jeudi 30 novembre 2017

Billets-La légion d’honneur


La légion d’honneur

En refusant bruyamment la Légion d’honneur, l’économiste vedette Thomas Piketty a remis sur le devant de la scène la question de l’attribution de la plus haute distinction de la République. Cette année encore, on estime qu’à elle seule cette récompense sera remise à plus de 3 000 récipiendaires civils et militaires.

Comme à l’accoutumée, les nominations proviennent essentiellement des ministres, bien qu’il soit pourtant désormais possible pour chaque citoyen de proposer la nomination d’un individu méritant (un dossier soutenu par 100 signataires du même département doit alors être déposé par le préfet, validé puis transféré au grand chancelier de la Légion d’honneur). Évidemment, l’actuel processus de sélection s’accompagne tous les ans de nominations trop nombreuses, très politiques et bien souvent difficilement justifiables. À titre d’exemple, et sans vouloir incriminer personnellement les personnalités suivantes, Mimi Mathy, Jack Lang, Arnold Schwarzenegger, les chanteurs Stone et Charden ou encore Salma Hayek ont-ils des mérites éminents acquis au service de la nation soit à titre civil, soit sous les armes dignes de la plus haute distinction française ? Certes, les critères d’attribution de cette récompense sont ouverts à l’interprétation, mais on distingue sans mal à chaque promotion que les renvois d’ascenseur et le copinage semblent être les seules raisons rationnelles pour expliquer la présence de certains noms au Journal Officiel.

On estime aujourd’hui à 92 000 le nombre de membres de la Légion d’honneur, un chiffre qui s’explique en partie par l’Histoire sanglante de la France dans la première moitié du XXème siècle (1ère Guerre Mondiale, 2ème Guerre Mondiale, Guerre d’Indochine, etc.) et par la volonté des gouvernements de l’époque de récompenser le sacrifice exceptionnel de plusieurs générations de Français (à titre d’indication la Légion d’honneur comptait 362 000 membres en 1962). Seulement voilà, alors que les conflits du siècle passé s’en sont allés, la Légion d’honneur continue d’être distribuée allègrement dévaluant ainsi le prestige de ses membres vivants ou morts les plus méritants.

Plus scandaleux encore, cette appartenance à la Légion d’honneur ouvre aux médaillés la possibilité de scolariser gratuitement leurs filles dans des établissements d’élite dont l’accès est réservé aux filles, petites-filles et arrière-petites-filles de membres de la Légion d’honneur, de Médaillés militaires ainsi que de décorés de l’ordre national du Mérite. Malgré les très bons résultats scolaires obtenus par ces établissements, on est en droit de se demander si un tel privilège digne d’une société aristocratique a encore sa place dans une démocratie moderne.

En 2015, 128 ans après le scandale des décorations qui avait à l’époque coûté son poste au président de la République Jules Grévy, la Légion d’honneur est en passe de redevenir dans l’opinion publique cette breloque républicaine ringarde à laquelle tout le monde peut prétendre moyennant un minimum d’amitiés politiques.

mercredi 29 novembre 2017

Recettes Marocaines-Café berbère



Café berbère

Préparation : 5 mn
Cuisson : 5 mn
Pour 6 personnes
25 cl d’eau
2 cuillerées à soupe bien pleines de café finement et fraîchement moulu
1 cuillerée à café de poivre
1. Faites bouillir l’eau dans une cafetière, ou à défaut une casserole, pendant 2 à 3 minutes et ajoutez le café et le poivre.
2. Laissez bouillir encore 2 minutes. Puis, faites décanter le café pendant quelques instants pour que le marc retombe au fond.
3. Versez délicatement dans des tasses en prenant soin de ne pas trop incliner la cafetière.

Les berbères aiment les parfums. Ils changent nos habitudes avec ce café poivré.


lundi 27 novembre 2017

dimanche 26 novembre 2017

Infos santé-Endocardite infectieuse


Infos santé-Endocardite infectieuse

  • Qu'est-ce qu'une endocardite infectieuse ?
L’endocardite est due à la prolifération sur le revêtement interne du cœur de bactéries, parfois banales. Cette prolifération peut provoquer la formation d’ulcères ou de perforations, ou l’apparition d’une petite excroissance qui « pend » (une « végétation »). Lorsqu’elles sont localisées sur les valves, ces lésions nuisent à leur étanchéité et le fonctionnement du cœur s’en trouve gêné, parfois sévèrement. Les endocardites peuvent se compliquer de troubles cardiaques ou vasculaires, ainsi que d’infection généralisée (choc septique voire septicémie).
Dans 90 % des cas, les endocardites affectent les valves du cœur gauche (mitrale et aortique).

