux.

dimanche 10 avril 2011

Lectures Arni Thorarinsson-Le septième fils

Arni Thorarinsson
Le septième fils

Traduit du l’Islandais par Eric Boury

(
4ème de couverture)
Les soirées sont longues dans le port d’Isafjördur, la capitale des fjords de l’ouest de l’Islande, quand on est chargé de traquer le scoop par un rédacteur en chef avide de sensationnel, et qu’on rêve de retrouver sa nouvelle petite amie laissée à Reykjavik. Et puis on découvre que les bars des hôtels abritent des célébrités intéressantes, une séduisante vedette du football national et son copain d’enfance qui le suit comme son ombre et profite de ses conquêtes, une chanteuse pop qui a failli gagner le titre de Nouvelle Star, un brillant avocat d’affaires, les groupies respectives de ces gens importants, et des groupes d’adolescents en révolte. Des maisons brûlent, des tombes sont profanées, des touristes lituaniens sont volés et soupçonnés de trafic de drogue, tout s’emballe, tandis qu’à Reykjavik on retrouve le corps d’un homme politique, nouvel espoir de la gauche et ex-mari de la mère de la presque Nouvelle Star.
Einar, le correspondant du Journal du soir, mène l’enquête avec son air désabusé, sa nonchalance et une ironie qui lui permettent d’apprivoiser les témoins et de porter un regard sans préjugés sur les événements. Suite des aventures de Einar commencées dans les deux précédents romans, ce périple dans l’Islande profonde nous montre les transformations mondialisées d’une société au bord de la crise économique, et nous fait voyager au rythme du blues et du rock chers à l’auteur.
Arni Thorarinsson est né en 1950 à Reykjavík où il vit actuellement. Après un diplôme de littérature comparée à l’université de Norwich en Angleterre, il devient journaliste dans différents grands journaux islandais. Il participe à des jurys de festivals internationaux de cinéma et a été organisateur du Festival de cinéma de Reykjavík de 1989 à 1991. Ses romans sont traduits en Allemagne et au Danemark.
(Les personnages principaux :)
Einar, Sigurbjörg Björnsdottir.

(
1ere phrase :)
Ici, c’est le diable qui mène la danse, observa-t-il d’un air renfrogné.

(Dernière phrase :)

Eh oui, voyez-vous, c’est comme ça. Je suis l’élu.
350 pages – Editions Métailié - 2010, pour la traduction française

(Aide mémoire perso :)

Un panorama islandais, comme si vous y étiez. Politique, sociologie, mentalités, paysages, vie quotidienne, tout y est pour mieux comprendre ce superbe pays, frisquet certes, mais longtemps béni des dieux nordiques.
Si vous avez besoin de vacances, plongez dans ce livre, c’est un vrai dépaysement, et les écrivains islandais sont des bons, celui-ci en particulier. Petite précision sur les noms islandais, très beaux et très exotiques certes, mais on s’y perd un peu. D’autant que les prénoms ne vous évoquent rien. Comment savoir tout simplement s’il s’agit d’un homme ou d’une femme ? C’est facile : si le nom de famille finit en « son », c’est un garçon. S’il finit en « dottir », c’est une fille. Comme l’ancienne Présidente de la République islandaise, Vigdis Finbogadottir. On ajoute « son » et « dottir », non pas au nom … mais, en général, au prénom du père. Comment se prénommait le papa de Vigdis Finnbogadottir ? Finnbogi. Gagné.
Einar, le correspondant du « Journal du Soir » de Reyjkavik, basé à Akureyi, petite ville tranquille, enquête dans les Fjords de l’Ouest. On se croirait dans « Le Seigneur des anneaux ». Il se consacre à quelques faits divers, pas plus troublants que ça. Pas de cadavre à l’horizon pour faire démarrer l’action.
Et puis les faits étranges commencent à s’accumuler, peut-être ont ils des rapports entre eux.

Un pasteur rock, des jeunes gothiques, une maison qui brûle, un camping car, un vieux flic bougon, une chaine hifi volée, un couple de lituaniens, un jeune couple à la veille de se marier, une star de la télé, une star du foot, un député qui s’évanouit dans la nature. L’action ira crescendo. Il y a de l’animation, finalement, dans les fjords de l’Ouest.
Einar travaille pour une presse qui ne se porte pas mieux qu’ailleurs (l’auteur est journaliste lui-même). Il a une petite amie envahissante, qui ne comprend pas qu’il ne soit pas à son écoute, qu’il ait l’esprit ailleurs, qu’il rumine. C’est vrai qu’il rumine énormément. Il cherche non seulement à étoffer ses papiers, mais aussi à résoudre les mystères des humains qui l’entourent. Il est honnête, il a des scrupules, il est obstiné. Il finira par comprendre, après avoir récolté quelques gnons, physiques et moraux.