  • Qui est à risque de développer une endocardite infectieuse ?
Certaines personnes sont plus à risque de développer une endocardite infectieuse :
les personnes âgées de plus de 60 ans ;
les personnes qui ont des antécédents cardiaques comme une chirurgie des valves     (prothèse valvulaire cardiaque), un épisode précédent d’endocardite, certaines maladies       congénitales du cœur, par exemple ;
les hommes (avec un risque deux fois supérieur à celui des femmes) ;
les personnes dont le système immunitaire est affaibli par une maladie (VIH/sida, cancers, maladies du sang, etc.) ou un traitement immunosuppresseur (contre le cancer, le rejet de greffe ou les maladies auto-immunes, par exemple) ;
les personnes diabétiques ;
les personnes qui souffrent d’alcoolisme chronique ou qui s’injectent des drogues.

  • Quels sont les symptômes de l'endocardite infectieuse ?
Les endocardites infectieuses se traduisent le plus souvent par des symptômes peu spécifiques : fièvre modérée, douleurs des articulations, essoufflement à l’effort, fatigue et toux. Dans certains cas, de petites hémorragies apparaissent sous la peau des paumes des mains et des plantes des pieds, ou un abcès se forme au bout d’un doigt (« faux panaris »).
Lorsque l’endocardite provoque une gêne cardiaque importante, des signes d’insuffisance cardiaque apparaissent : essoufflement marqué, voire perte de connaissance.

  • Quelles sont les complications de l'endocardite infectieuse ?
Lorsqu’elle n’est prise en charge rapidement, une endocardite infectieuse peut entraîner l’apparition d’une insuffisance cardiaque grave, d’une infection généralisée, de troubles des reins ou du rythme du cœur. Des petits morceaux de « végétations » peuvent se détacher, circuler avec le sang et provoquer des embolies ou favoriser des foyers infectieux dans d’autres organes. Dans certains cas, l’endocardite se traduit par un accident vasculaire cérébral (AVC) lorsqu’un vaisseau sanguin du cerveau est bouché par un fragment de caillot sanguin venant du cœur.
Les endocardites infectieuses sont des maladies graves qui entraînent le décès du patient dans 15 à 20 % des cas, en particulier lorsqu’elles apparaissent chez des personnes déjà atteintes de troubles cardiaques.

  • D'où viennent les germes responsables de l'endocardite infectieuse ?
Dans certains cas, ce sont des bactéries naturellement présentes dans la bouche ou l’intestin. À la suite d’un brossage de dents un peu énergique ou de lésions de la paroi de l’intestin, des bactéries passent dans la circulation sanguine. Dans la très vaste majorité des cas, ces bactéries sont éliminées par le système immunitaire. Chez les personnes dont l’immunité est affaiblie, et en présence de lésions de la paroi interne du cœur, ces bactéries peuvent arriver à se fixer sur une valve cardiaque et se multiplier localement.
Les bactéries responsables des endocardites peuvent également provenir d’autres sources : plaies de la peau, angines, sinusites, infections urinaires, soins dentaires, chirurgie, tatouage, piercing, etc.

  • Peut-on prévenir les endocardites infectieuses ?
Des mesures destinées à prévenir les endocardites infectieuses sont mises en place chez certains patients dits « à haut risque » :
ceux qui ont une ou plusieurs prothèses de valve cardiaque ;
ceux qui ont déjà eu une endocardite infectieuse ;
ceux qui souffrent d’une maladie congénitale du cœur qui n’est pas parfaitement contrôlée par un traitement.
Lorsque ces patients doivent subir un geste médical qui pourrait provoquer l’entrée de bactéries dans leur sang, un traitement antibiotique est pris dans l’heure précédant le geste médical.
Au niveau individuel, la prévention des endocardites repose essentiellement sur une bonne hygiène de la bouche et des dents, ainsi que sur la désinfection systématique des plaies.

  • Quels traitements contre l'endocardite infectieuse ?
Le traitement des endocardites infectieuses repose sur l’administration de deux antibiotiques complémentaires, généralement à dose élevée, par voie intraveineuse. Ce traitement antibiotique doit être poursuivi pour une durée d’au moins six semaines. Une hospitalisation est toujours nécessaire.
Dans certains cas, la valve atteinte a été gravement endommagée par l’infection et une intervention chirurgicale est nécessaire soit pour la nettoyer et la reconstruire, soit pour poser une prothèse de valve.



Source : Vidal

samedi 25 novembre 2017

Infos santé-Prévenir les douleurs de dos



Prévenir les douleurs de dos

La prévention est  l'élément essentiel du traitement à long terme des rachialgies. En effet, une fois la crise douloureuse calmée, les causes qui l'ont provoquée demeurent de sorte qu'un nouvel accident est toujours possible. Cette prévention repose sur la notion d'économie rachidienne, c'est-à-dire sur une meilleure utilisation du rachis dans la vie quotidienne afin de ne pas surcharger les vertèbres et les disques. Ceci implique une attention de tous les instants, le jour comme la nuit. C'est en prenant soin de son dos à longueur de temps que l'on pourra venir à bout d'une rachialgie chronique ou à répétition. Cette prévention implique un contrôle lors des positions prolongées et lors des mouvements. Nous allons passer en revue une à une ces différentes situations.

Les positions prolongées
  • Positions allongées
Passant le tiers de notre existence en position allongée, il est indispensable de posséder une bonne literie et d'adopter une bonne position pendant son sommeil. Le non-respect de ces 2 règles explique la fréquence des douleurs du dos au réveil. 

  • Sommiers et matelas:
Ils doivent être en bon état, les plus mauvaises literies sont les literies hors d'usage. Ceci est particulièrement vrai pour les matelas de laine qui doivent être refaits régulièrement (tous les 2 à 3 ans). D'une manière générale, la literie doit être ferme sans être dure, de telle façon que, s'allongeant dessus, le dos garde ses courbures normales, donc pas de matelas où l'on s'enfonce, ni de matelas qui ne se déforme pas. Pour les systèmes à ressorts, les matelas doivent avoir au moins 1800 à 2000 ressorts ce qui correspond aux matelas haut de gamme. Les sommiers à lattes sont également intéressants, mais souvent d'un prix élevé. Pour les couples de morphologies différentes, 2 matelas adaptés à chacun est une solution intéressante. La planche entre le matelas et le sommier reste une bonne solution provisoire permettant de programmer ultérieurement l'achat d'une literie correcte. Les literies sophistiquées avec multiples articulations sont, à de rares exceptions près, du domaine du gadget. 

  • Oreiller et traversin:
Le traversin cylindrique dur est à proscrire, car il imprime au cou des déformations importantes. On doit lui préférer un oreiller assez grand (40 x 40 cm, par exemple) en plume ou 1/2 plume qui permet au rachis de rester dans une position physiologique. Les oreillers anatomiques sont intéressants s'ils sont adaptés à  la morphologie de la personne. 

  • Les positions de sommeil:
Au lit, nous adoptons volontiers une mauvaise position. La position sur le ventre est à proscrire de façon formelle, car elle implique une attitude en rotation prolongée du cou et une position cambrée du bas du dos particulièrement nocives. La position couchée sur le dos doit se faire avec un oreiller glissé sous la tête et les épaules permettant ainsi d'avoir le cou dans le prolongement du thorax c'est-à dire légèrement surélevé. Il est possible, en cas de cambrure lombaire importante de mettre un oreiller sous les genoux. Dans la position sur le côté, un oreiller doit également compenser la hauteur entre les épaules et le cou de telle manière que la tête reste bien dans le prolongement du dos. Cette position sur le côté doit être bien respectée, c'est à dire les épaules et le bassin de côté avec les jambes légèrement repliées et non pas les épaules de côté et le bassin sur le ventre (ou vice versa) car dans ce cas, il existe une torsion  importante et nocive pour le dos. Enfin, la position allongée étant une position de récupération pour le dos, il est essentiel de dormir suffisamment et de plus, quand cela est possible, de prévoir un moment en milieu de journée pour s'allonger.

Positions érigées
La position érigée, assise ou debout, qui implique une attitude verticale du dos, n'est pas une position de repos. Ceci paraît évident lors de la station debout, mais la plupart des gens pensent reposer leur dos quand ils sont assis. Au lieu de cela, ils l'abîment encore plus. C'est là un des paradoxes du dos : "La position où on se sent détendu et relâché est une position dangereuse pour le dos".
Le dos est constitué d'un empilement de pièces articulées par des "caoutchoucs" (les disques). Pour qu'il puisse tenir en bonne position, le rachis  doit être maintenu par la contraction des muscles para vertébraux et abdominaux. Ceci entraîne donc au bout d'un certain temps une fatigue musculaire physiologique qui peut devenir douloureuse. C'est le prix à payer pour protéger son dos. Si on refuse d'effectuer ce travail musculaire, le rachis doit alors s'équilibrer sans l'aide des muscles. Il le fait en se laissant fléchir en avant, en arrière ou sur le côté jusqu'à ce que les disques, articulations et ligaments soient tendus (par exemple, debout, le rachis lombaire se creuse et le rachis dorsal se met en dos rond). Le dos arrive alors à se maintenir, la personne ayant l'impression de ne pas se fatiguer puisque les muscles ne sont pas contractés, mais il s'ensuit une surcharge prolongée des structures vertébrales : relâchement général, mais surcharge rachidienne. Le travail musculaire (et ainsi la fatigue) peut être diminué en utilisant des appuis bien placés permettant de maintenir en bonne position le dos (dossier de chaise par exemple). 

  • Positions assises:
Il faut donc maintenir les courbures du dos dans leurs positions normales (à mi-chemin entre le dos cambré et le dos- rond, sans inclinaison sur le côté, ni rotation).
On distingue plusieurs situations suivant qu'il existe ou non un appui : 

  • Assis sans appui :
Dans cette position, il faut sentir son bassin et le ventre se basculer vers l'avant (tel le cavalier sur son cheval), les pieds reposant sous le siège. Le dos est alors bien en équilibre sur le bassin mais au prix d'une contraction musculaire. Cette position assise sans appui ne peut donc pas être tenue indéfiniment. La chose à éviter est de laisser son dos partir en arrière et faire le dos rond. 

  • Appui en arrière :
La position de base est la même que sans appui, mais la contraction musculaire peut être diminuée grâce à l'appui du bas du dos sur un dossier en calant les fesses bien dans le fond du siège puis en s'adossant progressivement à partir de cet appui. 

  • Appui en avant : (travail à un bureau...)
Toujours même position de base, mais l'appui se fait soit par le tronc, soit par les avant-bras. Il est impératif de ne pas laisser le dos s'arrondir en arrière, mais de bien le conserver droit. Une bonne façon de soulager son dos en position assise est de s'asseoir à califourchon sur une chaise où l'on a placé le dossier en avant de telle manière que le thorax s'appuie sur ce dossier et que les avant-bras reposent dessus.
  • Appui sur les côtés : (accoudoirs)
Il ne faut jamais s'appuyer sur un seul accoudoir car le dos alors s'incline sur le côté. Les accoudoirs ne servent qu'à soulager le poids des membres supérieurs. 

  • Chaise en toile : ("chaise longue", "Transat")
Ce ne sont pas de bons sièges, car le dos prend une position dos rond. 

  • Fauteuil « relax » :
Ce genre de fauteuil permet une position mi-assise, mi-allongée de bonne qualité à condition qu'il soit en bon état et qu'il existe un bon renfort au niveau lombaire pour maintenir le dos en bonne position. 

  • Siège assis-genoux : 
Il s'agit d'un siège sur lequel repose les fesses mais aussi les genoux permettant au dos de se trouver dans une bonne position. Ce type de siège est par conséquent tout à fait recommandé.

Positions debout
  • Debout droit :
Dans cette position, on doit s'appuyer sur les 2 jambes de façon équilibrée en maintenant son dos bien droit. Il ne faut pas laisser le dos se creuser, ni s'incliner sur le côté. De même, la position déhanchée est nocive. Là aussi, un appui peut soulager les muscles du dos. Qu'ils soient antérieurs, postérieurs ou latéraux, tous les appuis sont bons à prendre à partir du moment où on empêche le dos de se laisser incurver entre l'appui et  le bassin. 

  • Debout penché :
Certaines activités (vaisselle, repassage...) imposent d'avoir le dos penché de façon prolongée et sont donc fatigantes. Il faut, lors de ces activités, chercher à soulager le dos au maximum. Pour cela travailler à la bonne hauteur afin d'éviter de se "casser en deux" et chercher des points d'appuis supplémentaires avec le tronc, la tête ou une main. On peut également avoir un pied qui repose sur un petit escabeau d'une dizaine de centimètres, cela permet au bassin de rester en bonne position.

Les mouvements
Les activités physiques, qu'elles soient ménagères, sportives, de bricolage, de jardinage ou professionnelles devront toujours être pratiquées en pensant à protéger son dos. Le dos doit rester plat (ni creux, ni rond) et rigide pendant les activités. Ce sont les membres inférieurs qui doivent travailler : toujours plier les jambes plutôt que le dos. Si pendant le mouvement le dos doit être actif, il faut alors le mobiliser de façon lente  et harmonieuse en évitant le plus possible les mouvements brusques et rapides en particulier lors des  rotations du tronc ou du cou. Plutôt que de courber le dos en avant ou sur les côtés, utiliser la fente avant ou latérale. Pour se pencher en arrière, plier les genoux et s'incliner, dos droit.

  • Se lever, s'asseoir, se coucher...
Pour se lever d'une position allongée, il faut tout d'abord se mettre sur le côté, jambes repliées, puis pousser avec les bras afin de basculer d'un bloc et de se retrouver assis. De la position assise, toujours se lever de façon symétrique en prenant bien appui en avant sur les pieds et sans à-coups. Pour s'asseoir et se coucher, effectuer la manœuvre inverse. 

  • Ramasser un objet léger à terre
Pour cela, 2 solutions ; soit s'accroupir, soit poser un genou à terre en gardant toujours le dos bien droit et ramasser l'objet. Surtout ne pas le ramasser en pliant le dos et en gardant les jambes presque tendues. Même si l'objet est léger, le dos supporte le poids de la tête, des bras et du thorax (à peu près la moitié du poids du corps), ce qui représente déjà une charge importante et dangereuse. 

  • Porter une charge
C'est une manœuvre très souvent responsable des blocages du dos (lumbago) et  des douleurs de dos. Elle doit donc être accomplie avec PRÉCAUTION.
Pour soulever la charge, plier les jambes en conservant le dos droit, rapprocher la charge le plus près possible du corps, puis se relever, en gardant la charge très près du buste, (en faisant bloc avec elle). Lors du port de la charge, conserver le dos bien rigide, ne pas se pencher et surtout ne pas faire de mouvements de rotations (s'il est nécessaire de tourner, ce sont les jambes qui tournent et qui entraînent en bloc le reste du corps). Pour la reposer, il faudra plier de nouveau les jambes, le dos toujours bien droit, puis poser doucement la charge et enfin se relever très doucement pour laisser au dos le temps de se réadapter.

Activités de la vie quotidienne
  • Vaisselle : appuyer la tête sur les éléments de cuisine au-dessus de l'évier ou reposer le pied sur un petit escabeau. 


  • Repassage : soit debout, une main appuyée sur la table pendant que l'autre repasse ou avec le petit escabeau, soit assis sans appui (voir plus haut) et table à la bonne hauteur. 


  • Faire le lit : Un bon truc pour faire son lit sans se fatiguer est de se mettre à genoux, ceci évite d'avoir le dos courbé. 


  • Balayer ou passer l’aspirateur : la meilleure façon est de travailler en fente avant en déplaçant alternativement le poids du corps d'une jambe sur l'autre, le dos reste ainsi toujours droit. Préférer les aspirateurs-traîneaux roulant bien. 


  • Télévision, travail sur écran : Toujours regarder l'écran avec l'ensemble du corps de face et non comme fréquemment, la tête tournée de côté. Ceci impose de mettre la T.V. en face de la banquette ou des fauteuils et pour le travail sur écran, d'avoir un siège pivotant afin de pouvoir se tourner pour être en face de celui-ci. 


  • Travail à un bureau : Être assis comme indiqué dans le paragraphe « Assis avec appui antérieur », les avant-bras reposant sur le plan de travail et le corps bien face à celui-ci (pas d'attitude de 3/4 ou penchée sur le côté). Il est souhaitable afin de soulager le cou d'avoir un plan de travail légèrement incliné vers soi. 


  • Voiture : La conduite automobile imposant la position assise est nocive. Les conseils concernant cette position restent valables, en particulier, il est nécessaire de bien caler son dos dans le fond du siège et de se recaler régulièrement (tous les 10 Km ou 10 mn). Dans la position idéale de conduite, l'angle entre le dos et les cuisses est à peu près de 115°, les bras et les jambes légèrement fléchis. En cas d'assise un peu molle, il est possible d'interposer une petite planchette au niveau des fesses. Un appui-tête bien réglé permettra de reposer son cou lors des arrêts d'une part, et d'éviter le coup du lapin en cas d'accident d'autre part. Lors d'un long trajet, il faut respecter des arrêts toutes les 2 heures afin de se détendre et de s'étirer. Pour la marche arrière, éviter de tourner la tête trop vite et trop loin et se servir de ses rétroviseurs. Pour cela, il est souhaitable de disposer d'un rétroviseur central large et 2 latéraux afin de couvrir un champ important. Entrer ou sortir de la voiture provoque un nombre  appréciable de problèmes de dos. Il faut donc entrer ou sortir de façon lente et contrôlée en évitant surtout les torsions. Une bonne solution actuellement est d'utiliser une voiture type monospace dans laquelle les sièges sont hauts. D'autre part, ne pas prendre d'affaires sur la banquette arrière à partir de la banquette avant mais les prendre par la porte arrière. Ceci est également valable pour les affaires sur la place avant droite (les prendre par la porte avant  droite.

Pour poser ou sortir une charge d'un coffre, il est important d'avoir la charge près de soi, puis de la poser ou de la soulever. Pour certaines charges, il est impératif de se faire aider afin d'éviter tout problème. Choisir enfin un coffre sans rebord en arrière.

Conseils généraux
  • Le poids
Tout excès de poids est un fardeau supplémentaire pour votre dos. Il est donc extrêmement important de "garder la ligne" et si besoin de maigrir. Cela préservera votre dos mais aussi votre santé. 

  • L'exercice physique et le sport
Faire de l'exercice physique régulier est indispensable pour prévenir les problèmes de dos. Ne tenant que grâce aux muscles, s'ils sont déficients, le dos ne pourra pas travailler correctement et souffrira. Mais de bons muscles ne signifie pas des muscles très forts, hypertrophiés, il ne sert à rien  de faire de la musculation à outrance (les gens faisant du body-building ont aussi mal que les autres). Il suffit d'avoir des muscles "en bon état" et intelligents c'est-à-dire se contractant à bon escient. Les activités physiques régulières  permettent cela. La meilleure activité est la marche, car elle permet un travail du dos debout et est une activité douce. Il s'agit de la marche à bonne allure et prolongée au moins 1 heure, 2 fois par semaine (type randonnée) et non du "lèche-vitrine".
Pour les gens fragiles ou sortant d'un problème de dos, la natation est un bon exercice. Il faut préférer les nages sur le dos (dos-crawlé), mais il vaut mieux nager la brasse doucement que de ne rien faire. Par la suite, la marche est recommandée. Pour un sportif, le footing est ensuite repris. Enfin quand le footing a permis de récupérer une bonne condition physique et un dos solide, le sport peut être repris mais pas avant.
La plupart des problèmes de dos chez le sportif sont dus au non respect des règles élémentaires du sport (fautes techniques, pas d'échauffement, mauvaise condition physique, charge d'entraînement trop importante).
Pour le dos, la sédentarité (inactivité physique) est aussi nuisible (sinon plus) que le sport exercé à outrance.

En cas de douleurs
Il peut survenir lors d'un surmenage du dos quelques douleurs qui souvent cessent rapidement avec des moyens simples :
  • Le repos allongé reste un des meilleurs moyens de soulagement : augmenter la durée du sommeil, prendre le temps de s'allonger pendant la journée (faire une petite sieste d'1/2 heure le midi).
  • Des bains chauds ou des applications de serviettes chaudes sur la région douloureuse.
  • Des massages doux du dos.
  • La position "assise à califourchon" est alors particulièrement intéressante.


Source nantes-mpr.com 

lundi 20 novembre 2017

dimanche 19 novembre 2017

vendredi 17 novembre 2017

mercredi 15 novembre 2017

Recettes Chocolats-Orangettes au chocolat noir


Orangettes au chocolat noir

Préparation : 10 mn
Cuisson : 3 mn
Pour 30 à 35 orangettes environ
250 g de grosses écorces d’orange confites
Pour la couverture
250 g de chocolat noir
1. Préparez le chocolat pour l’enrobage de vos orangettes. Hachez finement le chocolat et mettez-en les deux tiers à fondre dans un bain-marie. Mélangez de temps en temps, puis retirez le chocolat du bain-marie juste avant qu’il ne soit entièrement fondu. Ajoutez alors le reste de chocolat haché par petite quantités, en mélangeant jusqu’à ce qu’il soit complètement fondu.
2. Lorsque les derniers grains ont disparu, prélevez sur un morceau de papier une petite quantité de chocolat : s’il durcit en quelques minutes, votre couverture est à la bonne température. Si le chocolat met plus longtemps à durcir, vous devez attendre quelques instants pour lui donner le temps de refroidir. A l’inverse, si la couverture durcit trop rapidement, réchauffez-la progressivement en la mettant pendant quelques secondes au bain-marie.
3. Détaillez les écorces d’orange en lamelles de 1 cm de largeur.
4. Lorsque la couverture est à bonne température, piquez les lamelles d’écorce d’orange avec une fourchette et plongez-les dans le chocolat. Retirez-les aussitôt en les égouttant, posez-les sur une grille à pâtisserie et laissez durcir le chocolat 5 minutes au réfrigérateur.

Astuce 
Pour contrôler que vous avez obtenu la bonne température, portez la spatule garnie d’un peu de chocolat à votre lèvre supérieure ; vous devez avoir la sensation que le chocolat est froid, mais fluide.

Conseil
Pour réussir vos orangettes, utilisez des écorces confites très moelleuses. Retirez le sucre qui les enveloppe en les humectant rapidement sous l’eau puis laissez-les sécher avant de les enrober de chocolat.

mardi 14 novembre 2017

Recettes Périgord-Cèpes à la périgourdine


Cèpes à la périgourdine

Préparation : 30 mn
Cuisson : 15 mn
Pour 4 personnes
1,2 kg de jeunes cèpes (têtes noires)
50 g de lard
5 cl de bouillon
1 gousse d’ail
1 bouquet de persil
1 cuillerée de graisse de canard
1 cuillerée à soupe de verjus
Sel et poivre du moulin
1. Essuyez délicatement les champignons avec un linge humide. Coupez et réservez les queues.
2. Dans un poêlon contenant la graisse de canard brûlante, fricassez 2 à 3 minutes les têtes rondes qui sont bien fermes.
3. Mouillez avec le bouillon. Couvrez et faites cuire à feu doux 2 à 3 minutes. Les cèpes vont suer et rendre du jus.
4. Préparez un hachis avec le lard coupé en dés de 4 cm de côté. Transvasez les lardons dans une terrine. Émincez les queues des cèpes. Coupez-les en tronçons de 2 cm de long et ajoutez-les aux lardons.
5. Ajoutez à la préparation l’ail et le persil grossièrement hachés et la cuillerée de verjus. Salez et poivrez.
6. Passez ce hachis à la poêle, remuez jusqu’à ce qu’il soit doré, environ 10 minutes. Versez le contenu de la poêle dans le poêlon 15 minutes avant de servir. Si nécessaire, rectifiez l’assaisonnement.

La surface de la forêt du Périgord est conséquente. Les bois et les sous-bois constituent le royaume du roi des champignons… le cèpe.

Recettes Périgord-Omelette truffée

Omelette truffée

Préparation : 5 mn
Cuisson : 4 mn
Pour 4 personnes
8 œufs
5 g de truffe râpée
1 cuillerée à soupe de « gras »
1 cl de lait
1 gousse d’ail
3 brins de persil
Sel et poivre du moulin
1. Cassez les œufs dans un récipient de préparation. Versez-y 4 g de brisure de truffe et mélangez.
2. Profitez-en pour réserver dans un autre récipient étanche 1 g de brisure de truffe pour préparer une crème à la truffe comme dessert.
3. Posez une poêle sur un feu vif avec la cuillerée de gras pour saisir l’omelette.
4. Repliez les bords pour la retourner et faites-la cuire 4 minutes environ, selon que vous l’aimez baveuse ou bien cuite.
5. Servez l’omelette sans attendre, accompagnée d’une salade de pissenlits.


13 Novembre 2015-Guerre et guerre

Guerre et guerre


Scène de panique dans les environs de la place de la République à Paris, le 13 novembre 2015 (AFP / Dominique Faget)

PARIS, 13 novembre 2015 – Tout commence par un coup de téléphone chez moi, ce vendredi soir, alors que je suis photographe de permanence à Paris. La rédactrice en chef photo de l’AFP m’annonce que des coups de feu auraient été tirés dans le dixième arrondissement de la capitale. Pour le moment, on ne sait rien de plus. C’est peut-être un attentat, mais cela peut aussi bien être un simple fait divers, un règlement de comptes.

Avec mon collègue Kenzo Tribouillard, nous sommes parmi les premiers photographes à arriver sur place. Dans les environs de la place de la République, la situation est très confuse. Les gens courent dans tous les sens mais on ne sait pas encore pourquoi. On parle de fusillade, mais je n’entends aucun tir. C’est une situation de peur aveugle, de panique face à un danger inconnu.


La terrasse du Café Bonne Bière peu après l'attaque, le 13 novembre (AFP / Anthony Dorfmann)

Tout à coup, je me retrouve poussé par la police dans un restaurant avec un groupe de passants place de la République. Je n’ai aucune envie d’entrer là, je veux rester dans la rue pour continuer à faire mon travail, mais je n’ai pas le choix! Les agents ont reçu l’ordre de mettre tout le monde en sécurité et ne veulent rien entendre. Je reste coincé une bonne demi-heure dans le sous-sol de ce restaurant, avant de réussir à négocier ma « libération ». Très tendus, les policiers me mettent en garde, essayent de me dissuader de sortir, mais ils me laissent finalement partir. Enfin de retour dans la rue, je prends quelques photos un peu floues des environs de la place de la République pour illustrer la panique qui reste à son comble. Passants et secouristes courent dans toutes les directions.


Les secours s'activent près de la place de la République (AFP / Dominique Faget)

Entretemps, j’ai obtenu par téléphone des renseignements plus précis sur ce qui est en train de se produire à Paris cette nuit-là. On sait désormais qu’une prise d’otages sanglante est en cours au Bataclan, très près de là où je me trouve. Un cordon de police bloque l’accès au lieu du drame, mais je me débrouille pour le franchir. Arrivé à proximité de la salle de concert, je choisis un emplacement où je peux à peu près voir ce qui se passe et je décide de ne plus le quitter. Si je change d’endroit, je risque de rater quelque chose ou de me faire éjecter du périmètre. Je reste donc planté là les cinq ou six heures suivantes, à photographier les rescapés et les victimes qui ont réussi à s’enfuir du Bataclan et qui, traumatisés, sont pris en charge par les secouristes et les forces de l’ordre.


Une blessée est prise en charge par les secours près du Bataclan (AFP / Dominique Faget)

Ces derniers jours, j’entends beaucoup parler de « scènes de guerre », de « situation de guerre », de « médecine de guerre ». Mais il faut tout de même relativiser. Ce vendredi 13 novembre, nous assistons à Paris à une série d’attentats terroristes, à des massacres aveugles, aux plus graves événements que la capitale française ait connus depuis la Libération. Mais ce n’est pas la guerre.


Des journalistes se mettent à l'abri près du Bataclan pendant la prise d'otages (AFP / Dominique Faget)

La guerre, comme celle que j’ai couverte au Liban, au Tchad, ou beaucoup plus récemment dans l’est de l’Ukraine, c’est vivre dans une peur quotidienne de la mort, avoir sans cesse l’impression d’être en sursis, n’être en sécurité nulle part. C’est voir chaque jour des gens tomber autour de soi, sous les balles et les obus qui pleuvent sur des villes entières, et les cadavres joncher les trottoirs sans que personne n’ose les ramasser. La guerre, c’est quand on risque à chaque instant de se retrouver à la merci d’un tireur isolé, d’un fou, ou d’un de ces innombrables voyous armés qui sillonnent sans contrôle la plupart des zones de conflit du monde. C’est quand on ne peut pas compter sur la police pour assurer sa sécurité, quand des milliers de réfugiés se lancent sur les routes. La médecine de guerre, c’est quand on doit amputer à la hâte un membre qu’on aurait pu sauver dans des circonstances normales.


La police scientifique au travail sur l'une des terrasses attaquées (AFP / Kenzo Tribouillard)

Alors oui, dans un sens, c’est la guerre. La France est en guerre contre le terrorisme. Le groupe Etat islamique nous a déclaré la guerre. C’est une guerre au sens politique du terme, et sous le coup de l’émotion beaucoup de gens peuvent être tentés d’utiliser ce mot pour parler de la situation dans Paris ce 13 novembre.


Rue de Charonne, le 14 novembre (AFP / Loïc Venance)

Mais contrairement à ce qui se produit dans une vraie guerre, la police et les services de secours peuvent ici faire leur travail, établir des périmètres de sécurité, protéger les passants, soigner les blessés, évacuer les morts sans qu’ils restent à l’abandon des jours durant dans la rue. Même au cœur de cette nuit du 13 novembre, la plupart des bistrots et restaurants restent ouverts et, partout ailleurs dans la ville, la situation est normale. Deux jours après le drame, la vie a repris son cours. On assiste parfois à des scènes très dures, émouvantes, mais une fois que les attentats sont passés la situation ne présente plus aucun danger. Alors qu’une guerre, c’est tout autre chose. Pour ne parler que de nous, journalistes, ce sont les gilets pare-balles qui pèsent une tonne et les casques que nous devons porter dès que nous mettons le nez dehors, et la crainte permanente d’être pris pour cible.

Alors non, aussi tragiques que soient les attentats de Paris, je n’aime pas parler de guerre. La guerre, ce serait par exemple si de tels attentats se produisaient tous les jours pendant des semaines. C’est sans doute ce que souhaitent ceux qui ont causé cette tragédie. Mais ce n’est heureusement pas le cas.

Dominique Faget est un photographe de l’AFP basé à Paris. Cet article a été écrit avec Roland de Courson.


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